Le gouvernement Bayrou affirme que la France dépense trop. En réalité, le déficit creusé depuis 2017, avec l’arrivée de Macron, vient surtout des baisses massives d’impôts sur le capital et les entreprises — près de 60 milliards par an.

Tandis que les plus riches profitent d’un système fiscal sur mesure, on impose 40 milliards d’économies qui toucheront l’éducation, la santé, l’investissement public et des millions de ménages modestes.

Cette politique récessive n’est pas une nécessité, mais un choix idéologique. Pendant ce temps, les ultra-riches défendent leurs privilèges par un lobbying acharné auprès d’un pouvoir acquis à leur cause.

Pour en discuter, Haussman Vwanderday a reçu le mardi 8 juillet deux économistes de renom : Christophe Ramaux, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés et Liêm Hoang-Ngoc, économiste et ancien député européen