The past year's cultural production across Asia has been marked by acts of recovery and resistance. Writers, filmmakers and musicians have excavated suppressed histories, documented contemporary repression, and insisted on the political stakes of aesthetic practice. From a Kannada short story collection that became the first translated from that language to win the International Booker Prize, to a Shanghai filmmaker sentenced to prison for documenting the White Paper protests, these works (…)

L'aragalaya (mouvement de protestation) sri-lankais de 2022 a créé un espace sans précédent pour l'activisme féministe de gauche autour du travail et de la justice économique. Cet article examine trois aspects négligés : les ouvrières des usines d'exportation contestant l'exploitation, les femmes rurales luttant contre la microfinance prédatrice, et l'analyse féministe des impacts genrés de la crise économique. Les auteures soutiennent que les militantes féministes ont délibérément créé un (…)

The 2022 Sri Lankan aragalaya (struggle) movement created unprecedented space for left feminist activism around labour and economic justice. This article examines three overlooked strands: women export factory workers challenging exploitation, rural women fighting predatory microfinance, and feminist analysis of the economic crisis's gendered impacts. The authors argue that feminist activists deliberately carved out space within the broader movement, forging new alliances and giving their (…)

Les troubles qui ont suivi la mort de Sharif Osman Hadi étaient en germe depuis 18 mois : une révolution inachevée, une justice sélective et la tolérance de la violence de rue ont progressivement déstabilisé le Bangladesh. ---- « LUTTE TOTALE. » C'était le titre qu'avait imprimé Matiur Rahman le 25 mars 1971. À l'époque, Mati, qui dirige aujourd'hui le quotidien bangladais le plus lu, Prothom Alo, était rédacteur en chef d'Ekota, l'organe officiel du Communist Party of East Pakistan (…)

Le Parti communiste des Philippines (Communist Party of the Philippines, CPP) [1] exerçait un contrôle strict sur la culture révolutionnaire pendant la dictature de Marcos. [2] Les chansons officielles étaient sérieuses, motivantes, maoïstes dans leur tonalité — écrites pour renforcer l'engagement envers la cause. Mais les cadres composaient et chantaient aussi des chansonnettes officieuses que les gardiens de la culture du parti n'ont jamais approuvées. Distinguées par leur ironie et leur (…)

The Communist Party of the Philippines (CPP) [1] maintained strict control over revolutionary culture during the Marcos dictatorship. [2] Official songs were serious, motivational, Maoist in tone—written to bolster commitment to the cause. But cadres also composed and sang unofficial ditties that the guardians of party culture never approved. Distinguished by their irony and irreverence, these songs mocked both the regime and the party's own strictures. LAKBAYAN: Voices of Resistance from (…)