Face à la montée en puissance et à la multiplication des attaques hybrides de la Russie en mer baltique, en Roumanie, au Danemark, en Allemagne, en Moldavie et en Géorgie notamment, le moment est venu pour l’Occident de prendre acte que la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ne constitue qu’une partie d’un projet beaucoup plus vaste ayant pour objectif la fragmentation et l’affaiblissement durable de l’Occident. Dans un tel contexte, tout scénario de gel du conflit,
Écrivain souvent qualifié de « balzacien », Aurélien Bellanger est connu pour ses ouvrages teintés de réalisme documentaire, sortes de fresques sociales qui décrivent la société française sous une forme romanesque1. Les Derniers Jours du Parti socialiste n’échappe pas à cette règle, les six parties qui composent le roman mettant en scène une galerie de personnages, d’institutions ou d’événements tirés de la vie politique française récente et aisément reconnaissables.
Les courants d’opinion autrichiens foncièrement attachés à la démocratie libérale et à la construction européenne, pourtant majoritaires, n’osaient plus y croire. Pour une large part tétanisée, ces forces démocratiques s’étaient faites à l’idée de ne pas pouvoir empêcher l’arrivée au pouvoir de Herbert Kickl, l’intransigeant chef du FPÖ (« Parti de la Liberté »). Il y a encore quatre semaines, les Conservateurs du ÖVP (« Parti du Peuple »), semblaient décidés
Le 10 janvier 2025, soit dix jours avant l’investiture de Donald Trump, le fondateur de l’entreprise PayPal, Peter Thiel publiait dans les pages du Financial Times, une tribune intitulée « Le temps de la vérité et de la réconciliation1 ». Un mois plus tard, le 14 février 2025, le vice-président des États-Unis, JD Vance, prononçait à Munich un discours dans le cadre de la Conférence sur la sécurité en Europe, devant un parterre médusé et avare d’applaudissements. Ces deux textes
Dans un monde qui tend à se structurer par les rapports de force, où la course en avant technologique ne cesse de s’accélérer, où des « artistes », bien formés à l’autopromotion, s’emploient, pour mieux faire parler d’eux, à chevaucher le dragon de l’intelligence artificielle qu’ils présentent comme un « amplificateur d’inspiration » ou une « ressource créatrice », il y a des expositions qui font un bien fou. Des expositions qui nous ramènent à la racine de l’acte
De 2016 à nos jours, le triomphe de Trump et du trumpisme fut facilité par ce que l’historien Bernard Lepetit définissait comme la « causalité accidentelle1 ». Un autre choix de candidat, en 2016, que Hillary Clinton, qui incarnait assurément la « Clinton-fatigue », un impeachment ex post facto en 2021 de Trump, après les émeutes de ses partisans devant et dans le Congrès, une décision de la Cour suprême confirmant la légalité de la décision de certains États qui voulaient