Écrivain souvent qualifié de « balzacien », Aurélien Bellanger est connu pour ses ouvrages teintés de réalisme documentaire, sortes de fresques sociales qui décrivent la société française sous une forme romanesque1. Les Derniers Jours du Parti socialiste n’échappe pas à cette règle, les six parties qui composent le roman mettant en scène une galerie de personnages, d’institutions ou d’événements tirés de la vie politique française récente et aisément reconnaissables.
Le 10 janvier 2025, soit dix jours avant l’investiture de Donald Trump, le fondateur de l’entreprise PayPal, Peter Thiel publiait dans les pages du Financial Times, une tribune intitulée « Le temps de la vérité et de la réconciliation1 ». Un mois plus tard, le 14 février 2025, le vice-président des États-Unis, JD Vance, prononçait à Munich un discours dans le cadre de la Conférence sur la sécurité en Europe, devant un parterre médusé et avare d’applaudissements. Ces deux textes