La fermeture pour au moins cinq ans du musée d’art contemporain rejaillit sur son environnement urbain immédiat : les commerçants craignent pour leur chiffre d’affaires quand les riverains se désolent de perdre un bâtiment repère et repaire. Le musée promet de maintenir une programmation culturelle dans le quartier.
A quelques mois de la fermeture complète du centre Pompidou pour au moins cinq ans, retour sur des projets hors normes qui ont fait la réputation du musée parisien.
Avec le plus grand déménagement de l’histoire de l’art moderne et une ultime carte blanche au photographe Wolfgang Tillmans, le musée parisien, qui fermera ses portes le 22 septembre pour cinq ans de travaux, s’offre un flamboyant baroud d’honneur.
Acheminement de tableaux immenses, restauration des sculptures, convois exceptionnels… L’institution parisienne s’attelle à un déménagement hors normes avant sa fermeture en septembre pour des travaux d’au moins cinq ans. Son ultime exposition s’ouvre le 13 juin.
Claire Devarrieux, Nathalie Agogué, Alexandra Schwartzbrod, Robert Maggiori, Maïa Sieurin
Le «sens secret» du ginkgo biloba, un journaliste engagé assassiné, un amant incapable d’affronter la situation, des «protocoles vides de leur humanité» et le vol d’un diamant bleu ayant appartenu à Louis XIV.
Dans sa première exposition en France depuis trente ans, l’extravagant peintre allemand déroute à gros coups de pinceaux irrévérencieux poussant l’absurde jusqu’à ses derniers retranchements.
Revenue à l’équilibre financier, la revue a annoncé jeudi 5 juin la mise à disposition de l’intégralité de leurs archives sur leur site rénové. Des textes fondateurs aux entretiens mythiques de cinéastes, cette numérisation rend enfin accessibles des trésors longtemps réservés aux bibliothèques spécialisées et cercles de collectionneurs.
Refus du gigantisme, souplesse de l’organisation, programmation exigeante et ancrage local : les micro-festivals, privilégiant avant tout l’expérience spectateur, séduisent de plus en plus un public de connaisseurs.
Entretien avec l’autrice brésilienne, invitée du festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo 2025. La philosophe féministe publie un récit autobiographique «Ta magie m’a menée jusqu’ici. Lettres à ma grand-mère».
L’ex-acteur de la Comédie-Française, déjà jugé coupable pour des faits similaires envers une ancienne compagne, a été condamné, ce vendredi 6 juin, à neuf mois de prison avec sursis. Le parquet a dû recadrer les débats et rappeler la réalité des violences faites aux femmes.
Directrice en partance d’un rendez-vous breton singulier, qui s’ouvre ce vendredi 6 juin, Carol Meyer revient sur une décennie de challenges, de rêves et de chausse-trappes.
Face aux coupes budgétaires et à l’offensive idéologique, une soirée de résistance réunit artistes, intellectuels et défenseurs des services publics. Rendez-vous le 23 juin au théâtre national de la Colline.
Les avocats de la défense ont essayé de rejeter les responsabilités sur l’entreprise en tant que personne morale. Le procureur a requis jusqu’à trois ans d’emprisonnement avec sursis contre les prévenus, Tommy François, Serge Hascoët et Guillaume Patrux, accusés d’harcèlement moral et sexuel.
En marge de la Conférence de l’ONU sur l’océan, onze expositions se déploient dans la ville. «Libération» a recueilli les témoignages d’artistes, plasticiens, photographes… pour comprendre pourquoi la mer est une source d’inspiration inépuisable.
Sur Arte, la minisérie espagnole, sobre mais puissante, dissèque l’implosion d’une famille quand la mère s’enfuit, après des années à vivre dans la peur de son mari.
En visite à Paris avec le président Lula, l’artiste au gouvernement depuis deux ans raconte la «reconstruction» du secteur de la culture, miné par l’extrême droite, et loue la création brésilienne, primée aux Oscars et à Cannes.
Plusieurs événements, dépendants d’un fonds soupçonné d’investir dans les territoires occupés par Israël, sont visés par des appels au boycott émanant aussi bien du public que des artistes. Avec en filigrane une critique du désengagement financier des pouvoirs publics.
Le BAL lance la troisième édition du festival La Fabrique du Regard, du 3 au 7 juin. Issu de son programme pédagogique, l’événement présente les réalisations collectives menées par des enfants et adolescents, et des artistes invités. L’équipe propose des expositions, des projections, des performances et des workshops.
Emmenant les spectateurs d’un récit à l’autre en traversant des chambres d’hôtel, dont celles du Grand Barnum de Francheville, la pièce immersive déploie un kaléidoscope sensible de fêlures et de questionnements.
La journaliste Sophie Viguier-Vinson et le psychiatre Patrick Lemoine éclairent des chefs-d’œuvre de la littérature en auscultant les névroses de leurs protagonistes.
L’autrice britannique, dont la fortune devrait encore grossir à l’approche de la sortie d’une nouvelle adaptation en série de «Harry Potter», a annoncé en mai la création d’un fonds privé pour soutenir des actions juridiques transphobes.
Parution en un seul volume de trois récits où l’écrivain américain, virtuose de la non-fiction, se met en quête d’assassins ou d’explorateurs disparus.
Le professeur d’histoire de l’art invite à penser «l’élégance» des animaux, rejetant l’idée d’un utilitarisme de leurs formes et de leurs couleurs. Une démarche qui ouvre à un questionnement sur ce qu’est l’apparence.
Dans une nouvelle pièce poignante, la directrice du TNS tisse un conte autour du lien entre une mère malade et sa fille qui lui sert d’interprète, incarnées par deux formidables actrices amatrices.
Imperméable aux logiques économiques de ses concurrents, capable de séduire tous les âges, le géant japonais, dont la nouvelle console sort ce jeudi 5 juin, a conquis une place unique dans l’industrie du jeu vidéo.
A Bobigny s’est ouvert ce lundi 2 juin le premier procès pour harcèlement moral et sexuel du secteur du jeu vidéo. A la barre, les anciens cadres Tommy François et Serge Hascoët ont fait part de leur nostalgie d’une époque où «on s’amusait» et ont nié les faits, évoquant des «quiproquos» et une «affaire de perception».
Collaboratrice au long cours de Claude Lelouch, l’interprète de l’entêtant «dabadabada» d’«Un homme et une femme» aura trouvé la gloire dans la variété avant de se réinventer dans la comédie. Elle avait 88 ans.