16.04.2025 à 10:37
https://www.youtube.com/watch?v=YcgRFNLfaPY Dès la campagne présidentielle, mais surtout depuis son retour aux affaires, Donald Trump ne cesse d’affirmer sa volonté de prendre le contrôle du Groenland. Deuxième plus grande île du monde, recouverte à 85 % de glace, le Groenland demeure juridiquement rattaché au Danemark. S’il bénéficie d’un statut d’autonomie, ses liens avec Copenhague sont des plus en plus contestés, comme l’illustre l’essor des courants indépendantistes. L’intérêt grandissant pour le Groenland découle notamment du dérèglement climatique, qui bouleverse l’ensemble de la région arctique. L’île pourrait devenir un carrefour stratégique grâce à l’ouverture de nouvelles routes maritimes polaires, prometteuses du point de vue du commerce international. Parallèlement, la fonte des glaces facilite l’accès aux ressources énergétiques et minières du territoire qui suscitent l’appétit des grandes puissances. L’Arctique, autrefois relativement préservé, devient un nouveau théâtre de rivalités. Dans un contexte de tensions géopolitiques grandissantes, la remilitarisation de la région s’accélère, renforçant le caractère stratégique du Groenland. Pour Washington, s’il s’agit de prendre le contrôle d’un territoire aux ressources alléchantes, l’intérêt renouvelé pour le Groenland relève également d’un esprit de conquête caractéristique du nouvel « âge d’or » américain souhaité par Donald Trump, outrepassant largement les règles de droit international. Dans ce contexte de surenchère, de quelles marges de manœuvre l’île dispose-t-elle pour préserver son autonomie et faire valoir ses intérêts ?
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Dès la campagne présidentielle, mais surtout depuis son retour aux affaires, Donald Trump ne cesse d’affirmer sa volonté de prendre le contrôle du Groenland.
Deuxième plus grande île du monde, recouverte à 85 % de glace, le Groenland demeure juridiquement rattaché au Danemark. S’il bénéficie d’un statut d’autonomie, ses liens avec Copenhague sont des plus en plus contestés, comme l’illustre l’essor des courants indépendantistes.
L’intérêt grandissant pour le Groenland découle notamment du dérèglement climatique, qui bouleverse l’ensemble de la région arctique. L’île pourrait devenir un carrefour stratégique grâce à l’ouverture de nouvelles routes maritimes polaires, prometteuses du point de vue du commerce international. Parallèlement, la fonte des glaces facilite l’accès aux ressources énergétiques et minières du territoire qui suscitent l’appétit des grandes puissances. L’Arctique, autrefois relativement préservé, devient un nouveau théâtre de rivalités.
Dans un contexte de tensions géopolitiques grandissantes, la remilitarisation de la région s’accélère, renforçant le caractère stratégique du Groenland. Pour Washington, s’il s’agit de prendre le contrôle d’un territoire aux ressources alléchantes, l’intérêt renouvelé pour le Groenland relève également d’un esprit de conquête caractéristique du nouvel « âge d’or » américain souhaité par Donald Trump, outrepassant largement les règles de droit international.
Dans ce contexte de surenchère, de quelles marges de manœuvre l’île dispose-t-elle pour préserver son autonomie et faire valoir ses intérêts ?
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16.04.2025 à 09:38
Le Japon, dont le pacifisme est inscrit dans sa constitution, connait une transformation de son approche stratégique. À l’heure où l’administration étasunienne rompt avec son maillage d’alliance traditionnel et, par la même occasion, bouleverse les équilibres géopolitiques en Indo-Pacifique, l’archipel nippon réoriente et consolide son influence. Si Tokyo fut longtemps la figure archétypale du softpower, son implication dans la défense du multilatéralisme et d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert » pourrait l’engager sur la voie du réarmement. Ainsi, de nombreux débats naissent autour de cette métamorphose japonaise, comment Tokyo parvient-elle à se maintenir dans une position déterminante ? De quelles manières le Japon réussit-il à tisser des alliances diplomatiques, qui, de prime abord, paraissent contre-nature afin de renforcer son influence ? Comment s’y prend-il pour renouveler et développer ses forces militaires alors même que sa législation est particulièrement restrictive en la matière ? À l’occasion de la parution du n°137 de La Revue internationale et Stratégique sur « Le Japon et les métamorphoses de la puissance » qu’elle a dirigée, Marianne Peron-Doise, directrice de recherche à l’IRIS, co-responsable du programme Asie et directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique, répond à nos questions :
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Le Japon, dont le pacifisme est inscrit dans sa constitution, connait une transformation de son approche stratégique. À l’heure où l’administration étasunienne rompt avec son maillage d’alliance traditionnel et, par la même occasion, bouleverse les équilibres géopolitiques en Indo-Pacifique, l’archipel nippon réoriente et consolide son influence. Si Tokyo fut longtemps la figure archétypale du softpower, son implication dans la défense du multilatéralisme et d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert » pourrait l’engager sur la voie du réarmement. Ainsi, de nombreux débats naissent autour de cette métamorphose japonaise, comment Tokyo parvient-elle à se maintenir dans une position déterminante ? De quelles manières le Japon réussit-il à tisser des alliances diplomatiques, qui, de prime abord, paraissent contre-nature afin de renforcer son influence ? Comment s’y prend-il pour renouveler et développer ses forces militaires alors même que sa législation est particulièrement restrictive en la matière ?
À l’occasion de la parution du n°137 de La Revue internationale et Stratégique sur « Le Japon et les métamorphoses de la puissance » qu’elle a dirigée, Marianne Peron-Doise, directrice de recherche à l’IRIS, co-responsable du programme Asie et directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique, répond à nos questions :
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15.04.2025 à 16:48
La question de la place de la religion au sein de nos sociétés traverse le temps et les époques. De charpente de l’État, elle perd progressivement de son influence en Europe et devient un sujet de débat public. La France et l’Allemagne, pourtant voisine, empruntent deux chemins divergents quant à l’encadrement de la religiosité, l’une portée par la laïcité héritée des fondamentaux de la Révolution, l’autre par la liberté de culte et la pluralité religieuse. Quelles sont les oppositions observables entre les deux cadres législatifs, français et allemand, qui entourent la religion ? En quoi ces divergences résonnent-elles avec les héritages de l’Histoire nationale ? Comment évolue la place du fait religieux face aux transformations sociales ? Dans quelles mesures l’actualité met en exergue l’ambiguïté entre la culture et la religion ? Le point avec Sylvie Toscer-Angot, professeure de civilisation allemande à l’université de Tours pour l’Observatoire Géopolitique du Religieux :
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La question de la place de la religion au sein de nos sociétés traverse le temps et les époques. De charpente de l’État, elle perd progressivement de son influence en Europe et devient un sujet de débat public. La France et l’Allemagne, pourtant voisine, empruntent deux chemins divergents quant à l’encadrement de la religiosité, l’une portée par la laïcité héritée des fondamentaux de la Révolution, l’autre par la liberté de culte et la pluralité religieuse. Quelles sont les oppositions observables entre les deux cadres législatifs, français et allemand, qui entourent la religion ? En quoi ces divergences résonnent-elles avec les héritages de l’Histoire nationale ? Comment évolue la place du fait religieux face aux transformations sociales ? Dans quelles mesures l’actualité met en exergue l’ambiguïté entre la culture et la religion ? Le point avec Sylvie Toscer-Angot, professeure de civilisation allemande à l’université de Tours pour l’Observatoire Géopolitique du Religieux :
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