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Des idées pour nourrir l'esprit et remettre radicalement en question l'état de notre monde.

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23.05.2022 à 10:03
Alexia Soyeux
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Romaric Godin est journaliste économique à Mediapart, et l’auteur de “La guerre sociale en France : aux sources économiques de la démocratie autoritaire”. L’ouvrage permet de mieux comprendre le projet d’Emmanuel Macron et ses fondements idéologiques : comment le macronisme - qui se présentait comme un centrisme - est en fait un projet radical qui vise à transformer le capitalisme français et installer en profondeur le paradigme néolibéral. Selon Romaric Godin, le néolibéralisme n’est pas qu’une simple théorie économique mais un mode de gestion du capitalisme, qui défend l’idée centrale que “ l’État doit, dans l’intérêt général, se placer du côté du capital pour favoriser la création de richesses à partager par une marchandisation élargie” de tous les pans de la société. Le marché devient ainsi le lieu de la justice, puisque lui seul peut déterminer la valeur réelle des biens et services produits. Le néolibéralisme n’implique donc pas le retrait de l’État du monde économique, mais bien la mise au service de l’État au profit du capital. Le livre retrace la généalogie de la doctrine néolibérale et rappelle le consensus pseudo scientifique sur lequel il se fonde ; il analyse comment le projet macroniste marque une rupture autoritaire dans l’histoire du capitalisme français, qui avait maintenu jusqu’ici un modèle hybride entre capital et travail, grâce aux fortes résistances du corps social. Il décortique la guerre culturelle qui se joue pour faire accepter la marchandisation de la société et la destruction progressive de l’Etat social français, et appelle à penser une alternative pour sortir de l’impasse écologique et sociale. Entretien enregistré le 13 mai 2022 APPROFONDIR www.presages.fr/blog/2022/romaric-godin https://twitter.com/RomaricGodin https://www.editionsladecouverte.fr/la_guerre_sociale_en_france-9782348045790
08.04.2022 à 16:35
Alexia Soyeux
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Laure Teulières et Guillaume Carbou sont membres de l’Atécopol, collectif pluridisciplinaire de scientifiques travaillant sur la question écologique, et ont coordonné, avec Aurélien Berlan, l’ouvrage Greenwashing, manuel pour dépolluer le débat public qui vient de paraître aux éditions du Seuil. Si le greenwashing désignait à l’origine un verdissement de la communication de produits ou d’entreprises, il apparait désormais comme une véritable idéologie, symptôme d’une pensée moderne verrouillée par l’économisme, le techno-solutionnisme et la pensée en silo. En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone. Dans une démarche d’autodéfense intellectuelle, l’ouvrage permet d’appréhender le greenwashing dans la grande diversité de ses manifestations, en révélant les fausses promesses, les demi-solutions et les formes d’enfumage qui faussent le débat public, empêchent des choix de société véritablement éclairés, et nous enferment dans la trajectoire insoutenable du business as usual. Entretien enregistré le 5 avril 2022 APPROFONDIR https://www.presages.fr/blog/2022/greenwashing L’Atécopol https://atecopol.hypotheses.org/ et https://twitter.com/AtEcoPol Greenwashing - Manuel pour dépolluer le débat public, Collectif, sous la direction d’Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières, collection Anthropocène, Seuil https://www.seuil.com/ouvrage/greenwashing-collectif/9782021492897
09.03.2022 à 09:47
Alexia Soyeux
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Mickaël Correia est journaliste à Mediapart, spécialiste des questions climatiques. Dans son livre “Criminels climatiques”, il enquête sur les trois principales multinationales fossiles que sont Saudi Aramco, Gazprom et China Energy. Peu connues du grand public, ce sont pourtant les entreprises les plus polluantes, les plus climaticides et les plus prospères au monde ; elles sont d’ailleurs chacune solidement enracinées en France. Loin de réduire ou de stabiliser leurs émissions, elles misent des milliards pour piller les dernières réserves énergétiques et projettent d’accroitre l’extraction d’énergies fossiles d’au moins 20% d’ici 2030. L’enquête éclaire le fonctionnement du système politique et économique qui leur permet de faire durer notre addiction générale au carbone en toute impunité, et en toute connaissance de cause, en mettant à jour leurs stratégies de corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing et soft power. A l’opposé d’une écologie sans ennemis, Mickaël Correia entend dénoncer les responsables du chaos et placer le sujet du climat au coeur des luttes d’émancipation. --- Entretien enregistré le 3/2/2022 Approfondir : Suivre Mickaël Correia sur Twitter : https://twitter.com/MickaCorreia www.presages.com/blog/2022/mickael-correia
13.02.2022 à 09:06
Alexia Soyeux
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Sofia Kabbej est chercheuse au sein du Pôle Climat, énergie et sécurité de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Elle travaille sur les impacts sécuritaires du changement climatique, et étudie également la géo-ingénierie du climat, un sujet aux contours flous encore peu évoqué en France, mais qui génère déjà de gros investissements. La géo-ingénierie correspond à l’ensemble des techniques mises en œuvre afin de corriger les effets de la pression humaine sur l’environnement. On distingue deux grandes familles : celle qui agit sur les causes du réchauffement, c’est à dire la concentration de CO2 dans l’atmosphère ; et celle qui agit sur les conséquences du réchauffement, c’est à dire l’augmentation de la température moyenne. On parle ici de “gestion du rayonnement solaire”, avec des techniques qui visent à modifier la quantité de soleil reçue par la Terre. Face à l’échec des politiques de réduction des émissions, et à mesure que la dérive climatique s’accélère, le discours d’apprenti sorcier de la géo-ingénierie semble gagner de l’importance, mais suscite le débat et la controverse. En effet, les risques politiques, scientifiques et sociaux associés à ces techniques sont nombreux et donnent le vertige. Par ailleurs, en concentrant le débat sur l’enjeux climatique et en faisant miroiter des solutions miracles, on néglige les autres limites planétaires (telle que la biodiversité, les pollutions ou l’acidification des océans) tout en maintenant le statut quo du capitalisme fossile. Qui investit dans la géo-ingénierie ? Quelles sont les techniques les plus étudiées  ? Quels risques, quelle gouvernance, et quelle bataille des idées se joue ? Entretien enregistré le 3/2/2022 Approfondir : https://www.presages.com/blog/2022/sofia-kabbej Suivre Sofia Kabbej sur Twitter : https://mobile.twitter.com/kabsofia Rapport REAGIR “Réflexion systémique sur les enjeux et méthodes de la géo-ingénierie de l'environnement” : https://anr.fr/fileadmin/documents/2016/Rapport-final-ARP-REAGIR-mai-2014.pdf

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