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12.11.2025 à 13:01

Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions […]
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Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions mineures" de la part de la Commission [Euronews].
Comme le rappelle La Tribune, "depuis sa présentation en juillet, le projet de budget – colossale enveloppe de quelque 2 000 milliards d’euros fixant le cap des priorités politico-économiques du bloc européen – ne fait pas l’unanimité".
Les critiques à l'égard de ce budget sont nombreuses. Il "mettrait en danger à la fois la politique agricole commune (PAC) et les fonds de cohésion, au grand dam des agriculteurs et des régions, et laisserait bien trop de côté les parlementaires européens" [Le Monde]. Selon La Tribune, le budget de la PAC serait le premier touché, "passant de 387 milliards d'euros sur la période 2021-2027 à 300 milliards entre 2028 et 2034". Les parlementaires "fustigent également la reprise en main d'une partie de ces fonds par les États", rappelle le quotidien.
Jeudi 30 octobre, "trois groupes politiques (Parti populaire européen, sociaux-démocrates et Renew) qui composent la 'majorité von der Leyen' ont menacé dans une lettre adressée à la présidente de la Commission de ne pas voter la structure du budget en cours de préparation si des changements n'y étaient pas apportés" [Le Monde].
"[Ursula] von der Leyen fait un geste pour l'agriculture […] pour tenter de calmer la fronde de la profession et des eurodéputés", résume L'Express. La présidente de la Commission européenne a proposé lundi 10 novembre lors d’une réunion avec le Conseil et le Parlement européens "des modifications juridiques, notamment un objectif spécifique pour le financement de l'agriculture rurale, des garanties pour la participation régionale et un mécanisme de pilotage visant à accroître l'influence des députés européens sur les priorités de dépenses" [Euractiv].
Offrant "un rôle plus important aux autorités régionales" [Euronews], la présidente "propose d'introduire un 'objectif rural' qui contraindrait les capitales à consacrer au moins 10 % des plans nationaux au secteur agricole […]. Ces sommes […] s'ajouteraient aux 300 milliards d'euros déjà sanctuarisés dans le projet présenté en juillet", indiquent Les Échos.
Concernant le rôle du Parlement, la présidente de la Commission propose un "'mécanisme de pilotage' du futur budget afin de 'déterminer les priorités politiques, notamment pour les plans de partenariat nationaux et régionaux', avec un rôle accru des parlementaires" [Le Monde]. "C'est une victoire politique pour l'assemblée, qui dispose de pouvoirs très limités en matière budgétaire. Selon les traités, la négociation est du ressort des États membres. Les eurodéputés ne peuvent, en fin de course, qu'approuver leur montage ou le rejeter", rappellent Les Échos.
Par ailleurs, Le Monde fait état des critiques venus des États : si "les propositions en lien avec la PAC et le rôle des régions sont vues avec bienveillance", "donner un rôle plus important au Parlement pour les futurs plans nationaux reste pour l’instant problématique" pour les Vingt-Sept, arguant qu'il faut s'en tenir aux traités, complète le journal du soir.
Cette résolution survient dans un contexte de défiance politique à l'égard d'Ursula von der Leyen. "Lâchée par ses alliés" du Parlement européen, La Tribune rappelle que la présidente "a échappé en octobre à deux motions de censure [au Parlement européen]", à une large majorité cependant. Mais "le fait que la Commission ait proposé de modifier l'une de ses propositions après l'avoir officiellement présentée – une démarche très inhabituelle à Bruxelles – constitue une victoire politique pour le Parlement européen", conclut Euronews.
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07.11.2025 à 12:16

"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes. Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues […]
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"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes.
Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues par la France, bien qu'il affirme rester "vigilant" [Ouest-France].
"La Commission européenne avait annoncé début septembre des 'mesures de sauvegarde' pour protéger les secteurs agricoles dans le cadre de cet accord, en espérant arracher un feu vert de la France", relate France info. Mais cette clause renforcée proposée par Bruxelles doit encore être "adoptée et reconnue" par les pays du bloc latino-américain, a rappelé dimanche le ministre français chargé de l'Europe, Benjamin Haddad.
"Dans les semaines qui viennent", la Commission européenne va mener un "travail" avec le Mercosur "pour que ces clauses soient acceptées", a réitéré Emmanuel Macron [Libération]. Mais le monde agricole "continue de juger ces avancées, qui permettent à n'importe quel pays de l'UE de limiter les exportations de produits sud-américains sur son territoire en cas de déstabilisation du marché, insuffisantes pour protéger le secteur". Cette annonce est "une rupture avec l'agriculture française", juge la FNSEA qui dénonce un "reniement total" d'Emmanuel Macron sur le sujet [BFM TV].
Les négociations sur le traité destiné à libéraliser les échanges entre l'Union européenne et des pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont débouché sur un accord en décembre 2024. "Adopté le 3 septembre 2025 par la Commission européenne, le texte doit encore être approuvé par les 27 pays membres [et par le Parlement européen] avant d'entrer en application" [France info].
"Emmanuel Macron a auparavant affirmé à plusieurs reprises que cet accord n'était 'pas acceptable en l'état', alors que les agriculteurs français redoutent une 'concurrence déloyale' des Sud-Américains", rappelle Ouest-France. Le président français estime toutefois avoir été "cohérent depuis le début" : "j'ai dit qu'en l'état, il n'était pas acceptable, [mais] il est en train d'être changé. Et donc si ces clauses sont bien mises en œuvre, […] à ce moment-là, nous considérons que cet accord peut être acceptable", a-t-il affirmé depuis Belém [Libération].
D'après les informations d'Agence Europe, "les États membres de l'UE semblent être prêts à donner leur feu vert à la proposition de règlement qui détaille la clause de sauvegarde dans l'accord commercial UE/Mercosur".
Sur Europe 1, l'eurodéputée française Manon Aubry, coprésidente du groupe La Gauche au Parlement européen, dénonce ce matin un accord qui "entraînera l'importation de grandes quantités de viande ne respectant pas les normes européennes, mettant ainsi en péril la santé des consommateurs et l'équilibre de l'agriculture française". À l'Assemblée nationale, "les députés Les Républicains menés par Laurent Wauquiez avaient demandé mercredi au Premier ministre Sébastien Lecornu l'organisation d'un vote au Parlement sur le traité UE-Mercosur, qu'ils contestent" [France info].
Reste que "Bruxelles escompte obtenir l'aval des États européens avant fin décembre, tant que le président brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur" [France info].
"Mercredi, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a déclaré que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait l'intention de signer l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur le 20 décembre à Rio de Janeiro", fait savoir La Vanguardia. La signature a été discutée au cours d'une réunion à Belém entre la cheffe de la Commission et le président brésilien, une rencontre qualifiée "d'excellente" par M. Vieira, poursuit le quotidien espagnol.
Avec ce changement de ton du côté du gouvernement français, la conclusion de l'accord entre Européens et Sud-américains semble proche. "À moins que… dans un coup de théâtre, l'accord [puisse] finalement être jugé contraire au droit de l'UE ?", s'interroge Sud Ouest.
C'est l'espoir d'une soixantaine de députés, dont "le macroniste Pascal Canfin, […] l'Insoumise Manon Aubry, le social-démocrate Raphaël Glucksmann (Place publique), l'écologiste Marie Toussaint, ou encore le LR François-Xavier Bellamy". Ces derniers vont "déposer le 14 novembre au Parlement européen une résolution visant à saisir la Cour de justice de l'UE (CJUE)", précise le quotidien régional.
Cette proposition transpartisane devrait recevoir le soutien des pays traditionnellement opposés à l'accord, selon Euractiv, "notamment la France, la Pologne, l'Irlande et la région wallonne de Belgique. Le groupe d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, troisième plus grand groupe du Parlement européen, pourrait également soutenir la motion compte tenu de sa forte opposition à l'accord".
La résolution devrait être à l'ordre du jour lors de la prochaine session plénière du Parlement européen, à Strasbourg, mi-novembre. Si elle est adoptée, la CJUE pourra alors être saisie. "Conséquence directe : l'adoption de l'accord de libre-échange serait gelée, le temps que l'instance basée à Luxembourg donne son avis, soit pendant environ un an, voire un an et demi", avance Sud Ouest. "Mais quelle pourrait être l'issue ?" soulève le quotidien.
L’article Accord UE-Mercosur : Emmanuel Macron se déclare "plutôt positif" concernant son adoption mais reste sur ses gardes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
06.11.2025 à 13:01

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos. Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der […]
L’article COP30 : le sommet sur le climat s'ouvre à Belém en présence des dirigeants de la planète est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos.
Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'adresseront "conjointement à l'assemblée plénière des dirigeants". Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont également attendus à Belém aujourd'hui, pour "un programme chargé comprenant (de nombreux) discours, bilatérales et longues 'sessions thématiques'".
"La COP de Belém sera-t-elle un coup d'épée dans l'eau ?", s'inquiètent cependant Les Échos. Les quelques 150 délégations attendues "à Belém du 10 au 21 novembre [devront] avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques…" [Le Monde]. Et les défis sont immenses : "l'objectif de l'accord de Paris […] semble bien loin, puisqu'on sait déjà que le seuil de 1,5 degré sera atteint ces prochaines années" [Radio France]. Tandis que "l'argent manque au Sud pour qu'il opère sa transition énergétique et se prépare aux changements", explique RFI.
"Pays particulièrement affecté par les effets du dérèglement climatique", le Brésil "est censé mettre de l'huile dans les négociations" [Courrier International]. Le pays "joue traditionnellement un rôle de médiateur entre Nord et Sud, dispose de diplomates aguerris et a fortement réduit ses émissions en 2024" [Le Monde].
"Plutôt qu'un texte final qui marque habituellement le point d'orgue des discussions dans une COP", la présidence brésilienne veut aussi mettre l'accent sur les "initiatives volontaires" qui manquent parfois de visibilité [Les Échos]. Des initiatives "où gouvernements, entreprises, associations s'engagent à travailler sur un thème précis", comme "la réduction des émissions de méthanes, l'arrêt du recours au charbon…". Lula mènera dans le même temps des discussions pour un "fonds de défense des forêts tropicales […] dont il compte faire l'héritage concret de cette COP" [Courrier International].
Le choix de Belém par le président brésilien Lula est par ailleurs hautement symbolique : "une ville située à l'embouchure du fleuve Amazone et à la lisière d'une forêt considérée comme le poumon de la planète", l'Amazonie [France 24]. Ville avec "une forte présence indigène", Belém illustre aussi l'autre ambition affichée par le président brésilien : faire de ce rendez-vous une "COP des peuples" [France 24].
Mais le "contexte géopolitique n'est pas favorable à des progrès sur le front du climat, alors que l'urgence le commande", explique RFI. Cette année, "les États sont censés se fixer de nouvelles feuilles de route – que l'on appelle contribution déterminée au niveau national, NDC en anglais – plus ambitieuses, comme le prévoit l'accord de Paris tous les cinq ans" [Le Monde].
Or le quotidien du soir estime que "ces nouveaux engagements sont insuffisants : ils devraient permettre de réduire les émissions mondiales d'environ 10 % à 15 % d'ici à 2035 comparé à 2019, selon les différentes estimations, là où il faudrait les abaisser de 60 % pour être alignés avec l'objectif de 1,5 °C". [Le Monde].
"Même l'Europe, pourtant l'un des continents les plus avancés en matière climatique, n'a été en mesure de livrer une cible climatique pour 2035 que mercredi matin, et au prix d'importantes flexibilités", rappellent Les Échos. Si "un rapprochement entre l'UE et la Chine constituerait une clé de la réussite", le directeur général de l'Iddri Sébastien Treyer estime qu'"aucun des deux blocs ne fait actuellement preuve de leadership en matière climatique" [Le Monde].
Quant aux États-Unis, "deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) de la planète", ils n'enverront "aucun représentant de haut niveau à Belém", note Courrier International. "Paradoxalement, c'est ce qui constitue aujourd'hui le plus grand motif d'optimisme". Et le quotidien de conclure : "aujourd'hui, tous les espoirs reposent donc sur le Sud global".
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