Alors que le 81e congrès du PS se tient du 13 au 15 juin à Nancy, force est de constater que le parti passe à côté de débats qui pourraient susciter l’intérêt. L’espace politique avant l’échéance de 2027 existe, mais le temps presse.

Après avoir obtenu le soutien de Boris Vallaud il y a quelques jours, le premier secrétaire sortant semble en position de force face au maire de Rouen pour le vote final qui a lieu ce jeudi. Le gagnant aura la lourde tâche de remettre le parti au centre du jeu politique.

L’ancien Premier ministre exprime sa «colère» dans un court ouvrage où il se concentre davantage sur les enjeux économiques et sociaux que sur l’immigration et la sécurité. Pour le plus grand bien du débat public.

Les insoumis voulaient dénoncer, ce mercredi 4 juin, le recours à la motion de rejet, récemment utilisée par le bloc central pour contourner les débats à l’Assemblée. Mais les voix du PS et du RN ont manqué pour faire tomber le gouvernement.

Candidat au poste de premier secrétaire du PS, dont le second tour de l’élection se tient ce jeudi, le maire de Rouen tacle son concurrent Olivier Faure et explique vouloir rénover le parti pour qu’il rassemble 100 000 adhérents.

Depuis fin avril, François Bayrou mène des consultations avec les partis sur la question de la proportionnelle. Une question technique sur laquelle les partis peinent à définir une position commune.

Les députés ont approuvé mardi 3 juin dans la soirée la proposition visant à créer de nouvelles qualifications dans le code pénal. En 2024, la dissolution avait perturbé la navette parlementaire du texte.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Sil ne dit toujours rien de ses mesures prévues pour atteindre ses objectifs, c’est autour du 15 juillet, soit plus tôt que d’ordinaire, que le Premier ministre dévoilera son «plan» pour ramener le déficit sous les 3 % en 2029.

Le projet d’une réforme du mode de scrutin a beau horripiler 3 des 4 formations soutenant François Bayrou, ses troupes à l’Assemblée nationale n’en démordent pas.

Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, et la présidente de l’Assemblée nationale se sont accusés mutuellement de trop traîner à inscrire à l’ordre du jour de la Chambre basse la proposition de loi.

Comme Nicolas Mayer-Rossignol, Yaël Braun-Pivet ou Pouria Amirshahi avant lui, l’ex-ministre de la Santé «normalise» le fait d’être atteint de cette maladie qui touche 4 millions de Français, voilà qui contribue à faire bouger les choses.

Démise d’office de sa fonction locale après sa condamnation fin mars pour «détournement de fonds publics», la patronne du RN avait contesté la décision devant le tribunal administratif de Lille qui l’a déboutée.

Ancien membre du gouvernement d’Elisabeth Borne, le désormais député Place publique a révélé ce mardi 3 juin avoir été touché par cette maladie, afin de demander au gouvernement de ne pas couper dans les budgets de la recherche médicale.

Les insoumis entendent dénoncer le recours à la motion de rejet, tactique récemment utilisée par le bloc central pour contourner les débats à l’Assemblée. Mais les voix du PS et du RN devraient manquer.