Sensible, ingénieuse et inventive, la réalisation de l’autodidacte Kostis Charamountanis apporte, à un récit de vacances en famille, une profondeur inattendue.
A la suite des annonces de la sélection officielle, la Semaine de la critique, la Quinzaine des cinéastes et l’Acid ont toutes révélé leur programme pour cette 78ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 24 mai 2025.
Les films de deux jeunes cinéastes, l’un Ouzbek, l’autre Thaïlandais, dépeignent les relations, ou leur absence cruelle, entre petits-enfants et aieux.
Plastiquement stupéfiant, le long métrage d’Athiná Rachél Tsangári dépeint le tiraillement au cœur d’un village de l’Ecosse médiévale menacé par la venue d’un seigneur aux prétentions capitalistes.
La cinéaste revient sur son histoire familiale qui a motivé son long métrage, la ferme détruite de ses grands-parents en Grèce. Et des conditions de tournage en Ecosse, pensées comme une troupe de théâtre, «cohérente politiquement avec le sujet traité».