Un épilogue, après la soirée de clôture officielle du Printemps des arts de Monte-Carlo qui fêtait cette année le centenaire de la naissance de Pierre Boulez, s’est tenu fin avril 2025 au Grimaldi Forum de Monaco avec Les Ballets de Monte-Carlo, dirigés par Jean-Christophe Maillot, et l’Orchestre philarmonique de Monte-Carlo sous la direction de Jesko Sirvend. Le programme éclectique, s’est ouvert sur l’une des premières œuvres expérimentales de Balanchine, chorégraphe cher à
Dans le film de Boris Lojkine sorti à l’automne 2024, L’Histoire de Souleymane, la question du travail de ce demandeur d’asile occupe-t-elle une place importante ? C’est un film bouleversant. Il pointe justement cet impensé du travail dans les migrations. Dans ce film, le personnage de Souleymane ne pense qu’à une chose pendant quarante-huit heures : apprendre par cœur le récit qu’on a imaginé pour lui en vue de son entretien à l’Office français de protection des réfugiés
Si, jusqu’il y a deux jours, l’on m’avait demandé quel était le metteur en scène en vie que je préfère, j’aurais peut-être répondu Paolo Sorrentino, dont La Grande Bellezza (2013) et Youth (2015) m’avaient séduite. Entretemps, j’ai vu son dernier film, Parthenope (2024, sorti en France en mars 2025). Ces trois films ont en commun une cinématographie envoutante où le regard porté sur le monde appartient à un homme âgé qui contemple le passage du temps avec nostalgie, foudroyé
« Les peuples se trouvent avoir été partout naturellement poètes. » Giambattista Vico, La Science nouvelle (1725) Selon les deux commissaires de la 10e édition des Rendez-vous de la philosophie au Maroc, organisée par l’Institut français du Maroc, Driss Ksikes, directeur du centre de recherche Economia, et Camille Riquier, professeur à l’Institut catholique de Paris, l’Europe, qui s’est longtemps crue dépositaire de l’universel, ne peut plus parler au nom de l’humanité.
« Pour Ricœur, c’est la grandeur du politique qui fait l’humanité de l’homme. Mais cette grandeur est en même temps exposée au mal, à la domination, à la volonté de puissance. Si bien que réfléchir au politique, c’est être capable de tenir ensemble ces deux dimensions, l’entrelacement inépuisable du mal et de la rationalité. » Vous pouvez retrouver ce texte dans nos archives : Paul Ricœur, « Le paradoxe politique », Esprit, mai 1957.
Dans son précédent roman, Pleine terre (Actes Sud, 2021) Corinne Royer racontait l’histoire d’un agriculteur amoureux de sa terre et de ses bêtes, victime du système administratif et des gendarmes. Une histoire directement inspirée de la réalité et du destin de Jérôme Laronze, éleveur du Clunysois. Avec Ceux du Lac (Seuil, 2024), c’est encore une histoire vraie qui se déploie, cette fois en Roumanie, à quelques kms de Bucarest, dans le delta de Vacaresti. Une famille tzigane qui