17.09.2025 à 17:18
Un patrimoine à protéger La Convention de Grenade (1985) C'est le premier instrument juridique paneuropéen qui établit la coopération européenne pour la protection du patrimoine architectural. La quasi-totalité des États de l'UE l'ont ratifié. Résultats : Les financements européens Les monuments historiques français En France, certains édifices sont protégés par un classement au titre de […]
L’article [Infographie] Le patrimoine architectural européen est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
C'est le premier instrument juridique paneuropéen qui établit la coopération européenne pour la protection du patrimoine architectural. La quasi-totalité des États de l'UE l'ont ratifié.
Résultats :
En France, certains édifices sont protégés par un classement au titre de "monument historique", ce qui leur permet de bénéficier de subventions pour leur restauration.
Depuis 1984, chaque année au mois de septembre, le patrimoine européen est à l'honneur à travers toute l'Europe. 50 ans après l'Année européenne du patrimoine architectural (1975), les Journées européennes du patrimoine 2025 remettent ce thème à l'honneur.
L'événement d'origine française a pour but de sensibiliser les citoyens européens à la richesse culturelle de l'Europe et à la nécessité de la protéger.
Décerné par l'Union européenne, ce label distingue des sites emblématiques de l'histoire et du patrimoine communs. Sélectionnés pour leur valeur symbolique et les activités qu'ils proposent, ces lieux ont vocation à rapprocher les Européens de leur mémoire collective et du projet européen.
Outil pédagogique, il vise à renforcer la compréhension de la construction européenne, de ses valeurs démocratiques et des droits de l'homme. Il s'adresse particulièrement aux jeunes, à travers l'éducation artistique, culturelle et historique, afin de favoriser le dialogue interculturel et l'appropriation d'une identité européenne partagée.
À ce jour, 60 sites européens ont été labellisés, dont cinq en France parmi lesquels l'abbaye de Cluny (Bourgogne).
Chaque année, les villes labellisées connaissent un véritable coup d'accélérateur grâce à des événements, une hausse de la fréquentation touristique et de nouvelles opportunités économiques. C'est ainsi l'occasion de promouvoir leur patrimoine.
Bourges, capitale européenne de la culture 2028, en sera un exemple marquant.
Époques | Caractéristiques | Monuments européens |
---|---|---|
IXe av. J.-C. - Ier apr. J.-C. Grèce antique | Grands temples Théâtres en pierre et en marbre | Parthénon Athènes - Grèce |
Ve av. J.-C. - IVe apr. J.-C. Romain | Inspiration de la Grèce antique Constructions imposantes à usage public (thermes, aqueducs, etc.) | Palais de Dioclétien Split - Croatie |
Xe - XIIe Roman | Architecture religieuse massive Généralisation des voutes | Cathédrale de Porto Portugal |
XIIe - XVIe Gothique | Volonté de hauteur Usage de l'arc brisé et des vitraux | Cathédrale de Chartres France |
XV e- XVIe Renaissance | Inspirations antiques Hauteur et symétrie | Palais Farnèse Rome – Italie |
XVIIe - XVIIIe Baroque | Usage opulent des matières, des couleurs, des détails | Château de Schönbrunn Vienne - Autriche |
XVIIIe - XIXe Néo-classique | Retour à des formes antiques, colonnes Symétrie stricte | Porte de Brandebourg Berlin – Allemagne |
XXe Moderne | Rompt avec les styles traditionnels : simplicité, fonctionnalité, lignes épurées, etc. | Bibliothèque centrale Oodi Helsinki – Finlande |
L’article [Infographie] Le patrimoine architectural européen est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
17.09.2025 à 15:27
Chaque année au mois de septembre, le patrimoine français et européen est à l'honneur. Pour cette 42e édition, les Journées européennes du patrimoine se dérouleront les 20 et 21 septembre. Créé en 1984, l'événement s'est largement répandu pour réunir près d'une cinquantaine de pays et attirer entre 20 et 30 millions de visiteurs par an […]
L’article Les Journées européennes du patrimoine 2025 est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Chaque année au mois de septembre, le patrimoine français et européen est à l'honneur. Pour cette 42e édition, les Journées européennes du patrimoine se dérouleront les 20 et 21 septembre. Créé en 1984, l'événement s'est largement répandu pour réunir près d'une cinquantaine de pays et attirer entre 20 et 30 millions de visiteurs par an à travers le continent.
Ces journées "ont pour objectif de montrer au plus grand nombre la richesse extraordinaire de notre patrimoine au travers de rendez-vous inédits, de visites insolites et d’ouvertures exceptionnelles", souligne le ministère de la Culture.
Comme chaque année, un thème se dégage. L'édition 2025 mettra ainsi en lumière "le patrimoine architectural".
En France : le ministère de la Culture propose sur son site un outil pour retrouver les événements organisés.
En Europe : le site officiel des Journées européennes du patrimoine recensent des événements dans l'ensemble des pays participants.
Les Journées européennes du patrimoine sont aujourd'hui organisées conjointement par le Conseil de l'Europe (une organisation internationale indépendante de l'Union européenne) et la Commission européenne. A l'échelle de la France, c'est le ministère de la Culture qui est chargé de sa mise en œuvre.
L'événement prend d'ailleurs sa source en France il y a 40 ans. En 1984, la première Journée portes ouvertes dans les monuments historiques est lancée par le ministère de la culture français, à l'initiative du ministre Jack Lang.
Lors de la deuxième conférence des ministres européens de la culture en 1985, organisée par le Conseil de l'Europe à Grenade (Espagne), le ministre français propose d'étendre l'initiative au niveau européen. C'est ainsi qu'en 1991, le Conseil de l'Europe officialise les Journées nationales du patrimoine, auxquelles l'UE s'associe.
L’événement prend officiellement le nom de Journées européennes du patrimoine en 2000. Depuis sa création, le succès de ces rencontres ne se dément pas. Le nombre de pays participants et de visiteurs n'a en effet cessé de croître (à l'exception de la période de pandémie de Covid-19).
Selon son site officiel, les Journées européennes du patrimoine visent à :
L’article Les Journées européennes du patrimoine 2025 est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
17.09.2025 à 12:13
"La Commission européenne prend les mesures les plus sévères à ce jour pour punir Israël pour sa guerre contre Gaza", affirme Politico dans sa newsletter européenne quotidienne. Ce mercredi 17 septembre, l'exécutif européen doit publier sa proposition de suspendre certaines dispositions commerciales de l'accord entre l'Union européenne et Israël, et dévoiler les sanctions qu'elle compte […]
L’article Conflit à Gaza : la Commission européenne va proposer des sanctions à l'encontre d'Israël est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
"La Commission européenne prend les mesures les plus sévères à ce jour pour punir Israël pour sa guerre contre Gaza", affirme Politico dans sa newsletter européenne quotidienne.
Ce mercredi 17 septembre, l'exécutif européen doit publier sa proposition de suspendre certaines dispositions commerciales de l'accord entre l'Union européenne et Israël, et dévoiler les sanctions qu'elle compte prendre à l'encontre des "ministres extrémistes et des colons violents", tel que désignés par Ursula von der Leyen dans son discours sur l'état de l'Union, prononcé le 10 septembre dernier.
Cette annonce intervient "alors que l'armée israélienne a lancé ce mardi [16 septembre] une offensive terrestre majeure à Gaza-ville et qu'à Genève, une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé Israël de 'génocide' à Gaza", notent Les Echos. Ce n'est "pas la première fois que l'Union européenne considère cette option", rappelle France 24, mais "mettre d'accord 27 États membres avec des relations diverses avec Israël est compliqué", fait observer le média francophone.
La proposition de suspendre le volet commercial de l'accord d'association UE-Israël est une "mesure très rarement prise par l'Union dans le cadre de ses accords de libre-échange et donc très symbolique", estiment Les Echos. Une suspension que "des pays en pointe en défense des Palestiniens, dont l'Espagne et la Belgique, […] réclamaient de longue date", précise le média économique.
Si la Commission entend ainsi "faire pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou dans le cadre de sa guerre à Gaza" [Euractiv], il s'agit d'une "suspension (partielle et incertaine) de l'accord d'association", qui "à ce stade", ne "pès[e] pas lourd économiquement", tempère France Inter. Néanmoins, l'Union européenne "est le premier partenaire commercial d'Israël, représentant 32 % des échanges de biens de l'État hébreu avec le reste du monde", précisent Les Echos.
Les annonces européennes quant aux sanctions à l'encontre d'Israël se sont multipliées depuis le discours sur l'état de l'Union prononcé par la présidente de la Commission le 10 septembre. Jusqu'ici "critiquée pour la pusillanimité de sa réaction face aux agissements d'Israël", la cheffe de l'exécutif européen a "changé de registre lexical, qualifiant la situation d''inacceptable' dans la bande de Gaza", rapportent Les Echos.
Par ailleurs, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a confirmé, dans une interview accordée à Euronews, "la stratégie visant à suspendre les dispositions commerciales de l'accord d'association UE-Israël". Il est "certain que cette mesure aurait un coût élevé pour Israël" a déclaré la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Elle a également indiqué que "les échanges commerciaux entre l'UE et Israël s'élevaient à 42,6 milliards d'euros en 2024, et que le traitement préférentiel représentait environ 37 % de ce montant".
Les mesures proposées doivent encore être approuvées par les États membres de l'Union, un "obstacle difficile à surmonter, compte tenu des profondes divisions au sein du bloc sur la question du Moyen-Orient", observe Politico. En effet, les "sanctions contre les ministres israéliens qualifiés d'extrémistes et les colons violents" nécessitent de réunir "l'unanimité des 27" [France Inter], tandis que la suspension du volet commercial "réclame la majorité qualifiée (15 États membres représentant 65 % de la population de l'Union)" [Les Echos].
Certains États sont déjà favorables aux propositions de la Commission, notamment l'Espagne, l'Irlande, la Belgique et la France, mais le "plus grand obstacle à ce projet est l'Allemagne" qui est "l'un des plus fervents défenseurs d'Israël" [Politico]. La position de la première économie européenne "sera déterminante", déclarent Les Echos, alors que le gouvernement de Friedrich Merz subit d'ores et déjà "les conséquences de sa décision de réduire partiellement les ventes d'armes à Israël", explique Politico.
Jusqu'à présent, l'Allemagne et l'Italie "ont bloqué toutes les propositions au niveau européen" [Euronews]. Mais si l'Allemagne "décide de voter en faveur des sanctions commerciales contre Israël, alors il est probable que l'Italie la suive, ce qui dégagerait une majorité qualifiée", estiment Les Echos. Il faudra cependant attendre le prochain Conseil européen des 23 et 24 octobre à Bruxelles avant d'y voir plus clair.
L’article Conflit à Gaza : la Commission européenne va proposer des sanctions à l'encontre d'Israël est apparu en premier sur Touteleurope.eu.