Plusieurs acteurs de l’espace numérique français, oscillant entre l’extrême droite, l’ultralibéralisme et le masculinisme, sont aujourd’hui des têtes d’affiche, suivies par des millions de personnes. Petit tour d’horizon de ces « influenceurs ».
Cette tendance venue des États-Unis prône la réassignation des femmes à la sphère strictement domestique. De plus en plus de vidéos lifestyle inondent les réseaux sociaux, non sans inquiéter.
Tout en se revendiquant apolitiques, des influenceurs instrumentalisent l’humour et les codes d’internet pour bâtir d’importantes communautés et propager des idées réactionnaires.
Donald Trump emporte donc la présidentielle 2024. C’est une victoire du mythe fasciste de l’homme fort providentiel, des fakes news, du « c’était mieux avant », de la force sur le droit, à l’intérieur des États-Unis comme à l’extérieur. Tout un monde, qui se rapproche d’une jungle, et qui vient de recevoir un renfort de poids.
Malgré des mouvements de grève successifs, des dysfonctionnements persistent au sein de l’organisme chargé de la protection des réfugiés et apatrides. La politique du chiffre épuise les fonctionnaires et pénalise les demandeurs d’asile.
La France a remis le 5 novembre le prix Anna Politkovskaïa – Arman Soldin du courage journalistique aux journalistes israélien Yuval Abraham et palestinien Basel Adra, deux des réalisateurs de No Other Land. Ou comment se draper dans un engagement « pour la défense de la liberté de la presse » tout en continuant de tolérer à Gaza son anéantissement.