flux Ecologie

Moitié ONG moitié-think-tank. Pour une montagne durable

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02.08.2024 à 14:21
Valérie
Texte intégral (1234 mots)

J'ai été formée à l’Académie des futurs leaders  à Paris, en présentiel, à raison de 3 jours par semaine, pendant 5 mois, de janvier à juin 2024.

Veuillez trouver mon discours (4 minutes) de remise des diplômes, Académie des Futurs Leaders, Columbia Global Center, Paris



Le programme comprenait 350 heures de cours avec la participation de plus de 100 intervenants, experts, personnalités politiques et coachs. Les différents programmes de formation de l’Académie sont construits autour de 7 blocs thématiques.

Fondamentaux de la science politique 

  • Communication politique et publique 

  • Management et éthique en politique 

  • Droit et fonctionnement des institutions politiques

  • Histoire et Fonctionnement des institutions

(Nouveaux) Enjeux démocratiques

  • Etat des lieux de la démocratie en France et dans le monde

  • Comprendre le populisme

  • Rôle des médias dans le dialogue démocratique

  • Comprendre les sondages

  • Narratifs politiques : les comprendre, les inventer 

Faire campagne et gagner ​

  • Community organizing : les fondamentaux

  • Maîtriser son territoire 

  • Comprendre les partis politiques et leurs mécanismes 

  • Comprendre les équilibres de pouvoir 

  • Digital campaigning 

  • Nouveaux narratifs: Convaincre et persuader

Maîtriser son discours

  • Sociologie des médias

  • Rhétorique, Art oratoire et Média Training 

  • Sémantique et sens des mots 

  • « Storytelling » et Marketing politique

  • Gestion du risque médiatique

  • Relations presse et gestion des réseaux médiatiques 

  • Sondages, outils d’étude et d’enquête

  • Trouver son narratif personnel

Les élections européennes de 2024 

  • Comprendre les institutions européennes

  • Rôle d’un député européen 

  • « Campaigning » européen

  • Enjeux de campagnes 2024  

Les grands défis globaux

  • Développement et aide au développement 

  • Géopolitique et Relations internationales

  • Climat / Environnement / Ecologie : les grands enjeux

  • Genre et inclusion

  • Grande précarité 

  • Economie durable et systèmes financiers 

Bien-être et santé mentale

  • Coaching collectif hebdomadaire: gestion des émotions

  • Coaching mensuel : déterminer et mettre en oeuvre sa stratégie d’impact

  • Neurosciences et impact de l’action collective

  • Psychologie positive et management





Ma promo

  • Alice Apostoly,  27 ans, Paris - Co-fondatrice et co-directrice de l'Institut du Genre en Géopolitique.

  • Emma Bertoin,  25 ans, Paris / Marseille - Militante éducative, ex co-directrice Trouve Ta Voix, consultante intelligence collective Bluenove

  • Félix Beaulieu, 38 ans, Paris - Co-fondateur de On Purpose & Enseignants de la Transition, consultant et enseignant en entrepreneuriat à impact.

  • Céline Ciéplinski, 48 ans, Montgeron - Coach, directrice d'association-fondation, experte en management associatif/stratégie/gouvernance

  • Lou-Jayne Hamida, 50 ans, Nice - Vice-présidente de la Fédération des Acteurs de la Solidarité

  • Magali Bragard, Saint-Denis - Fondatrice Mamama, colis solidaires d’urgence

  • Magdi Masaara, 33 ans, Paris - Militant et activiste politique, artiste, président et fondateur de l'association DURMONGAA Education pour tous, Soudan et Tchad. Membre de l'assemblée citoyenne de Paris

  • Mona Amirouche, Bobigny - Co-fondatrice et directrice générale de Banlieues School, Professeure d’économie

  • Nicolas Planty, 43 ans, Bordeaux / Dax - Fondateur de Lemon Adds, Membre du Pacte Civique

  • Rudi Osman, Paris - Fondateur de l’Union des Etudiants Exilés

  • Samaher Al-Hadheri, 28 ans, Paris - Militante pour la justice sociale, poète et chercheuse. Co-présidente de l’Union des étudiants exilés (UEE), consultante à l'UNESCO.

  • Souba Brunel,  37 ans, Paris - Entrepreneuse et activiste engagée pour la Justice climatique, fondatrice de l’association éco-féministe Les Impactrices

  • Valérie Paumier, 54 ans, Annecy - Présidente fondatrice de Résilience Montagne, sur la vulnérabilité des territoires de montagne et de leurs vallées face au réchauffement climatique.

  • Victoria Mure-Ravaud, 28 ans, Clermont-Ferrand - Architecte, engagée pour la rénovation énergétique et les transitions dans les territoires ruraux





J'exprime une infinie reconnaissance à Alice Barbe, Hind Guedira et Tetiana Baksheiva pour ce programme unique.




#politics #politique #AFL #academiedesfutursleaders #engagement #singafrance #resiliencemontagne #resilience #climat #climatechange #adaptation #media #valeriepaumier

03.07.2024 à 11:48
Valérie
Texte intégral (1342 mots)



Chers habitants et chères habitantes des vallées et des campagnes,

Chers agriculteurs et chères agricultrices,

Exploitants de remontées mécaniques,

Chers et chères élu(e)s,


C’est l'été dans les montagnes, en ville et dans les villages, dans les campagnes,… Mais le temps n’est pas à la sérénité et aux festivités.


Les territoires de montagne, les territoires ruraux, ont voté majoritairement Rassemblement National pour les Européennes. Certains territoires ont encore porté le RN en tête du premier tour des législatives.


Si les échos de désaccords, de résistances et de conflits de ces dernières années résonnent encore, les uns voulant construire, les autres voulant protéger, l’avenir de la montagne et des campagnes de notre pays, de nous toutes et tous, est en train de se jouer.


La vérité de ces désaccords est simplement que nous aimons nos territoires, que nous avons des valeurs.


Nous n’avons pas les mêmes solutions et vérités. Mais personne n’a tord ou raison, nous avons simplement envie du meilleur.


Vous façonnez, nous façonnons, par des actions de tous les jours, l’avenir de nos territoires.


Nous n’avons que très peu pu discuter, autour d’une table. Certains élus ne l’ont pas souhaité. Pourtant échanger, se rencontrer, réfléchir ensemble et avec bon sens sur notre avenir à tous est la base…


La peur des autres et des lendemains, sont très compréhensibles. Il est normal d’avoir des craintes et de ne pas trouver de réponses. Il est normal que les réponses ne satisfassent tout le monde.


Il est indéniable que l’essor économique phénoménal lié à l’or blanc fait parti de notre histoire. Et bien sûr, il est évident que cette activité économique unique est toujours un moteur pour les départements de montagne, un employeur direct et indirect majeur et une force structurante essentielle. Il est certains que les agriculteurs et les agricultrices nous nourrissent et sont essentiels à l’entretien de nos magnifiques paysages.





Mais voter Rassemblement National :

  • ne fera pas retomber la neige,

  • n'inversera pas la courbe des températures,

  • n’enrayera pas les coulées de boue et les crues torrentielles - comme celles qui ont emporté, ces derniers jours, le fabuleux village de la Bérarde et les vallées alpines en France, en Suisse et en Italie -,

  • ne permettra pas aux agriculteurs de vivre mieux,

  • ne donnera pas du fourrage aux bêtes,

  • ne permettra pas aux remontées mécaniques de générer plus de profits,

  • n’aidera pas les quartiers dits « difficiles »,

  • ne permettra pas d’offrir un emploi à ceux qui cherchent à travailler,

  • ne fera pas mieux vivre les anciens.


Le vote extrême droite ne fera que renforcer les violences et les discriminations, sans donner de réponses aux souffrances et questionnements.



Economiquement, Le RN prétend financer ses dépenses en fermant totalement les vannes de l’immigration ; or, de quoi parlons nous dans les territoires montagnards ?


Les étrangers étant celles et ceux qui nous honorent de leurs visites touristiques pour venir se ressourcer… Les étrangers étant ceux qui nous font vivre, qui achètent nos produits.


Nous ne sommes pas en insécurité comme le martèle le RN ! Si certaines petites villes de vallées peuvent sembler dangereuses, ce n’est pas la maltraitance et la haine qui nous aidera à aller mieux et à comprendre la souffrance des autres.


Ce n’est pas en réduisant les droits fondamentaux des femmes, des minorités, des agricultrices, en mettant des uniformes aux enfants dès le plus jeune âge, en nationalisant les chaînes d’information publiques, en ne favorisant que les bons élèves, en vantant un volet retraites irréalisable, en proposant un projet d’Etat mensonger… que nous irons tous mieux.


Ce n’est pas en cassant les défenseurs de la nature que nous pourrons nous comprendre.


Nous ne devons pas sanctionner la faillite de Macron en votant pour un parti raciste et dangereux, ce que représentent le Rassemblement National et l'union des droites.


Nous, terre de résistance, où nos aïeux se sont battus et sont morts pour que nous soyons libres, ne pouvons tolérer qu’un parti haineux salisse notre histoire.


Nous méritons mieux que cela.


Nous connaissons mieux que d’autres la solidarité, parce que « chez nous » il n’est pas toujours facile de vivre… nous avons toujours su nous adapter car nous savons aimer, nous sommes des résistants au sens joli du mot. Ne laissons pas des personnes qui ne portent que la haine de l’autre nous dicter notre conduite.


Mes aïeux se sont battus aux Glières, ils ont probablement connu vos aieux ici ou ailleurs ; ils se sont battus pour nos libertés, ensemble. Ils nous regardent. Soyons dignes.


Notre, votre projet de vie, doit être un projet de vie heureux, de joie, de lendemains qui chantent, d’espoirs et de bienveillance. Ayons confiance en nous !


Laissons la haine et la colère aux faibles.


Nous devrions nous engager POUR un projet, POUR l'espoir mais pour cela, nous devons cette fois encore voter CONTRE le danger.

Voter CONTRE est fatigant et anormal,

mais nous devons être CONTRE le RN et CONTRE l'union des droites, afin de plus tard être en mesure de voter POUR nos valeurs.


Gérons l’urgence en ne votant pas pour le Rassemblement National ! Et s’abstenir ne suffit pas. Votons CONTRE le RN et votons CONTRE l’Union des Droites.


Dès cet été, demandons d’être aux tables de décisions des élus, puis célébrons nos singularités, nos traditions, nos souvenirs tous ensembles sans haine, en paix.


Merci.





02.06.2024 à 20:18
Valérie
Texte intégral (2685 mots)




Les montagnes en Europe



Au niveau européen, l'ensemble des massifs de montagne concerne :

  • 21 États membres de l'Union européenne,

  • 35,69 % de la superficie

  • 17,73 % de la population européenne, Suisse incluse.

Selon les définitions de la montagne, les montagnes représentent donc entre 30 et 40 % du territoire de l'Union européenne et entre 12 et 20 % de la population.

LA MONTAGNE DOIT AVOIR TOUTE SA PLACE DANS LES GRANDES POLITIQUES EUROPÉENNES




Les montagnes en France

Les montagnes occupent près de 30% du territoire.



La montagne c’est :

  • 8 785 communes réparties dans 42 départements et 10 régions ;

  • des sites protégés : forêts protégées, espaces naturels, dont cinq parcs nationaux, une cinquantaine de parcs naturels régionaux et de réserves naturelles, réseau Natura 2000, notamment ;

  • une biodiversité très riche et variée ;

  • des sites touristiques (dont 350 stations de ski) ;

  • notre château d'eau douce ;

  • 60 000 exploitations agricoles (18% des élevages de France) ;

  • des industries. Certaines zones, comme les bassins de Thiers, d’Oyonnax ou la vallée de l’Arve ont plus d’un tiers des salariés employés par un établissement industriel (Insee 2017).


Les Alpes

Les Alpes s’étendent sur une superficie de 190 959 km² et sont partagées entre huit États qui sont communément appelés « Pays Alpins » : l’Autriche, l’Italie, la France, la Suisse, l’Allemagne, la Slovénie et deux autres micro-États que sont Monaco et Liechtenstein.


Les Alpes françaises

La France dispose de 20,7 % de la superficie totale des Alpes. On les retrouve dans neuf départements à savoir : la Savoie et la Haute-Savoie, l’Isère, les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence, la Drôme, le Vaucluse, le Var et les Alpes-Maritimes.


Les Alpes italiennes

En Italie, les Alpes sont présentes dans la partie nord du pays et plus précisément dans 5 régions : le Val d’Aoste, le Piémont, le Trentin-Haut-Adige, la Lombardie et la Vénétie. Elles s’étendent sur une superficie de 51.995 km2, soit 27,22 % de la superficie totale des Alpes. Parmi les monts les plus connus, il y a le Grand Paradis, le mont Blanc, Cervin, le Massif du mont Rose et les Dolomites.


Les Alpes d’Autriche

L’Autriche est un pays qui se trouve au cœur même des Alpes. On y retrouve 28,5 % de la superficie totale des Alpes. Le point le plus culminant des Alpes Autrichiennes est le Glockner et il a une hauteur de 3798 mètres. Il se situe entre la Carinthie et le Tyrol.


Les Alpes d’Allemagne

Encore appelées Alpes bavaroises, les Alpes du territoire allemand représentent 5,6 % de la superficie totale des Alpes.


Les Alpes en Suisse - hors contexte concernant les élections européennes mais à connaître dans un contexte global

La Suisse est un pays dans lequel on retrouve seulement 14 % de la superficie des Alpes, mais plusieurs des hauts sommets qui composent la chaîne de montagnes.


Autres pays

La Slovénie et les micro-États du Liechtenstein et de Monaco ne disposent que de 4 % des montagnes alpins. On les retrouve entre la Haute-Carniole et Frioul Vénétie julienne pour la Slovénie, entre l’Autriche et la Suisse pour Liechtenstein et le long de la côte d’azur pour Monaco.


Spécificité de Auvergne Rhône Alpes

Avec 70 % de son territoire situé en montagne, Auvergne-Rhône-Alpes est la plus grande région de montagne d’Europe. Les 2/3 de la région sont classées en zone de montagne, dont 10% en haute montagne, et plus d’1/3 de sa population vit en zone de montagne.



Impacts du changement climatique : Montagnes et Glaciers


Sentinelles du climat, les montagnes se réchauffent deux fois plus vite. Dans les Alpes et les Pyrénées françaises, la température a déjà augmenté de +2°C au cours du 20ᵉ siècle, contre +1,4°C dans le reste de la France (source Météo France).




IL EST URGENT DE REDUIRE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT EN MONTAGNE ET D’ACTIVER UNE POLITIQUE EUROPEENNE D’ANTICIPATION, DE PLANIFICATION ET D’ADAPTATION, TRES FORTE !


Le réchauffement climatique accélère :


  • la fonte des glaciers et la hausse de température du permafrost (ou pergélisol). Ces deux phénomènes ont des conséquences sur la stabilité des versants mais aussi sur l'étendue des lacs glaciaires (possibilités de crues, de glissements de terrain et d'avalanches dans des secteurs jusque-là épargnés) ;

  • les atteintes à la biodiversité : hausse du risque d’extinction des espèces adaptées au froid et apparition d'espèces venant de climats plus chauds (GIEC). En haute montagne, 44 espèces animales et 186 espèces de flore sont menacées ;

  • la modification de la gestion de l'eau. Avec la diminution de l'enneigement (la neige stocke l'eau pendant l'hiver, l'eau est rendue disponible au printemps lors de la fonte), se pose la question de la disponibilité de la ressource en eau ;

  • la mortalité des forêts, avec un assèchement des arbres et des sols, une hausse des incendies, une augmentation des ravageurs et des champignons.


Ces phénomènes bouleversent directement les activités humaines.


Les activités humaines ont elles aussi des effets dommageables sur l'environnement. "La création de stations de sports d'hiver a engendré de gros bouleversements dans le paysage : aménagement de tunnels et de routes, construction d'hébergements et équipement de domaines skiables", souligne l'Office français de la biodiversité (OFB). Terrassements et damage des pistes détruisent la végétation naturelle et empêche l'infiltration des eaux de pluie. La pratique de certaines activités d'été (luge ou VTT) entraînent l'érosion des sols.

Le "tout ski" ne peut plus être une stratégie de développement pour la montagne. Une stratégie d’adaptation différenciée suivant les stations, les massifs et leurs enjeux propres est urgente.


Pour rappel, les équipement d'une station sont mesurés en « taux de couverture » de neige artificielle. En Auvergne- Rhône-Alpes, ce taux est de 45% avec pour objectif à court terme d'atteindre les 70%, selon le plan Montagne de Laurent Wauquiez. Actuellement, la neige artificielle recouvre 35% des pistes de ski françaises.


En France, 10 millions de m3 d'eau étaient consommés en 1999/2000 pour fabriquer de la neige artificielle. Au niveau des Alpes françaises, ce sont aujourd'hui entre 20 et 25 millions de mètres cube par an qui sont consommés pour la neige artificielle, soit, selon France nature environnement, la consommation en eau d'une ville comme Grenoble.


Dans la réalité, les politiques d’Etat, régionales, départementales et locales continuent d’investir dans le tout ski, pour preuve, le projet de Jeux Olympiques 2030, à rebours des enjeux climatiques globaux.

-> https://www.resiliencemontagne.org/post/jo-d-hiver-2030-dans-les-alpes-record-olympique-de-n-importe-quoi





CE QUI DEVRAIT ETRE FAIT en MONTAGNE :


️ se décorréler du tourisme et de la mono activité du ski

️ stopper les constructions neuves

stopper les investissements qui confortent le modèle du ski

⚡️ réhabiliter les logements anciens

adopter une gestion forestière adéquate

définir un usage de l’eau intégrant des priorités et une hiérarchie

⛪️ repeupler les villages à l’année

- consommer local

- changer les politiques fiscales en matière de logement

- organiser des moratoires par territoires avec des “médiateurs” neutres

- penser et réfléchir global, sur l’axe transalpin pour harmoniser les lois, les enjeux, les priorités en matière de biodiversité et d’écosystèmes






LES MONTAGNES, L’EUROPE et les VOTES des député(e)s




LA GAUCHE SOCIALE-ÉCOLOGIQUE est à la hauteur des enjeux en montagne : les députés français se sont révélés très à la hauteur des enjeux. Dans l’ordre de crédibilité on retrouve :

- Marie Toussaint

- Manon Aubry

- Raphaël Glucksmann









LE RASSEMBLEMENT NATIONAL ET LES RÉPUBLICAINS proposent, votent et financent des projets qui aggravent et aggraveront la vulnérabilité des territoires de montagnes ; ces partis, en France, poussent par exemple le projet de Jeux Olympiques 2030 dans les Alpes. Ces partis favorisent les politiques de NON adaptation qui aggravent la dévastation des montagnes. Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy sont à l’envers des enjeux, enfermés dans le déni climatique, en se montrant sourds à la science et en s’opposant à la protection des montagnes et donc des habitantes et des habitants.




LE GROUPE RENAISSANCE a compris les enjeux mais n’agit pas. En n’agissant pas, ils empirent la situation et retardent la planification et l’anticipation en montagne. Valérie Hayer, leader de Renaissance et présidente du groupe libéral Renew, n’agit pas et montre que le groupe Renew ne constitue pas une alternative crédible et déterminée afin de défendre la protection de la nature et des montagnes.


03.03.2024 à 14:51
Valérie
Texte intégral (676 mots)





Le temps du changement de communication et de stratégies marketing est arrivé en montagne.


En cette fin de saison 2023/24, vous devez probablement penser et budgéter votre campagne 2024/25.


Si, jusqu’à dernièrement, votre destination se vendait toute seule aux premiers flocons qui tombent en novembre, informations reprises en boucle par les chaînes de televisions et les journaux, il est temps d’innover, il est temps de ne plus vendre du ski à tout prix, du blanc, de la neige, du ski aux pieds… du mensonge.


Pour exister sur la toile, quelques photos de « Blanc » ❄️ suffisaient.


C’est terminé !



Si le site web est la première vitrine des stations, il convient de ne plus mentir aux clients potentiels.


Cette année, les vacances dites « d’hiver » sont l’exemple de ce qui attend les destinations dans le futur.


Si les sites internet, les réseaux sociaux, les campagnes, les outils marketing sont similaires aux années passées, si les stratégies -et les investissements- confortent le tout ski, le risque sera énorme pour les destinations et les habitants.






Chers et chères directeurs et directrices marketing des stations de ski,


Ne vendez pas du blanc à tout prix pour l’hiver prochain, changez les hashtags de vos publications, changez les ambassadeurs ou complétez vos listes d’ambassadeurs « ski » par des ambassadeurs « montagne à vivre », « artisanat »…

Je suis très intéressée pour échanger avec des agents de la DGCCRF - Ministère de l'Économie concernant les pratiques marketing et de communication de certains versus la réalité climatique en montagne.

Je suis très intéressée pour échanger avec la Banque des Territoires , la Caisse des Dépôts et Consignations , les établissements financiers, les assureurs… ceux qui continuent de financer et assurer un modèle à forts risques, un business modèle mort.








11.02.2024 à 11:14
Valérie
Texte intégral (658 mots)




Cet animal fantasmagorique, souvent confondu avec le chamois, est pourtant bien à part.


Facile à reconnaitre, c'est un herbivore de la taille d’un bouquetin ou d’un chamois , au pelage brun-gris et aux oreilles légèrement tombantes. Il mesure entre 80 et 160 cm de hauteur et pèse de 23 à 50 kg. Très craintif mais doux de caractère, il est très difficile à observer. Des nuits et des nuits d'observation sont nécessaires pour prétendre l'apercevoir au détour d'un chemin escarpé.


Il vit sur les pentes rocheuses les plus abruptes ou dans les prairies verdoyantes et possède une particularité incroyable :


ses pattes côté amont sont plus courtes que celles côté aval


Il tourne donc en rond autour de la montagne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, sans pouvoir se retourner, s'il se retourne, il perd appui et tombe.


Très à l'aise à flanc de montagne, comme son cousin le chamois, il marche et gambade toujours dans la même direction, sans jamais pouvoir faire demi-tour ! Il se nourrit des herbes et des plantes qui poussent en prairies d’altitude. Il mange aussi des végétaux trouvés dans les milieux riches en conifères ou les forêts mixtes. L’hiver, faute de mieux, il consomme des mousses et des lichens.



Si vous vouliez l'observer et peut être l'étudier, sortez un soir de pleine lune ou le matin dès l'aube et patientez. N'oubliez pas de vous munir d'une casserole et d'une cuillère en bois.


Partez à deux :


- Un se cache derrière un bosquet ou un rocher, attend sans bruit, la casserole dans la main gauche, la cuillère en bois dans la main droite,

- Le second attend en contrebas, avec de l'eau et bien couvert, son appareil photo armé, la traque peut être longue.



La stratégie est précise :


1️⃣ Lorsque le Dahu apparait, la personne située en amont tape sur la casserole avec sa cuillère en bois,


2️⃣ Etonné, le Dahu se retourne et... perd l'équilibre.


3️⃣ La seconde personne située en contrebas, armée de son appareil photo, peut donc saisir l'instant et peut photographier la truffe de l'animal...



Tel le chat, le Dahu est réactif et se redresse vite. Il ne se blesse jamais.

Soyez toujours prêt.



Si vous l'avez photographié ou vu, merci de poster votre cliché en commentaire.



source : Ministère de la fantasmagorie

10.02.2024 à 11:49
Valérie
Texte intégral (671 mots)



source photo : © Matthias Schrader/AP/SIPA / SIPA / Matthias Schrader/AP/SIPA

La montagne est en première ligne face au réchauffement climatique.

Vous avez du lire ou entendre, les glaciers reculent, les roches s’effondrent, la neige ne tombe quasiment plus et disparaît... : avec les régions arctiques, les montagnes sont les zones de la planète qui se réchauffent le plus vite. A la clé, des conséquences sur tous les plans apparaissent : tourisme, ressource en eau, pastoralisme, etc. Pour y faire face, chaque territoire est appelé à se transformer.

Mais... les gouvernances économiques et politiques ne font rien, ou à la marge. Cette année encore, vous avez acheté du ski, de la neige et du tourisme d’hiver.

Pourquoi


Parce que toute la communication et le marketing, les investissements, sont tournés vers ce modèle à l’agonie.

La preuve, on vous, on nous, fait croire que des Jeux Olympiques d’hiver pourraient se tenir dans les Alpes du Sud et du nord en 2030.

La réalité est bien différente.

En dessous de 2000 mètres d’altitude, la neige se fait plus rare.

Le changement climatique réduit l’enneigement naturel, en particulier à basse et moyenne altitude. Il pleut plus qu’il ne neige en hiver et la neige fond plus vite. Résultat, le manteau neigeux rétrécit.

En Europe, les Alpes ont perdu près d’un mois d’enneigement ces 50 dernières années. Le manteau neigeux tend à s’y constituer plus tard en hiver, quelle que soit l’altitude. Dans les Pyrénées, même constat, en pire.

Les conséquences sont terribles❗

Si l’activité ski est en difficulté, ce sont bien les écosystèmes, la biodiversité, les forêts, les ruisseaux, l’agriculture, les cycles de l’eau, les bassins versants... la vie... qui sont menacés.

Les sols montagneux s’assèchent. La raison❓ Les températures en hausse : l’eau s’évapore du sol, les plantes transpirent davantage.


Jusque-là les montagnes - connues pour jouer le rôle de château d’eau - n’en ont jamais manqué ; le changement climatique modifie la donne, en bouleversant les cycles hydrologiques. Alimentation en eau potable, agriculture et pastoralisme, neige artificielle, tourisme, production hydroélectrique, etc. autant de secteurs concernés qui doivent apprendre s’adapter en conciliant les usages.

Quand vous verrez les langues de neige qui peut être accueilleront vos familles, merci de penser, réfléchir aux conséquences.


Appréciez la montagne en conscience. Contemplez et regardez, écoutez, observez.


Merci.


Ceci est une communication qui devrait être actionnée par les offices de tourisme, les départements, les gouvernances économiques et politiques, les médias.





04.01.2024 à 13:06
Valérie
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MOBILISATION LE 6 JANVIER 2023, ON DAME LE MACADAM !


Résilience Montagne se joint au collectif NOJO2030, le samedi 6 janvier 2023 et sera à 13h30 au Château de Boigne, Parc du Buisson Rond à Chambéry. Le CIO favorise les pays qui ne consultent pas leur population, les politiques méprisent et punissent les opposants, les informations données par les gouvernances sont fausses ou partielles… Organiser les JO dans les Alpes en 2030 pousse à conforter le modèle du tout ski d’ici à bien après 2030, à toute altitude. Accepter ce projet pousse les investissements, le marketing et la communication à approuver et promouvoir le modèle du tout ski sans penser transition. La volonté de continuer à imposer les récits de la « neige », du « ski » et du « tourisme d’hiver » dans les Alpes, malgré la dérive climatique en cours, est une erreur qui n’apportera que des préjudices aux habitants et aux ressources de ces territoires. Rendez-vous le samedi 6 janvier pour skier sur le bitume, différentes actions sont organisées partout en France, toutes les informations sont -> ICI LES MONTAGNES ET LES HABITANTS MERITENT UN AUTRE TRAITEMENT QUE L’ENTETEMENT D’UNE MINORITE. EXIGEONS LA DECARBONATION DES MONTAGNES ET DES VALLEES SANS JO !







14.12.2023 à 10:32
Valérie
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INTEMPERIES EN MONTAGNE, les communications institutionnelles ne sont pas à la hauteur des enjeux.






30.11.2023 à 08:10
Valérie
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Le CIO a décidé de poursuivre un dialogue ciblé et unique avec la candidature française, écartant celles de la Suisse et de la Suède. Les candidatures de la Suisseet de la Suède  auraient été soumises à référendum/votations.

Le CIO aurait il intérêt à privilégier le seul pays qui ne consulterait pas sa population

L'économie du ski est en péril et ne tient sa survie qu'à la neige artificielle (donc au détournement de l’eau), à la spéculation immobilière et aux subventions publiques, dans des territoires où le réchauffement climatique est deux fois plus rapide que dans l’hémisphère nord. La France ajouterait au moins 1 million de tonnes à ses émissions territoriales de CO2, plus de 50% des émissions en montagne provenant de la mobilité. Ces JO sont à contre courant des objectifs de transition alors que nous devons sortir du tout-ski et du tout-neige ; nous devons diversifier notre économie, penser une montagne à vivre à l’année. La montagne et ses habitants, les vallées alpines, méritent d'autres évènement sportifs et festifs en ligne avec les enjeux écologiques et les spécificités de la montagne. En montagne comme partout, nous ne devrions nous consacrer qu'à décarboner nos modes de vie et envisager une terre habitable pour les générations futures. En montagne nous ne devons plus aggraver le problème et préserver la ressource en eau, les écosystèmes, la biodiversité, les habitants… déjà bien malmenés. ⏳ NE RENFORÇONS PAS LA VULNERABILITE DES TERRITOIRES DE MONTAGNE et des vallées alpines face au réchauffement climatique.  EXIGEONS UN REFERENDUM NATIONAL avec des débats construits !





13.11.2023 à 12:24
Valérie
Texte intégral (1388 mots)





Plus la planète se réchauffe, plus la neige se raréfie, et plus les Jeux Olympiques deviennent dépendants de solutions polluantes et non durables.


La légitimité des Jeux d’hiver dans le contexte du réchauffement climatique n'est normalement pas à argumenter. On comprend facilement pourquoi ces JO2030 ne seront ni durables ni soutenables.


Nous ne devons pas conforter le modèle du ski, de la neige et du tourisme d’hiver alors que les montagnes se réchauffent deux fois plus vite que l’hémisphère nord.


Il est antinomique de proposer un focus, une visibilité et donc une communication NEIGE - SKI - TOURISME d’HIVER sur les territoires de montagne puisque ces mêmes territoires doivent engager une transition et une transformation de ce modèle depuis 2011 et 2018 (rapports de la cour des comptes) puis mai 2021 (rapport avenir montagne).


Nous ne devons plus prétendre pouvoir organiser de tels évènements de manière durable alors que :


Plus de 50% des émissions proviennent de la mobilité : il n’y aura pas d’alternative propre au transport aérien d’ici à 2030, il n’y aura pas de constructions de rail et de trains d’ici à 2030 afin de remplir les trop nombres lits touristiques en montagne


Plus de 75% des lits sont classés E, F ou G dans les stations de ski.

-> Comment prétendre rénover énergiquement quand, dans le même temps, il est prévu un nombre important de lits neufs à construire ?

-> Comment prétendre rénover énergétiquement quand les niches fiscales permettent aux acheteurs de défiscaliser lors de l’achat du neuf ?


De nouvelles infrastructures sont déjà prévues alors que nous devons réduire l’artificialisation : pour rappel, le plan de la Région Auvergne Rhone Alpes est de tenter de sortir de la loi ZAN, le Grand Bornand (pressenti pour les épreuves de biathlon) à un plan de 50 millions pour transformer le village, Nice souhaite une patinoire pour 15/20 millions d’euros, et Isola 2000 prévoit des investissements de 50 millions… liste non exhaustive


Le plan Eau du Ministère de la Transition des territoires a pour objectif de réduire de 10 % les prélèvements d'eau d'ici 2030 pour une gestion résiliente de l’eau ; dans le même temps, la Région Auvergne Rhône Alpes prévoit d’augmenter le nombre de retenues d’altitude afin d’augmenter les taux de couverture en neige artificielle et donc de capter plus de sources et de torrents


Le projet de loi relatif à l’énergie et au climat a réaffirmé les objectifs de neutralité carbone à l'horizon 2050.


Il ne s’agit pas ici de dénigrer les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 dont les valeurs sportives sont indéniables, ni de « ski-basher » mais de se questionner sur le respect des limites planétaires, de la perte de la biodiversité, de respecter nos engagements de l’Accord de Paris. Le respect est au cœur du sport : le respect des règles, de soi-même, des autres, de l’adversaire, de l’arbitre ou des juges. Il ne s’agit pas uniquement de politesse, mais de respect profond. Qu'en est-il du respect des régles en matière de limitations des emissions, en matière de survie de l'humanité



Si les ambitions des différentes gouvernances économiques et politiques sont louables, obtenir les Jeux Olympiques 2030 les plus propres possibles, les délais sont trop courts et les adaptations, transformations nécessaires ne sont pas possibles. (lire "le Temps").

L'exigence de sobriété est-elle compatible avec l'organisation des Jeux Olympiques 2030 ? NON !

Alors que le Président de la République annonce être prêt à engager des moyens d'Etat pour répondre à cette exigence (sources "la Tribune"), dans le même temps, comme l'annonce Jean Marc Jancovici dans son post "linkedin" du 13 novembre 2023, "le pari du secteur aérien (...) de tabler sur l'hydrogène ou des carburants "durables" est un pari qui n'est pas du tout certain d'être gagné".


Les centaines de millions d’euros d’argent public prévus pour cet événement ne devraient être consacrés que pour décarboner nos modes de vies et envisager une terre habitable pour les générations futures.






25.10.2023 à 11:15
Valérie
Texte intégral (780 mots)



Val d’Isère, village situé à 1880 mètres d’altitude, dont les glaciers culminent à plus 3 300 m, est un village de haute montagne du massif de la Vanoise. Auparavant,hashtag#val_d_isereétait isolé notamment pendant les périodes de neige.


❄️ Les hivers sont normalement froids et neigeux.


La rivière #Isère prend sa source sur le territoire de la commune, au niveau du glacier des Sources de l'Isère à 2 600m d'altitude.


En 2020, la commune comptait 1 589 habitants en diminution de 0,75 % par rapport à 2014 (on observe +3 % en Savoie).


Avec des prix moyens dépassant les 25’000€/m2, on ne peut plus se loger à Val d’Isère.


✈️ Les capacités d’accueils déclarées, pour l'année 2019, sont de 33 369 lits touristiques. Mais le village compte actuellement de nombreux chantiers dont les logements frôlent les 40’000 €/m2 ou plus. Un chalet s’est vendu 50’000€/m2 récemment.


A #Val_dIsere, la clientèle étrangère c'est 42% de la clientèle (moyenne annuelle), mais en février on peut penser qu’un client sur deux est étranger (comme à l’Alpe d’Huez) et que la moitié des étrangers sont des Britanniques. Cela représente beaucoup en termes de chiffre d'affaires, leur panier moyen est élevé. Les Belges les néerlandais sont aussi très présents.


✈️ Avec des prix trop élevés, seule une clientèle lointaine et fort carbonée est donc ciblée.


️ L’an dernier, l’ouverture prévue le 19 novembre 2022 fut repoussée au week-end du 26-27 novembre, puis au 3 décembre.


Les températures ont un peu baissé ces derniers jours, après 6 mois d’été, même s’il fait encore 4 degrés la nuit.

Les canons peuvent entrer en action (photo ci dessous, peut être des tests) et peuvent cracher leur mélange d'eau devenant rare et d'air, avec l’aide d’une énergie devenant trop onéreuse.

Essayer de fabriquer cette fameuse sous couche précieuse, cette neige artificielle qui garantit les prix au m2, les prix des forfaits, la réputation de la station et le haut niveau de service haut de gamme est primordiale.


Le domaine est un gruyère : Le réseau souterrain de neige artificielle s’étend sur 70 km de long .

- + de 45 % des pistes est équipé d’enneigeurs.

- Il y a plus de 600 canons à Val.


Le salut semble passer par l’ultraluxe et des prix hors sols, des équipements ultra puissants et une clientèle plus carbonée et riche… au détriment de la ressource en eau, de la crise énergétique qui durera et de la dérive climatique.

La dépendance aux canons est avérée et avec elle une montée en gamme qui permet de rentabiliser des investissements (trop) lourds. La neige artificielle devient un outil pour maintenir un modèle fragile.


Tout s’amplifie même si METEO FRANCE explique « l'impact du réchauffement sur l'enneigement dans les stations est fort dès 1,5 °C de réchauffement planétaire », et « au-delà de 3 °C, la neige de culture ne suffit plus à compenser la réduction de l'enneigement naturel ».


Malgré les alertes et la fragilité du modèle, pour le moment, tout continue.



source photo







14.10.2023 à 17:16
Valérie
Texte intégral (846 mots)



Biographie abrégée




Astrophysicien et Président de Humanité et Biodiversité il écrivait :

"Nous éliminons aujourd’hui plus de mille fois plus d’espèces qu’avant l’époque industrielle. Cette extinction massive, la sixième dans l’histoire de la Terre, l’humanité en est la cause. Elle pourrait en être la victime.

L’avenir dépend largement des décisions prises aujourd’hui et demain.

À chacun sa part du travail pour redresser la barre.

Prenons les choses en mains !

Dans le vaste programme d’actions à mettre en œuvre, toutes les bonnes volontés sont à mobiliser. Aussi suis-je devenu en 2001 le Président de la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs. Elle étend son action à la préservation de la biodiversité dont l’humanité fait partie et dépend, et son nom est devenu en 2012 l’association « Humanité et Biodiversité ».


Hubert Reeves raconte dans ses livres, ses spectacles et ses chroniques la naissance de l’univers, celle de la Terre et de la vie, la belle histoire, et la moins belle…

Dans une rubrique intitulée Écrits, Hubert Reeves livre des textes plus intimes pour nous raconter la Terre, célébrer la vie, avec lucidité, espoir et émerveillement mêlés.


















11.10.2023 à 11:47
Valérie
Texte intégral (802 mots)





Que ce soit en montagne ou pour la construction d'une autoroute ou toute autre infrastructure, on parle bien évidemment de transport et de rentabilité.


Quand on construit un nouveau téléphérique, il doit être rentable. Pour équilibrer un bilan de ce type d'infrastructure, il faut donc construire des milliers de lits.


Quand on construit une nouvelle voie d'autoroute, une autoroute, elle doit être rentable. On construit donc des sorties d'autoroute, des OAP (Organisation d'Aménagements et d'Orientations) afin de... construire des centaines ou milliers de logements, des bureaux...


Et souvent, les "bitumeurs" d'autoroutes sont des promoteurs et souvent, les exploitants sont des promoteurs... Et souvent, les établissements financiers sont eux-mêmes soit promoteurs soit intrinsèquement liés à l'immobilier. EXEMPLES ACTUELS :


#A69 et projet de #téléphérique sur le glacier de la Girose.


qui est dans le projet de l #A69 ?


#Atosca, issue d’un groupement mené par NGE (sa nouvelle filiale présentée officiellement le 26 janvier 2021 est NGE IMMOBILIER), de Ascendi et des fonds d’infrastructure Quaero Capital (qui dispose d'une adresse chez Pictet Group, grande banque suisse) et TIIC (société européenne spécialisée dans les investissements dans les secteurs des infrastructures sociales et de transport. Elle est partenaire du groupe Edmond de Rothschild). Atosca a été désignée par l’État, concessionnaire de l’autoroute A69. Atosca assurera la conception, la construction, le financement, l’entretien et l’exploitation des 53 kilomètres de l’autoroute qui reliera Castres (Tarn) à Verfeil (Haute-Garonne).

Tous possèdent bien évidement de forts intérêts dans l'immobilier et possèdent des milliards d'actifs immobiliers.


Qui est dans le projet de 3eme tronçon sur le glacier de la Girose ?


La SATA GROUP (Alpe d'Huez, Les 2 Alpes et la Grave) qui a créé, par une décision du conseil d’administration du 11 janvier 2018, la SAS foncière SATA, filiale à 100 % de la SATA pour développer une activité immobilière.


Cette création répond à la volonté de positionner la SATA comme un outil dans la politique immobilière des communes, notamment en ce qui concerne les résidences de loisir. Avec un fonctionnement basé principalement sur le séjour, l’immobilier de loisir est au centre du modèle économique des stations et conditionne l’activité de l’ensemble des acteurs économiques et, en particulier, la fréquentation des pistes et des remontées mécaniques.

Egalement présents dans l’actionnariat privé (46,65 % du capital) de cette organisation, plusieurs établissements bancaires parmi lesquels la CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION (25,03 %) et par des tiers, personnes physiques et morales (20,18 %).


"Quand le BTP va tout va" + ultralibéralisation des prix = catastrophe. La loi de 1948 qui instaurait la liberté des loyers pour les logements doit être révisée.








05.10.2023 à 10:18
Valérie
Texte intégral (1703 mots)



Le « lobbying » désigne une activité qui consiste à prendre l'initiative d'entrer en contact avec des personnes pour influencer leurs décisions.


Les #lobbys du ski s’emploient à marteler que le ski c’est bien, que c’est de l’emploi, que c’est une économie de ruissellement etc…


Les lobbys sont nombreux dans cette branche économique.


Dans le ski, l’ANMSM - Association Nationale des Maires de Stations de Montagne , France Montagnes , DOMAINES SKIABLES DE FRANCE , Syndicat National Moniteurs Ski Français SNMSF , ESF Ecole du Ski Français, ANEM - Association Nationale des Elus de la Montagne , le SNRT Syndicat national des Résidences de Tourisme... parce que l'immobilier a tout intérêt à entrer dans ces lobbys de montagne... et d’autres sont des lobbys.


Par exemple, le président du #SNMSF (Syndicat national des Moniteur du Ski Francais) est un lobbyiste. Il défend les intérêts de plusieurs milliers de professionnels, à qui l’on cache bien les enjeux globaux, à qui régulièrement on lave le cerveau en début de saison ou en début de carrière dans l’école qui les forme, l_ecole_nationale_ski_alpinisme… les moniteurs.


Parmi ces moniteurs, figurent beaucoup de grands électeurs, des dizaines de maires et des centaines de conseillers municipaux, ce qui a fait dire au conseiller spécial montagne de Wauquiez : «J’ai plus de pouvoir qu’un groupe parlementaire. Si on nous attaque, nous chassons en meute». Et il a raison.


Ce même monsieur donnait des conférences sur le lobbying à l’ENA - Ecole Nationale d'Administration.


"Jean luc Boch, Président de France Montagnes et Président de l’ANMSM - Association Nationale des Maires de Stations de Montagne, Alexandre Maulin, Président de DOMAINES SKIABLES DE FRANCE et Éric Breche, Président du Syndicat National des Moniteurs du Ski Français ont rencontré à Paris 10 journalistes clé de la presse nationale dans le cadre du lancement de la saison d’hiver"






Ces lobbys font modifier le calendrier des vacances scolaires en hiver pour allonger la saison de ski par exemple… Article à lire ICI


Ces lobbys rencontrent des présentateurs #meteo pour leur souffler à l’oreille combien skier en montagne est beau et combien la neige tombe encore. Nous avons donc une #meteo des neiges, tout l’hiver, qui donne les mètres de neige (bientôt les centimètres) dans les stations de ski françaises, qui annoncent les quelques flocons qui tombent, ce qui déclenche les locations en début de saison.



Ces lobbys sont à la table des ministères, des députés, des hauts fonctionnaires et déroulent leurs argumentaires de combien le ski est important et porteur d’emplois, combien la neige artificielle n’est pas impactante sur la ressource en eau, les écosystèmes et la biodiversité, combien « ils » font tout bien comme il faut et que les GROS méchants en face sont des menteurs et font du « ski bashing » car ils sont juste… juste quoi ? pas de réponse à ce jour. En fait, ils mentent.


«Il a compris qu'il fallait faire comme en Autriche ou en Suisse en modernisant les domaines skiables et en mettant le paquet sur l'enneigement artificiel pour ne pas être en retard sur nos concurrents», confie Alexandre Maulin, le président de Domaines skiables de France (DSF) en parlant de Laurent Wauquiez. Article ICI


Ces lobbys expliquent leurs réalités en mettant constamment la théorie du ruissellement du ski, selon laquelle "favoriser" les plus riches en montagne, ou les plus influents, finirait par profiter aux moins riches ou aux plus pauvres.

Mais en montagne, le ruissellement financier profite surtout au lobby du ski et aux promoteurs immobliers.

Economiquement, cette théorie du ruissellement ne tient pas. Plus on construit de lits touristiques, plus les habitants quittent leur village parce qu'ils ne peuvent plus s'y loger. Plus les chiffres du ski sont bons, moins les habitants peuvent rester... et moins les moniteurs et les professionnels de la montagne peuvent habiter dans le milieu montagnard... Le Ruissellement en montagne c'est seulement au sens littéral qu'il faut l'expliquer... Les montagnes sont des «château d’eau» : l’eau y est stockée l’hiver sous forme de neige et de glace, et restituée au moment du dégel en été. Elle sert à l'eau potable pour les habitants, aux barrages et production hydraulique, au débit réservé pour la faune et la flore aquatique, à l'irrigation agricole, aux sports d’eau vive et, à mesure que le climat se réchauffe, production de neige artificielle... et nous devons réduire nos usages et les prélèvements... Ce qui est incompatible avec les politiques et stratégies actuelles d'augmenter les taux de couvertures en neige artificielle ou avec le projet d'accueillir les Jeux Olympiques d'Hiver en 2030.






3 ANECDOTES mais il y en a de nombreuses :

  1. Il y a peu, une jeune monitrice m’expliquait quelles réponses elle devait donner à ses clients concernant la neige artificielle, l’eau, le climat… discours soufflé par son ESF et le Syndicat des Moniteurs.

  2. En début d'année, je devais intervenir a l'ENSA, Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme, avec un lobbyiste de la neige artificielle et un journaliste. 2 jours avant la conférence, nous apprenions que seul le lobbyiste interviendrait.

  3. Un jeune skieur m'expliquait comment les lobbys du ski, dont la fédération, ont convoqué certains skieurs renommés afin de leur expliquer "à leur sauce" le dossier de 5eme retenue de la Clusaz et quelles réponses il serait judicieux de donner à la presse.


Le film "Goliath" présente ce qu'est un lobby de l'agrochimie.


"France, professeure de sport le jour, ouvrière la nuit, milite activement contre l’usage des pesticides. Patrick, obscur et solitaire avocat parisien, est spécialiste en droit environnemental. Mathias, lobbyiste brillant et homme pressé, défend les intérêts d’un géant de l’agrochimie."












Quelques articles de presse : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/11/20/menaces-par-le-confinement-les-lobbyistes-des-stations-de-ski-slaloment-en-coulisse_6060528_4500055.html


https://medium.com/@linteretgeneral/la-ruée-vers-lor-blanc-enquête-sur-le-lobby-du-ski-25e6b6600a57


https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/lecole-du-ski-francais-cet-incontournable-lobby-962559


https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/le-ski-et-son-lobby-sont-ils-intouchables-en-suisse-25852910.html


http://lebruitduvent.overblog.com/lobby-du-ski-le-côté-obscur-de-l-or-blanc


https://www.slate.fr/story/198083/laurent-wauquiez-ski-tout-prix-neige-remontees-mecaniques-montagnes-politique-lobby


29.09.2023 à 15:57
Valérie
Texte intégral (670 mots)




L'expression « coming out » est le raccourci de l'expression « coming out of the closet », qui signifie sortir du placard. Au départ, c’était l'annonce volontaire d'une orientation sexuelle, d'une identité de genre.


Le « placard », l'endroit dans lequel on se « planque », où l'on se cache, où l'on se réfugie parce qu'on aurait peur de ce qui pourrait arriver si l'on révélait la vérité.


Par extension, aujourd’hui, le « coming out » désigne l'annonce publique de toute caractéristique personnelle, jusque-là tenue secrète par peur du rejet ou par discrétion : l'appartenance à une religion, des opinions politiques… être écolo


Être écolo… Ouch le gros mot.


Lorsque j’ai réalisé que je devais expliquer mes choix de vie, mon virage à 180 degrés, ma prise de conscience, lorsque j’ai commencé à ne plus aimer ce placard dans lequel j’étais planquée, lorsque j’ai assumé vouloir me libérer de cette cache pourtant matériellement confortable, les amis changent, les goûts évoluent, la famille observe, le rapport aux autres est transformé.


Ma prise de conscience des enjeux climatiques est relativement récente, mais je suis restée en dissonance cognitive durant de longues années. Chargée de « booster » la destination France depuis l’Asie du Sud-Est, chargée de développer le porte feuille immobilier de certains investisseurs, en montagne et en plaine, marché juteux et lucratif, je tiquais souvent et j’entendais que j’étais « l’écolo de service ».


Puis un jour, plus rien ne fut possible.


Je n’ai jamais été autant « en ligne » que depuis cette exceptation du changement. Je n’ai jamais rencontré autant de personnes vraies, sincères, dénuées d’intérêts, intègres que depuis que ma nouvelle vie a démarré.


Tout n’est pas rose n’est ce pas ? Il est sacrément difficile pour certains de réaliser à quel point il est salutaire d’assumer. Et il est très compréhensible de ne pas y arriver.


Dans ce monde de l’intérêt général par exemple, les jalousies, les incompréhensions et les coups bas existent. Pour certains, qui ne croient pas en mes intentions sincères, je suis une taupe pour d’autres je suis une « balance » ou une lâche, une arriviste aussi. Je peux entendre quelquefois que j’ai moins de légitimité qu’un engagé de longue date parce que « nouvelle ».


Peu importe !


N’ayons pas peur du changement. Changer c’est s’améliorer et c’est apprendre. La clef pour vivre dans une société responsable, c’est le changement. Changer c’est se respecter et donc respecter les autres et notre vie sur terre.


Une des toutes premières fois que je parlais de ce « coming out écolo » via la presse, c’était avec Anne-Sophie Novel , pour son blog à Le Monde. Ces échanges m’ont beaucoup aidée. Merci Anne-Sophie.


A lire ici -> LE MONDE



MERCI





23.09.2023 à 19:01
Valérie
Texte intégral (2716 mots)




L’avenir des territoires de montagne dépend-il des villages de montagne, de ses habitants uniquement, des stations de ski, d'un élu, d'un groupe d'élus, d'une gouvernance économique liée au ski etc. ?


La question de l'avenir des territoires de montagne et du modèle du tourisme face au réchauffement climatique regarde t’elle uniquement les territoires dits de montagne ?


Ou sont les frontières plaine/montagne ?




Agissons GLOBAL


Exemple les Alpes


Les Alpes constituent l’une des chaînes de montagnes parmi les plus importantes et les plus élevées au monde qui culminent au sommet du Mont Blanc, à 4 810 m d’altitude. Le massif alpin s’étend sur 1 200 km entre Nice et Vienne et abrite plus de 30 000 espèces animales et 13 000 espèces végétales. Lorsque l'on souhaite présenter un plan de transformation de modèle en montagne ou sur une territoire, nous ne pouvons pas nous concentrer sur une petite partie de ce territoire, un village, une vallée. Les approches doivent être pensées de manières systémiques (« relatif à un système pris dans son ensemble »). Des spécificités territoriales sont évidemment à prendre en considération mais il est bien certain que penser changement de modèle dans un village ou une station de montagne, implique des répercussions bien au delà.


chaine des Alpes

Les SCoT (Schéma de cohérence territoriale) aident à penser "global". Ce sont des outils de conception et de mise en œuvre d'une planification stratégique intercommunale, à l'échelle d'un large bassin de vie ou d'une aire urbaine, dans le cadre d'un projet d'aménagement stratégique. Les SCoT ouvrent donc des discussions au delà d'un PLU (Plan Local d'Urbanisme). Le Plan Local d'Urbanisme (PLU), document d'urbanisme à l'échelle du groupement de communes ou de la commune, s'intéresse à un projet d'aménagement et d'urbanisme beaucoup plus restreint qu'un SCoT.



Les bassins versants sont aussi à prendre en considération lorsqu'on réfléchit "montagne" et modèle. Un bassin versant est une zone géographique de collecte des eaux de surface par un cours d'eau et ses affluents. Par exemple le bassin du Rhône est l'un des quatre grands bassins versant situés en France métropolitaine. Il est situé intégralement en France et en Suisse. Il est alimenté par des cours d'eau des Alpes, du Jura, du Massif central et des Vosges. Le Rhône se jette dans la mer Méditerranée par un delta. Il mesure 97 800 km2, dont 90 000 km2 en France et 7 800 km2 en Suisse.


bassin versant du Rhône


L'AVENIR DES TERRITOIRES DE MONTAGNE dépend donc globalement d'un écosystème très large. Le développement des infrastructures touristiques et de transport, au même titre que les pratiques d’urbanisme et agricoles non soutenables, participent à une tendance globale d’exploitation excessive des espaces alpins. Ces pratiques pèsent plus largement que sur les territoires de montagne SEULS. Lorsque des espèces d'une est en diminution, lorsque la biodiversité est impactée, dans un contexte de changement climatique particulièrement intense en montagne, nous sommes tous concernés.


Lorsque la croissance de l'urbanisme en montagne menace les dernières zones naturelles existantes dans les Alpes, nous sommes tous concernés. Lorsque l’urbanisation de certains versants où territoires se généralise, entraînant le mitage des espaces jusqu’alors refuges pour la biodiversité ou dévolus à des activités plus en équilibre avec les écosystèmes (agriculture extensive, foresterie, activités récréatives...), nous devons tous nous y intéresser.


Lorsque la mobilité et les réseaux de transport (routiers et ferroviaires) sont si denses dans les Alpes qu'ils représentent 200 millions de tonnes de fret et 150 millions de personnes traversent les Alpes chaque année, dont seulement 17% par le train, cette problématique nous regarde tous.


Lorsque que le tourisme est le levier central du développement économique de la région alpine et l’un des principaux moteurs de l’urbanisation, que chaque année, les Alpes reçoivent plus de 120 millions de touristes, que l'on dénombre plus de 300 stations de montagne, disposant de plus de 5 millions de lits, dont certaines s’étendent sur des superficies immenses, nous sommes tous impactés. Lorsque les centres touristiques sont implantés le plus souvent dans les espaces les plus fragiles et les plus reculés, autrefois à l’abri de l’étalement urbain, grâce a des outils tel que les UTN (Unités Touristiques Nouvelles), sorte de dérogation aux PLU et aux SCoT permettant de construire en site vierge, nous ne devons de tous réagir. Lorsque l’artificialisation d’environ 3400 km² de paysages sauvages de l’arc alpin, convertis en pistes de ski et équipés de plus de 10 000 remontées mécaniques, tandis que de nombreuses installations sont encore en projet, cela regarde-t-il uniquement les stations de montagne ?




Retenue de la Loze à 2 275 m d’altitude à Courchevel

Capacité d’eau de 170 000 m3

Surface d’eau de 2,4 hectares

4 pompes à la Loze et 2 pompes au Biollay

L'agriculture intensive, la gestion de l'eau dans un contexte ou les projets sont bien d'augmenter les taux de couverture en neige artificielle sont aussi des sujets qui devraient intéressés le pays entier, bien au delà d'un village oû d'une station. La notion de territoires de montagne est donc bien plus vaste qu'une concertation de village. OUI bien sûr, en premier lieu, les habitants concernés sont directement impactés par les gouvernances politiques votées par ces mêmes habitants et donc par les stratégies de développement mises en place, MAIS OUI bien sûr, ces notions de territoires restreintes sont insuffisantes. L’avenir des territoires de montagne face au réchauffement climatique se situe donc bien au delà des "frontières" de la montagne.





Pensons LOCAL


Au regard des enjeux, il est impératif de se décorréler du tourisme globalement et plus spécifiquement du tourisme « tout ski ». Le plan "avenir montagnes" qui annonce un plan « quatre saisons » - compenser les pertes nées de la baisse du ski l'hiver par une exploitation renforcée des trois autres saisons - n'est probablement pas viable/souhaitable.


Ces questions doivent être vues avec tous les acteurs - associations, entreprises, politiques, habitants, touristes, agriculteurs, villages, et vallées…


Exemple avec le village de La #Clusaz qui propose une réunion publique le 27 septembre 2023 prochain afin d’échanger sur les enjeux dans ce village, il sera bien évidemment question du sujet du scandale de la retenue d'altitude de #beauregard et du moratoire annoncé mais aussi plus, puisqu’il est indiqué « Une réunion d’information, sur la vie locale, les projets et l’avenir de La Clusaz ».



Ce sujet regarde bien plus loin que la vallée des Aravis ou du village de la #clusaz au regard des enjeux globaux, comme vu précédemment (climat, aménagement du territoire, mobilité, urbanisme, tourisme, énergie, sécurité, économie, ressources, notamment l’eau )


Pour rappel, la Clusaz fait partie du groupement Annecy Mountains qui promeut Annecy, le lac, ainsi que les villages et montagnes alentours. Les stations des Aravis en font partie largement. Une sorte d’office de tourisme pour un large territoire.


Économiquement, la question de l’avenir regarde bien au delà de la vallée des Aravis et de la Clusaz puisque vivre aujourd’hui dans cette vallée où les villages des Aravis, implique probablement de travailler en vallée et/ou Genève.


D’un point de vue ressources, ce sujet concerne les territoires au delà de la #clusaz. Le bassin versant du Fier concerne 71 communes. Ce vaste territoire s’étend des montagnes de la Chaîne des Aravis à l’Est, présentant une douzaine de sommets à plus de 2000 m d’altitude, et la vallée du Haut Rhône à l’Ouest, vers Seyssel (altitude voisine de 250 m), au cœur de l’Avant-Pays haut savoyard. Si l'on capte des sources en amont, le bassin versant dans son entièreté est impacté et les cycles de l'eau sont modifiés.

-> tous les détails concernant le bassin sont ici -> https://lnkd.in/epxc-D97


D’un point de vue mobilité, regarder global est plus qu’évident.





Il est essentiel de s'imprégner et de comprendre les particularités territoriales, l'histoire et les cultures ancestrales.


Le ski sur ces territoires n'étant qu'une minuscule partie de l'histoire, comprendre le passé aide à appréhender l'avenir.

Penser local pour agir global pour comprendre la réalité d’un territoire, tout en comprenant les enjeux globaux. Les principes globaux, s'ils sont évidents, sont souvent inadaptés aux situations particulières. Et les situations particulières sont quelquefois inadaptées à la problématique globale.

Changer ou améliorer un modèle nécessite de mobiliser tous les niveaux à l’échelle du territoire, du département, de la région, de l’Etat et de l’association d’Etats : Il s'agit d'un impératif afin de ne pas créer de l'incompréhension. Magali Reghezza-Zitt explique "Alors que l'échelle multiscalaire étudie les emboîtements successifs d'échelles, l'approche transcalaire étudie plutôt l'influence des échelles les unes sur les autres". C'est bien de cela qu'il s'agit ici. https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/transcalaire


La notion de territoire, d'adaptabilité du territoire face aux enjeux du climat et tout ce que cela implique, regarde bien toutes les strates de la société et du pays, localement est globalement.


La concertation locale doit permettre de révéler l’intelligence collective en facilitant la participation de tous, la contribution et la prise en considération des usagers et des acteurs dans leurs démarches et projets.

Pensons local et agissons global !




14.09.2023 à 15:41
Valérie
Texte intégral (1063 mots)




Quel bonheur ce fut de te connaître. J’ai été heureuse. Nous nous sommes bien amusés. Mais je ne t’aime plus. Tu as menti. Je ne savais pas… Professionnellement, socialement, éduquée pour foncer, sans me retourner, j’ai finalement renoncé, rattrapée par la prise de conscience, le monde qui nous entoure, le climat…


Cher ski,

Je ne t’aime plus non plus. En tout cas plus comme avant. Depuis mes 3 ans, j’ai dévalé les pentes, en ski, de plus en plus vite, avec bonheur, sans me retourner, comme dans ma vie d’avant : chasse neige, stem, virages coupés… ce fut le pied. Je randonnais aussi à pied. La combinaison des deux me satisfaisait.

Mis à mal par le changement climatique, tu fais maintenant partie des priorités d’une minorité qui souhaite te maintenir en vie, malgré la dérive en cours. Les stations de ski n'existeront plus dans un futur plus ou moins proche. Malgré un consensus scientifique et de nombreux articles, les investissements pour conforter ton modèle continuent de plus belle. #business_as_usual

Nouveaux projets, constructions démentielles, détournement de l’eau des sources, investissements en dizaines voire centaines de millions d'euros (souvent de l'argent publics), altération des écosystèmes locaux, prolongement de la dépendance de nombreuses vallées à la mono activité du tourisme elle même dépendante d'une mono acitivité du ski, déboisements massifs, mise à mal de la biodiversité, fragilisée aujourd’hui... Cette économie qui fut salvatrice est aujourd’hui destructrice.

Tu consommes beaucoup, beaucoup, beaucoup d’eau et d'énergie. Il faut fabriquer ta matière première, la neige.

retenue d'altitude de la Loze, Courchevel

pour développer le réseau d’enneigeurs

sur la piste l’Eclipse des championnats du monde

La crise énergétique t’affecte, toi la super niche économique, pesant non seulement sur le portefeuille des promoteurs de projets, mais aussi sur celui des skieurs.

La crise environnementale, la crise sociale t’affectent, mais « ILS » te maintiennent en vie afin de profiter encore et toujours des gains importants et rapides que tu apportes. Le souci est qu’en cas d'échec, « ILS » risquent de faire sombrer l'ensemble des communautés et des habitants qui dépendent d’eux, de toi.


photo Valérie Paumier, la Clusaz le 4 janvier 2023

Ces nouvelles données climatiques devraient faire prendre conscience de s’arrêter. Observer, dialoguer, s’informer, appeler les scientifiques, inventer tous ensemble un monde où la ressource en eau et la consommation énergétique seraient rationalisées, partagées, économisées, se respecter, ne pas juger, regarder en avant, la biodiversité protégée, devraient être nos priorités.



Plus de 50 ans séparent le bébé que j’étais à la femme que je suis. 35 ans séparent l’ado que j’étais à la femme que je suis. 10 ans seulement séparent la femme que j’étais, confrontée à la prise de conscience du risque climatique et de sa dimension systémique, à la femme que je suis.

Depuis je ne cesse de penser. Ma vie, je l’ai changée. Heureuse je suis.

Forêts, animaux, silences, neige éphémère et pure, émerveillements, sources d’eau, ruisseaux, végétaux… je m’évertue à apprécier, contempler, informer, comprendre…


Chère montagne,

Je vais tenter d'argumenter au mieux pour :

  • créer un conservatoire national de la montagne et ainsi sanctuariser les glaciers, nos réserves d'eau potable,

  • oeuvrer pour une pratique raisonnée de la montagne permettant une gestion durable des ressources,

  • continuer à travailler afin d'adopter un vrai traité "transalpin" global européen sur la montagne et la préservation des écosystèmes,

  • proposer la multiplication des zones protégées,

  • continuer à sensibiliser,

  • proposer une réflexion stratégique de l'agriculture de montagne,

  • continuer à demander la mise en place de tables rondes avec les habitants afin d'apprendre de nouveaux récits,

  • poussier pour la mise en place d'un moratoire sur l'immobilier

  • penser Résilience Territoriale et donc alimentaire,

  • ...

Monter, grimper, prendre de la hauteur ou plutôt,

recevoir la hauteur, nous allons y arriver.

A mes grands-parents, à mes parents, à mes enfants. Pensées pour Sauvons le Plateau de Beauregard de la Destruction - la Clusaz et La Cluzad



13.09.2023 à 13:13
Valérie
Texte intégral (740 mots)



Les fabricants de produits de sport d’hiver ont eu de belles années. Lors des « grandes » années, un #Salomon faisait progresser les sports de montagne. Dans les années 80, Salomon est le leader mondial des équipements de sports d’#hiver ; l'entreprise est sur un nuage, à cette époque, elle est un "must" en Recherche et Développement. Dans le monde entier, elle est clairement identifiée comme la marque leader du marché de l’équipement de sport d’hiver (ski alpin, ski de fond, snowboard). Si Salomon, créée par Georges Salomon en 1947, a développé au fil du temps son identité « sports de montagne », elle a su également s’adapter aux attentes du marché et aux besoins des consommateurs. La société embraye un plan de diversification très stratégique au moment ou les marchés se tendent. Georges, visionnaire, avait annoncé le devoir de se créer un chemin vers les autres saisons. Lorsqu’on parle de Salomon, on ne peut pas ignorer l’ADN de cette entreprise : innovation, performance, qualité.Les époques changent… les tendances évoluent, la recherche et développement se doit d’être plus qu’innovante.


Le réchauffement climatique frappe.


Les acteurs de la montagne doivent revoir leur modèle économique. Les skieurs des « écuries » doivent changer, les Fédérations devraient impulser… sauf que le "business as usual" prédomine. L’an dernier, sans neige ou presque, les skieurs français s’affichaient sur les réseaux sociaux lors des courses, sur les langues de glace.

Photo Pendant la première manche du slalom géant masculin de Coupe du monde d’Adelboden, en Suisse, le 7 janvier 2023. JEAN-CHRISTOPHE BOTT / EPA / MAXPPP

L'expertise des marques françaises est reconnue mondialement, notamment grâce aux athlètes qu'elles équipent.


Mais quelle doit être la communication des athlètes quand leur sport est menacé, lorsqu’ils skient sur une neige fabriquée, que les entrainements deviennent difficiles sur les glaciers à l’agonie ?


Que peut bien « raconter » une fédération aux skieurs lorsqu’il s’agit de communiquer sur une affaire de type la #clusaz ?


Que peut bien dire une Ecole de ski à ses moniteurs ou stagiaires lorsqu’ils savent que des clients poseront la question du manque de neige ?


C’est philosophiquement que les fabricants, les Fédérations, les Comités, les écoles de ski… doivent impulser le changement.


S’il est indéniable que les produits s’améliorent, que la recherche de matériaux « propres » est un enjeu, c’est moralement que ces entreprises doivent penser. Si les fabricants de skis (Rossignol, Dynastar, Salomon, Atomic…), de bâtons, de fixations ou de vêtements nés au plus près des pistes se sont progressivement déconnectés du territoire alpin jusqu’à devenir des filiales de grands groupes internationaux, la géopolitique du ski en évolution perpétuelle a changé. L’importance de l’image de marque et des « héritages »… est aujourdhui de « fabriquer de l’innovation » morale et sociale. Il est urgent que ces entreprises s’intéressent au terrain et qu’un #mind_the_planet s’installe en vrai, sur toute la chaine de valeur et d’acteurs.



21.07.2023 à 14:22
Valérie
Texte intégral (1847 mots)


Après la lecture de l'article sur #courchevel, paru dans L'Obs le 19 juillet 2023 (lien ci-dessous), l'idée d'un récit prospectif plutôt "noir" est survenue. A lire ICI L'Obs écrit "Hallucination ou cauchemar ? Une station fantôme, dévorée par les grues, les pelleteuses, sillonnée de long en large par des camions-toupie. Des nuages de poussière, les yeux qui piquent, l’odeur de la terre. Les saccades des marteaux-piqueurs, le vroum des perceuses. De loin en loin, un ou deux badauds, perdus, craintifs, ignorant où aller. L’été, Courchevel, du moins sa station la plus emblématique, Courchevel 1850, ressemble à une ville anéantie par je ne sais quelle tornade, je ne sais quel Tchernobyl.

Les palaces (Cheval-Blanc, Les Airelles) ? Fermés ou en travaux. Les restaurants étoilés ? Les boutiques de luxe (Fendi, Gucci, Chopard) ? Fermés ou en travaux. Les chalets des ultra-riches ? Vides ou en travaux. Sur la devanture des magasins Vuitton, ce message : « Nous serons ravis de vous revoir en décembre 2023. » Cela semble irréel (...)"

J'ajoute, à la manière d'une fiction : Février 2050 « Où est le tourisme 4 saisons ? Où sont les plans pour se décorreler d’un tourisme de masse haut de gamme ? Où sont parties les subventions ? Dans la décarbonation ? Le tourisme 4 saisons ? Un doux rêve, une vision imaginée dans des salons parisiens avec l'aide des lobbies du ski. Un rêve irréalisable et non viable, poussé par certains, afin de faire croire qu'ils travaillaient à l'après tout ski, à la transformation du modèle... Idée bien loin des réalités.


L’argent et les subventions pleuvaient encore il y a peu pour perpétuer ce modèle du tout ski, modèle obsolète qui ne tenait plus depuis longtemps. Alors que :

  • les Alpes se réchauffent plus vite que la moyenne planétaire (déjà +2,5 degrés en Suisse en 2023 contre +1,1 degrés ailleurs),

  • les jours de gels rares,

  • les vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses,

  • l'isotherme 0 degré toujours plus haut en altitude,

  • le pergélisol réchauffé et se dégradé,

  • le nombre de jours de neige presque inexistants,

  • les cycles de l'eau intensifiés,

  • les glaciers presque disparus, avec eux, notre eau potable menacée,

  • ...

Alors que, toutes les régions de montagne étaient affectées par les conséquences du réchauffement climatique, dû aux rejets de gaz à effet de serre par les activités humaines, tout a continué.


Alors que, on le savait, la dépendance à la mono-cible du tourisme, elle même ayant une mono-cible tournée vers le ski, couplée à ce tourisme mono ciblé vers les ultra riches était dangereux. Les Russes ayant une double nationalité sont encore venus un petit moment durant la guerre mais se faisaient discrets, les Ukrainiens également. Les touristes du Golfe passaient dépenser sans skier. Les Brésiliens et les Anglais étaient ciblés. Ils « carbonaient » tous à fond. Jusqu'à très récemment, la Région Rhône-Alpes octroyaient des subventions afin que les exploitants, les élus de montagne achètent des canons à neige, construisent des retenues d'altitude remplies par captage des sources et des torrents qui alimentaient aussi les villages en eau potable. Les départements aveuglés par l'or blanc, abondaient d'autant. Les promoteurs immobiliers et les banques, rassurés, continuaient de plus belle. Constructions d'hôtels 5 étoiles par ici, rénovations haut-de-gamme d'immeubles en y ajoutant des spas, des piscines, des douches sensorielles imitant le bruit de la jungle par là... Artificialisation, défrichement de forêts entières, assèchement de torrents, constructions de golfs, aménagements pour pratiquer le ski nautique à 2000 mètres dans des retenues d'eau prévues pour l'enneigement artificiel, rêves de projets de dômes couverts à 2000 mètres pour skier toute l'année, pollutions... tout cet arsenal existait et était financé par les deniers publics. Les habitants, incapables de se loger fuyaient.


Les locations très onéreuses et les achats dans les boutiques de luxe durant quelques semaines en hiver permettaient à quelques-uns de tenir. En Août 2023, il fut même proposé d'organiser des Jeux Olympiques d'hiver "durables" pour 2030 dans les Alpes du Nord, en partenariat avec les Alpes du sud. Projet porté afin de péréniser " une formidable opportunité de poursuivre l’élan des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ", notamment au regard de la question écologique. Il fut annoncer « Ensemble, nous devons imaginer » des Jeux « du futur dans le contexte du réchauffement climatique », « des Jeux qui favorisent les transitions dans le monde de la montagne, des Jeux économes et des Jeux populaires ».


Mais qu'était la définition de Jeux "durables" dans la bouche de politiques qui, en octobre 2021 avaient annoncé en plan montagne "durable" justement, en proposant d'installer des lampes LED dans les villages, des panneaux photovoltaïques sur des enneigeurs et en investissant dans des dameuses à hydrogène.


Ou sont donc aujourd'hui les « habitants » et les touristes de Courchevel ? En vallée ? Ou sont les exploitants des hôtels 5 étoiles ? Ceux qui, l'hiver était en station et qui l'été, étaient dans leurs établissements de bord de mer ou bord de lac d’Annecy ; établissements d'été qui eux mêmes étaient fermés fin octobre afin de remonter tout ce petit monde de l’exploitation de la montagne « pour la saison hivernale» ?


#courchevel à la dérive, comme d'autres stations et d'autres villages


Les comptes dans le rouge, des malversations à la pelle, des infrastructures lourdes afin de garantir, non pas la neige pour skier, mais du ⚪️ BLANC parce que ça faisait « joli » ne sont plus que des friches. Comme un Disneyland du mauvais goût. Comme un Las Vegas de la montagne abondonné.


La station était à la mode. La station où certains habitants devenus riches se posaient plutôt la question de « combien du vas ? » plutôt qu’un « comment tu vas ? » n’est plus. On slalomait en bottes de neige à vraie fourrure à Courch', entre les boutiques de luxe. La plupart appartenait au groupe LVMH : Dior, Bulgari, Vuitton, Fendi, Hublot, Loro Piana… Elles côtoyaient Cartier, Boucheron, Hermès, Chanel, Prada. Avec ses palaces, dont un propriété de Bernard Arnault, ses huit restaurants étoilés et ses luxueux chalets loués avec piscine, night-club et chef cuisinier, Courchevel 1850 étaient devenu, en hiver, une vitrine du luxe au monde.

Les petites soeurs, villages stations d'autres vallées rêvaient de copier et égaler Courch'.


Les Russes ou les émirs du Golfe, les richissimes investisseurs ont acheté Courchevel comme ils l’ont fait avec les équipes de foot… ils sont partis un jour sans regarder derrière… la casse est là. Ni les élus locaux, ni les politiques publiques, ni les habitants à qui l’on mentait, ne regardant que le gain à court terme, n’auront anticipé ou planifié une autre vision pour ce territoire qui méritait mieux.


Les habitants du Golfe sont à Neom, les Russes dans le Causase. Les Européens ne peuvent plus se payer #courch’. Des quotas carbone restreignent la clientèle lointaine à remplir des logements sur-équipés. Depuis longtemps, la clientèle dite de proximité ne peut plus s'offrir ce type de séjour.


L’avion vert, doux rêve, n’est jamais devenu réalité à temps. Dommage pour une station qui, en 1945, via le conseil général de Savoie ambitionnait un développement économique afin d'offrir des loisirs à prix modestes pour rendre la montagne accessible à tous. Dommage de ne pas avoir envisagé une vraie Resilience Territoriale dans les années 2020 ou même avant, lorsque la cour des comptes, en 2018, intitulait déjà son rapport "Les stations de ski des Alpes du nord face au réchauffement climatique : une vulnérabilité croissante, le besoin d’un nouveau modèle de développement ". Les professionnels du tourisme, les habitants, les agriculteurs, les investisseurs, les associations, les politiques se seraient tous assis autour des tables de discussions, auraient inventé une histoire vivable et pour le coup "durable" pour leur territoire. On parlerait aujourd'hui d’un village qui aurait gardé ses habitants et qui en aurait gagné, serait décorrélé de ce tourisme mono ciblé, où il aurait fait bon vivre toute l’année, avec des forêts, stocks stratégiques de carbone, préservées, des terres agricoles sublimées devenues greniers à grains des vallées, une activité économique de proximité se serait créée. L'entraide et la solidarité seraient les maitres-mots, l'empathie serait une manière de vivre, normale ".







15.03.2023 à 11:55
Valérie
Texte intégral (990 mots)



Sources images Valérie Masson Delmotte - Directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, coprésidente du groupe no 1 du GIEC depuis 2015 "Les territoires de montagne se caractérisent par leur plus forte sensibilité au changement climatique, par la richesse de leurs espaces naturels, ainsi que par l’importance de l’élevage et du tourisme, secteurs très impactés par la transition écologique", le #shiftproject. -> https://theshiftproject.org/les-cahiers-territoires/


️ Des outils existent pour transformer l'économie de montagne, ils sont gratuits, ils sont en lignes, ils sont vrais et de grande qualité.


Evidemment il existe des spécificités territoriales et des adaptations à penser mais, très globalement, ces outils peuvent servir.


On les trouve ici dans le dossier de The Shift Project "comment transformer nos territoires - MONTAGNES"


-> Cahier Montagne


Le #shift explique « Rendre chaque territoire résilient – c’est-à-dire le transformer, pour anticiper les crises et mieux les affronter – doit devenir un objectif prioritaire des responsables politiques locaux. La dérive climatique menace l’ensemble de nos concitoyens » dans ce cahier pédagogique

-> Cahier territoires


‼️ Mais alors, qu'est ce qui bloque


Probablement de fortes croyances :

  • les solutions technologiques qui « sauveront » ce modèle,

  • la possibilité de déssaniliser l’eau,

  • faire tomber la neige,

  • developper une aviation verte afin de préserver le tourisme de masse tel qu’il est,

  • toute puissance technologique qui permettrait de trouver cette #energie peu onéreuse afin de ne rien changer

  • géo-ingénierie qui ferait pleuvoir, cacherait le soleil à la demande


✈️ “Volant au-dessus des nuages, l’appareil a largué des fusées qui ont brûlé en descendant, libérant des traînées d’iodure d’argent qui ont entraîné la formation de cristaux de glace, et la chute de neige sur les montagnes.”

-> Source courrier International


❄️Pour faire la neige, des canons à neige permettent de fabriquer la neige à température positive.


MAIS Hugues François , ingénieur à l'Inrae explique aux « Echos » être perplexe devant ces nouveaux canons à neige : « La question fondamentale reste la disponibilité de la ressource en eau. » Dans l'hypothèse de couvrir 45 % des pistes en neige de culture d'ici 2050, l'étude a montré que les besoins en eau augmenteraient de l'ordre de 40 % "

️ Vont ils faire pleuvoir ❓Neiger❓

-> article Les Échos


Les responsables politiques et économiques parient sur l'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Ce choix risqué sera pourtant peu efficace, les scientifiques le disent.

Mais quel est le poids de la parole scientifique quand ceux ci sont quelquefois intéressés aux profits mercantiles (j’ai travaillé dans l’Industrie du tabac, oui je sais c’est mal), ou lorsque l’économie prime sur cette parole scientifique ?


"Le techno-optimisme bloque toute action sérieuse" Jean-Marc Jancovici

-> sur france info, la technologie va-t-elle sauver le climat ?



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