Édito. La plupart des capitales européennes espèrent elles aussi le retour à Washington d'une présidence « normale ». Décidément incapables de se dégager du leadership américain, y compris quand il est exercé par un chef inculte et vociférant, elles imaginent qu'une administration démocrate les traitera avec davantage de considération. Doit-on se réjouir d'une telle restauration au seul motif que l'alternative est parée des couleurs de l'apocalypse ?
Autour du numéro d'août 2020. Un parcours dans « Le Monde diplomatique » des CSP+, une archive en forme de résolution pour le nouveau garde des sceaux — libérer Georges Ibrahim Abdallah et vider les prisons — ainsi qu'un hommage à France Inter en général et à Léa Salamé en particulier.
Éditorial d'août 2020. Des soldats américains de 18 ans qui partent aujourd'hui faire la guerre en Afghanistan n'étaient pas encore nés quand elle fut déclenchée. En 2012, Donald Trump avait déjà tranché : « Il est temps de quitter l'Afghanistan. » Il n'est pas acquis qu'il parvienne à ses fins mieux que son prédécesseur Barack Obama. Car chacune des tentatives de désengager les États-Unis militairement d'un pays quelconque provoque une levée de sabres à Washington.