Pour qui scrutait le « mur magique » de CNN au petit matin du mercredi 6 novembre, et a vu basculer les 19 grands électeurs de Pennsylvanie dans l’escarcelle de Donald Trump, ce moment de vertige a pu dans un premier temps prendre un air de déjà-vu. Car en 2016, c’est bien en l’emportant dans ces États désindustrialisés de la Rust Belt, longtemps acquis aux démocrates, que le candidat républicain avait créé la surprise, voire la stupéfaction, pour finir par l’emporter avec
Maintenant que Donald Trump est élu, va-t-il mettre à exécution les menaces de représailles proférées tout au long de sa campagne ? Elles sont devenues une partie substantielle de cette dernière, jusque dans la dernière ligne droite. Il est possible qu’à la suite de la très nette victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle, notre vigilance s’endorme. Un lâche soulagement verrait le constat d’une solidité des institutions américaines départageant démocratiquement
Henri Leclerc est mort le samedi 31 août 2024. Pendant près de quatre ans, j’ai vu Henri Leclerc toutes les semaines ou presque. En juillet 1988, dès que j’avais appris que mon frère Richard était accusé du meurtre d’une enfant, la petite Céline Jourdan, à La Motte du Caire (Alpes de Haute-Provence), j’avais cherché à joindre Henri Leclerc, que je connaissais de réputation et pour l’avoir occasionnellement croisé au PSU à la fin des années 1970. Par l’intermédiaire d’une
Pourquoi n’y avons-nous pas cru ? Telle est la question que nous devrions nous poser à l’heure actuelle – « nous », lecteurs de revues, auteurs, journalistes, universitaires, et autres « élites mondialisées ». Nous nous demandons « comment est-ce possible ? » ou « comment ont-ils pu voter ainsi ? », alors qu’un revirement copernicien est nécessaire : qui sommes-nous pour avoir trouvé une telle issue impensable ? Quels sont les a priori et les habitus qui ont obnubilé
Le déficit public est revenu sur le devant de la scène fin septembre avec la déclaration du ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, selon laquelle le déficit français pourrait dépasser l’équivalent de 6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024. L’objectif des 3 % d’ici 2027 s’éloigne et la menace d’un alourdissement du budget consacré au remboursement des intérêts de la dette se précise. Ce déficit dépend du rapport entre, d’une part, les dépenses publiques, d’autre
Il était prévu de longue date que l’examen du projet de loi de finances pour 2025, commencé en séance publique à l’Assemblée nationale le 21 octobre dernier, serait la première épreuve du réel pour le nouveau gouvernement. Avec la nomination de Michel Barnier à la mi-septembre s’est en effet refermée cette étrange période de temps suspendu qui a succédé, la liesse populaire des Jeux olympiques aidant, à la fièvre de la dissolution et des élections législatives anticipées.