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17.04.2025 à 15:00

C'est toujours quand ça arrange les Blancs !

Depuis quelques années, les manifestations, les débats et les événements politiques affichent un engagement contre le fascisme, mais à travers un seul prisme : celui du nazisme.
Cette vision réductrice tend à confiner le fascisme à l'histoire européenne du 20e siècle. Or, cette approche occulte une réalité bien plus vaste et complexe : le fascisme ne se limite ni à un pays ni à une période, et il s'est souvent développé sous des formes adaptées aux contextes coloniaux et impérialistes qui sont par essence racistes.

Texte intégral (1912 mots)

Depuis quelques années, les manifestations, les débats et les événements politiques affichent un engagement contre le fascisme, mais à travers un seul prisme : celui du nazisme.
Cette vision réductrice tend à confiner le fascisme à l'histoire européenne du 20e siècle. Or, cette approche occulte une réalité bien plus vaste et complexe : le fascisme ne se limite ni à un pays ni à une période, et il s'est souvent développé sous des formes adaptées aux contextes coloniaux et impérialistes qui sont par essence racistes.

À chaque fois que nous employons le terme les Blancs, nous ressentons le besoin de nous justifier, comme si parler de Blancs dans un cadre politique nécessitait immédiatement des explications, des précautions, des détours. Comme si cela risquait d'être mal compris, perçu comme une attaque plutôt que comme une analyse des rapports de pouvoir dans nos sociétés.

Le sentiment d'offuscation des blancs s'appelle « la fragilité blanche ». Comme nous sommes des personnes qui travaillons sur nos mauvaises habitudes, nous allons nous contenter cette fois-ci de les encourager à travailler leur fragilité blanche et simplement les renvoyer à des lectures essentielles sur la domination blanche et le racisme structurel, parce qu'il est aussi temps que ces sujets ne reposent plus uniquement sur les personnes racisées pour être expliqués, détaillés et mis en perspective. Après tout, celles-ci portent déjà un poids immense au quotidien, avec bien d'autres combats à mener, et n'ont ni le temps ni l'énergie de constamment éduquer les blancs au détriment de leur propre préservation.

Cet écrit ne se veut ni moralisateur ni donneur de leçons, mais se veut une réflexion sur « la panique collective » imposée par la gauche blanche face à la montée de l'extrême droite (ET de la droite extrême) au risque du fascisme. « Une peur bleue » empreinte d'hypocrisie et d'égocentrisme sous couvert d'un sentiment d'urgence.

Ce qui frappe aujourd'hui, c'est la panique qui s'empare des cercles de la gauche voire du centre, comme si cette menace surgissait de nulle part, comme si elle n'était pas la conséquence d'un terreau préparé depuis bien longtemps. Car au-delà de la peur du fascisme, il y a une autre question qui se pose : pourquoi l'antiracisme est-il toujours relégué au second plan dans ces combats ?

Depuis quelques années, les manifestations, les débats et les événements politiques affichent un engagement contre le fascisme, mais à travers un seul prisme : celui du nazisme. Cette vision réductrice tend à confiner le fascisme à l'histoire européenne du 20e siècle, en l'associant presque exclusivement à l'Allemagne hitlérienne et à l'Holocauste. Or, cette approche occulte une réalité bien plus vaste et complexe : le fascisme ne se limite ni à un pays ni à une période, et il s'est souvent développé sous des formes adaptées aux contextes coloniaux et impérialistes qui sont par essence racistes.

Pourtant, l'antiracisme, lui, est rarement au centre des discussions. Il apparaît souvent en accessoire, en complément, comme une simple pensée annexe. Il est convoqué pour donner une légitimité, ou pris pour caution voire pour rassurer certaines organisations et/ou montrer que l'on est du "bon côté". Mais il n'est pas intégré dans les luttes comme une matrice structurante.

L'antiracisme est devenu un élément de langage, une posture adoptée, une tendance et un produit du mainstream, sans réelle remise en question, notamment dans les milieux militants blancs de gauche. On brandit l'étiquette antiraciste sans toujours comprendre les implications profondes de ces combats, sans remettre en question les privilèges ou les dynamiques de pouvoir. Et c'est précisément cela qui nous inquiète pour la pensée décoloniale, qui risque de subir le même sort : être transformé en un concept récupéré, vidé de sa radicalité et utilisé tel une nouvelle mode pour cocher une case de plus dans le progressisme blanc.

Si aujourd'hui le fascisme prospère en Occident, ce n'est pas un hasard. Ce n'est pas un phénomène brusque mais bien le résultat de décennies d'un racisme banalisé, décomplexé et légitimé. Il ne surgit pas de nulle part, il a été nourri, renforcé, ancré dans les discours politiques, dans les médias, dans les lois, dans les mentalités et l'imaginaire collectif. Ce monstre ne se renforce que lorsqu'on l'alimente, et l'histoire nous l'a prouvé à maintes reprises : le fascisme tire sa puissance de son meilleur carburant, le RACISME.

Et pourtant, on a tendance à séparer les deux. On s'insurge contre le fascisme tout en restant complaisant face au racisme systémique. On craint l'extrême droite, mais on tolère les discours et les politiques (à droite mais aussi à gauche) qui criminalisent, précarisent et stigmatisent les personnes racisées. On parle du danger du fascisme mais uniquement quand il est devenu menaçant pour certains.

L'hypocrisie et l'égocentrisme des milieux blancs de gauche s'expriment aujourd'hui de multiples manières : refuser de voir l'intersectionnalité des luttes ou, pire encore, faire semblant de ne pas voir, se cacher derrière une prétendue pureté militante tout en perpétuant, consciemment ou non, les mêmes schémas de domination patriarcale, coloniale et raciste.

Mais lorsqu'il s'agit de fascisme, soudain, l'indignation et les mobilisations se massifient et les discours deviennent pleins de ferveur et de « radicalité ». La menace concerne, cette fois-ci les Blancs directement. Là, on trouve du temps, des ressources, des slogans percutants, des tribunes dans les médias, et, presque par opportunisme, on reconnaît enfin le racisme ou accessoirement pour mieux justifier l'unité des luttes.

Le régime nazi a instauré une idéologie fondée sur la supériorité raciale, visant à exterminer les Juifs, les Tsiganes et les personnes non-blanches en général, les individus invalides ainsi que les personnes de la communauté LGBT. Historiquement, le nazisme est reconnu comme l'un des pires régimes fascistes en raison de sa politique d'extermination systématique et de sa volonté de déshumaniser les autres peuples.

Toutefois, les crimes coloniaux perpétrés par la France en Algérie et dans d'autres territoires démontrent que le système colonial français reposait lui aussi sur une logique d'oppression, de domination et d'extermination. Le colonialisme français repose lui aussi sur des principes de violence structurelle, de racisme institutionnalisé et de répression brutale. Cette violence institutionnalisée, fondée sur un racisme structurel et une brutalité extrême, est une forme de fascisme, dont les logiques et les méthodes ont inspiré le nazisme. Comme l'a récemment souligné Jean-Michel Aphatie avec justesse : « Ce ne sont pas nous qui avons imité les nazis, mais bien les nazis qui se sont inspirés de ce que nous avions fait en Algérie. »

Parmi les crimes coloniaux et fascistes commis par l'armée française en Algérie, certains rappellent les pratiques des nazis. Lorsque les villageois algériens se réfugiaient dans des grottes pour échapper aux massacres, les soldats français les y enfermaient en murant les entrées. Du bois était ensuite entassé à l'entrée des cavités, avant d'être incendié pour provoquer l'asphyxie des personnes piégées à l'intérieur. Cette méthode, connue sous le nom d'« enfumades », illustre une volonté d'extermination par suffocation, un procédé qui rappelle fortement les chambres à gaz nazies utilisées pour éliminer des populations entières.

Le fascisme ne s'est pas éteint avec la défaite d'Hitler, tout comme que les idéaux que son régime portait ; il a perduré et continue à faire ravage dans les pays colonisés. De récentes archives ont mis en lumière des faits longtemps occultés : l'utilisation d'armes chimiques par la France en Algérie durant « la guerre » d'indépendance (la France a fait la guerre à l'Algérie tandis que l'Algérie a mené des luttes contre la colonisation [fascisme]). Ces révélations confirment que la répression coloniale ne se limitait pas aux tortures, aux exécutions sommaires et aux massacres de civils qui sont des méthodes fascistes, mais qu'elle s'étendait à la pratique de guerre chimiques violant ainsi ses engagements internationaux.

Des conventions internationales ont été signées après la Seconde Guerre mondiale notamment la Convention de Genève de 1949. Ces textes, censés garantir des droits fondamentaux en temps de conflit, ont marqué une avancée majeure dans le droit international humanitaire. Pourtant, dans la réalité, leur application a été et est toujours sélective. Elle accorde une protection prioritaire aux populations blanches des pays occidentaux, tandis que les peuples colonisés continuent de subir des violences extrêmes en toute impunité. Palestine, Congo, Kanaky, Mayotte, Soudan, Syrie, Lybie… autant que le nombre de colonies créées par les puissances impérialistes occidentales.

Le fascisme est une idéologie née en Occident, conçue par et pour les élites blanches, reposant sur la domination, l'exploitation et, dans de nombreux cas, l'extermination des peuples non blancs et de leurs territoires.

Historiquement, les fondements du fascisme, tels que le culte de la supériorité raciale, l'autoritarisme et la violence systématique, s'enracinent dans les pratiques coloniales des puissances européennes. Le fascisme ne peut être compris indépendamment du projet colonial : il en est l'héritier direct, perpétuant une vision du monde fondée sur la hiérarchie raciale et la violence comme moyen de contrôle.

Le fascisme ne peut exister sans le racisme, tandis que le racisme, lui, peut perdurer indépendamment du fascisme. Tant que les questions liées au racisme ne seront pas résolues, il sera impossible d'éradiquer le fascisme. Les fascismes ne sont rien d'autre que l'expression ultime du racisme poussé à son paroxysme.

Nous écrivons avec une profonde amertume, car si le fascisme suscite aujourd'hui une inquiétude grandissante, c'est avant tout en raison des conséquences qu'il pourrait avoir sur les Blancs. Mais ce que l'histoire nous a déjà enseigné, et que l'on feint d'oublier, c'est que ce sont d'abord les personnes non blanches qui en subiront la violence la plus brutale.

Comme toujours !

l'ARAR, collectif décolonial

Texte paru initialement sur : https://expansive.info/

17.04.2025 à 12:00

Marche lesbienne*, afrolesbienne* et translesbienne* : contre l'internationale des fascistes, révoltons nous !

La coorganisation de la marche lesbienne*, afrolesbienne* et translesbienne* appelle à manifester le 26 avril prochain.

Texte intégral (1093 mots)

La coorganisation de la marche lesbienne*, afrolesbienne* et translesbienne* appelle à manifester le 26 avril prochain.

L'étau fasciste se resserre.

Face à lui, dans le combat pour l'émancipation collective, nous, lesbiennes*, afrolesbiennes*, translesbiennes*, avons notre rôle à jouer.

Nous ne pouvons pas ignorer la menace que représente, pour nous et pour tous·tes, le pouvoir grandissant de l'extrême droite.

L'accession à la présidence des États-Unis de Donald Trump, et, avec lui, de toute une caste de milliardaires au bras prompt à se tendre, marque le retour au grand jour d'un projet politique affirmé : qui est aussi celui de l'AfD en Allemagne, du RN en France, d'Orbán en Hongrie ou de Meloni en Italie. Partout où on lui en laisse la possibilité, l'extrême droite éradique les droits des personnes LGBTQIA+ et applique ses politiques racistes. Dans son projet de société, aucune place pour les amours queers, ni pour les identités de genre dissidentes.

Du reste, nous n'en voulons aucune part.

Nous refusons de le servir en quoi que ce soit ; nous refusons d'être instrumentalisé·es, comme a tenté de le faire le gouvernement israélien pour justifier le génocide du peuple palestinien. Pourtant les politiques LGBTQIAphobes sont la marque de l'extrême droite, en Israël et ailleurs.

La France n'est pas immunisée.

Les paniques morales au sujet de l'école peignent les personnes LGBTQIA+, notamment trans, comme des dangers pour les enfants – lieu commun sans fondement, mais profondément dangereux pour nos communautés.

La discrimination au logement et à l'emploi contribue à nous précariser encore un peu plus, alors que la crise économique a durement frappé l'ensemble des classes populaires. Les personnes trans sont systématiquement exclues des lois sur les droits reproductifs.

L'obsession macroniste pour la natalité dans le but avoué de redresser économiquement le pays, largement partagée par l'extrême droite, a tourné au « réarmement démographique » : ce ne sont plus seulement des travailleur·euses au service du capitalisme et de la « civilisation », mais surtout des soldats qu'on nous demande de fournir à la nation.

Les forces conservatrices sont déjà à l'œuvre, dans le champ politique notamment au gouvernement et dans le champ médiatique et culturel. Elles sont financées par une frange de grands patrons intégristes, au premier rang desquels Vincent Bolloré et Pierre-Édouard Stérin, à l'image de leur homologue états-unien Elon Musk.

Quant aux autres sujets de prédilection de l'extrême droite, nous ripostons.

Nous exigeons la fin des politiques colonialistes, islamophobes, putophobes, validistes et transphobes. Face à la chasse aux migrant·es, ouverture des frontières. Face au désengagement de l'État, financement des services publics. Face à la suppression de l'AME, accès gratuit au soin pour tous·tes. Face à la poussée réactionnaire à l'école, éducation au consentement, aux genres et aux sexualités.

Quel est notre rôle ?

Alors que la propagande traditionaliste prend un nouvel essor et que les libéraux censément centristes prônent des politiques natalistes, selon le modèle blanc-cis-hétéro-patriarcal, et réhabilitent, presque quinze ans après la légalisation du mariage pour tous·tes, un modèle familial tourné vers la reproduction, nos amours font désordres. Nos familles queers aussi. Mais il ne suffit pas d'un baiser pour faire la révolution : nous devons nous mobiliser largement. Rencontrons-nous, engageons-nous, militons ensemble ! Dans nos communautés, dans nos collectifs, associations, nos syndicats : n'oublions ni la joie ni l'espoir.

Ce samedi 26 avril et au-delà, célébrons la fierté lesbienne*, afrolesbienne* et translesbienne*, en rejoignant le combat contre l'extrême droite et les politiques antisociales.

Contre l'internationale fasciste, lesbiennes*, afrolesbiennes*, translesbiennes*, révoltons-nous !

Par l'ajout d'un astérisque, nous comprenons donc tous·tes les afro-gouin·es et gouin·es, bi, butchs, fems, lesbien·nes handi, lesbien·nes juif·ves, lesbien·nes ace, lesbien·nes musulman·es, lesbien·nes noir·es et/ou racisé·es, lesbien·nes trans, pan, studs, trans-gouin·es.

Signataires de la coorganisation

Bi Pan Paris
Collectif Insurrection Trans
Collectif Tendresse Rrradicale
DiivinesLGBTQIA+
Féministes révolutionnaires Paris
Front Transfem
Front d'Action Bisexuel
Label Gouine
OUTrans
Queer Éducation
Toutes des femmes

Autres signataires

Bonjour Madame
Collectif Afroqueer
La marche féministe antiraciste
Le Bunker Paris
Les Aimant·e·s Paris
Les Gouineuses
Montvenus
Mouvement des Mères isolées
OST – Organisation de Solidarité Trans

17.04.2025 à 11:00

Soirée et concert de soutien à Disgraça le samedi 19/04 à la Trotteuse

Soirée de soutien à Disgraça, centre social autogéré à Lisbonne, à la Trotteuse ce samedi 19/04, à partir de 17h, avec projection, discussion, cantine, et concerts de punk

Texte intégral (549 mots)

Soirée de soutien à Disgraça, centre social autogéré à Lisbonne, à la Trotteuse ce samedi 19/04, à partir de 17h, avec projection, discussion, cantine, et concerts de punk

Disgraça, centre social autogéré à Lisbonne, est l'un des derniers espaces libres dans une ville de plus en plus dévorée par la gentrification et le tourisme de masse. Aujourd'hui, il est menacé, mais une bande de copaines se sont décidé•e•s à le racheter pour qu'il continue à vivre. Iels ont besoin de soutien !

Rendez-vous à La Trotteuse (61 rue Charles Nodier, Pantin), samedi 19 avril à partir de 17h, pour une soirée solidaire et festive :

  • Projection du film 'O QUE VAI ACONTECER AQUI ?' de Left Hand Rotation sur la crise du logement à Lisbonne, suivie d'une discussion avec un membre de Disgraça (17h-19h)
  • Cantine délicieuse et vegan (19h)
  • Stand de tooth gems
  • Concerts de punk (20h-00h) :
    RUEN (post-apo doomy punk - Cistem Failure meets Sharp Knives)
    bébé léo (punk rap)
    We Hungry (hardcore punk)
    Under Destruction (punk vinyl selecta)

Ramène toi et tes potes, en solidarité avec un des derniers centres sociaux autogérés de Lisbonne !

Soyons présent•e•s et uni•e•s contre la destruction des lieux de résistance et de création de tissu social dans nos villes !

17.04.2025 à 10:00

Se préparer au 1er mai : les conseils antirep de la coord

CAUSERIE ANTIREP du 29 Avril 18h30 à la bourse du travail
A l'approche du 1er mai, la coord antirep vous propose de venir échanger autour des pratiques antirep en manif pour se protéger soi même sans incriminer les autres.

Lire la suite (362 mots)

CAUSERIE ANTIREP du 29 Avril 18h30 à la bourse du travail
A l'approche du 1er mai, la coord antirep vous propose de venir échanger autour des pratiques antirep en manif pour se protéger soi même sans incriminer les autres.

1er MAI : Les conseils antirep de la coord.

CAUSERIE ANTIREP du 29 Avril 18h30 à la bourse du travail.

A l'approche du 1er mai, la coord antirep vous propose de venir échanger autour des pratiques antirep en manif pour se protéger soi même sans incriminer les autres.
Que ce soit ton 1er 1er mai ou le 1000e, que tu penses défiler pépouze en savourant un sandwich merguez ou exprimer ton talent graphique sur les murs, les keufs restent les mêmes et face à leurs mensonges, un petit recap de nos droits fait jamais de mal.
Alors si tu veux passez un bon 1er mai et pas te réveiller le 4 au dépôt, viens réviser !
Et si t'as piscine le 1er (oublie pas les lunettes), c'est pas grave : ces conseils valent pour ttes les manifs et par tous les temps, que tu défiles contre les fafs le 10 mai, que tu bloques ton lycée ou que tu soutiennes les kanaks déporté•es, les exilé•es, les chômeur•ses, les soignant•es, la Palestine…
On vous attend nombreux•ses !

Ca se passe à 18h30 salle Francisco Ferrer le mardi 29 avril.

17.04.2025 à 09:00

AG Antifasciste Paname - Ne laissons pas les fachos gâcher le printemps !

AG publique de l'AG antifa paname

Lire la suite (485 mots)

AG publique de l'AG antifa paname

AG Antifasciste Paname - Ne laissons pas les fachos gâcher le printemps !

Au moment où le soleil revient enfin et que les oiseaux chantent, c'est le printemps fasciste partout où l'on regarde : il y a 2 mois encore, une personne se faisait planter au couteau par des fafs à Strasbourg-Saint-Denis lors d'une projection antifa. Avec le projet Périclès, l'extrême droite se renforce en profondeur, produisant une génération de futurs cadres fascistes, d'intellectuels et de nervis de merde, et les discours racistes, homophobes et transphobes continuent de pulluler dans l'espace médiatique. Les fafs comptent prochainement encore se pavaner dans les rues de Paris à l'occasion du C9M

En juin dernier, la gauche a réussi à faire son beurre sur « l'antifascisme » en appelant à voter pour elle. Elle continue aujourd'hui à se poser en rempart du fascisme en proposant de manifester en « défense de l'État de droit », de la « démocratie » et de la justice. C'est ce même État de droit et cette démocratie qui dissolvent les collectifs antifascistes ou contestataires de l'ordre public. C'est cette même justice qui condamne des camarades antifas luttant concrètement contre les fafs.
Au final, la mobilisation sauce Front Populaire n'a amené que Retailleau à l'Intérieur et son idéologie réactionnaire toujours plus proche du pouvoir d'État.

Cette perspective antifasciste républicaine ne sera donc jamais la nôtre et ne permettra surement en rien de combattre les fafs.
Il nous parait nécessaire de lutter contre les fafs et simultanément contre les idées partagées de fait de gauche à droite, qui forment une partie de son terreau idéologique : le nationalisme, le populisme, la gestion de l'immigration et l'obsession sécuritaire.

Nous pensons que pour porter l'offensivité dans les luttes en général, dont l'antifascisme fait partie, nous devons nous organiser par nous-mêmes concrètement et ne rien attendre de ceux qui veulent être les prochains à prendre les rênes du pouvoir.

Pour un antifascisme révolutionnaire et sans compromis !

Retrouvons-nous le jeudi 17 avril à 18h30 à la Trotteuse à Pantin (61 rue Charles Nodier / Métro Hoche) pour une nouvelle AG publique pour discuter de perspectives d'organisation prochaines contre les fafs !

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