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01.07.2025 à 06:27

Canicule: Paris voit rouge, la France continue d'étouffer

FRANCE24
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Paris va voir rouge. "C'est très, très, très dur, mais ce n'est pas grave, on est habitués", soupirait déjà lundi Jimmy George, éboueur assis sur un trottoir à l'ombre. Comme pour d'autres secteurs, ses horaires ont été aménagés. "On a des pauses un peu allongées", une prise de poste avancée, explique-t-il, combinaison verte et casquette trempée à la main. Des restrictions de circulation sont mises en place, un "forfait antipollution" à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu'à mercredi inclus. Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d'Île-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l'Eure-et-Loir) ainsi que l'Aube, l'Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. La consigne pour tous: "ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h), ou essayez de vous rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour". Chaleur "éprouvante" Météo-France prévoit un pic caniculaire "très fort" dans le bassin parisien avec une chaleur "particulièrement éprouvante". Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales de 23-24°C dans le Sud, et des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge. Devant cet épisode "exceptionnel en termes d'intensité, de durée et de zone géographique", selon les termes de la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur RTL, les collectivités s'adaptent. La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l'objet d'une fermeture partielle ou totale mardi. L'agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion. Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d'éprouver les organismes. A Bordeaux, dans une boulangerie près du Grand Théâtre, Jordan Lods, 30 ans, essuie les gouttes de sueur sur son visage. "On a une clim' mais on ne la sent pas trop", euphémise ce responsable de vente. Dans les rues de la ville très minérale, le bitume est plus chaud encore, faisant suer les rares cyclistes ou piétons dehors. "Jo", un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit "souffrir énormément". "Quand il fait froid, on se couvre, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu'est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise", dit l'homme, grosses lunettes de soleil vertes vissées au visage, remerciant une passante qui lui tend un granité. "Lutte quotidienne" Les services d'urgence sont sur le pont. "C'est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d'anticipation des problèmes", résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir "environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud" ainsi que "beaucoup de personnes qui vivent dans la rue". Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l'intensité et la fréquence. Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d'altitude, "a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n'arrive qu'au coeur de l'été", explique à l'AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix. Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l'Europe, de l'Italie au Portugal. L'Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l'air en basses couches, empêchant l'entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

01.07.2025 à 06:25

Mondial des clubs: l'Inter Milan sorti par la petite porte par Fluminense

FRANCE24
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C'est une désillusion de plus pour les Nerazzurri qui terminent la saison sans trophée après avoir tutoyé les sommets aussi bien sur la scène nationale qu'européenne. Deuxièmes de la Serie A derrière Naples après avoir été dépassés dans la dernière ligne droite du championnat, humiliés par le PSG aux portes de la gloire en C1 (5-0), les Milanais quittent également cette Coupe du monde par la petite porte. Fluminense, qui l'a emporté sur des buts de German Cano (3e) et Hercules (90e+3), poursuit de son côté la fête des formations brésiliennes aux Etats-Unis et accompagnera ses compatriotes de Palmeiras en quarts de finale où il affrontera Al-Hilal (Arabie saoudite), auteur d'un exploit contre Manchester City (4-3 a.p.). Tout est allé de travers pour l'Inter, visiblement à bout de forces physiquement au terme d'un exercice à rallonge et qui a buté sur une héroïque défense de Fluminense malgré une large possession du ballon. Vieux briscards Sous une chaleur de plomb (32°C) et dans un Bank of America Stadium rempli par moins de 20.000 spectateurs, sur 74.000 places, il aurait fallu des attaquants beaucoup plus inspirés pour inquiéter l'arrière-garde brésilienne emmenée pourtant par de vieux briscards, le vétéran Thiago Silva (40 ans) et le gardien Fabio, le joueur le plus âgé du tournoi (44 ans). Mais le portier de "Flu" a encore de beaux restes et a écoeuré les Milanais, s'interposant devant des tentatives de Federico Di Marco (11e) et Lautaro Martinez (79e, 81e). Il a aussi eu la chance de voir des frappes du champion du monde argentin (82e) et de Di Marco (90e+6) atterrir sur ses montants. Thiago Silva a lui régné derrière, sans doute motivé à l'idée de jouer un mauvais tour aux Intéristes, lui l'ancienne gloire de l'AC Milan. L'apathie de Marcus Thuram, totalement hors du coup, a également bien aidé Fluminense. L'international français, passé à côté de sa partie et qui ne s'est distingué que sur une reprise dans les nuages en première période (24e), avait toutefois une bonne excuse puisqu'il revenait tout juste d'une blessure à la cuisse. Il a d'ailleurs été remplacé à la 65e minute. Nicolo Barella, le chef d'orchestre milanais, a été le seul à surnager alors qu'en face, Fluminense s'est appuyé sur la technique de Jhon Arias pour semer la panique chez les Italiens. Le Colombien a ainsi eu deux grosses opportunités sur des tirs lointains mais il est tombé à chaque fois sur un Yann Sommer vigilant (30e, 61e). La déception est immense pour l'Inter mais le Fluminense de Thiago Silva a montré plus de coeur et avait surtout plus de ressources athlétiques pour poursuivre son aventure dans ce Mondial des clubs.

01.07.2025 à 05:03

En Pologne, la Cour suprême tranche sur la validité de la présidentielle

FRANCE24
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Selon la Commission électorale, Karol Nawrocki, un historien soutenu par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS), a obtenu 50,89% des voix au second tour du 1er juin, alors que son rival, le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, soutenu par la coalition pro-UE en place, a obtenu 369.000 voix de moins, dans ce pays de 38 millions d'habitants. Tous les doutes relatifs au procès électoral et à sa validation ont d'ores et déjà été qualifiés par le PiS de tentatives de "voler les élections". En vertu de la Constitution, la Cour suprême doit donner son aval avant que le candidat élu puisse prêter serment devant les deux chambres du Parlement lors d'une cérémonie prévue le 6 août. Cependant, la légitimité de la Chambre des recours extraordinaires et des affaires publiques, mise en place par le gouvernement nationaliste précédent, et qui doit trancher mardi, a été remise en question par la justice européenne, par une bonne partie de la classe politique, des magistrats et des experts. En 2023, la Cour européenne des Droits de l'Homme a estimé que cette chambre ne répondait pas à la définition d'un "tribunal indépendant et impartial établi par la loi". Lundi, le Premier ministre Donald Tusk a rappelé que chaque décision de cette chambre est désormais publiée dans le Journal officiel avec une annotation indiquant que son "arrêt est intrinsèquement entaché d'une irrégularité juridique", étant donné que cette chambre est "mal constituée au sein de la Cour suprême". Néanmoins, a reconnu M. Tusk "il n'est pas possible (...) que la Cour suprême soit remplacée dans cette affaire, à savoir la reconnaissance de la validité ou de l'invalidité des élections, par le bureau du procureur ou le gouvernement". "Paralyser la Cour suprême" Depuis le second tour de la présidentielle, la Cour suprême a reçu environ 56.000 plaintes concernant le scrutin. Les juges ont déjà classé sans suite plus de 50.000 de ces plaintes, basées notamment sur des modèles de plaintes diffusés sur les réseaux sociaux, dénoncées par la présidente de la Cour, Malgorzata Manowska, comme une "opération visant (...) à paralyser la Cour suprême". La Cour avait cependant ordonné le recomptage des résultats de 13 bureaux de vote au début du mois. Les procureurs nationaux ont déclaré par la suite que dans certains de ces bureaux des voix avaient été transférées d'un candidat à l'autre, principalement en faveur de M. Nawrocki. Roman Giertych, député de la coalition gouvernementale et auteur de l'un des modèles de plaintes diffusées en ligne, soupçonne qu'il y a bien eu une réaffectation des votes en faveur de M. Nawrocki et un truquage des bulletins de vote. Avec plusieurs experts, il appelle à recompter les voix à l'échelle nationale et même à reporter la cérémonie du serment présidentiel, le temps d'élucider les irrégularités. Ces experts estiment que l'Etat de droit a été mis à mal par les réformes introduites par gouvernement nationaliste précédent et le président sortant Andrzej Duda. Ces réformes ont exposé la Pologne à un long bras de fer avec la Commission européenne, atténué depuis l'arrivée au pouvoir de la coalition pro-européenne en octobre 2023. Le président du Parlement "devra prendre une décision, conscient de toutes les défaillances constitutionnelles et procédurales qui se sont produites", a déclaré lundi au site Money.pl le ministre de la Justice, Adam Bodnar. Le président du Parlement Szymon Holownia, ainsi que nombre d'autres membres de la coalition au pouvoir, ont jusqu'à présent fermement rejeté l'idée de reporter le serment présidentiel. Indépendamment, le ministre de la Justice, qui est aussi chef du parquet national, a convoqué un groupe de procureurs chargés d'examiner les "irrégularités" dans le recensement des votes. "Il faut enquêter partout où il y a soupçon de crime", a expliqué Donald Tusk.
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