En décembre 1980, dans les pages de «Sandwich», le supplément de «Libération», la journaliste Germaine Aziz interrogeait Brigitte Bardot à bâtons rompus. Musique, lecture, peur de la mort, éducation des enfants… Plus qu’une interview, la conversation révèle une star en quête éperdue de normalité.

Bien qu’elle ait mis un terme précoce à sa carrière, Bardot endosse une filmographie relativement conséquente (plus de 45 films) même si très inégale entre les œuvres décisives et les opus anecdotiques. Pour qui n’aurait jamais vu de films avec BB, en voici une sélection pour mieux saisir le phénomène.

Les responsables politiques d’extrême droite n’ont pas tari d’éloges pour célébrer la mémoire de l’icône féminine des années 1960, décédée ce dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans. A gauche, une certaine discrétion est de mise.

Icône du cinéma français, Brigitte Bardot, morte ce 28 décembre à 91 ans s’était aussi muée, au fil des décennies, en figure d’une droite identitaire qu’elle nourrissait de diatribes xénophobes et d’attaques contre l’islam.

De «Sidonie» à «la Madrague», l’actrice morte ce 28 décembre aura promené son aura d’icône libérée dans la chanson pour quelques titres cultes, jusqu’à se glisser avec délice dans les paroles de Gainsbourg.

Idole lumineuse, amie des bêtes, furie d’extrême droite… L’actrice aura autant fasciné que déçu, mêlant son aura quasi mythique à ses combats et ses dérives.

Morte ce dimanche 28 décembre à 91 ans, l’actrice avait tout plaqué en 1973 pour se consacrer aux animaux. Un engagement alors rarissime, et souvent moqué, qu’elle poursuivra jusqu’au bout, saillies racistes comprises.

Actrice à la carrière fulgurante, symbole malgré elle de la France des années 60, incarnation de la libération sexuelle, elle avait refusé d’être réduite à son statut d’icône, plaquant le cinéma pour se réinventer en pasionaria de la cause animale, proche de l’extrême droite. Suscitant de nombreuses controverses. Elle est morte le 28 décembre à l’âge de 91 ans.

Homme aux multiples casquettes ayant travaillé pour «le Monde» et «Jazz Magazine», le natif de Bayonne est mort d’un cancer jeudi 25 décembre à l’âge de 80 ans.

De Paris à Toulouse en passant par Montpellier, «Libé» livre sa sélection d’expositions encore visibles… et à ne pas rater.

Le musicien est mort chez lui «après une courte maladie à Noël» selon un communiqué publié vendredi sur le site du groupe britannique.

Financée par les contribuables britanniques, l’indemnisation doit assurer le chef-d’œuvre du XIe siècle contre tout dommage ou perte pendant son transfert depuis la Normandie et le temps de son exposition au British Museum.

Ancien youtubeur, le trentenaire obsédé par la mort s’est lancé sur scène et rêve désormais de cinéma.

Vols, faux, meurtres, mystifications… Un essai à la fois savant et malicieux sur le rôle de livres dans les intrigues de romans policiers.

Dans «Le reste du monde n’existe pas», le photographe fait le portrait d’une jeunesse attachée à sa Charente natale.

Un téléfilm fast fashion, un chien déprimé, Channing Tatum en homme-enfant braqueur : petite sélection de longs métrages à voir (ou pas) pendant la déprime d’après-festivités.

Tours de force visuels, réinterprétation de classiques, afrofuturisme et parades libidineuses, «Libération» dévoile sa liste non exhaustive des clips les plus marquants de cette année.

La jeune troupe ukrainienne en exil défend à Paris un cirque à la fois athlétique et onirique.

La plateforme diffuse la version en huit épisodes, anglophone et sans relief du roman de Dumas, d’une insipidité presque anachronique.

L’autrice expose dans son ouvrage un siècle et demi de création féminine dans le domaine de l’architecture et de la décoration.

Les clubs berlinois subissent de plein fouet la hausse des loyers, la gentrification ou les nouvelles habitudes de la génération Z. Après la fermeture du SchwuZ, haut lieu de la vie nocturne queer, le Wilde Renate pourrait mettre la clé sous la porte le 31 décembre.

Le journaliste qui a écumé télés et radios aime répondre à des questions compliquées et se saisir d’expressions particulières.

L’adaptation géniale du manga-titre d’Osamu Tezuka de 1949, lui-même inspiré du film de Fritz Lang de 1927, revient en salles vingt-cinq ans après sa sortie.

Au cœur de nombreuses controverses, de groupes bidon en faux morceaux, le service d’IA générative musicale infiltre progressivement l’industrie. Mi-résignés mi-fascinés, certains compositeurs et beatmakers assument de l’utiliser pour «produire mieux», quand d’autres rejettent un gadget illusoire et dangereux.

Agé de 72 ans, il avait accédé à la notoriété en réalisant en 2002 ce film sur le sort des Cisjordaniens, qui lui avait valu une interdiction de diffusion en Israël et des critiques élogieuses à l’international.

Ouvert en 2022 dans un centre d’hébergement d’urgence de Paris, le lieu d’exposition accueille des artistes de renommée internationale et initie les résidents, ainsi que les riverains, à la médiation.

Les journalistes du service Culture ont déjà abondamment sacrifié à la rituelle fièvre des bilans de l’année écoulée, avec listing de favoris à la clé. Comme l’an dernier, nos lecteurs leur ont emboîté le pas.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 24 décembre avec aussi «Selon Joy», «le Maître du Kabuki», «la Pire Mère du monde» et «Une enfance allemande». Bandes-annonces à l’appui.

Entouré de vocalistes hors pair et de ses deux fidèles hommes de main, le pianiste de 82 ans revisite son répertoire et met à l’honneur les textes de la parolière Janice Jarrett.

Liberté de mouvement, interactions avec les acteurs et le public, droit… Alors que les débats sur le bien-être animal progressent et que le cirque va devoir faire sans, faut-il et comment intégrer chevaux, chiens et autres dans le spectacle vivant ?

La cinéaste française nous plonge dans la rudesse, l’isolement et le folklore des Alpes de 1900 où une institutrice est envoyée en mission pour implanter l’école de la République.

Rabbin, gay, père de famille, drag-queen et pacifiste, l’Israélo-Américain bataille pour un nouveau judaïsme.

Dans un «Jojo Rabbit» sans humour et schématique, Hark Bohm et Fatih Akin déroulent un passage à l’âge adulte avec l’écroulement du nazisme en intense toile de fond.

Passionné d’ésotérisme, le musicien, figure centrale de la scène électronique, a porté pendant trois décennies un projet musical aussi ample que mystérieux. Il avait 59 ans.

Après une première expertise favorable à France 2, cette deuxième analyse considère que l’une des deux phrases salaces prononcées par l’acteur devant une jeune fille, lors d’un voyage en Corée du Nord, lui était bien destinée.

Récompensé à la Berlinale, le film splendide de Huo Meng, qui s’est attiré les foudres du régime chinois, chronique à hauteur d’enfant la vie d’une famille de paysans, prise entre des traditions en voie de disparition et les injonctions d’un pouvoir autoritaire.

Deux œuvres identiques sont apparues dans la capitale britannique entre vendredi 19 et lundi 22 décembre, le street artiste a seulement confirmé être l’auteur de l’une des deux. Certains y voient une volonté d’alerter sur le problème des mineurs sans-abri.

Le film de la cinéaste française s’enlise dans une tentative maladroite de fusionner mysticisme et misère sociale et reste au stade de la caricature. Indigne d’Asia Argento, grimée en dealeuse  méthamphétaminée .

L’essayiste afroféministe publie un essai dense et puissant sur le racisme et la manière de le vaincre collectivement.

L’artiste, pour laquelle ont écrit Pascal Sevran, Jean-Loup Dabadie, Pierre Delanoë ou encore Charles Aznavour, a disparu à 82 ans.

Ecrits l’un en 1945, l’autre en 1971, «l’Ange déchu» et «Factrice, triste factrice» sont réédités par Gallimard avec une traduction révisée et une préface inédite.

Le développeur et dirigeant du studio Respawn Entertainment conduisait sa Ferrari au nord de Los Angeles dimanche quand son véhicule a quitté la route pour une raison inconnue. Le blockbuster Call of Duty revendique plus de 100 millions de joueurs par mois.

Dans son dernier livre, la romancière belge passe au crible les réactions d’une famille confrontée à la peur et au désordre.

Plombée par son académisme, la fresque sur l’art théâtral japonais manque de souffle.

Le premier long métrage de Pierre Mazingarbe, sur une relation mère-fille dysfonctionnelle, ne parvient pas à évoquer la bizarrerie loufoque de ses courts.

Connu pour la chanson de Noël «Driving home for Christmas», le chanteur originaire de Middlesbrough s’est éteint lundi, à l’âge de 74 ans.

Avec son duo de blondes mystérieuses et sa cohorte de rebondissements, l’adaptation du best-seller de Freida McFadden manque à la fois de sex-appeal et d’un vrai second degré.