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19.11.2024 à 10:00

20 ans de Framasoft… et un de plus grâce à vos dons ?

Framasoft

Grâce à vos dons, Framasoft accompagne plus de 2 millions de personnes dans leur émancipation numérique. Après une vingtième année difficile, notre association vous demande les moyens de poursuivre ses actions… et de relever les défis du futur. 🎈 Framasoft … Lire la suite­­
Texte intégral (3695 mots)

Grâce à vos dons, Framasoft accompagne plus de 2 millions de personnes dans leur émancipation numérique. Après une vingtième année difficile, notre association vous demande les moyens de poursuivre ses actions… et de relever les défis du futur.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

 

Malgré une année difficile…

Sans rentrer dans les détails ni l’auto-apitoiement (car l’heure est à la célébration), cette année a été doublement difficile pour Framasoft.

Humainement d’abord, car des conflits significatifs (qui peuvent advenir dans toutes les associations… et toute aventure humaine) ont accaparé beaucoup d’énergies et affaibli le niveau de motivation.

Ainsi Framasoft conclut 2024 avec une fatigue cumulée, une équipe amoindrie, et une furieuse envie de se recentrer en 2025 sur nos actions au service de celles et ceux qui ont besoin d’outils numériques éthiques et populaires.

Or financièrement aussi, c’est pas la joie. Entre le fait d’avoir moins de forces humaines dans l’association, et une année morose pour tout le monde : inflation, fascisme aux portes du pouvoir, besoins de solidarités qui se multiplient…

Framasoft a vu (comme bien d’autres) ses dons baisser drastiquement. Ainsi, au 1er octobre 2024, Framasoft a reçu près de 50 000 € de dons en moins qu’à la même date, en 2023.

🎈 Soutenir Framasoft 🎈

…Framasoft est fière de son bilan 2024 !

D’ici la fin de l’année, nous vous présenterons en détail sur ce blog quelques actions marquantes réalisées en 2024. Bien entendu, Framasoft c’est beaucoup plus que cette sélection (on pense par exemple à l’ensemble des services Dégooglisons Internet)… Mais il faut bien choisir parmi les 100 pages de nos rapports d’activités.

🦄 Framaspace, le cloud associatif s’enrichit d’outils importants

Comptabilité, gestion des membres, formulaires, gestion simplifiée de données… toutes ces fonctionnalités viennent rejoindre les intros interactives, partage de propriété, agendas, contacts, chat et synchronisation de dossiers déjà proposés dans Framaspace.

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Si vous souhaitez que votre asso ou petit collectif obtienne un Framaspace et profite de ces nouveautés dès que possible, n’hésitez pas : les inscriptions sont toujours ouvertes !

🦄 Soutenir Framaspace 🦄

🤖 Framamia & [Projet L] : démystifier l’IA par l’explication (et l’exemple !)

Du miracle à l’apocalypse, l’IA est le lieu des fantasmes prophétiques. Framasoft s’est lancé le défi de nuancer le débat, et de revenir au concret en partageant des clés de compréhension.

Illustration. Autour d'une table, des pingouin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec le site Framamia nous voulons exposer, de manière claire, ce que nous percevons aujourd’hui de ce nouvel enjeu du numérique…

Quant au [Projet L] il se voudra une expérimentation, une démonstration du type d’outils qu’on peut créer lorsque l’on s’empare de l’outil IA sans chercher le profit, la croissance ou l’exploitation… mais juste à être foncièrement utile.

🤖 Soutenir Framamia 🤖

📱 L’application PeerTube : un univers de vidéos au creux de votre main

PeerTube n’est pas une plateforme de vidéos et de live : c’est un réseau de plateformes, autonomes, auto-gérées et interconnectables.

Cependant, il reste difficile de découvrir des contenus sur ce réseau, d’autant plus quand la majorité des vidéos en ligne sont désormais regardées depuis un téléphone.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Nous avons donc développé une application mobile PeerTube, qui sera disponible sur F-Droid, le PlayStore et l’appstore d’iOS (si tout va bien).

📱 Soutenir l’application PeerTube 📱

🐙 PeerTube v7 : un redesign pour une expérience encore plus fluide

Ce fut une année riche en nouveautés pour le logiciel qui permet de créer sa plateforme de vidéos et de lives : export et import des comptes, modération des commentaires, transcription automatique d’une vidéo, séparation des flux audio et vidéo, navigation dans les sous-titres…

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

En décembre nous comptons publier la version 7 de PeerTube, avec des changements majeurs dans l’expérience et l’interface du logiciel.

Plus de clarté, de simplicité, d’accessibilité : nous avons hâte de vous partager ce nouveau look !

🐙 Soutenir PeerTube v7 🐙

🦆 Cancanons : bilan des actions pour collectiviser et convivialiser internet

Annoncée fin 2022, la feuille de route Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (ou « coin-coin », pour les rapides) peut se résumer en une ambition : dégoogliser les associations.

Illustration - Une maman canard regarde le nid dans lequel quelques uns des œufs ont éclot.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec ECHO Network qui arrive à sa (brillante) conclusion, Émancip’Asso qui a été lancé et fait son petit bonhomme de chemin, Framaspace qui évolue… le moment nous semble propice pour faire le point sur ces actions et le futur que nous leur réservons.

Désormais, Framasoft propose plusieurs outils aux collectifs qui désirent des outils numériques à la hauteur de leurs valeurs : c’est l’heure de les présenter correctement !

🦆 Soutenir Coin-Coin 🦆

Célébrons 20 ans de partages associatifs

2024, c’est aussi pour nous la 20e année de l’association Framasoft, dont la déclaration fut officialisée par la publication au Journal Officiel du 03 janvier 2004.

Annonce de déclaration de l’association Framasoft au journal officiel du 3 janvier 2004.

… dans le podcast Projets Libres !

On ne va pas raconter 20 ans d’aventures associatives dans un article de blog (on ignore si un seul livre suffirait !) Nous avons donc demandé à Walid, auteur du podcast Projets Libres !, d’aider des membres historiques à partager quelques souvenirs autour de ces deux décennies.

Le premier épisode de ce podcast est déjà disponible : Framasoft, les premières années (2004-2014) racontées par Alexis Kauffmann et Pierre-Yves Gosset.

capture d'écran de la page du podcast projets libres dédié à Framasoft

Cliquez pour aller écouter le premier épisode du podcast racontant les 20 ans de Framasoft

Pensez à vous abonner à Projets Libres ! pour ne pas rater (très prochainement) l’épisode suivant, autour des années Dégooglisons (2014-2024), racontées par Christophe Masutti, Pierre-Yves Gosset et Pouhiou.

… sur le site 20ans.framasoft.org !

De plus, les membres bénévoles de l’association vous ont préparé un site web qui détaille 20 ans d’actions et de projets autour du logiciel libre, des communs culturels, et de l’éducation populaire aux enjeux du numérique.

L’histoire de Framasoft démontre qu’avec beaucoup de contributions, de talents, de travail, de chance (aussi) et de détermination… une petite association de moins de 40 membres peut proposer des services et des outils qui améliorent la vie numérique de plus de deux millions de personnes chaque mois.

capture d'écran du bandeau d'accueil du site des 20 ans de Framasoft

Cliquez pour découvrir le site des 20 ans de Framasoft

Cette histoire est peut-être une anomalie statistique (quoique… nous en profitons pour souhaiter un joyeux 20 ans aux copaines du CLISS XXI, de Thunderbird et de Wikimédia France !). Et oui : Framasoft présente un modèle assurément difficile à reproduire… mais c’est surtout pour nous une grande fierté et une grande responsabilité, qui a été rendue possible par le soutien de celles et ceux qui, chaque année, ont donné à Framasoft.

🎈 Soutenir 20 ans de Framasoft 🎈

Deux futurs possibles, qui ne dépendent que de vous

Les dons à Framasoft sont une démonstration de solidarité : en 2023, nous estimons avoir eu environ 8 000 donateurices pour 2 millions de bénéficiaires mensuels.

Une personne qui fait un don à Framasoft permet à 249 autres de bénéficier gratuitement de nos outils.

D’ailleurs, Framasoft étant une association d’intérêt général, on rappelle que les dons ouvrent droit à 66 % de déduction fiscale pour les contribuables français. Un don de 200 € cette année reviendra finalement à 67 €, après déduction.

Car oui, c’est le moment de l’année où nous faisons appel à votre soutien pour poursuivre et financer les actions de Framasoft. Et après une 20e année difficile, notre association a encore plus besoin de vous, que ce soit pour redémarrer ou pour décoller.

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Avec 200 000 €, Framasoft continue une 21ième année

C’est la somme qu’il nous faut pour boucler le budget 2025, et poursuivre nos projets avec l’équipe réduite. Cela nous permettra, par exemple, de pérenniser enfin l’emploi de Wicklow (qui, entre autres, développe l’application PeerTube) dont nous avons prolongé le CDD fin août dernier.

Cependant, ne nous leurrons pas : si cette (déjà très belle) somme permettra à Framasoft de se désembourber, nous aurons juste les moyens de maintenir les actions actuelles, les services en ligne, etc. sans pouvoir vraiment s’attaquer à de nouveaux chantiers.

🎈 Aider Framasoft à continuer ses actions 🎈

Avec 400 000 €, Framasoft décolle pour innover !

D’où le fait qu’on affiche un deuxième pallier, bonus, dans notre collecte de dons cette année. Tout ce que vous nous confierez au-delà des 200 000 € nous donnera les moyens de faire plus, de faire mieux, et de s’attaquer à de nouveaux sujets.

Bien entendu, nous avons d’ores et déjà de nombreux plans pour améliorer drastiquement les services actuels les plus utilisés. Or cela demande du temps, des talents… bref : de l’argent.

Nous avons aussi envie de démontrer qu’un numérique émancipateur, compris, maîtrisé… c’est un enjeu d’actualité et d’importance face aux urgences climatiques et sociales.

Qu’il s’agisse des usages mobiles, de l’IA, des Communs, des outils résilients (low-technicisation, réemploi, etc.), de la place du numérique à l’heure de l’urgence climatique… nous avons de grandes ambitions pour entamer cette nouvelle décennie de la vie de Framasoft. Il ne nous manque plus que les moyens de les réaliser !

🎈🎈 Aider Framasoft à décoller en 2025 🎈🎈

Illustration - des mascottes ont planté une flopée de ballons qui prennent la forme du logo Framasoft. Le lopin de terre s'est détaché, et ils flottent dans le ciel nocture en faisant la fête.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Certes, le slogan « 20 balles pour les 20 ans de Frama » avait de l’allure… mais si les plus généreuxses d’entre vous se limitent à 20 € de dons, il faudrait trouver 20 000 donateurices ! (alors qu’il y en avait un peu plus de 8000 en 2023)

Et puis on ne veut pas vous dire combien contribuer, juste que (si vous le souhaitez et le pouvez), votre soutien sera plus que bienvenu. Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 ans d’aventures et nous aider à décoller.

Vos partages et vos encouragements nous seront tout aussi précieux : nous avons, ensemble, 42 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

🎈 Je soutiens la 21e année de Framasoft 🎈

18.11.2024 à 07:42

Khrys’presso du lundi 18 novembre 2024

Khrys

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11.11.2024 à 07:42

Khrys’presso du lundi 11 novembre 2024

Khrys

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05.11.2024 à 10:00

Zagreb, December 2023 : logbook of the fourth ECHO Network study visit

Framasoft

As a reminder, the participants in the European ECHO Network exchange belong to 7 different organisations in 5 European countries : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Germany), Solidar Foundation (European network), Centar Za Mirovne Studije (Croatia), … Lire la suite­­
Texte intégral (3464 mots)

As a reminder, the participants in the European ECHO Network exchange belong to 7 different organisations in 5 European countries : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Germany), Solidar Foundation (European network), Centar Za Mirovne Studije (Croatia), Framasoft (France).

Report on the week in Zagreb.

 

Click here to read the article in French.

Travel,travel

As with every ECHO trip, the first day was reserved for travels and reunions. Four of us from Frama made the trip : Booteille, Numahell, Pascal and Yann. And while the last three shared a cabin on the plane (almost avoiding having to deal with hold luggage), Booteille chose to take the bus, for more than 18 hours, with no changes but with stopovers including Toulon, Nice, Genoa, Venice, Trieste, Lubjana and finally Zagreb. It was an opportunity for him to see our Italian companions in Venice get on the bus.

In the evening we tried to meet up with our CEMÉA comrades, using the name of a restaurant as our destination, which turned out to be one of a chain with many branches in the city. This gave us the opportunity to look around the town, which was decorated for Christmas. The atmosphere was rather quiet, although a festive (winter) breeze blew through the streets.

We ended up meeting up with the CEMÉA team in a bar opposite the famous restaurant. It was a good opportunity to have a few drinks while waiting for dinner. Many of the European partners came to the restaurant, giving us a great opportunity to catch up with people we’ve met before and to meet people we haven’t.

 

This first evening (which would be followed by many others) was the occasion to notice something rather surprising : THEY SMOKE IN THE BARS ! It’s horrible. And while it was very cool to spend time with the other members of the project every evening, every night it was the same thing : smoking in the bars. Apart from the fact that you can’t breathe indoors, the smell of cigarettes on our clothes (and in the dreads of those with the best hair…) lingered in the hotel room.

 

Yes we let the sentence in French because OSS 117 cannot…does not want to speak English,obviously !

The Center for Peace Studies

The next day began at the Human Rights House in Zagreb, in the same building as the Centre for Peace Studies. There was a brief introduction to the seminar and a presentation of the three structures sharing the premises.

First, we had a few words from several people as a whole group, then we split into three small groups, where each entity presented its actions to us and to whom we could ask our questions. After a few minutes, each group rotated to meet a new entity. In the end, we got to know :
the Dosta & Jemrznje platform, which helps manage online discrimination and hate speech ;
the Documenta organisation, which aims to create links and documentation around war, as well as educating people about anti-war issues ;
CROSOL, an international cooperation platform for development and humanitarian aid.

 

The Centre for Peace Studies (CPS in English, CMS in Croatian) is the result of years of development. It was originally a participatory work camp project in the 90s, with the aim of building links between people in the Balkan countries through action.

The culture of the CPS revolves around anti-war, anti-fascist and inclusive movements. Today, through a wide range of actions, CPS seeks to promote this culture in their territory. There is also a strong focus on the right to asylum and its protection. And that’s just part of the work carried out by this small team. You can find more information here : https://www.cms.hr/en/o-cms-u-tko-je-tko/cms

After a very pleasant meal on site, we took public transport back to the city centre. It’s great to be able to get around the city quickly and efficiently thanks to the dense network of trams, with timetables so full that you never have to worry about them – they’re never far away !

 

 

Fascists ! Fascists everywhere !

We met up with a historian who spent the afternoon taking us on a tour of different parts of the city, looking at places that are emblematic of fascism and the resistance. Croatian history is not very well known in our part of the world, and our guide gave us a lot of information about the country and its relationship with fascism and history, particularly during and around the Second World War.

 

It was very interesting to visit the places, often not very far away, where the government and its opponents were located during the war. We joked about the fact that it seemed that every building in the centre had at one time or another housed its own personal contingent of fascists. A map has been created to pool and record the information.

Unfortunately, the weather was not on our side, and with the cold and rain, we ended up in a warm bar, where our guide continued to tell us the story over a drink.

Si vis pacem para pacem

On the second day of the seminar, we returned to the Human Rights House. Various organisations presented their work on access to education. Once again, it was very intense in terms of information.

The CPS introduced us to the concept of negative peace (absence of violence, fear of violence) and positive peace (building a peaceful society). We also learned that in formal education (#school), civic education in Croatia is now mandatory. This is based on the understanding that peace education cannot be an individual subject and that it needs to be linked to human rights and other societal issues.

The CPS shared with us some principles of peace education :

– encourage participants to explore the subjects of war and peace through different disciplines ;
– focus not on experts in diplomacy but on citizens and civil society, particularly in their role in building a fairer world ;
– Peace Studies is value-based and therefore requires academic objectives that recognise the ethical approach to peace and social justice ;
– there is a need to be transformative, society needs alternatives to the status quo : peace is the result of radical transformations of values, social arrangements and international relations. From a positive peace perspective, the aim is therefore to prevent wars, to move towards social justice and respect for human rights, and to combat oppression and structural violence.

 

 

Migration flows and AI

After the CPS presentation, we were introduced to the work of a programme focusing on migration.

This work focuses in particular on the creation of links with refugees in Croatia, seeking to open up discussions on the causes of migration, its place in Croatian society and empowerment.

Readings, films and music were shared with us, with the aim of deconstructing our preconceptions and developing critical thinking.

We then met Ana Cuca on video. Ana is a researcher who, as we understand it, works in Mostar, Bosnia-Herzegovina. She told us about the impact of pseudo-IAs on migratory flows. It was a very interesting meeting. She talked about how Europe is trying to anticipate and prevent migratory flows by making massive use of pseudo-IAs at its borders.

 

 

In the category of false good ideas, there is the fact that pseudo-IA algorithms are used for asylum application forms. Except that certain accents and dialects are not recognised by the algorithm. So people find themselves unable to make their application, all because the algorithm was designed that way.

Ana also told us about uses of the pseudo-IA that she sees as positive. In particular, through a project to analyse migratory flows to try to anticipate where there might be a need for humanitarian aid of food or medicine.

We invite you to read her presentation, which we found very interesting.

 

Coders Without Borders

Finally, Coders Without Borders brought the presentations to a close with their projects.

With the help of volunteers, they train refugees in various digital techniques to help them find employment.

At the end of their presentation, we raised the following question : « Have you ever thought about and/or started migrating to tools other than Google when working with refugees ? I understand the idea of acculturating with tools that everyone uses and that the aim is to reduce the divide between refugees and the society into which they are trying to integrate, but I find it dangerous, in a fascist political context, to put Google in the hands of people for whom it could sooner or later harm their lives. If a fascist government came to power, it would be very easy to find and target refugees and do them harm. »

We then discussed this question and the issues involved. We concluded that we needed to work on a diagnostic grid that would enable organisations to ask themselves certain questions and come up with some answers about their digital practices.

At the end of the day, we went to the Human Rights Film Festival to see The Old Oak. In this film, we follow a bar owner who helps a family of refugees who have just arrived in town, despite the racist rhetoric of his most loyal customers : the pub regulars.

 

Difficulties paying in Zagreb’s restaurants

During our ECHO Network meetings, we don’t just work : we also eat. This led to a little anecdote that we’ll share here.

That same evening, in a restaurant after the film, it was extremely difficult for us to pay ‘normally’. The waiters would only let us into the restaurant if we didn’t pay separately ! This is a cultural thing in Zagreb : you don’t pay separately, even if there are invoices to pay. And when we wanted to pay ‘by organisation’, the waiters refused again.

In the end, we had to find a compromise by paying by country, on condition that we were seated at our tables according to our country ! The scene struck us as particularly surreal.

 

 

 

A little peace (in the world and for our stay)

We changed location for the last day. We found ourselves in the Community Centre, in a room with a few small pouffes. It was great to spend the morning lying on the floor !

There we met Paul, a sociologist and anti-racist activist. He sees himself as a historical artifact and is an outstanding storyteller. He told us how Zagreb was at the cutting edge of digital communications in the 1990s.

He also told us about the ZaMir network (a network for peace communications), which was used by pro-peace activists all over the world.

Listening to Paul was really good for us, thanks to his talents as a speaker. After two days of information-packed presentations – but exciting ones ! – Paul’s presentation was relaxing to listen to. It made you feel less like you were at school and had to concentrate to make sure you didn’t miss any of the information in the course.

 

Activism and cyber-surveillance

After Paul, we met up with Tomislak Medak, who told us about his work on the Memory of the World online bookshop, as well as the Syllabus project. This is a research project on activism in Europe that takes into account ‘care’ and piracy. Yann’s eyes sparkled as he drank in Tomislak’s words.

We ate in small groups between lunchtime and midday, and then met up again for the final afternoon, hosted by CÉMÉA France for a workshop on cyber-surveillance.

Individually, we had to respond to the following instruction : ‘Based on your knowledge and experience, illustrate cyber-surveillance by drawing or writing’. We then got into small groups and discussed our respective drawings, before illustrating our common definition. We then repeated the exercise in larger groups. Finally, we had to share our ideas in plenary.

In all this, the idea of the panopticon came up several times. We also discussed surveillance capitalism, political and police control, and the fact that surveillance could help regulate online hate speech. We also talked about moderation on the internet and the inequalities between individuals in their knowledge of their rights in the digital space.

The session concluded with a discussion on alternatives to cyber-surveillance. As well as the obvious idea of burning capitalism – we won’t drop any names – technical tools were mentioned, as well the issues of regulation, degrowth (disengaging from digital technology) and education.

 

Back home, via the museum of broken relationships

It was on this last activity that we ended the seminar, thanking our hosts and sharing our feedback. We found the subjects and the structures we encountered absolutely fascinating, but the form made the whole thing difficult to digest. Bouteille in particular found that there was a huge amount of information, in a very vertical format to which he is no longer accustomed, which made the meeting intense and tiring for him.

We finally said our goodbyes that night, after closing down a bar that our Croatian hosts had enjoyed.

While the others headed home the next day, Booteille had to wait for his 6pm bus and ended up visiting the Museum of Broken Relationships with Gabriela and Alexandra from Solidar.

The museum is full of objects linked to broken relationships and the little stories that go with them. This little exhibition takes you through a lot of emotions.

At the beginning, you read some things a bit light-heartedly, laughing, then you read this story linked to the war, or this one linked to bad luck, you laugh at this broken relationship with this pizza lover who unfortunately is now allergic to gluten. Then you open the (huge) guestbook, and frankly, you laugh out loud at the violence of some of the messages. The guestbook has obviously served as an outlet for a lot of people !

 

Translation from the French version made with DeepL

 

05.11.2024 à 10:00

Zagreb, décembre 2023 : journal de bord de la quatrième visite d’études d’ECHO Network

Framasoft

Pour rappel, les participant⋅es à l’échange européen ECHO Network font partie de 7 organisations différentes dans 5 pays d’Europe : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Allemagne), Solidar Foundation (réseau européen), Centar Za Mirovne Studije (Croatie), Framasoft … Lire la suite­­
Texte intégral (4149 mots)

Pour rappel, les participant⋅es à l’échange européen ECHO Network font partie de 7 organisations différentes dans 5 pays d’Europe : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Allemagne), Solidar Foundation (réseau européen), Centar Za Mirovne Studije (Croatie), Framasoft (France).

 

Compte-rendu de la semaine à Zagreb.

Click here to read the article in English.

Voyage, voyage

Comme pour chaque séjour ECHO, le premier jour fut réservé pour les trajets et retrouvailles sur place. Nous étions quatre personnes de Frama à faire le déplacement, Booteille, Numahell, Pascal et Yann. Et si les trois dernier·es firent cabine commune dans l’avion (en évitant —presque— d’avoir à gérer des bagages en soute), Booteille avait choisi de tenter le bus, pour plus de 18h, sans changement mais avec escales parmi lesquelles Toulon, Nice, Genova, Venise, Trieste, Lubjana et enfin Zagreb. Ce fut l’occasion pour lui de voir monter dans le bus nos comparses italiens à Venise.

Dans la soirée, nous tentions de retrouver les camarades des CEMÉA avec comme destination le nom d’un restaurant qui s’avéra être celui d’une chaîne ayant de nombreux établissements dans la ville. Cela nous permit de commencer à observer la ville, décorée pour Noël. L’ambiance était plutôt tranquille, même si un vent (d’hiver) festif parcourait les rues.

On a fini par retrouver l’équipe des CEMÉA dans un bar, situé face au fameux restaurant. Ce fut l’occasion de boire des p’tits coups en attendant l’heure du repas. Au restaurant, une grande partie des partenaires européen·es sont venu·es, offrant une belle opportunité pour prendre des nouvelles des personnes déjà rencontrées auparavant et de découvrir celles que l’on ne connaissait pas encore.

Cette première soirée (qui serait suivie de bien d’autres) fut l’occasion de constater un événement plutôt surprenant : ÇA FUME DANS LES BARS ! C’est horrible. Et si c’était très cool de passer du temps avec les autres membres du projet chaque soirée, chaque soir, rebelote : ça fumait dans les bars. Outre le côté irrespirable lorsque l’on est dans un lieu clos, il y avait cette odeur de clope présente sur nos vêtements (et dans les dreads des plus favorisés capillairement…) qui persistait jusque dans la chambre d’hôtel.

Le Center for Peace Studies

Le lendemain, la journée commençait au Human Rights House de Zagreb, dans le bâtiment où il figurent les locaux du Center for Peace Studies. On assista à une petite session d’introduction sur le séminaire, ainsi qu’une présentation des trois structures qui cohabitent au sein du lieu.

D’abord, nous avons eu quelques mots de plusieurs personnes alors que nous étions en groupe complet, puis nous nous séparâmes en trois petits groupes, où chaque entité nous présentait ses actions et à qui nous pouvions poser nos questions. Après une poignée de minutes, chaque groupe tournait pour rencontrer une nouvelle entité. Au final, cela a permis de faire connaissance avec :

  • la plateforme Dosta & Jemrznje qui aide à la gestion des discours en ligne de discrimination et de haine ;
  • l’organisation Documenta qui vise à créer du lien et de la documentation autour de la guerre, ainsi qu’à éduquer autour des questions anti-guerre ;
  • CROSOL qui est une plateforme de coopération internationale pour le développement et l’aide humanitaire

Concernant le Center for Peace Studies (CPS en anglais, CMS en croate), la structure est le fruit d’années d’évolution. Originairement c’était un projet de chantiers participatifs des années 90′, ayant pour objectif de construire des liens à travers le faire entre les habitant·es des pays balkans.

La culture du CPS est tournée autour des mouvements anti-guerres, anti-fascistes, inclusifs. Aujourd’hui, à travers de très nombreux modes d’actions, CPS cherche à promouvoir cette culture sur leur territoire. Il y a aussi un gros axe autour du droit à l’asile et sa protection. Et ce n’est qu’une partie des travaux réalisés par cette petite équipe, vous trouverez d’autres informations plus complètes ici : https://www.cms.hr/en/o-cms-u-tko-je-tko/cms

Après un repas fort sympathique sur place, nous prîmes les transports en commun pour rejoindre le centre-ville. Il faut signaler le bonheur de pouvoir se déplacer rapidement et efficacement dans toute la ville grâce au réseau très dense de tramways, avec des horaires si complets qu’on n’a jamais à s’en préoccuper, ils ne sont jamais bien loin !

 

Fascists ! Fascists everywhere !

Nous avons rencontré un historien qui a passé l’après-midi à nous faire visiter différents quartiers de la ville afin d’en observer les lieux emblématiques du fascisme et de la résistance. L’histoire croate est plutôt méconnue dans nos contrées, et notre guide nous a partagé énormément d’informations sur le pays et son rapport au fascisme avec l’histoire, tout particulièrement durant et autour de la seconde guerre mondiale.

 

Il était très intéressant de parcourir les lieux, souvent peu éloignés, où se tenait le pouvoir et les opposants pendant les épisodes de guerre. On a pas mal plaisanté sur le fait qu’il semblait que chaque bâtiment du centre avait abrité à un moment ou un autre son contingent personnel de fascistes. Une cartographie a été créée afin de mutualiser et recenser les informations.

 

Malheureusement le temps n’était pas de la partie et avec le froid et la pluie, nous finîmes par nous rabattre dans un bar, au chaud, où notre guide continua de nous conter l’histoire autour d’un verre.

Si vis pacem para pacem

Le deuxième jour de séminaire, nous sommes retournés au Human Rights House. Différentes structures nous ont présenté leurs travaux autour de l’accès à l’éducation. Encore une fois, c’était très intense en terme d’informations.

 

Le CPS nous a notamment fait découvrir le concept de paix négative (absence de violence, peur de la violence) et positive (le fait de construire une société paisible). On y a aussi appris qu’en éducation formelle (#école), l’éducation civique en Croatie est désormais obligatoire. Cela part de la compréhension que l’éducation à la paix ne peut pas être un sujet individuel et qu’il y a besoin de le lier aux droits humains et d’autres enjeux de société.

 

Le CPS nous a partagé quelques principes d’éducation à la paix :

– encourager les participant·es à explorer les sujets de guerre et paix à travers différentes disciplines ;
– se concentrer non sur les expert·es en diplomatie mais sur les citoyen·nes et la société civile, notamment dans leur rôle pour construire un monde plus juste ;
– les études sur la paix sont basées sur des valeurs et il faut donc des objectifs académiques reconnaissant l’approche éthique de la paix et de la justice sociale ;
– il y a un besoin d’être transformatif, la société a besoin d’alternatives au status quo : la paix est le résultat de transformations radicales des valeurs, d’arrangements sociaux et de relations internationales. D’un point de vue de paix positive, l’objectif est donc de prévenir les guerres, d’aller vers de la justice sociale, du respect des droits humain·es et de combattre les oppressions et violences structurelles.

 

Flux migratoire et IA

Après la présentation du CPS, nous avons eu droit à la découverte des travaux d’un programme se concentrant sur la question migratoire.

 

Ces travaux se penchent notamment sur la création de liens avec les réfugié·es en Croatie, en cherchant à ouvrir des discussions sur les causes des migrations, leur place dans la société croate et la manière de s’empouvoirer.

On nous a partagé des lectures, des films et des musiques ayant pour objectifs de déconstruire nos a priori et de développer l’esprit critique.

 

Nous avons ensuite rencontré Ana Cuca en visio. Ana est une chercheuse qui, si nous avons bien compris, travaille à Mostar, en Bosnie-Herzégovine. Elle nous a exposé l’impact des pseudo-IAs sur les flux migratoires. La rencontre était très intéressante. Elle a abordé la manière dont l’Europe cherche à anticiper et prévenir les flux migratoires en utilisant massivement les pseudo-IA aux frontières.

 

Dans la catégorie des fausses bonnes idées, il y a le fait que des algorithmes de pseudo-IA sont utilisés pour les formulaires de demandes d’asile. Sauf que certains accents et certains dialectes ne sont pas reconnus par l’algorithme. Les personnes se retrouvent donc coincées à ne pas pouvoir effectuer leur demande, tout ça parce que l’algorithme a été conçu ainsi.

 

Ana nous a aussi parlé d’utilisations de la pseudo-IA qu’elle estime positives. Notamment à travers un projet d’analyse des flux migratoires pour essayer d’anticiper où il pourrait y avoir un besoin d’apport humanitaire en nourritures ou médicaments.

 

Nous vous invitons à lire sa présentation qui nous parut très intéressante.

Coders Without Borders

Enfin, ce sont Coders Without Borders qui ont clôturé les présentations avec leurs projets.

Ils et elles forment, avec l’aide de bénévoles, des réfugié·es sur différentes techniques numériques afin de les aider à trouver un emploi.

 

À la fin de leur présentation, nous avons soulevé la problématique suivante : « Est-ce que vous avez déjà songé et/ou entamé une migration vers des outils autres que Google dans les travaux avec les réfugié·es ? Je comprends l’idée d’acculturer sur des outils que tout le monde utilise et que le but est de réduire la fracture entre les réfugié·es et la société dans laquelle ils et elles cherchent à s’intégrer, mais je trouve dangereux, dans un contexte politique fascisant, de mettre du Google dans la main de personnes pour qui ça pourrait tôt ou tard nuire à leur vie. Si un gouvernement fasciste arrive en place, il serait très facile de trouver et cibler les personnes réfugiées et leur nuire. »

 

Nous avons alors échangé autour de cette question et de ses enjeux. Nous conclûmes que nous devons travailler sur une grille de diagnostic permettant aux structures de se poser certaines questions associées à des éléments de réponses vis-à-vis de leurs pratiques numériques.

 

La journée terminée, nous sommes ensuite allé⋅es au Human Rights Film Festival pour y voir The Old Oak. Dans ce film, on suit un tenancier de bar qui aide une famille de réfugié·es tout juste arrivée en ville, malgré les discours racistes de ses plus fidèles clients : les piliers de comptoir.

Des difficultés à payer dans les restos de Zagreb

Lors de nos rencontres ECHO Network, nous ne faisons pas que travailler : nous mangeons également. Cela nous a valu une petite anecdote que nous glissons ici.

 

Ce même soir, après le film, dans un restaurant, il nous a été énormément compliqué de payer « normalement ». En effet, les serveurs ne voulaient nous accepter dans le restaurant qu’à condition que nous ne payions pas séparément ! C’est en effet culturel à Zagreb : on ne paye pas séparément, même s’il y a des factures à faire. Et quand nous avons souhaité payer « par organisation », même refus de la part des serveurs.

 

Il nous a fallu finalement trouver un compromis en payant par pays, mais à condition qu’on s’asseye à nos tables en fonction de nos pays ! La scène nous a paru particulièrement surréaliste.

 

Un peu de paix (dans le monde et pour notre séjour)

Nous changeâmes de lieu pour la dernière journée. Nous nous sommes retrouvés au Community Center, dans une pièce avec quelques petits poufs. C’était très chouette de passer la matinée allongé·es au sol !

 

Nous y avons rencontré Paul, un sociologue et activiste anti-raciste. Il se considère comme un objet historique et est un conteur hors pair. Il nous conta comment Zagreb était à la pointe des communications numériques dans les années 90.

Il nous parla aussi du réseau ZaMir (un réseau pour les communications autour de la paix), qui était utilisé par des activistes pro-paix un peu partout dans le monde.

Écouter Paul nous fit vraiment du bien, merci à ses talents d’orateur. Après deux jours où nous étions sur des présentations très chargées d’informations — mais passionnantes, hein ! — celle de Paul était reposante à écouter. Cela donnait moins cette sensation d’être à l’école et à devoir rester concentré pour ne pas manquer une des nombreuses informations du cours.

Activisme et cybersurveillance

Après Paul, nous avons rencontré Tomislak Medak, qui nous a parlé de ses travaux autour de la librairie en ligne Memory of the World, mais aussi du projet Syllabus. Il s’agit d’un travail de recherche sur l’activisme en Europe qui tient compte du « care » et de la piraterie. Les yeux de Yann pétillaient lorsqu’il buvait les mots de Tomislak.

 

Nous avons mangé en petit groupe entre midi et deux puis nous nous sommes retrouvé·es pour la dernière après-midi, animée par les CÉMÉA France autour d’un atelier autour de la cybersurveillance.

 

Individuellement, nous devions répondre à la consigne suivante : « Selon vos connaissances et vos expériences, illustrez la cybersurveillance par le dessin ou l’écriture ». Après quoi nous avons fait des petits groupes avec lesquels nous avons échangé sur nos dessins respectifs, puis nous avons illustré notre définition commune. Ensuite, nous avons reproduit l’exercice en plus grands groupes. Enfin, nous devions partager nos idées en plénière.

 

Dans tout ça, l’idée du panoptique est revenu plusieurs fois. Nous avons aussi abordé le capitalisme de surveillance, le contrôle politique et policier, le fait que la surveillance pouvait aider à réguler des discours de haine en ligne. Nous avons aussi parlé de modération sur internet et des inégalités entre les invidividu·es dans leur connaissance de leurs droits dans l’espace numérique.

 

Cette session se conclut par un échange sur les alternatives à la cybersurveillance. Outre le fait de brûler le capitalisme qui est bien évidemment apparu — nous ne balancerons aucun nom —, des outils techniques ont été cités, tout comme la question de la régulation, de la décroissance (se désengager du numérique) et de l’éducation.

Le retour, en passant par le musée des relations amoureuses brisées

C’est sur cette dernière activité que nous terminions le séminaire en remerciant nos hôtes et en partageant nos retours. Nous avons trouvé les sujets et les structures rencontrées absolument passionnantes, mais la forme rendait le tout difficile à digérer. Bouteille en particulier a trouvé qu’il y avait énormément d’informations, sur une forme très verticale à laquelle il n’est plus habitué, ce qui a rendu la rencontre intense et fatigante pour lui.

 

 

Nous nous sommes finalement dit au revoir dans la nuit, après avoir fait la fermeture d’un bar apprécié par nos hôtes croates.

 

Alors que les autres rentraient le lendemain, Booteille devant attendre son bus de 18h, s’est retrouvé à visiter le musée des relations brisées avec Gabriela et Alexandra de Solidar.

Le musée est plein d’objets liés à des relations amoureuses brisées avec les petites histoires qui vont à côté. On passe par beaucoup d’émotions à travers cette petite exposition.

Au début, on lit des trucs un peu à la légère en rigolant, puis on lit telle histoire liée à la guerre, ou celle-ci liée à pas de chance, on s’amuse de cette relation brisée avec cette amoureuse de pizza qui malheureusement est désormais allergique au gluten. Puis on ouvre le livre d’or (immense), et là, franchement, on rit beaucoup en lisant la violence de certains messages. Le livre d’or a visiblement servi d’exutoire à beaucoup de personnes !

 

 

 

04.11.2024 à 07:42

Khrys’presso du lundi 4 novembre 2024

Khrys

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