LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

01.07.2025 à 22:53

Les Bourses mondiales sans entrain, entre données économiques et budget américain

FRANCE24

En Europe, Francfort a terminé en nette baisse de 0,99%, tandis que Londres a avancé de 0,28%. Paris a terminé stable (-0,04%), autant soutenue par le secteur du luxe que lestée par celui de la défense. A la Bourse de New York, le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Côté indicateurs, les investisseurs se sont aussi tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H30 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Sur le marché des changes, le billet vert baissait de 0,14% face à l'euro (à 1,1801 dollar pour un euro), après avoir conclu la veille son pire premier semestre depuis 1973 en perdant 10,8% sur la période. Outre les publications à l'agenda des investisseurs, "cela a été une séance sans saveur, dans l'attente de connaître le résultat des négociations commerciales", commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mènent actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé. Coup de chaud pour Tesla Donald Trump a une nouvelle fois taclé son ancien allié Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon le président, "il devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social. Ce nouvel épisode de la dispute entre les deux milliardaires fait plonger Tesla à Wall Street de 5,34% et repasser sous le seuil symbolique des 1.000 milliards de capitalisation boursière. Après cette nouvelle querelle, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Le pétrole en hausse Les cours du pétrole ont progressé mardi alors qu'une partie de la prime de risque géopolitique a réintégré le marché, les prix étant par ailleurs poussés par la faiblesse persistante du dollar. Le baril de WTI américain a gagné 0,52%, à 65,45 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,55% à 67,11 dollars. L'or gagnait 1,10% à 3.339 dollar l'once.

01.07.2025 à 22:45

Réforme des aides sociales au Royaume-Uni: Starmer évite une défaite au prix de concessions

FRANCE24

Vendredi, le chef du gouvernement travailliste avait tenté de calmer une fronde interne de plus de 120 députés - près d'un tiers de ses troupes au Parlement - en accordant des concessions sur ce projet qui vise à restreindre l'éligibilité aux aides invalidité et maladie en Angleterre. Forcé de céder pour s'éviter une défaite embarrassante, il a annoncé que les nouvelles conditions d'accès aux allocations ne s'appliqueraient qu'aux futurs demandeurs. Le vote s'est déroulé dans le sens du gouvernement: 335 ont approuvé le texte, et 260 ont voté contre, soit une majorité de 75. Mais la série de concessions importantes a laissé le projet de loi - qui visait à économiser des milliards de livres sterling sur la facture sociale du pays - en lambeaux, au point que les critiques ont qualifié la législation révisée de "farfelue". "une capitulation totale" "Il s'agit d'une capitulation totale", a déclaré Kemi Badenoch, chef de file de la principale opposition conservatrice, sur les réseaux sociaux. "Le projet de loi sur la protection sociale du parti travailliste est désormais une perte de temps TOTALE. Il permet d'économiser zéro livre, n'aide personne à trouver un emploi et ne contrôle PAS les dépenses. C'est inutile". La ministre du Travail Liz Kendall a défendu son projet devant le Parlement, affirmant que le système actuel n'était "pas tenable pour maintenir un État-providence protecteur pour les générations à venir". Le secrétaire d'Etat aux personnes handicapées Stephen Timms a voulu tendre un peu plus la main aux frondeurs mardi en annonçant que ces changements n'entreraient pas en vigueur avant la fin d'une consultation. Les coupes budgétaires proposées "appartiennent à une autre époque et à un autre parti", avait toutefois dénoncé plus tôt la travailliste Rachael Maskell, à la tête des frondeurs, estimant qu'elles "sont loin d'une des vocations du Labour: protéger les plus pauvres". Cette rébellion est la plus importante au sein de ce parti depuis sa victoire écrasante lors des législatives de juillet 2024, et montre une fragilisation de l'autorité de M. Starmer auprès de ses troupes. Incarnant le renouveau après 14 ans de pouvoir conservateur, l'ancien procureur général d'Angleterre et du Pays de Galles a également connu une lune de miel éphémère avec ses électeurs. "Un an de volte-face" Sa réforme devait initialement permettre d'économiser près de 5 milliards de livres (5,86 milliards d'euros) par an à horizon 2030. Mais les gains escomptés, qui devaient aider à assainir les finances publiques, pourraient être réduits de moitié avec ce revirement. "Un an de Starmer, un an de volte-face", a raillé mardi Nigel Farage, chef du parti d'extrême droite Reform UK, en plein essor. C'est la troisième volte-face du Premier ministre en un mois, après son rétropédalage sur la suppression d'une aide universelle au chauffage pour les retraités, et sur une enquête nationale sur les gangs pédocriminels qu'il a finalement autorisée. Les députés frondeurs ont mis en avant des projections officielles selon lesquelles les changements proposés par l'exécutif risquaient de pousser 150.000 personnes de plus vers la pauvreté d'ici 2030. Un porte-parole de Downing Street a affirmé que ces prévisions comportaient une part "d'incertitude" et ne "reflétaient pas la situation dans son ensemble", notamment les investissements réalisés dans les services de santé afin d'aider les gens à revenir au travail. Selon une étude publiée la semaine dernière par l'institut YouGov, nombre d'électeurs ayant voté Labour il y a un an s'en sont déjà détournés au profit des Verts, des libéraux-démocrates ou même de Reform UK, le parti d'extrême droite de Nigel Farage. Selon un de ses porte-parole cependant, M. Starmer fait le bilan de sa première année à Downing Street avec un "sentiment de fierté et d'accomplissement", même s'il a dû prendre des "décisions difficiles". Certains travaillistes lui reprochent de s'être trop droitisé en voulant combattre Reform UK, formation désormais favorite des prochaines élections selon les sondages, au risque de délaisser les valeurs et principes de son parti de centre-gauche.

01.07.2025 à 22:33

Wimbledon: toujours vert, Monfils surprend Humbert au premier tour

FRANCE24

Vainqueur 6-4, 3-6, 6-7 (5/7), 7-5, 6-2, le Parisien de bientôt 39 ans est devenu le Français le plus âgé de l'histoire à se hisser au deuxième tour de Wimbledon, où il affrontera le Hongrois Marton Fucsovics (105e). "La Monf" (38 ans et 303 jours) supplante dans les livres d'histoire tricolores son compatriote Stéphane Robert, qui avait atteint le deuxième tour de Wimbledon à 38 ans et 59 jours en 2019. Il met surtout un terme brutal aux espoirs d'Ugo Humbert de rééditer son parcours de 2019 et 2024 à l'All England Club, quand le gaucher messin s'était hissé en huitièmes de finale. "Il y a eu des hauts et des bas, mais une victoire est une victoire", s'est réjoui le vainqueur en conférence de presse. "C'est sa surface préférée, et celle que j'aime le moins, donc pour moi c'est que du bonus !", a souri Monfils. "Il nous a encore fait une Gaël", a soupiré Humbert, manifestement abattu après sa défaite. "Au cinquième set, je sentais qu'on était tous les deux dans le dur. Bravo à lui. J'ai donné mon maximum, je suis déçu de sortir au premier tour", s'est désolé le Messin. Casquette à l'envers sous le soleil couchant pour Ugo Humbert, dérapages de fond de court plus ou moins contrôlés de Gaël Monfils: toute affiche qu'elle était, la partie s'est déroulée dans une ambiance parfois potache. Comme à la fin du troisième set, quand Monfils est venu sportivement taper dans la main d'Humbert au filet après une amortie imparable qui lui avait pourtant coûté la manche. "C'est un des joueurs que j'ai le plus joués dans ma carrière, il a toujours été bienveillant à mon égard", a glissé Humbert en référence à son bourreau d'un soir. Le choc n'était pour autant pas dénué d'enjeux, tant pour Monfils, à la peine depuis l'épilogue de la saison sur dur fin mars, que pour Humbert, freiné par les blessures durant une bonne partie du printemps et contraint à l'abandon au deuxième tour de Roland-Garros après une mauvaise glissade. Possibles retrouvailles Sur le court N.12, l'aîné s'est montré aussi "dangereux" que le cadet l'avait anticipé, remontant un break de retard dans la première manche avant de se l'adjuger, sur un gazon qu'il n'apprécie pourtant guère. A nouveau aux commandes dans le deuxième acte, Humbert ne les a cette fois plus lâchées pour égaliser à un set partout. Après ce round d'observation, les deux Français se sont livré les deux manches les plus disputées du match. La troisième est tombée dans l'escarcelle d'Humbert, demi-finaliste sur le gazon néerlandais de 's-Hertogenbosch et anglais d'Eastbourne en juin, et la quatrième dans la besace de "La Monf", encouragé en tribunes par son épouse Elina Svitolina, qualifiée dès lundi pour le deuxième tour. Breaké au début de la manche décisive, Humbert n'a jamais réussi à refaire son retard et a concédé une deuxième fois son engagement à 4-2, laissant filer son adversaire vers la victoire. Clin d’œil du tirage au sort: en cas de victoire au deuxième tour, Monfils pourrait retrouver au troisième tour l'Américain Ben Shelton (10e). Celui-là même qui avait mis un terme à son fantastique début de saison en Océanie, en le battant en huitièmes de finale de l'Open d'Australie quelques jours après un titre du Français au tournoi ATP 250 d'Auckland qui en avait fait le vainqueur de tournoi le plus âgé depuis près de 50 ans. En attendant ces éventuelles retrouvailles, Monfils a égalisé à trois victoires partout dans ses duels avec Humbert. Et privé le clan bleu de sa seule tête de série à Wimbledon.

01.07.2025 à 22:31

Wall Street termine en ordre dispersé, entre budget américain et indicateurs

FRANCE24

Le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l'indice Nasdaq a perdu 0,82% et l'indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché "se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire" de Donald Trump, commente pour l'AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l'adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d'impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé. "Il y aurait des réductions d'impôts pour les entreprises (...) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif" pour le marché, explique M. Cardillo. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. Ailleurs, sur le plan commercial, "des accords sont susceptibles de se concrétiser au cours des cinq à six prochaines semaines", estime M. Cardillo. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. Côté indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti légèrement supérieur aux prévisions du marché. Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été "un élément positif dans les données du jour", selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres. Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois. Les investisseurs attendent désormais l'enquête ADP sur les créations d'emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l'emploi en juin. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H15 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Ailleurs à la cote, les analystes de Briefing.com ont observé "une certaine rotation au détriment des actions de grande capitalisation" du secteur technologique "et au profit (...) des petites et moyennes capitalisations" du Dow Jones. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-5,34% à 300,71 dollars) après une nouvelle brouille entre son patron Elon Musk et Donald Trump au sujet de la politique budgétaire des Etats-Unis. Après cette nouvelle dispute, "les investisseurs craignent que l'administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX", indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Les constructeurs automobiles Ford (+4,52% à 11,35 dollars) et General Motors (+5,73% à 52,03 dollars) ont brillé après avoir enregistré une forte croissance de leurs ventes au deuxième trimestre aux Etats-Unis, les consommateurs hâtant leurs achats avant l'entrée en vigueur des droits de douane. Seul Toyota a terminé dans le rouge (-0,42% à 171,54 dollars), avec des ventes quasiment stables en juin sur un an (+0,1%) mais en hausse sur le trimestre.

01.07.2025 à 22:29

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

FRANCE24

Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l'aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social. L'administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d'éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l'arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français", a prévenu l'administration, qui a dit en outre travailler "avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national". Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi. L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l'administration n'avait formulé "aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines", et cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel", des "projets techniques en échec" et un "management toxique". "La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière. Réforme en cours Celle-ci avait par ailleurs dit "regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l'année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période". L'UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève. Pour la DGAC, les revendications portent sur "le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement". Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui "a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens". "Malgré un contexte budgétaire difficile pour l'État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées", a ajouté l'administration. Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024. L'annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

01.07.2025 à 22:23

TF1 creuse le sillon des fictions historiques pour une saison "conquérante"

FRANCE24

Bientôt privée de sa série phénomène "HPI", dont les ultimes épisodes seront diffusés prochainement, la Une a plein d'autres cartes dans sa manche. "On a une vingtaine de nouveautés en fiction", a fait valoir mardi à l'AFP le directeur des programmes et des acquisitions de TF1, Fabrice Bailly, en amont d'une conférence de presse sur la rentrée "offensive" du groupe audiovisuel. Outre la saison 2 de "Cat's Eyes" - dont la première avait été cofinancée par Prime Video, la plateforme d'Amazon -, TF1 mise sur deux autres superproductions, "L'Ete 36" et "Montmartre", séries d'époque respectivement coproduites avec Netflix et Disney+, qui les diffuseront dans un second temps. La première s'inscrit dans le sillage des deux sagas sur lesquelles ont collaboré TF1 et Netflix, "Le bazar de la charité", qui se déroulait au 19e siècle, et "Les Combattantes", durant la Première Guerre mondiale. Julie de Bona, Sofia Essaïdi, Nolwenn Leroy et Constance Gay y camperont quatre femmes de milieux différents mêlées à un meurtre dans un hôtel très chic de Nice en 1936, l'année des premiers congés payés. Coproduite avec Disney+, "Montmartre" plongera elle dans le monde du cabaret en 1899 à travers Céleste (Alice Dufour), danseuse de cancan amenée à devenir la première effeuilleuse de Paris. De manière plus surprenante, TF1 vient de démarrer le tournage d"'Oradour ne m'oublie pas", un téléfilm sur le massacre d'Oradour-sur-Glane avec Matt Pokora. Le chanteur de 39 ans y campera un officier des Forces Françaises Libres parachuté près du village du Limousin "le 5 juin 1944, cinq jours avant le plus important massacre de civils français pendant la Seconde Guerre mondiale". Au rayon nouveautés figurent aussi la comédie romantique "La belle et le boulanger", remake d'une série israélienne porté par le chanteur Amir, "Rien ne t'efface", adaptation du roman éponyme de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon ("Cassandre) et Fauve Hautot, ou encore "Filip", un téléfilm sur le destin tragique du leader des 2be3, Filip Nicolic. "Test permanent" "TF1 est un des acteurs qui investit le plus en fiction française", un genre "qui fonctionne très bien sur le linéaire (télévision traditionnelle), mais aussi sur le streaming", a commenté Fabrice Bailly. La première chaîne de France (18,8% de part d'audience de septembre à juin), tire une part de plus en plus importante de ses audiences de la plateforme TF1+ (30% pour "Cat's Eyes", par exemple), lancée en 2024 et qui revendique 4 millions d'utilisateurs quotidiens. Dans ce contexte, l'association avec les plateformes américaine permet à TF1 de "financer des oeuvres extrêmement ambitieuses", sans que le partage de la diffusion n'induise "une cannibalisation des audiences", assure Fabrice Bailly. En "test permanent", TF1 diffusera ainsi les séries "Ghosts" et "Bref.2" plusieurs mois après leur arrivée sur Disney+. Le groupe, qui comprend aussi les chaînes LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films, a récemment créé la surprise en annonçant un partenariat inédit avec Netflix, qui proposera l'ensemble de ses contenus à partir de l'été prochain. Une "stratégie d'hyper-distribution essentielle face à la fragmentation des usages", assure M. Bailly. Outre la fiction, le groupe mise également sur ses programmes de divertissements, avec des nouveautés comme le jeu "Bataille navale", présentée par Arthur, ou "The box", dont les candidats, enfermés dans des containers jaunes, découvriront les règles en même temps que les téléspectateurs. A noter également, le retour de l'émission "Stars à domicile" pour deux numéros présentés par la journaliste Isabelle Ithurburu, nouveau joker du 13H. Côté sport, TF1 ne pourra pas compter sur le Mondial de football 2026, dont les droits ont été raflés par M6, ni sur le tournoi des Six Nations de rugby, conservé par France Télévisions. Le groupe proposera toutefois les matchs amicaux et les qualifications des Bleus en football et la tournée d'automne du XV de France, après la Coupe du monde féminine de rugby (22 août-27 septembre) et les matches des Bleus à l'Eurobasket (27 août-14 septembre).
15 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓