Des exercices militaires russes et biélorusses aux portes de l’UE, à quelques kilomètres de la Pologne, accentuent les tensions. L’OTAN déploie des renforts, tandis que la menace des drones et la disproportion des moyens mettent en lumière le coût et les risques de cette escalade.
La Russie tait ses pertes en Ukraine. Tandis que le Kremlin refuse de publier des chiffres officiels, des médias indépendants en exil estiment à 125 000 le nombre de soldats russes tués en trois ans, révélant l’ampleur d’un secret d’État soigneusement entretenu.
Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du vendredi 12 septembre.
Face à une concurrence chinoise en expansion permanente, les constructeurs allemands profitent du Salon de l'automobile à Munich pour montrer leur progression, en proposant des modèles électriques et ultramodernes.
Alors que dans la nuit du 9 au 10 septembre, une vingtaine de drones russes s'est retrouvée au-delà de la frontière polonaise, l'OTAN monte au créneau. Emmanuel Macron a annoncé que la France allait mobiliser trois Rafale supplémentaires pour "contribuer à la protection de l'espace aérien polonais".
La Commission européenne a annoncé lors d'une réunion vendredi qu'elle allait réexaminer "le plus tôt possible" l'interdiction prévue en 2035 des véhicules à moteur thermique dans l'UE.
Après l'incursion de 19 drones russes en Pologne mercredi, la France a notamment convoqué l'ambassadeur de Russie et mobilisé trois Rafale dans ce pays européen.
Le géant américain a accepté de clairement dissocier cette application de visioconférence de ses outils bureautiques, pour éviter d'être puni en raison d'un abus de position dominante.
Dans la nuit du 9 au 10 septembre, 19 drones russes, dont trois ont été abattus, ont traversé la frontière polonaise. Une première pour un pays membre de l'OTAN, qui inquiète les dirigeants européens.