Tous les penseurs et chefs politiques qui continuent de réfléchir au dévoilement des innombrables facettes de la guerre du Liban, tous les amateurs de « braconnage culturel » seront touchés par la disparition, le 8 novembre, de l’ami et figure de premier plan que fut et restera l’essayiste Jean-Claude Guillebaud (1944-2025). Journaliste, éditeur, lauréat du Prix Albert Londres en 1972, grand reporter et correspondant de guerre (notamment pour Le Monde, Sud-Ouest, La Vie, etc.) pendant
Ce que la droite dit de la victoire de Zohran Mamdani doit réjouir car elle n’y comprend rien ; le souci est qu’une partie de la gauche dit la même chose. L’élection de M. Mamdani est largement présentée comme celle d’un candidat progressiste issu de la diversité, du premier musulman à être choisi pour un tel poste, d’un militant de la cause palestinienne. Les uns l’acclament, à l’instar de Philippe Close, comme l’homme « du progrès, de l’inclusion, de la solidarité » :
Longtemps, les marins ont fait rire le monde scientifique1. En effet, lorsqu’ils regagnaient le port après des semaines en mer, il arrivait que certains marins racontent parfois avoir croisé, lors de tempêtes, une vague scélérate haute comme une falaise. On les écoutait poliment, sans vraiment croire que la mer puisse mentir autant que les hommes. La vague scélérate est donc, au fil des ans, devenue une belle légende dont on fait les poésies marines. C’était juste un mythe de marins.
Les programmes d’apprentissage n’ont d’intelligence qu’une illusion : leur manière de percevoir et de communiquer ressemble à l’humain par un mimétisme imparfait. Mais est-ce de l’émotion pour autant ? Le court-métrage de Rony Efrat, diffusé en parallèle de son exposition à l’ADAGP, commence par cette remarque d’un ex-partenaire de la narratrice qu’elle incarne. Elle parle comme la dernière IA conversationnelle de Google, dont il découvre un script dans le journal. D’où
Nous avons besoin de fictions pour penser l’avenir, surtout quand il paraît nous échapper. C’est un constat que chacun peut faire : les chiffres sont abstraits et les prédictions catastrophistes se mêlent à un flux d’informations anxiogènes que l’on apprend à relativiser pour continuer à vivre. Suivre les histoires singulières d’individus jetés dans un monde semblable au nôtre mais déjà bouleversé par les canicules, incendies, tornades et inondations, partager leurs peurs,
La trilogie de Sylvain George, Nuit Obscure (2022-2025), s’inscrit dans un temps long et traverse de multiples territoires, lieux et non-lieux. Le réalisateur avait déjà abordé la question des politiques migratoires européennes en filmant les zones grises, les espaces indistincts de Calais : Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerres I) en 2010 et Les Éclats (Ma gueule, ma révolte, mon nom) en 2011. Après quatre années de tournage, ce triptyque de dix heures n’est pourtant