En plus de satisfaire les besoins réels, une logique économique alternative devra donc rétablir et respecter les équilibres environnementaux. Son nom ? La planification écologique.
Le résultat des élections législatives des 12 et 19 juin précisera l'ampleur du mandat du président Emmanuel Macron et les contours de son programme. L'épuisement du système politique français ainsi que son absence criante de représentativité ajoutent au désenchantement général, alors que s'accroît le mécontentement social.
Exercice d'imagination exceptionnellement en accès libre avant les élections législatives. Archive (2018).
À l'occasion d'une crise majeure, le paysage politique français bascule. La population souhaite tourner la page du néolibéralisme ; elle élit une personne déterminée à y œuvrer et la dote d'une majorité confortable au Parlement. L'équipe au pouvoir peut compter sur une formation politique mûre, dotée de cadres compétents et en nombre suffisant pour remplacer les hauts fonctionnaires rétifs au changement. Dans la rue, une mobilisation populaire, massive et festive éreinte les manigances de la réaction. Discrédités, les médias privés ne parviennent pas à jouer le rôle d'opposition : leur animosité à l'égard du pouvoir conforte la détermination de la population. De leur côté, police et armée affichent un légalisme qui écarte la perspective d'un coup d'État.
Une atmosphère d'aquarelle, alors que le réel se peint le plus souvent au couteau ? Sans doute. Et pourtant, en dépit de ce scénario idyllique, les forces progressistes vont devoir mener un combat d'une rare violence.
« Pourquoi maman a traversé beaucoup de rues très loin de la maison pour enfin décrocher un emploi précaire alors que selon vous une seule rue suffisait ? ». Doléance conservée aux archives départementales de la Gironde. Libourne, le 30 novembre 2018. Publiée avec l'article « Les cahiers de la colère. Une trace dans le sillage des “gilets jaunes” » dans le numéro de juin 2022. Tapis sonore : E.S.G., « Bam Bam Jam ».
Le président des États-Unis redoutait au départ qu'une cobelligérance avec l'Ukraine précipite « une troisième guerre mondiale ». Il semble avoir conclu que le chantage nucléaire de Moscou n'était qu'un bluff, et que la Russie, dont il avait surestimé la puissance militaire, pouvait être acculée sans danger.