Dans notre dernière lettre en date du 7 janvier et intitulée « La xénophobie est à la mode », nous nous inquiétions de la banalisation du rejet et de la peur de l’autre. Certains des messages reçus après cette lettre nous confortent dans l’idée qu’il y a là une bataille politique à mener : celle de la question sociale, qui se préoccupe de l’égalité, contre la question sociétale, qui se préoccupe de l’identité. La décroissance a donc quelques pistes pour « grand remplacer » l’extrême-droite :
Si ces belles valeurs veulent pouvoir arriver à réellement contrer celles de l’extrême-droite, à cette époque de grande insensibilité politique, il faut se demander pourquoi aujourd’hui personne ne les écoute : c’est tout l’intérêt de réfléchir aux racines du mal : celle de la domination du régime de croissance, qui neutralise les effets du discours des valeurs par toute une série d’outils de dépolitisation (individualisme, neutralisme institutionnel, horizontalisme…)
Amitiés xénophiles renouvelées
Chargé de cours en sciences sociales dans l’enseignement supérieur (notamment à Sciences-Po Lyon et à l’université Lyon II) et en formation continue (à l’Institut Transitions). Auteur et traducteur de plusieurs livres de critique sociale. Derniers ouvrages parus : « Ce que nos salaires disent de nous » (Payot, 2023) et « Travailler sans patron », coécrit avec Simon Cottin-Marx (Gallimard, 2024).
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Sur la zone géographique, il faut que ce soit accessible facilement en train à partir de Lyon (Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Grenoble, Paris, Dijon).
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