Alain Gresh, cofondateur de Orient XXI et auteur de Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir aux éditions Les Liens qui libèrent, est l’invité de « La Midinale ».
Alors que l’exécutif relance les discours sur la défense nationale et le patriotisme, une partie de la jeunesse se mobilise pour défendre une autre vision de l’engagement. En première ligne : des collectifs et syndicats étudiants qui refusent la militarisation et prônent la solidarité internationale.
Sociologue et politologue, Anne Muxel a mené une étude sur les jeunes et la guerre. Il en ressort une disposition forte à l’engagement, surtout chez les hommes, qu’ils soient d’origine française ou issus de l’immigration.
Parmi les nombreuses initiatives pour développer les capacités militaires, l’agrandissement de la réserve citoyenne devient l’objectif prioritaire des politiques liant jeunesse et armée.
Un texte paru dans Le Monde sur antisionisme et antisémitisme, portant notamment la signature de François Hollande et Bernard Cazeneuve, est un modèle de manipulation.
Le 18 mars, Israël a rompu l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas et a repris ses bombardements sur l’enclave palestinienne, faisant plusieurs centaines de morts, dont de nombreux enfants. La trêve n’aura duré que deux mois, tandis que le nombre de civils tués s’élève à plus de 50 000 depuis le 7 octobre 2023.