Article du mois exceptionnellement en accès libre alors que l'Assemblée nationale doit examiner ce mercredi un texte sur la protection des lanceurs d'alerte. Trente-huit députés de tout bords renouvellent à cette occasion leur appel à accorder l'asile politique à Julian Assange.
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Depuis près de dix ans, le lanceur d'alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l'information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s'il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.
Autour du numéro de novembre. Technique de combat mythique du manga «Dragon Ball» (1984), le kaméhaméha permet de lancer une boule d'énergie dévastatrice sur ses adversaires. Peut-être aussi de déboulonner quelques légendes dont certains font commerce électoral en France et dont il est largement question, en même temps que d'autodéfense, dans le «Diplo» du mois.
L'édito de novembre. Athènes vient d'offrir un Noël anticipé à ses armées : vingt-quatre avions de combat Rafale et trois frégates dernier cri, en attendant des F-35 et des hélicoptères Sikorsky, sans oublier drones, torpilles et missiles. Il y a six ans pourtant, les autorités européennes et le FMI — la «troïka» — imposaient leur férule à un pays ruiné, asphyxié, ravalé au rang de protectorat.
Retour en sons sur la minicrise diplomatique après la rupture du contrat entre la France et l'Australie portant sur plusieurs sous-marins. Laquelle a suscité un intérêt médiatique soudain pour la politique internationale, avec une attention particulière pour cette région indo-pacifique où Paris prétend vouloir incarner une troisième voie entre Pékin et Washington. Une telle démarche est-elle compatible avec le maintien de la France dans l'Alliance atlantique ? Non, répondait Régis Debray en 2013.
À quel moment la contradiction entre les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et le respect des libertés fondamentales éclate-t-elle ? Avec le passe sanitaire, nous nous approchons peut-être de ce point de non-retour. (Archive de septembre 2021, en accès libre.)