Le 13 mai, plusieurs salariés du Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) ont été perquisitionnés et placés en garde à vue. Pour les organisations organisatrices de la récente marche contre l’islamophobie, le signal vise à intimider les militants antiracistes.
Plusieurs organisations dénoncent la répression du Collectif contre l’islamophobie en Europe, après le placement en garde à vue de plusieurs de ses salarié·es et la perquisition de leur domicile, comme le révélait Politis, mardi 13 mai.
En parallèle de l’audition de François Bayrou par la commission d’enquête parlementaire, mercredi 14 mai, plusieurs organisations se sont rassemblées aux Invalides, à Paris, pour défendre les enfants victimes de toutes formes de violences et réclamer la démission du Premier ministre.
Au cours de son audition, mercredi 14 mai, le premier ministre a caricaturé la commission d’enquête en « tribunal » et ses membres en juges. Une posture indigne alors que les victimes de violences sexuelles, elles, réclament des politiques publiques concrètes, des moyens et des réparations.