Paris-Luttes.info

rubrique «À LIRE AILLEURS»

Publié le 27.03.2024 à 18:00

En Ukraine, des anarchistes sous l'uniforme ?

« Brigades anarchistes », « milices libertaires », « bataillons antiautoritaires », « combattants d'extrême gauche », « antifas », « libertaires », etc., le vocabulaire est assez confus et reflète la difficile appréhension du phénomène. Malgré tout, la plupart des grands médias occidentaux ont consacré quelques lignes ou quelques minutes à un aspect a priori exotique de la guerre en Ukraine : la présence de militants anarchistes et d'extrême gauche dans les rangs de ceux qui luttent contre l'armée russe. Voilà qui n'est pas commun ! Texte à lire sur Bourrasque

Depuis le printemps 2022, le discours de ces combattants a été relayé en Occident au sein des milieux anarchistes, libertaires, antifas, squat, voire autonomes ; loin de paraître déboussolés, ces Ukrainiens s'adressent à « nous », présentent leurs actions comme un modèle politique à suivre et demandent notre soutien financier ; il n'est donc pas inintéressant ni inapproprié de s'attarder, y compris de manière critique, sur ce qu'ils nous disent, mais aussi sur leurs pratiques, qui, curieusement, ne sont décrites que de manière très succincte et, le plus souvent, dans un flou lexical déconcertant. Manière d'esquisser une image du militantisme révolutionnaire européen contemporain, de ses influences, de ses limites.

Un texte de tristan leoni, repris du blog ddt21.noblogs.org

Il est tragique mais non dépourvu d'enseignement de se rappeler que durant les deux dernières guerres mondiales le monde ouvrier, comme les autres, a, dans sa majorité, marché dans chaque camp derrière le drapeau de ses propres exploiteurs en dépit de la lutte héroïque d'une poignée d'ouvriers et d'intellectuels révolutionnaires. — Ngo Van

« Brigades anarchistes », « milices libertaires », « bataillons antiautoritaires », « combattants d'extrême gauche », « antifas », « libertaires », etc., le vocabulaire est assez confus et reflète la difficile appréhension du phénomène. Malgré tout, la plupart des grands médias occidentaux ont consacré quelques lignes ou quelques minutes à un aspect a priori exotique de la guerre en Ukraine : la présence de militants anarchistes et d'extrême gauche dans les rangs de ceux qui luttent contre l'armée russe. Voilà qui n'est pas commun ! Depuis le printemps 2022, le discours de ces combattants a été relayé en Occident au sein des milieux anarchistes, libertaires, antifas, squat, voire autonomes ; loin de paraître déboussolés, ces Ukrainiens s'adressent à « nous », présentent leurs actions comme un modèle politique à suivre et demandent notre soutien financier ; il n'est donc pas inintéressant ni inapproprié de s'attarder, y compris de manière critique, sur ce qu'ils nous disent, mais aussi sur leurs pratiques, qui, curieusement, ne sont décrites que de manière très succincte et, le plus souvent, dans un flou lexical déconcertant. Manière d'esquisser une image du militantisme révolutionnaire européen contemporain, de ses influences, de ses limites [1].

Face à la guerre, que faire ?

Avant tout, ne pas se laisser emporter par l'aspect immédiat des événements, par les propagandes, par la facilité des simplifications. Il est des périodes où l'on a aucune prise sur la marche des choses. Mieux vaut le savoir et ne pas masquer son impuissance par de la gesticulation ou, pire, s'embarquer sur un bateau qui n'est pas le nôtre. — Louis Mercier-Vega

Au sein du mouvement anarchiste ukrainien, les discussions à propos de la guerre remontent, au minimum, à 2014 ; à l'époque, lorsque les combats éclatent, certains militants rejoignent volontairement des formations militaires au Donbass. Dans les jours qui précèdent l'invasion russe du 24 février 2022, et alors que celle-ci semble imminente, les anarchistes, libertaires et militants assimilés de la région de Kiev (plusieurs dizaines de personnes) se réunissent pour évoquer la situation et décider de la marche à suivre. Le débat récurrent depuis des années prend alors une tout autre centralité : faut-il s'opposer par les armes aux troupes russes si elles franchissent la frontière ou bien faut-il conserver, envers et contre tout, des positions antimilitaristes, antiétatistes, révolutionnaires et internationalistes [2]. Si la première position est majoritaire, sans doute très largement, elle n'est pas pour autant celle de l'ensemble du mouvement anarchiste ukrainien (certains choisissent par exemple de mener des actions de type humanitaire en soutien aux réfugiés ou aux blessés, nous y reviendrons) ; cette tendance est en revanche devenue la plus visible, la plus médiatique et, pendant de très longs mois, quasiment la seule dont l'action et le discours soient relayés en Europe dans les médias militants. Ceux qui font le choix des armes le présentent souvent, en premier lieu, comme un pis-aller, une nécessité pour préserver un cadre démocratique perçu comme plus favorable pour le militantisme futur – la démocratie de Kiev, très autoritaire, plutôt que la démocratie de Moscou, très très autoritaire – ; la présence en Ukraine de nombreux activistes russes et biélorusses ayant dû fuir la répression en Russie favorise sans doute cette appréciation. Il ne s'agit toutefois pas d'une simple question de sécurité individuelle, puisqu'il est beaucoup plus risqué de partir combattre que, par exemple, de fuir à l'étranger ; le positionnement idéologique dominant est en fait de type antifasciste [3]. Mais les militants insistent aussi fréquemment sur l'opportunité que représenterait la participation à la défense nationale pour diffuser les idées antiautoritaires auprès de la population et en particulier auprès des soldats, pour peser sur les événements en cours et sur la future scène politique ukrainienne ; le modèle, bien souvent assumé, est celui des groupes d'extrême droite, qui, du fait de leur participation à la guerre du Donbass, auraient acquis prestige et influence au sein de la société (mais est-ce bien la seule explication de leur succès ?) [4].

Dès lors, comment s'y prendre, concrètement, pour partir affronter les troupes russes ? Il n'y a en réalité qu'une seule possibilité : rejoindre l'armée. Un militant se souvient : « Pourrions-nous résister à l'invasion avec des armes indépendamment de l'armée d'État dans les conditions actuelles ? La réponse est définitivement non. […] Tout d'abord, il n'y a pas assez de structure ou de ressources de notre côté en ce moment pour postuler sérieusement à la constitution d'une force armée indépendante. Dans le même temps, l'État ukrainien a suffisamment de force et de volonté pour réprimer toute force totalement autonome. Dans cette situation, la guérilla non étatique n'est possible que dans les territoires occupés par l'armée russe [5]. » La solution, déjà préconisée par certains militants depuis plusieurs années, est donc simple : l'engagement au sein de la Force de défense territoriale (FDT), qui regroupe des unités militaires encadrées par des professionnels mais constituées de réservistes volontaires (avec un recrutement régional) et, le cas échéant, de citoyens mobilisés. Il ne s'agit aucunement de « civils en armes », comme certains l'ont affirmé, mais bien d'unités de réservistes telles qu'on en trouve dans toutes les armées du monde, des unités dites de deuxième ordre, effectuant des tâches subalternes et soulageant ainsi les unités combattantes de première ligne, qui sont, elles, avant tout constituées de soldats de métier (les choses vont évoluer au fil du conflit). Pour les militants volontaires, l'antimilitarisme et la critique de l'État doivent donc être remisés le temps du conflit ; c'est le principe de l'union sacrée, chacun affichant pour un temps les mêmes objectifs. Condamné à des contorsions sémantiques, on joue dès lors sur les mots afin de se convaincre qu'on ne défend ni l'État ni les intérêts de la bourgeoisie nationale, mais seulement « le peuple », cette entité un peu vague mais nettement interclassiste : « Les intérêts de la société ukrainienne et de l'État ukrainien se chevauchent actuellement sur un point, repousser l'invasion brutale, mais pas sur une myriade d'autres points. Pour cette raison, toute tentative d'organiser séparément la résistance ne semble trouver aucune compréhension de la part du peuple à l'heure actuelle. Mais nous voyons que la situation actuelle dans les forces armées ukrainiennes laisse encore beaucoup de place aux différents groupes politiques désireux de combattre les occupants [6]. »

La dernière phrase fait évidemment référence aux différents mouvements d'extrême droite qui disposent d'unités spécifiques identifiables, reconnues, respectées et parfaitement intégrées au sein de l'organigramme des forces armées ukrainiennes ; la plus célèbre d'entre elles est la brigade Azov. Certains anarchistes espèrent alors pouvoir eux aussi créer, légalement, une unité de ce type, disposer d'une certaine autonomie et pouvoir mener un minimum de propagande au sein de l'armée ; mais, pour cela, il faut s'organiser.

A lire en entier sur Bourrasque

Publié le 27.03.2024 à 14:00

[Grenoble] En 2024, le 38 fait peau neuve !

Le 38, centre social autogéré à Grenoble, lance un gros appel à dons pour pouvoir continuer d'exister et pour financer ses travaux de mise aux normes ! Article publié sur CRIC

C'EST QUOI LE 38 ?

Le centre social Tchoukar, dit le 38, est à la fois un centre social de quartier à St-Bruno à Grenoble et un espace d'organisation politique pour des collectifs qui luttent contre la marche en avant capitaliste et autoritaire du monde. C'est un endroit qui fonctionne en autogestion, où plein de gens différents se rencontrent, partagent des ressources matérielles, des savoirs et des pratiques. Un lieu de vie commune dont toustes peuvent se saisir pour proposer, faire vivre leur projet et investir les espaces existants. Pendant les travaux, le reste des activités continue ! Retrouve toutes les infos sur 38ruedalembert.noblogs.org et suis nous sur les réseaux sociaux : facebook/ instagram

Les activités du 38 : cinéma / magasin gratuit / chorale féministe / arpentages / sports de combat et autodéfense / atelier réparation vélo / fanfare de lutte / clowns / bibliothèque / cantines / discussions politiques

ON A BESOIN DE THUNE !

Tu veux aider à transformer ton centre social préféré ? Il nous reste 80 000 euros sur les 138 000 € à trouver pour financer les travaux de mise aux normes de ce super lieu (électricité, plomberie, étanchéité, etc..) L'autonomie financière est un choix politique. Alors que l'extrême-droite inspire les gouvernements, que les lois réactionnaires se multiplient, et que la répression contre des collectifs militants est de plus en plus dure, nous ne voulons pas dépendre financièrement de l'agenda des forces politiques locales ni que celui-ci influence les fonctionnements et la vie du 38.

Faire un don : Hello asso.com > les amies du 38

.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Version de l'article en allemand / en anglais

Publié le 27.03.2024 à 11:00

Cartographie des réseaux néofascistes du département du Cher

Cartographie locale des réseaux d'extrême droite dans le Cher, ayant des attaches parisiennes.

Depuis les années 2010, une tendance se dessine, de plus en plus nette, et de plus en plus inquiétante : celle de l'exode urbain des néo-ruraux fascistes qui jettent leurs réseaux de Paris sur les campagnes pour y restaurer en milieu rural isolé des cellules féodales, intégristes et racistes. C'est particulièrement le cas de la Nièvre et du Cher limitrophe qui apparaissent comme leurs terrains de prédilection à cause de l'effondrement des prix de l'immobilier. Cependant, la « base arrière » de ces opérations de gentrification fasciste des campagnes - financement, résidences principales, logistique, intendance - reste foncièrement parisienne.

Publié le 26.03.2024 à 10:00

L'Actu des Oublié.es • SIV • EP9 • ¡ Argentina No Se Vende !

L'Actu des Oublié.es s'intéresse cette semaine à l'Argentine, où l'opposition contre le nouveau président d'extrême droite Javier Milei se construit dans l'urgence.

Cap sur l'Argentine où l'opposition au nouveau président d'extrême droite Javier Milei fait rage. Face au tsunami de mesures cauchemardesques annoncées par le gouvernement, la résistance est désormais quotidienne. Tant au niveau juridique que parlementaire, aussi bien dans les assemblées de quartier que dans les rues où la répression est inédite, le moment ne semble pas pour autant dénué d'espoirs.

Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

SOURCES El Salto, Pagina 12, Indymedia Argentia, Resumen Latinoamericano, Alai .info Radios militantes et communautaires : La colectiva .org ; Radio Sur ; La Lechuga En français : franceameriquelatine .org, Révolution permanente, Dossier le péril Milei sur Mediapart

DOUBLAGE Pierre, Fanchon et Jade

MUSIQUE 2'45 Locus Hermano, Putolargo & Legendario – Nacion De Necios 9'55 Los Aldeanos Ft Gabylon – A Pesar de Todo 22'19 ZPU – Revolucion 28'29 Lucas Segovia – Unidad

VISUEL WikiCommons Cacerolazo à Santa Fe le 21 décembre 2023 (auteur Popi RB) surplombé d'un pochoir photographié à Rosario en 2006 (auteur Pablo D Flores). Ce dernier fait référence à la fuite du président Fernando de la Rua en hélicoptère lors des émeutes des 19 et 20 décembre 2001, accompagné du message : « Argentinazo, voici le chemin ». (Argentinazo : combinaison de Argentina et cacerolazo).

Publié le 20.03.2024 à 12:00

Une réponse radicale à l'aide médicale à mourir au Canada | Aislinn Thomas

Mais comment se fait-il que les parlementaires cherchent à instaurer le droit de mourir par injection létale avant même de se préoccuper des conditions matérielles de vie des personnes handicapées ?

Aislinn Thomas est une artiste interdisciplinaire handicapée. Ses travaux récents explorent le potentiel créatif du handicap tout en s'opposant aux normes conventionnelles d'accessibilité. Article paru sur Cabrioles

Note de Cabrioles : Dans le même temps où le gouvernement libéral-autoritaire d'Emmanuel Macron remets en cause la prise en charge des ALD (affections longues durées), et après des années à détruire minutieusement le système de santé et de protection sociale, ainsi qu'à bafouer les droit des personnes handicapées, celui-ci annonce l'instauration prochaine de l'accès au suicide assisté. La ministre “du Travail et de la Santé”, Catherine Vautrin, le présentant dès ses premières interventions médiatiques non plus seulement comme un recours dédié aux seules personnes en fin de vie mais dors et déjà “pour les malades les plus vulnérables”. Après plusieurs années où l'eugénisme pandémique des gouvernements capitalistes a été soutenue par tous les partis et la presse de gauche il est urgent de questionner en profondeur les implications du projet loi sur “l'aide à mourir” qui sera débattu ces prochains mois. Pour cela, et en complément de l'article qui suit, nous vous renvoyons au travail du Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation, en anglais au Disability Visibility Project, et à la lecture de cette récente synthèse par Alexia Soyeux : L'euthanasie n'est pas de gauche, pourquoi j'ai changé d'avis sur l'euthanasie et le suicide assisté.

À mesure que le capitalisme produit du handicap de manière accélérée à travers les dommages et les catastrophes qu'il provoquent, celui-ci accroit dans le même temps la pression sur les vies des personnes handicapées, les sommants d'être productives ou de se voir réduite à la condition de jetables. Il est plus que temps de comprendre et de combattre la fonction structurelle du validisme au sein du système capitaliste.

En pleine pandémie, et en créant un faux effet d'urgence, le gouvernement fédéral canadien a adopté le projet de loi C-7, un amendement au code pénal qui élargit le régime d'aide médicale à mourir [AMM ; Au Canada l'acronyme utilisé est MAID pour ‘medical assistance in dying'] du pays. À l'origine, l'AMM devait être une alternative à une mort douloureuse. Elle est désormais disponible comme alternative à une vie douloureuse - si vous avez un handicap.

La législation sur l'aide médicale à mourir est en vigueur depuis 2016 et, dès le départ, elle a suscité des inquiétudes. Les militant·es antivalidistes et les Nations Unies ont signalé que la pratique de l'AMM constituait une menace pour le droit à la vie des personnes handicapées. Pourtant, le gouvernement canadien a choisi d'étendre encore l'AMM, en créant une voie spéciale vers une mort précoce pour les personnes handicapées, sans passer par l'examen parlementaire légalement obligatoire de l'AMM qui était censé commencer en juin 2020. Dans une récente déclaration publique, les Nations Unies ont mis en garde les pays contre la possibilité de recourir à la mort administrée par l'État sur la base du handicap, déclarant qu'"en aucun cas la loi ne devrait prévoir qu'une personne souffrant d'une maladie invalidante et qui n'est pas en train de mourir puisse prendre la décision raisonnée de mettre fin à sa vie avec l'aide de l'État". Dans une lettre détaillée adressée spécifiquement au gouvernement canadien, les Nations Unies ont souligné les multiples accords internationaux en matière de droits humains auxquels le projet de loi C-7 contrevient, accords dont le gouvernement canadien est signataire. Pourtant, au début du mois de février 2021, le Sénat a voté en faveur de l'élargissement du projet de loi C-7, en ciblant les personnes souffrant de troubles psychiatriques pour les inclure dans cette voie spéciale, et en utilisant le langage de l'accessibilité, des droits humains, de l'autonomie et du droit à l'autodétermination pour justifier ce projet de loi.

Les un·es après les autres, les sénateur·ices ont présenté comme des "obstacles" à l'accès à l'AMM les limites mises en place pour minimiser les conséquences dommageables du suicide assisté. De nombreux législateur·ices ont affirmé que la mort administrée par l'État serait un droit humain fondamental et qu'il serait discriminatoire d'en priver les personnes handicapées. Iels ont déclaré qu'il était nécessaire d'adopter rapidement ce projet de loi afin d'alléger les souffrances des personnes handicapées. Comme le fait remarquer Jonas-Sébastien Beaudry, "personne ne nie que le projet de loi C-7 ouvre l'accès au suicide médicalement assisté au nom du respect et de la compassion, mais nous devrions nous rappeler que l'oppression a pour habitude d'être présentée comme un avantage pour l'opprimé·e".

.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Publié le 20.03.2024 à 11:00

À bas le travail !

France Travail, que se cache-t-il derrière ce logo moisi et cette nouvelle appellation qui sent bon le pétainisme photoshopé ? Une offensive contre les pauvres et à toutes celles et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, refusent que leur existence s'articule autour du travail. Article publié sur Lundi matin

« Nous ne lâcherons rien, tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l'emploi perdureront dans le chômage ». Gabriel Attal s'est trouvé un combat : rendre la vie impossible aux pauvres qui ne travaillent pas. Faire en sorte qu'il devienne matériellement intenable de rester sans emploi trop longtemps, forcer même les plus récalcitrants et les plus anéantis à s'y coller à coup de coupes dans les aides et d'intensification du harcèlement par les agents de France Travail.

Notre premier ministre nous connaît bien, nous n'aimons pas travailler. Si tout n'est pas mis en œuvre pour nous y obliger, nous rechignons à nous lever chaque matin pour nous rendre au boulot. Les syndicats auront beau s'indigner de ce discours culpabilisant, prétendre que nul n'apprécie de se trouver sans emploi, que cette situation est toujours subie, les chômeurs ne songeant qu'à retourner au charbon au plus vite, Gabriel Attal n'en croit pas un mot et nous non plus. S'il est évident que de nombreuses personnes sont prises à la gorge et ne peuvent se permettre de vivre avec des indemnités réduites, parfois drastiquement depuis la dernière réforme du chômage, elles n'en aiment pas pour autant travailler ; ce sont les mêmes qui, si elles gagnaient au Loto, auraient pour premier geste magistral de jeter leur démission au visage de leur patron.

Ce culte moribond du travail qui court de la CGT au gouvernement ne trouve plus d'écho autour de nous. Partout où nous regardons, nous voyons toutes sortes de fuites, de dérobades et de subterfuges pour esquiver le travail, grapiller du temps de vie. Celle-ci préfèrera gagner moins en travaillant à temps partiel, celui-là réduira sa clientèle au strict minimum, cet autre se fabriquera sa propre semaine de quatre jours en feignant une grippe intestinale le jeudi soir, cette dernière préfèrera vendre quelques grammes de cannabis plutôt que de replonger même une semaine dans le salariat. Le moindre employé de bureau est passé maître dans l'art de se dérober au travail depuis l'intérieur : scroller sur Instagram à la faveur d'une bonne orientation de son écran d'ordinateur, passer pour laborieux afin de ne pas se voir allouer de tâche supplémentaire, arriver un peu en retard et partir un peu à l'avance le jour où le chef est en déplacement, repeindre sa cuisine sur son temps de télétravail, tricoter une écharpe la caméra éteinte lors d'une réunion zoom… Un tas de vieilles techniques de sabotage adaptées au goût du jour. Ces pratiques ont désormais des noms sur les réseaux sociaux, certains néologismes comme « quiet-quitting » (démission silencieuse) génèrent des vidéos à plusieurs millions de vues. C'est dire si le mot d'ordre À bas le travail est devenu mainstream.

Lire la suite sur Lundi matin

Publié le 20.03.2024 à 09:00

[Grenoble] 5, 6, 7 avril 2024 : De l'eau, pas des puces !

Le 1er avril 2023, nous étions mille à manifester à Crolles contre l'accaparement des ressources par les industriels de l'électronique et l'agrandissement du géant STMicroelectronics, qui produit des puces électroniques. Aujourd'hui c'est sa voisine Soitec qui veut s'agrandir, pour fabriquer des semi-conducteurs pour batteries de voitures électriques. Article publié sur CRIC

Le 1er avril 2023, nous étions mille à manifester à Crolles contre l'accaparement des ressources par les industriels de l'électronique et l'agrandissement du géant STMicroelectronics, qui produit des puces électroniques. Aujourd'hui c'est sa voisine Soitec qui veut s'agrandir, pour fabriquer des semi-conducteurs pour batteries de voitures électriques. Accaparement de l'eau à l'heure des sécheresses à répétition, rejet de produits chimiques, consommation électrique délirante, le tout pour la production d'objets connectés et pour l'armement : ces projets d'agrandissements d'usines promettent un désastre environnemental.

PROGRAMME ACTUEL

Vendredi 5 Avril : Conférences à Grenoble (14h-23h Salle rouge & La Capsule)

OBSARM - "Grenoble et l'industrie de l'armement" Quadrature du Net "Détricotage des liens entre ST et le CEA" Repas François Jarrige & STopMicro - "L'accaparement de l'eau aux sources du capitalisme industriel"

Samedi 6 avril : Repas et Manifestation à Grenoble (12h - Parc Paul Mistral)

Grande manifestation contre les industries de l'électronique, leurs nuisances et leur projet politique de "vie connectée". Venez avec vos enfants, vos slogans et vos déguisements de poisson. Dress code : vêtements bleus.

Dimanche 7 avril : Rassemblement et débat à Crolles (12h-16h30 - Parc Jean-Claude Paturel) Repas

"Visite guidée du Mordor" (Office de Promotion de l'Avenir ) Discussion "Quel avenir pour le Grésivaudan ?" (Grignon, Luttes Paysannes du Grésivaudan, GRENE, Coverso, Domène 2050, Le Rif, sous réserve). Table ronde "Le numérique à l'assaut de l'agriculture" (Atelier Paysan, Faucheurs volontaires, Confédération Paysanne Isère, Nature et Progrès Isère/Savoie) Atelier et contes pour les enfants Remise des prix des Grenoble Greenwashing Trophies 2024 Discours & (petit) concert de clôture

APPEL

Une consommation d'eau potable délirante

Le secteur de la microélectronique est très gourmand en eau : il faut 1700 litres pour rincer une seule plaquette de silicium. L'été, quand les particuliers n'ont plus le droit d'arroser leur potager, ST et Soitec continuent d'engloutir l'eau potable du réseau. Leur consommation, en constante augmentation, va encore monter avec les extensions : après son agrandissement, ST prévoit de consommer 21 500 m³ d'eau potable par jour, soit 249 litres par seconde, une augmentation de 190 % par rapport à 2021 (chiffres MRAE).

Le numérique pollue nos rivières

Les « 60% de recyclage » annoncés par l'industriel ne diminuent pas sa consommation d'eau, car il n'y a pas de recyclage chez STMicroelectronics, juste une « réutilisation » de l'eau qui sert à la climatisation des salles (25% de sa consommation). Pour les 75% restants, l'eau potable en entrée ressort chargée des produits hautement toxiques que l'usine utilise à hauteur de 20 000 tonnes par an : ammoniac, chlore, hexafluorure, phosphore, azote, cuivre… L'eau qu'elle souille est retraitée par sa station de traitement puis rejetée dans l'Isère. Par exemple, pour l'azote, ST est autorisé à déverser l'équivalent d'une ville de 53 000 habitants qui ne traiterait pas ses rejets. ST et Soitec doivent cesser de polluer l'Isère !

Lire la suite sur CRIC

Publié le 19.03.2024 à 09:00

Trognon.info, le nouveau site du réseau Mutu pour la région normande

Le réseau Mutu accueille son 19e site : Trognon.info, un média libre et collaboratif pour la région normande.

Trognon.info est un site collaboratif d'informations militantes indépendant et ancré dans les territoires normands.

Présentation du site par l'équipe de Trognon

À la manière des autres sites du réseau, Trognon se propose de fonctionner comme une caisse de résonnance des luttes d'ici et d'ailleurs, un agenda partagé, une archive de tracts et de brochures, un espace d'organisation, d'expression, d'information, d'enquêtes dont les lecteur-ice-s sont aussi les rédacteur-ice-s. La ligne se veut anticapitaliste, antiautoritaire, anarchiste, soutenant les luttes contre toutes les formes de domination et d'oppression.

Nous partons du constat que de nombreuses luttes sont en cours sur le territoire, souvent liées à des projets d'aménagement mais aussi à des mouvements sociaux et à des oppressions systémiques. Des lieux ou des groupes portent des alternatives radicales aux dynamiques de croissance capitaliste. Des réseaux d'entraide et de résistance s'organisent, etc. Ces luttes et ces alternatives sont parfois isolées, cantonnées dans un entre-soi militant ou peu rejoignables par des personnes non initiées. Les paroles qu'elles portent, en textes, en son ou en images souffrent parfois d'une diffusion trop confidentielle (listes de mails, blogs mal référencés, etc.). Trognon se veut être un outil appropriable par toute personne qui s'y reconnaitra de près ou de loin. Nous espérons que celui-ci permettra aux luttes et aux idéaux dans lesquels nous nous reconnaissons d'irradier partout dans les territoires que nous traversons et aux alentours.

Nous voulons parler d'abord depuis nos ancrages locaux. Si nous pouvons relayer d'autres messages locaux (notamment ceux qui émanent des sites du réseau mutu), Trognon n'est pas un porte-voix pour les partis politiques ou les organisations centralisées qui bénéficient déjà de canaux de diffusion.

Dans un souci de composition nous souhaitons respecter les différents modes d'action. Néanmoins, nous favorisons les initiatives fonctionnant sur une base d'auto-organisation plutôt que celles qui présupposent la représentation.

Nous pensons qu'il est important de faire entendre largement d'autres voix que celles de la presse locale, d'ouvrir des lignes de fuite entre les prés carrés des réseaux sociaux et autres plateformes propriétaires, avides de données, promptes à la surveillance et à la censure, de tisser des liens plus riches et plus complexes qu'un follow ou un like.

Si cet outil nous permet de disposer d'un espace de visibilité à grande échelle, c'est avant tout par le biais d'un complexe industriel numérique et électrique que nous considérons nécessaire de défaire. Nous incitons ainsi les personnes qui se reconnaissent dans les contributions qui y sont partagées à les diffuser là où se constituent les luttes ainsi que les alternatives dans lesquelles nous nous reconnaissons : dans les rues. Ainsi, nous porterons attention à rendre accessible nos contributions sous la forme de flyers ou de brochures imprimables.

Nous voulons aussi garder des traces des luttes passées pour nourrir celles qui sont en cours ou à venir.

L'outil que nous proposons permet de publier et de lire de façon anonyme si besoin, pour échapper au quadrillage de la surveillance numérique. En ce sens, Trognon ne collecte pas vos données, n'utilise pas de cookies, ne conserve pas l'historique de vos activités ni votre emplacement géographique... et tente de préserver un maximum votre sécurité et anonymat. Ainsi, Trognon s'inscrit dans la continuité d'un internet libre, décentralisé, horizontal, indépendant et émancipateur. Des informations à ce sujet sont disponibles dans notre guide de publication.

La structure du site est évolutive en fonction des besoins. Nous proposons d'ores et déjà des entrées chronologiques et thématiques et des entrées par territoires.

Découvrez Trognon.info

Publié le 16.03.2024 à 19:00

[Lyon] Appel à semaine de résistance face à l'expulsion de l'Espace Communal de la Guillotière

Appel à venir défendre l'Espace Communal de la Guillotière à Lyon. Ce lieu de lutte emblématique de la ville, ouvert depuis 2019, entame une étape décisive de son existence ! Le 1er avril 2024, l'ECG et l'Annexe seront légalement expulsables. D'après nos informations, les pouvoirs publics comptes expulser le lieu dès la fin de la trêve. Article publié sur Rebellyon

Sous pression et dans l'incertitude après les intrusions policières en juin puis en septembre, après la lutte pour le retour de l'élec quand il faisait 0°, on est encore plus déter.es ! Nous appelons à partir du 30 mars à résister en occupant le lieu !

L'ECG et son Annexe, c'est quoi ?

L'ECG c'est un lieu de vie, de solidarité et d'organisation politique. 1000 m2 au cœur de la Guillotière, quartier historique de l'immigration du centre-ville de Lyon, en pleine gentrification. Comme dans de nombreuses métropoles, le centre-ville de Lyon connait une très forte pression immobilière. Les investissements des promoteurs immobiliers et des pouvoirs publics entrainent une hausse des loyers et des prix au m2 faisant du centre-ville un espace dédié aux plus riches et aux touristes (multiplication des Airbnb, locations saisonnières).

Le quartier de la Guillotière est un des quartiers historiques de populations exilées à Lyon, et cela depuis des siècles. Ce mélange de cultures et de manières de faire a façonné ce qui fait de ce quartier un endroit riche en rencontres, en débrouille, en solidarités.

Dans ce contexte, l'ECG et son Annexe ont tenu à être des lieux d'auto-organisation pour le quartier. Nous y avons organisé des activités gratuites, à prix libre, et ouvertes à toustes : une distribution alimentaire autogérée, un marché rouge, des cours de français, des séances de sports, une permanence droit d'asile, une chorale féministe militante autogérée, des permanences de La Guillotière n'est pas à vendre, une permanence de soin, des cours de danse et des cours d'informatique, etc.

À toutes ces activités, il faut ajouter des soirées de soutien à des collectifs ou des victimes de la répression policière, des concerts, des présentations de livres, des couscous de soutien, des tables rondes, des fêtes, des cantines... Ces évènements sont nés de la volonté d'habitant·es du quartier de voir se mettre en place ce dont iels avaient envie.

Enfin l'ECG et l'Annexe sont aussi un lieu de vie pour une quarantaine de personnes exilé·es. Ces bâtiments ont permis à ces collectifs d'habitant·es de s'entraider, de faire vivre les solidarités du quartier, et d'aller de l'avant alors que les politiques sont de plus en plus répressives à leur égard : pas de création de places d'hébergement, pas de prise en charge des personnes en demande d'asile, refus de leur régularisation, surprésence policière...

Nous espérions que ce lieu puisse inspirer un monde plus solidaire. Cet espoir vit toujours. Appel à une semaine de résistance et au-delà !

Venir défendre l'ECG aujourd'hui ce n'est pas seulement venir défendre cette histoire, c'est venir défendre une manière de faire la ville.

Une manière où l'on attend pas l'autorisation des pouvoirs qui nous oppressent, une manière de venir déranger les plans bien trop propres, bien trop aseptisés prévus par les urbanistes et compagnie.

Venir défendre l'ECG c'est venir défendre l'autogestion de nos quartiers : la ville aux habitant·es !

Pour y arriver, nous vous proposons de nous rejoindre à partir du 30 mars 2024 : que ce texte vous touche, que vous fassiez parti des milles et un groupes qui sont passés par là (Comité de Lutte Lyon contre la réforme des retraites, Zapatistes, Grévistes de Perrache, collectifs Anti-CRA, Squatteur·euses, Soulèvements de la Terre, etc.) ou pour soutenir l'autogestion dans les grandes métropoles : bienvenu·es !

Invitation à résister, à déborder, qu'est ce qu'on imagine ?

On serait trop content·es que vous vous empariez de l'ECG, que vous veniez organiser des événements qui vous font envie ou simplement passer du temps dans le lieu. L'agenda de la semaine est dèja bien rempli, mais toutes les propositions sont encore les bienvenues. Ce lieu est imprévisible. Il est politique.

On peut se voir, se croiser, se rencontrer, se parler, cuisiner, partager des repas, faire du lien entre nos vécus, décider ensemble de s'organiser, lutter, danser, chanter, se battre, imaginer nos futurs, peindre, dessiner, zoner, se reposer, bricoler, faire des barricades, s'engueuler, se réconcilier ...

Déjà au programme :

Samedi 30 mars aprèm : grande manif déter' pour le droit au logement, portée par différents collectifs (DAL69, ECG/Annexe, FAME, intersquat et bien d'autres) et en présence d'un grand rassemblement de fanfares à manif ! Horaires et lieu précis à venir. Toujours le samedi 30 mais le soir : soirée festive au 27 rue Salomon Reinach, Lyon 7. Avec la chorale des Branl'heureuxes, des DJ et plein de surprises. dimanche 31 mars : boxe avec l'Amicale du Combat Libre, projection du film « Ni Dieu ni maître 3 » en présence de Tancrède Ramonet Lundi 1er avril : grande AG des luttes pour le droit au logement Mercredi 3 avril : soirée anti-CRA avec cantine en soutien aux copaines interpellé.es Jeudi 4 avril : présentation du livre « La Vie rêvée de Ste-Tapiole », par son auteur, avec le collectif Mémoires Minoritaires

Et tout un tas de cantines, de temps partagés etc etc. Le détail du programme sera partagé, mais surtout à co-construire !

Le lieu pourra accueillir et loger celleux qui le souhaitent (en dortoir) !

En collectifs, seul.e ou avec des potes, on vous invite à investir le lieu en venant résister avec nous ! Hésitez pas à envoyer un mail si vous avez des idées ou que vous voulez dormir sur place : semainedufeu@proton.me

Un temps d'accueil est prévu tous les matins de 7h à 10h à partir du 1 avril !

Une infoline sur telegram sera également disponible pour appeler à rassemblement en cas d'intervention des keufs : t.me/ECGRESISTANCE

Longue vie à l'ECG !

.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Publié le 14.03.2024 à 13:12

Surveillance policière : se protéger de son téléphone et de Whatsapp !

À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu'elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement.

Also available in English. هذا النص متوفر أيضا باللغة العربية

De nombreuses enquêtes sont en cours à la frontière franco-britannique pour arrêter les « passeurs ». La définition du mot « passeur » par les autorités est très controversée : il est illégal d'aider quelqu'un à traverser la frontière clandestinement, même gratuitement, et la police arrête beaucoup de gens pour ça. À cause de ça, certaines personnes sont envoyées en prison et parfois expulsées de France ensuite.

Lors d'une enquête de police en France, il est simple pour la police de surveiller les conversations téléphoniques juste en connaissant le numéro de téléphone qu'elle veut surveiller. Elle n'a pas besoin d'accéder physiquement au téléphone de quelqu'un. Le téléphone peut être surveillé pendant plusieurs mois par la police sans que la personne qui est surveillée ne s'en rende compte. Si la police vous surveille, elle peut donc écouter vos conversations téléphoniques et lire vos SMS.

.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }
Français - Whatsapp vs Signal
Anglais - Whatsapp vs Signal
Arabe - Whatsapp vs Signal

 

 Persos A à L
Mona CHOLLET
Anna COLIN-LEBEDEV
Julien DEVAUREIX
Cory DOCTOROW
EDUC.POP.FR
Michel Goya
Hubert GUILLAUD
Gérard FILOCHE
Alain GRANDJEAN
Hacking-Social
Samuel HAYAT
Dana HILLIOT
François HOUSTE
Tagrawla INEQQIQI
Infiltrés (les)
Clément JEANNEAU
Paul JORION
Frédéric LORDON
LePartisan.info
 
 Persos M à Z
Henri MALER
Christophe MASUTTI
Romain MIELCAREK
Richard MONVOISIN
Corinne MOREL-DARLEUX
Timothée PARRIQUE
Emmanuel PONT
Nicos SMYRNAIOS
VisionsCarto
Yannis YOULOUNTAS
Michaël ZEMMOUR
 
  Numérique
Binaire [Blogs Le Monde]
Christophe DESCHAMPS
Louis DERRAC
Olivier ERTZSCHEID
Olivier EZRATY
Framablog
Francis PISANI
Pixel de Tracking
Irénée RÉGNAULD
Nicolas VIVANT
 
  Collectifs
Arguments
Bondy Blog
Dérivation
Dissidences
Mr Mondialisation
Palim Psao
Paris-Luttes.info
ROJAVA Info
 
  Créatifs / Art / Fiction
Nicole ESTEROLLE
Julien HERVIEUX
Alessandro PIGNOCCHI
XKCD
🌞