Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

La semaine de contre-offensive du RN pour tenter de réhabiliter Marine Le Pen après sa condamnation s’est conclue par un meeting au cœur de Paris, ce dimanche 6 avril. Mais le grand rassemblement populaire espéré n’a pas eu lieu. On revient sur cet événement et on répond à vos questions à 12h30 avec Nicolas Massol et Tristan Berteloot, journalistes chargés du suivi de l’extrême droite.

Elisabeth Borne a remis sur la table l’idée d’une fusion entre le parti de François Bayrou et Renaissance. Si le Premier ministre s’est empressé de la soutenir, l’idée a vite été balayée au sein de la macronie.

Si elle a rappliqué au rassemblement de soutien à sa tante, Marine Le Pen, dimanche 6 avril à Paris, l’ex-députée du Vaucluse n’est pour autant pas en grâce auprès des troupes frontistes, qui y voient une démarche purement intéressée.

Comme le reste des cadres du Rassemblement national depuis la condamnation de Marine Le Pen, le président du RN a de nouveau agité l’hypothèse d’une censure du gouvernement ce lundi 7 avril au matin.

Double bulletin de vote, prime majoritaire abaissée, «illusion» d’une désignation directe du maire : à un an des élections, des juristes dissèquent le texte macroniste adopté en commission et discuté, a priori, à partir de ce lundi 7 avril à l’Assemblée nationale.

L’élue de droite, qui siège à l’Assemblée nationale depuis 2007, a recueilli 73,76 % des voix au second tour dimanche 6 avril. Son élection en juin avait été invalidée en raison de la curatelle du candidat RN.

Les brutes telles que Trump, Poutine ou Milei s’appuient souvent sur leurs dotations en ressources naturelles pour dicter le jeu international. Recourir à la sobriété peut être un moyen efficace de les priver de ce pouvoir économique et stratégique et combiner transition écologique et soutien à la démocratie, estime le chercheur Philippe Delacote.

Le RN réunissait ses forces ce dimanche 6 avril à Paris, après la condamnation de Marine Le Pen. En réaction, une partie de la gauche défilait place de la République, et le meeting de Renaissance à Saint-Denis a été largement consacré à la préservation de «l’Etat de droit».

Entre la mobilisation des partisans du parti d’extrême droite et celle de la majorité présidentielle, il y avait ce dimanche 6 avril comme un air de lancement de campagne présidentielle. Avec pour le RN, un sondage révélateur en toile de fond et des chiffres peu flatteurs sur place.

Au moment où Marine Le Pen, condamnée lundi, peinait dimanche à attirer les foules avec son «sursaut populaire», la gauche se mobilisait à Paris à l’appel des écologistes et des insoumis, tandis que Gabriel Attal dénonçait «les attaques contre les juges».

En clôture d’une journée de rassemblement partisan dimanche 6 avril en Seine-Saint-Denis, le président de Renaissance, aspirant candidat à 2027 sur fond de divisions dans le «bloc central», a déployé une charge contre la leader d’extrême droite condamnée.

Devant quelques milliers de personnes à Paris, ce dimanche 6 avril, Marine Le Pen et ses soutiens ont renouvelé leurs charges contre la justice qui a condamné la candidate à la présidentielle à cinq ans d’inéligibilité.

En invoquant «[s] on peuple», Marine Le Pen, qui n’a réuni que quelques milliers de personnes dans le riche VIIe arrondissement de Paris, s’est inscrite dans la pure tradition bonapartiste.

La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles présente en exclusivité à «Libération» son plan d’action pour la protection de l’enfance, avec une réforme du métier d’assistant familial.

En visite dans la capitale algérienne ce dimanche 6 avril, Jean-Noël Barrot a acté la reprise du dialogue avec Alger afin de «reconstruire un partenariat d’égal à égal, serein et apaisé».

Le «juge bashing» du RN et de LFI, qui a suivi le jugement en première instance de Marine Le Pen, la réaction du Premier ministre Bayrou de repenser la loi sur l’inéligibilité immédiate, les attaques de Macron contre notre système de protection sociale… toute la classe politique participe à éroder la confiance, ce bien précieux nécessaire à l’harmonie sociale.

A l’appel de diverses organisations de jeunesse, des écologistes et des insoumis, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées ce dimanche 6 avril place de la République pour «défendre l’état de droit» après les remous post-condamnation de Marine Le Pen.

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Depuis 2020 pour «Libération», il a tenu la chronique d’une société touchée et aujourd’hui victime de la crise du service public de santé. Il a réinterrogé les personnes qu’il avait contactées à l’époque.

Un blog raciste et xénophobe a menacé l’élu en faisant référence à l’Aktion T4, programme d’extermination des handicapés sous le IIIe Reich. Le parlementaire a porté plainte pour «menace de mort» et «injures publiques».

Des figures de l’Alt-Right et des libertariens, de Peter Thiel à Elon Musk, promeuvent l’usage du LSD, de la psilocybine ou de la kétamine. Si cette industrie, brassant des milliards de dollars, prône un usage thérapeutique, elle pousse surtout un agenda autoritaire qui justifie les inégalités.

Dans une interview au «Parisien», le Premier ministre s’est dit défavorable à la mobilisation en soutien en Marine Le Pen qui doit se tenir ce dimanche 6 avril à Paris. Dans le même entretien, il ouvre la voie à une fusion entre le Modem et Renaissance.

A la veille d’un rassemblement organisé par le parti d’extrême droite à Paris pour protester contre la peine visant la députée, 300 de ses militants et sympathisants marseillais se sont retrouvés à l’appel de députés locaux.

La CGT, SOS Racisme et la Ligue des droits de l’homme appellent à une mobilisation partout en France en réponse aux attaques du Rassemblement nationale contre l’institution judiciaire après le jugement du 31 mars.

Réindustrialisation invisible, augmentation du déficit commercial, hausse des prix pour les entreprises et les consommateurs américains… Le bilan des augmentations des droits de douane lors du premier mandat Trump donne des pistes pour anticiper les répercussions de celles qu’il a annoncées ce mercredi, détaille l’économiste Antoine Bouët.