Les responsables politiques d’extrême droite n’ont pas tari d’éloges pour célébrer la mémoire de l’icône féminine des années 1960, décédée ce dimanche 28 décembre à l’âge de 91 ans. A gauche, une certaine discrétion est de mise.
Icône du cinéma français, Brigitte Bardot, morte ce 28 décembre à 91 ans s’était aussi muée, au fil des décennies, en figure d’une droite identitaire qu’elle nourrissait de diatribes xénophobes et d’attaques contre l’islam.
Sous les radars de la classe politique, certains protagonistes de la plateforme sont devenus des acteurs des luttes internes de la gauche. Premier volet de notre enquête.
Condamné pour des violences contre son ancienne compagne, Laurent Brosse a perdu le soutien de Renaissance, mais Horizons et Les Républicains gardent le silence pour l’instant.
L’idée lancée par LFI fait son chemin dans la sphère politique, de François Ruffin à Edouard Philippe, en passant par Charles de Courson. Sans doute en vain.
L’élue de 29 ans s’impose comme une voix rare de la ruralité au sein de LFI. Elle s’oppose fermement aux abattages massifs de bovins ordonnés pour contenir l’épidémie de DNC.
Un accord pour Gaza dévastée, des désaccords sans fin à l’Assemblée, Trump qui dynamite l’ordre mondial : 2025 aura été plus polarisée que jamais. Rétrospective d’une année clivée.
Dans le Morbihan et en Ille-et-Vilaine, à rebours du précédent scrutin, le parti d’extrême droite cible de petites et moyennes communes. Y compris sous d’autres étiquettes que la sienne.
A chaque soubresaut depuis la dissolution de 2024, les insoumis réclament la destitution du chef de l’Etat, tandis que plusieurs voix à droite ont évoqué le scénario d’une présidentielle anticipée.
A la veille du réveillon de Noël, ce mardi 23 décembre, députés et sénateurs ont validé à l’unanimité ce court texte pour faire tourner l’Etat en attendant le vote d’un «vrai» projet de loi de finances (PLF) à la reprise des débats en janvier.
Un document de travail de l’OFCE relayé ce mardi 23 décembre par «le Parisien» balaye une vieille rengaine de la droite : non, on ne vit pas mieux en France des prestations sociales que du travail.
Le député Horizons Jérémie Patrier-Leitus a déclaré lundi 22 décembre dans «le Monde» que, pour «retrouver de l’apaisement», les convocations ne reprendraient pas avant le 6 janvier, date de la prochaine réunion du bureau de la commission.
La bande de militants identitaires d’Aurora Lorraine vise notamment le maire François Grosdidier à coups d’affiches islamophobes. Des plaintes ont été déposées.
Le maire sortant, qui a lié son aventure présidentielle à sa candidature locale, mène une pré-campagne à bas bruit, face à des opposants qui dénoncent ses «ambitions personnelles».
Après l’échec des discussions sur le budget de l’Etat pour 2026, le recours à une loi spéciale est acté et doit être voté par les parlementaires mardi. Ce dispositif d’urgence et provisoire reconduit les crédits des ministères et permet de lever les impôts existants. Mais plusieurs dispositifs comme le crédit d’impôt pour les agriculteurs bio disparaissent.
Le Premier ministre a bouclé une énième consultation des groupes politiques avant la présentation d’une loi spéciale. Sébastien Lecornu reste silencieux sur sa méthode pour faire adopter un budget pour 2026 lorsque les discussions reprendront après les fêtes.
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public. Aujourd’hui, il critique avec virulence le PLFSS, qui selon lui menace la survie du système de santé.
Le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale appelle ce lundi Sébastien Lecornu à avoir recours à l’article en janvier, sur la base d’une version amendée du texte du Sénat.
Exclu du Parti socialiste après ses propos, l’édile d’Augignac, en Dordogne, pourrait également être suspendu de ses fonctions, voire révoqué. Une sanction extrêmement rare.
Le Premier ministre, qui consulte la plupart des forces politiques ce dimanche 21 et lundi 22 décembre, peut encore opter pour des ordonnances ou le 49.3 afin de faire entrer en vigueur le projet de loi de finances.
En visite aux Emirats ce dimanche 21 décembre, le président français a confirmé la construction du futur navire de guerre qui viendra remplacer le «Charles-de-Gaulle».
Au moment où le nombre de morts vient de dépasser celui des naissances en France métropolitaine, la droite ressort de vieilles rengaines visant notamment les femmes, alors qu’il faudrait s’intéresser aux conditions matérielles des familles.
Quatre décennies après la naissance de l’association, les membres de la bande originelle se fréquentent toujours. Désormais orphelins de Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon, ils interrogent ce que sont devenus la gauche et le combat antiraciste.
Sur le plateau de «Quelle époque !» face au président du RN, Roselyne Bachelot dégaine la réplique qui aurait dû faire de lui le «Marquis de Patatras». Mais le ridicule n’est plus létal à coup sûr.
L’ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry et actuelle députée, proche de Gérald Darmanin, se présente pour la deuxième fois aux élections locales de la ville du Nord. Pour mener campagne, elle tente de prendre ses distances avec le parti présidentiel.
Après l’adoption au Sénat d’une copie remodelée du budget 2026, les négociations écourtées entre les deux assemblées vont conduire le gouvernement à présenter une loi spéciale.
Une campagne aux airs de match retour dans le Nord. Les Ecologistes, menés par Stéphane Baly qui avait échoué par moins de 250 voix face à Martine Aubry en 2020, espèrent prendre le dessus sur son successeur, Arnaud Deslandes.
L’ex-numéro 3 du Rassemblement national devra se présenter devant la justice un an après son procès pour «prise illégale d’intérêts» pour une affaire d’attribution de marché public. Il a récemment quitté ses fonctions de vice-président du parti d’extrême droite.
Après des mois de tractations, le député macroniste Thomas Cazenave et la présidente du Parti radical Nathalie Delattre, ont fini par accoucher d’un accord pour les municipales. Le premier mènera la liste contre le maire sortant Pierre Hurmic.
Officiellement, la loi interdit certains livres racistes, antisémites ou négationnistes. En pratique, il aura fallu que «Libé» s’en mêle pour que Cultura et Amazon retirent en catastrophe des titres vendus sur leur site, ce vendredi 19 décembre.
Réunis en commission mixte paritaire, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver un compromis ce vendredi. Le Premier ministre va saisir le Conseil d’Etat.
En feuilletant les catalogues en ligne des grandes enseignes culturelles, «Libé» est tombé sur un inventaire sidérant : ouvrages négationnistes, racistes, des pamphlets suprémacistes interdits en France… Et a demandé des comptes aux entreprises concernées.
C’était une des demandes du Parti socialiste : mettre fin à la dégressivité de l’impôt sur les revenus pour les plus hauts patrimoines. Mais, en fin de parcours, il ne reste plus grand-chose des mesures envisagées pour les mettre à contribution dans le projet de loi de finances.
Alors que les négociations qui démarrent entre l’Assemblée et le Sénat en commission mixte paritaire ce vendredi 19 décembre sont plutôt mal emmanchées, le mystère reste entier sur la voie de passage pour faire adopter le projet de loi de finances.
Après avoir noué un accord pour le premier tour dans la capitale, les socialistes, écologistes, communistes et Place publique ont fait leur premier déplacement ensemble ce jeudi 18 décembre.
Le militant antinarco Amine Kessaci était invité par le maire, au dernier conseil municipal de l’année. Saluée par l’ensemble des élus, son intervention n’a pas empêché les chicayas politiques avant les élections de mars.
Contrairement à certains de ses camarades de LR, le président de la région Hauts-de-France a rejeté ce jeudi 18 décembre l’expression, apparue après les dernières élections législatives, qui est selon lui «une alliance entre la droite et l’extrême droite, au détriment de la première».
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public. Aujourd’hui il alerte sur les dangers de la grippe et la nécessité de se faire vacciner.
Cette visite est révélatrice d’un Etat central qui observe ses marges depuis son centre. Pour l’universitaire Brahim Bouselmi et l’élu local Jean Kaspar rapprocher l’Etat de ses territoires, ce n’est pas l’affaiblir, c’est lui redonner une épaisseur politique.
Dans un courrier, l’édile écolo François Astorg a alerté sur cet événement organisé dans la commune de son confrère de La Roche-sur-Foron. Qui ne voit «aucun problème» à ce que ces réjouissances se tiennent.
Le garde des Sceaux a bien le droit, à titre personnel, de vouloir être présent pour ses proches ou son mentor quand ceux-ci vivent l’épreuve d’une condamnation ou d’une incarcération. Mais sa fonction l’engage à une forme de réserve dans la sphère publique.
Après avoir rendu visite à Nicolas Sarkozy en prison, le garde des Sceaux a adressé «une pensée plus qu’amicale» au président de la métropole européenne de Lille, condamné en appel.