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Hacking social
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HACKING SOCIAL

Chayka HACKSO et Viciss HACKSO

Le hacking social est une méthode plus qu’une doctrine, méthode qui tend à transformer les environnements sociaux vers plus d’autodétermination des personnes, plus d’altruisme, plus d’autotélisme, plus d’intelligence sociale, émotionnelle et cognitive dans les structures et systèmes, moins de souffrance, moins de domination, moins d’injustices, moins de discrimination, moins de manipulation, etc

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23.11.2024 à 12:42

[blog] Diminuer la distance sociale liée aux préjugés avec des histoires : une étude

Viciss Hackso

Toujours en mode blog (donc comme je vous ais expliqué ici, rapide, peu élaboré et…

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Texte intégral (1238 mots)

Toujours en mode blog (donc comme je vous ais expliqué ici, rapide, peu élaboré et visant surtout le partage), je vous partage cette recherche que je trouve très intéressante dans les idées qu’elle soulève :

(trouvée sur le bluesky de son auteur, ici : Yasin Koc: « We published this article in a special issue after a small group meeting in Ottawa – it became the most cited article in the issue with its 100th citation today. We examine why attitudes toward Syrian refugees are so negative, and how can we shift them spssi.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/… » — Bluesky « 

La question du pouvoir des histoires m’a particulièrement intéressée :

 » « La lecture d’une histoire qui dépeint les réfugiés en tant qu’individus et présente leur vie quotidienne pourrait réduire efficacement la déshumanisation des réfugiés, et à son tour, la réduction de la déshumanisation pourrait être un mécanisme important par lequel le contact par procuration peut exercer ses effets. Enfin, les interventions de lecture d’histoires sont efficaces pour généraliser le changement d’attitude positive envers l’ensemble du groupe parce que le lecteur, en tant qu’observateur extérieur, ne différencie pas les caractéristiques individualisantes du membre de l’exogroupe (Hewstone et Brown, 1986). »

Ce n’est pas la première fois que je croise l’idée que des histoires ait un effet bénéfique sur la diminution des préjugés. Mais le mystère qui m’intrigue, c’est comment, IRL, amener les autoritaires à voir ces histoires ou ne pas les rejeter direct en mode « Fakes news ! Mensonges ! ». Sachant qu’en plus, on remarque dans les polémiques actuelles et accusations de wokisme qu’il suffit de la présence d’un noir, d’un LGBT ou autre, pour que le contenu soit rejeté et tenté d’être détruit par l’envahissement dans les commentaires négatifs un peu partout. Et ce, même si ce n’est pas une histoire particulièrement à visée de diminution de la deshumanisation, mais juste une simple présence de personnes diverses. c’est donc un vrai casse tête, s’ils veulent rien apprendre d’autrui, même si ça serait un bénéfice pour eux aussi de s’ouvrir et d’abandonner leurs deshumanisations.

A noter que l’étude démontre une diminution de la distance sociale, mais pas des préjugés ; ceci étant dit présenter des histoires a le mérite d’être simple, et peut être qu’avec du temps et d’autres méthodes, ils pourraient diminuer :

 » Cette étude fournit des preuves préliminaires d’une intervention simple mais réussie ; Cependant, cela soulève de nombreuses questions pour les recherches futures dans ce domaine, principalement pour déballer les mécanismes sous-jacents de la réduction de l’anxiété intergroupe. Une possibilité pourrait être que la lecture d’une histoire sur les réfugiés syriens ait pu améliorer les connaissances des participants sur l’exogroupe, qui est un médiateur bien connu pour le lien contact-préjugés (Pettigrew et Tropp, 2008). En l’absence de contact réel, les participants peuvent utiliser ces informations obtenues par procuration pour mettre à jour leurs stéréotypes négatifs sur les réfugiés syriens promus par les médias populistes et le discours politique. De cette façon, ces nouvelles informations pourraient alors réduire les inquiétudes et l’anxiété des participants à l’idée d’interagir avec eux. De plus, les réfugiés syriens sont toujours présentés comme un groupe homogène qui fuit la guerre, cherche refuge, mais qui sont aussi dangereux et représentent une menace pour la sécurité et un fardeau économique pour les pays d’accueil. Cela peut entraîner leur déshumanisation, ce qui a des conséquences néfastes sur les relations intergroupes (Goff, Eberhardt, Williams et Jackson, 2008). En effet, une étude récente a révélé que la déshumanisation flagrante des réfugiés musulmans en Europe est répandue, et qu’elle est fortement liée aux attitudes anti-réfugiés (Bruneau, Kteily et Laustsen, 2018), avec des résultats similaires à ceux des travaux précédents (par exemple, Esses, Veenvliet et Medianu, 2013). La lecture d’une histoire qui dépeint les réfugiés en tant qu’individus et présente leur vie quotidienne pourrait réduire efficacement la déshumanisation des réfugiés, et à son tour, la réduction de la déshumanisation pourrait être un mécanisme important par lequel le contact par procuration peut exercer ses effets. Enfin, les interventions de lecture d’histoires sont efficaces pour généraliser le changement d’attitude positive envers l’ensemble du groupe parce que le lecteur, en tant qu’observateur extérieur, ne différencie pas les caractéristiques individualisantes du membre de l’exogroupe (Hewstone et Brown, 1986). » Yasin KocJoel R. Anderson 2018

 

 

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19.11.2024 à 11:17

[blog] Une étude qui montre que les intervenants sur des catastrophes ont des croyances erronées sur l’humain

Viciss Hackso

Comme expliqué précédemment (ici) je vais commencer à repartager rapidement les infos ou autres que…

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Texte intégral (522 mots)

Comme expliqué précédemment (ici) je vais commencer à repartager rapidement les infos ou autres que je trouve intéressantes sur le site (ainsi que bluesky), donc ne vous attendez pas à un article élaboré, c’est juste du partage rapide de ce que je trouve intéressant.

Ce matin je suis tombée sur cette étude : Unraveling Myths: Assessing Beliefs in Disaster Management Misconceptions Among First Responders and the General Public – ScienceDirect

(sur bluesky ici : (14) John Drury: « Unraveling Myths: Assessing Beliefs in Disaster Management Misconceptions Among First Responders and the General Public www.sciencedirect.com/science/arti… » — Bluesky )

En résumé, voici l’abstract traduit :

« L’objectif de l’étude était d’examiner l’ampleur des idées fausses parmi les premiers intervenants et le public concernant le comportement lors de catastrophes. L’étude transversale a été menée à l’aide d’un questionnaire quantitatif structuré comprenant 25 énoncés, dont 19 étaient des idées fausses. Les répondants comprenaient > 500 premiers intervenants (policiers, fournisseurs de services médicaux d’urgence et pompiers) et des membres du public.
Les résultats ont montré que les premiers intervenants croient à certaines idées fausses dans une plus grande mesure que le grand public, comme leur croyance que la panique, l’évacuation de masse et le désordre public sont des comportements caractéristiques lors des catastrophes.
Comme les premiers intervenants sont tenus de faire preuve d’expertise dans la prédiction du comportement humain lors de catastrophes, les résultats démontrent une lacune substantielle dans leurs connaissances et leurs croyances. La recherche souligne la nécessité de développer des mécanismes pour réduire les idées fausses et améliorer les compétences en matière de gestion des catastrophes.

Vous l’aurez compris, les experts croient qu’en cas de catastrophe c’est comme dans un film hollywoodien et que l’humain fait n’importe quoi, alors qu’en vrai non, les gens peuvent être calmes et réfléchis. Or cette croyance que l’humain est mauvais ou con est problématique, car ça influence sur nos comportements vis à vis des autres (par exemple être turbo autoritaire quand c’est un contexte dangereux), ce qui a des effets négatifs sur la gestion de la situation à problème. Le serpent se mord la queue.

La solution selon cette recherche ? Se débarrasser de ces croyances erronées 🙂

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14.11.2024 à 19:00

On fait quoi avec Twitter / x ? Et les autres réseaux ?

Viciss Hackso

Depuis la reprise de Twitter par Elon Musk et encore plus depuis son ascension au…

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Texte intégral (5525 mots)

Depuis la reprise de Twitter par Elon Musk et encore plus depuis son ascension au pouvoir aux côtés de Trump, vous êtes nombreux à partir de « X » pour privilégier d’autres plateformes. De notre côté, difficile de faire des statistiques exactes, mais nous voyons environ une centaine de followers sur le compte d’Hacking social qui semble être parti et semble s’être réparti à la fois sur BlueSky ou Mastodon qui ne cessent d’augmenter en nombre d’abonnés. Ce ne sont que des suppositions, parce que vous pourriez très bien être de nouveaux abonnés qui n’étaient pas sur Twitter, et des désabonnés étant des gens ne se réabonnant pas ailleurs.

Mais même sans parler de ces actualités politiques, de nombreux créateurs ou participants actifs de ce réseau social le quittaient régulièrement ou trouvaient des solutions pour s’en éloigner : 

car l’ambiance négative, le militantisme déconnant, la violence, le tapis rouge déroulés par Musk pour les promoteurs de l’autoritarisme, le harcèlement et autres comportements toxiques devenaient insupportables.

Le réseau pouvait aussi être mis à distance, car toxique pour la concentration (ça c’est un peu commun à tous les réseaux) et pour l’humeur parce que beaucoup de choses incitaient à la colère, au stress, et sans pourtant que celle-ci ne soit forcément utile à un changement social positif quelconque (mais personnel, si).

PsykoCouac en parle très bien dans sa dernière vidéo :

Mon expérience, via le compte HS que je gère depuis 2014 et mon compte personnel depuis 2020, était que lorsqu’un tweet perçait, qu’importe son contenu, c’était l’assurance qu’au bout d’un certain nombre de vues/retweet, les réponses deviennent de plus en plus virulentes, et ce parfois de façon totalement arbitraire (de l’énervement sur des sujets pourtant pas très polémiques). Et je ne vous parle même pas d’à quel point la pluie de notifications, de commentaires devient rapidement ingérable.

Gardez en tête que pour nous, un tweet qui perce n’est pas connecté au fait d’avoir plus de visibilité sur un de nos contenus, et il y a ce paradoxe que parfois le tweet de présentation d’un article est assez peu liké/partagé, mais l’article lui même peut être très consulté. Les stats que vous voyez sur Twitter sont très peu informatives du succès ou non d’un contenu sur le site, parce que le gros du trafic vient de Google. Par exemple, tous les matins, un vieil article sur les retards au travail datant de 2014 est encore consulté, ce qui me fait toujours autant rigoler.

Selon notre expérience en fonction de la configuration de nos réseaux, lorsque qu’un de nos tweets dépasse les 100 likes ou pire, les 100 partages, là ça commence à dépasser notre communauté habituelle et les remarques désagréables voire des attaques commencent à pleuvoir en masse. Y compris lorsque celui-ci ne concerne pas une question qu’on n’aurait imaginé polémique. Je me rappelle par exemple d’un tweet où je partageais une étude qui expliquait que la procrastination était liée à la honte. Dès qu’il a connu son petit « succès », les gens ont commencé à s’énerver en voulant m’expliquer que non, absolument pas, que la procrastination c’était juste une question de flemme et rien d’autre. J’ai l’impression que lorsqu’un contenu est attribué comme ayant du « succès » (c’est-à-dire le nombre de likes ou de retweet), les gens peuvent considérer que ce « succès » est injuste, injustifié, et ils veulent rétablir l’ordre ou un équilibre en montrant que eux, non ils désapprouvent, trouvent que c’est de la merde, ou faux, ou tout ce que vous voulez. Ce n’est pas tant le contenu seul qui énerve, mais qu’il ait un certain nombre de likes et de partages qui incite les gens à vouloir se positionner « contre » ou « pour » ou l’attaquer pour diminuer l’impression de « succès » : ça me semble un combat assez inutile, voire parfois totalement contreproductif, car les réactions rémunèrent à présent, qu’elles soient positives ou négatives.

Chayka a pu faire l’étrange expérience qu’on pouvait lui faire des reproches ou lui donner des leçons (surtout depuis qu’elle a transitionné, curieux) dès lors qu’elle essayait de partager un contenu anodin sous un angle positif, ou encore qu’elle essayait sans grande ambition de contrebalancer une ambiance de dooming par quelques messages se voulant non fataliste, comme si tout était fait pour que tout le monde aille vers le bas, persiste dans une colère contre-productive ou dans un dooming désengageant.

Mais il peut y avoir pire.

Sur ce réseau, il m’est arrivé aussi d’être mise sous pression pour ne pas m’exprimer et que les autres cessent d’être sympas avec moi, même sans inclure le dépassement de cette frontière des 100 likes. J’ai subi une shitstorm initiée par un zététicien critique de la zététique, très peu connu, et qui n’a pas apprécié que je dise que « je n’aime plus la zététique » (appelons-le « G. » pour un zeste d’anonymat). J’ai supprimé le tweet, me suit excusée (après qu’il ait agi avec virulence), mais il a considéré que ce n’était pas assez, pas assez bien fait.

Pendant quelques jours il s’est acharné à se plaindre de moi et à me faire passer pour une personne insupportable sur Twitter en public, en privé et dans ses sphères sur discord. Ce travail de sape et sa position d’influenceur dans cette petite commu a convaincu certains qui se sont joints à cette campagne pour dire à quel point j’étais odieuse, des personnes qui ont cessé de nous parler du jour au lendemain. Ils ont commencé à déformer les faits, inventer des choses absolument fausses sur moi (des personnes choquées par ce travail de sapage en coulisse nous ont fait part ce qui se passait dans ces groupes sans qu’on puisse faire quoique ce soit puisqu’ils initiaient tout cela en privé pour ensuite donner l’impression de réactions non coordonnées et spontanés sur Twitter)

Mais ce qui m’a fait le plus mal c’est que des personnes bienveillantes ont voulu me protéger en lui parlant et s’en sont pris plein dans la poire : et ça, c’est devenu un cauchemar pour moi, car en tant que créatrices de contenu sur le net, je suis quand même bien rodée à toutes sortes d’attaques. Mais que mon cas serve à harceler d’autres, non, ça c’était insoutenable : j’ai dû donc appeler les gens à cesser de m’apporter leur soutien, surtout public ou en discussion avec G. et sa sphère. Je ne pouvais donc pas parler de ce qui se passait dans les détails en off ni me défendre avec les preuves collectées de son harcèlement et ses insultes, parce que c’était le risque qu’il s’acharne sur d’autres ou ne reparte dans les tours. J’ai donc préféré laisser ce petit monde se confirmer entre eux à quel point j’étais une espèce de monstre à leurs yeux. En privé néanmoins, j’ai eu des soutiens d’autres personnes de la sphère qui m’ont vraiment fait plaisir, s’ils tombent ici par hasard, merci beaucoup à eux, ils se reconnaîtront, je pense.

Mais suite à cela pendant des semaines, je n’ai pas pu partager quoique ce soit tant une sphère me tombait dessus alors que je sélectionnais sciemment un ton et des sujets qui n’avaient rien à voir avec la zététique, ils me tombaient dessus ainsi que les personnes que je partageais. Ça m’a tué non pas de devoir supprimer mes tweets, mais que les personnes que je partage soit aussi forcées de le faire, tant ils foutaient la pression.

Progressivement je m’en suis remise et j’ai reconnecté de façon positive avec certains de la sphère esprit critique/zet notamment à l’occasion d’évènements IRL (merci la Belgique et ceux qui y étaient présents ;)) et je pense que j’ai évité cette conséquence dangereuse de tous les mettre dans le même paquet. Seulement sur place, des spectateurs zet m’ont dit qu’ils aimeraient savoir les bails, les noms pour pouvoir inspecter ces histoires avec leurs outils critiques, et pouvoir mettre clair le champ de la zététique en se dissociant de ces comportements antisociaux. Mais j’étais coincé par la peur des représailles ou la peur de déclencher une shitstorm sur eux. J’en suis venu donc indirectement à protéger un gars sexiste qui m’avait plongé dans la boue. Encore une fois. Un jour, va falloir que je prenne d’autres décisions à ce sujet, je ne peux pas continuellement couvrir et protéger des gens qui me voit comme une ennemie en sans m’insulter et me réduire moi-même, et ça c’est un problème à régler.

De son côté, Chayka a vu Twitter/X devenir de plus en plus toxique, notamment sur les questions LGBTQIA+. Suite à l’histoire avec la zététique et à d’autres, elle a aussi modifié ses comportements sur les réseaux sociaux, n’hésitant pas à supprimer ses propres messages dès le moindre signe de quiproquo, de mésinterprétations, voyant à quel point cela pouvait tourner vite au vinaigre, parfois pour un rien. Ces derniers mois, elle s’est rendue compte qu’elle supprimait de plus en plus de messages qu’elle venait de poster, non plus de manière préventive mais de manière quasi automatique tant elle a vu des situations partir en vrille pour pas grand-chose, tant tout était devenu tendu sur Twitter. Elle ne voyait plus l’intérêt de continuer ainsi, s’est adonnée à ne plus évoquer certaines thématiques qui pourtant la passionnent, et a décidé de commencer à s’éloigner de Twitter X.

Pourquoi rester ?

Harcèlement, menace, ambiance de colère et de haine, terrain du militantisme déconnant, terrain de jeu des autoritaires les plus violents, sexisme, transphobie, structure poussant aux réactions vives entraînant malentendus et quiproquo infernaux, vaste contrée de la désinformation et des manipulations (géo) politiques….

Vous me direz alors, pourquoi rester sur ce réseau de la mort ?

Notre activité est née fin 2013 : à cette époque, on est encore sur une culture du net où les blogs ont encore la côte, et les réseaux sociaux, encore assez jeunes, sont plutôt utilisés comme au service des blogs et sites plutôt que l’inverse.

Concrètement un créateur de contenu, voire un média classique publiait un contenu sur son site ou sur sa plateforme de base, puis le postait sur un réseau social : cela lui permettait de prévenir de la nouveauté du contenu, voire de faire connaître à d’autres. Puis les gens consultaient (ou non) le contenu, et commentaient sur le site, le blog, le média. Les scandales et tout autre bazar se faisaient alors à domicile et pas sur le terrain des réseaux sociaux. J’ai vu progressivement les médias classiques restreindre de plus en plus leur espace commentaire, parce qu’effectivement, que les gens ne parlent que de trucs hors sujet, d’une faute d’orthographe, voire poste 40 fois d’affilée le même message de haine devait être épuisant à gérer, comparé à une absence de commentaires. C’était pas plus mal que l’enfer des haters et trolls soient localisés hors des sites finalement. Et progressivement, pour HS, les commentaires aussi se sont fait davantage sur les RS avec la disparation de la culture des blogs pour une culture plus centrée sur les RS.

La culture du blog et de cet internet sans la domination des RS, c’était donc d’autres habitudes : on utilisait fin des années 2000 des agrégateurs de flux RSS : c’était un machin où tu rentrais toutes tes adresses préférées de blog bd, blog d’auteur, site de médias, et ça te faisait ton fil d’actualité personnalisé comme on peut le voir sur un réseau social, sauf qu’aucun algo ne rajoutait des contenus que tu n’avais pas choisis ou y glissait les contenus aimés ou partagé des amis ou imposé via la pub. Certains n’en utilisaient pas et faisaient la tournée de leurs sites préférés.

Le blog de Mélaka né de cette époque et je le mets en illustration car non seulement j’ai toujours adoré son travail, mais en plus je le vois actuellement revivre comme au temps de la culture des blog, notamment une très forte activité sur le site lui-même, mais sans pour autant que ce soit corrélé aux réseaux sociaux. Bref tout ça pour dire aux plus jeunes qui n’ont pas connu cette époque qu’on peut réussir à être suivi/écouté sans que cela passe par percer sur les réseaux sociaux, qui peuvent n’être qu’un outil utilisé à notre service et non notre lieu d’exercice, encore aujourd’hui.

Puis progressivement, j’ai vu des gens se mettre à directement faire leur contenu sur le réseau social et n’avoir pas leur plateforme à eux : l’avantage était clairement l’immédiateté de la discussion et des feedbacks ; pour qu’un blog suscite l’attention et les commentaires, ce n’était clairement pas aussi immédiat, il fallait avoir construit au moins une petite communauté avant que ça se produise, et ceux qui le pouvaient étaient ceux qui avaient pris le train d’internet tôt, sautant sur les innovations dès qu’elles arrivaient, quittant les vieilleries avant qu’elles ne pourrissent.

Donc les réseaux sociaux ont vraiment permis une grosse libération de l’expression non pas parce que de l’espace d’expression était ouvert (c’était déjà le cas avant) mais parce qu’ils pouvaient être entendus, écoutés, avoir un feedback plus facilement. Tu pouvais disserter sur la crotte de ton enfant sur Facebook, photo à l’appui, le réseau social était organisé d’une certaine façon que tu aurais forcément un public qui réagirait, des plus proches, puis de moins proches grâce à des partages touchant des gens de plus en plus éloignés.

Twitter avait cet atout singulier d’avoir permis l’accès à la discussion ou le fait d’être entendu par des gens inaccessibles au quotidien, et en France j’ai l’impression que même dès 2008 voire avant, les journalistes avaient fortement investi la plateforme, suivis par à peu près tout le monde, célébrités, entreprises, artistes, chercheurs, politiciens… tous étaient relativement accessibles. J’entendais un militaire spé cybersécu l’autre jour qui disait que la puissance, la richesse « matérielle » d’un pays n’était pas garante de puissance de propagande, que des petits groupes pouvaient en démontrer parfois plus en termes de propagandes réussies. Les barrières étaient rompues et ça a pu être très favorable à des formes d’horizontalité qui n’existait pas du tout avant. Jamais par exemple un artiste pouvait savoir qu’on disait à nos potes à quel point son concert avait été génial, et nous montrer qu’il avait entendu et était content par son like. Plus généralement, ça a donné des interactions absolument mémorables qui sont difficilement envisageables IRL : Twitter a pu être sacrément drôle et terrain de memes, de situations improbables, qui ont fait vraiment aimé ce réseau.

En 2022, l’histoire du potiron : 

Voilà une raison pour laquelle beaucoup ont favorisé Twitter plus que n’importe quel autre réseau social : la connexion sociale était rapide, facile, spontanée, supprimant des barrières. L’information y circulait vite et de toute part, ainsi les journalistes ont très vite investi le réseau parce que oui, pour n’importe quel évènement, il pouvait y avoir une personne sur place qui avait fait une vidéo et qui la partageait, ce qui les intéressait pour leur travail.

Nous avions préféré investir ce réseau plutôt que d’autre pour ces raisons : c’était une façon rapide de partager nos contenus, d’en discuter sur le vif, mais c’était aussi le réseau où je trouvais le plus d’informations pouvant m’être utile directement dans notre travail, puisque c’était le seul où je pouvais avoir l’actualité des collègues créateurs sur le net, savoir les préoccupations de tel ou tel chercheur, tel artiste, tel hacker et prendre la température sociale et politique autour d’un sujet.

Mais l’actualité politique du réseau est catastrophique et les manipulations (géo) politiques qui y ont cours ne date pas d’hier (on en avait parlé dans les liens ci dessous ).

⬛ Comment manipuler les élections ? L’affaire Cambridge Analytica [CA1]

⬛ Twitter est-il « WOKE » ?

⬛ En bref : le trollling anti-gauche

De plus, la monétisation possible à présent incite les gens à opter pour la stratégie d’être gratuitement provocant, de dire n’importe quoi pour faire réagir, parce que ça rapporte. C’était une stratégie déjà bien connue qui avait cours sur les médias classiques, puis sur YouTube. En France, le premier souvenir sur le net que j’ai à ce sujet est l’émergence du raptor dissident qui a construit son audience comme ça : il faisait des vidéos crachant sur tel autre youtubeur ayant plus d’abonnés que lui, avec un maximum d’insultes, comme ça le youtubeur réagissait en retour, ce qui le faisait connaître auprès de communautés plus larges. On participait à son succès et sa popularité en se plaignant de lui, encore plus si on avait une grosse commu. C’est la même dynamique avec une masse de comptes twitter qui ne font que provoquer pour attirer l’attention et les gens peuvent calquer ces comportements y voyant comme une norme à suivre sans voir la stratégie à l’œuvre derrière.

Nos décisions

Au vu de toutes ces situations, il faut pour hacking social une autre politique d’utilisation de ce réseau. Alors voilà ce que nous avons décidé pour l’instant :

  • nous maintenons le compte d’hacking social tel quel, car il suit déjà depuis longtemps des politiques de rupture avec twitter/x, on n’y fait que partager nos contenus (ou parfois tweets d’autres personnes parlant de nos contenus), ou celui d’autres qui sont en liens possibles avec notre ligne éditoriale.

 

  • je maintiens mon compte perso mais par contre il va suivre la même politique que le compte d’hacking social. Fini les threads et divers écrits : à la place, je posterais directement un lien vers un post comme celui-ci voire carrément plus court comme pourrait l’être un tweet avec un lien.

 

  • Afin que ces posts faits spontanément ne soient pas confondus avec le plus gros travail des vidéos, des dossiers ou des articles, qui eux nécessitent souvent des mois de recherches et de création, et ils seront rangés dans une nouvelle catégorie « blog ». Ces posts n’auront pas d’image d’entête. Mon but personnel est de tenter de pouvoir réussir à exprimer ce que je me suis autocensurée depuis des années à cause de la réaction des RS. Cette autocensure concerne (liste non exhaustive, j’en ai parlé plus en détail ici) :
    • mes propres réflexions/analyses/idées sur des questions variées ou métacognitives (sur notre activité par exemple)
    • les thèmes « constructifs/positifs » ou potentiellement liés à des affects positifs (qui génèrent parfois une forte haine)
    • et enfin l’autocensure dont j’ai le plus honte, à savoir de ne plus réussir à partager les contenus que je trouve particulièrement bons, utiles, enthousiasmants, y compris dans la veine de notre ligne édito (que j’autocensurais sans m’en rendre compte, car j’avais peur que ça génère des attaques sur la personne partagée ou que le contenu se fasse pourrir), etc.

J’ai testé cette nouvelle catégorie « blog » avec quelques récents posts que j’avais mis initialement sur twitter (oui j’ai fait zéro effort de présentation, c’est le but) : 

Les fakes news serait diffusées par motivation à dénigrer l’ennemi.

Une méta-analyse qui montre qu’être hypercontrolant sur les enfants, c’est tout naze

  • Je serais moins présente sur les réseaux en général donc ne vous attendez pas à des réponses rapides. Si c’est urgent, préférez utiliser notre mail. Là ce n’est pas tant à cause de Twitter, mais parce que des projets en cours ont besoin d’une attention décuplée, je ne peux pas réinvestir un autre réseau social.
  • Quant à Chayka, elle a décidé de se désinvestir de son compte personnel sur Twitter. Elle continuera à y partager des liens, contenus, éventuellement à répondre à certains sujets comme elle l’entend, mais elle privilégiera d’autres réseaux (ou pas). Elle ne fera plus de Threads directement sur Twitter X, et quand ce sera le cas, cela sera un copier coller provenant d’autre part. Il est probable qu’elle fasse aussi des contenus ponctuels sur le site à la place, utilisant X uniquement comme partage de lien.

  • Pour plus de clarté générale, sur le site en haut, si vous cliquez sur productions, j’ai essayé de ranger mieux les contenus, comme cela en cliquant sur « vidéos », « dossier » ou autre vous tomberez sur le dernier « gros » contenu que nous avons fait dans ce format, ce qui évite que tout soit mélangé pêle-mêle. Peut-être que je ferais des améliorations sur le site à ce sujet plus tard.

Je n’avais pas pensé à les poster sur le site parce que ça ne me semblait pas un travail assez approfondi, mais il est temps que je me rappelle que j’ai le titre de blogueuse et que celui-ci ne m’exige pas en principe de devoir fournir 10 pages de sources étudiées de long en large sur des années pour justifier chacune de mes phrases ou idées qui ont le droit d’être personnelles, venant de mon opinion, sans pour autant que les question du « faux » ou « vrai », « validé scientifiquement » n’entrent en jeu tant que je suis honnête sur la question et que je précise d’où je parle. Et j’ai le droit de philosopher, d’émettre des hypothèses, de poser des questions qui me sont miennes et tenter des réponses, comme à chacun. Il est temps d’en finir avec cet (auto ?) gazlight parfois sacrément sexiste que j’ai beaucoup trop introjetés et qui m’a rendu honteuse que de parler en mon nom.

Ce post n’est absolument pas une invitation à faire de même, parce que ces décisions sont liées à notre contexte tout de même très particulier et donc elles ne seraient très certainement pas pertinentes vis-à-vis d’autres contextes. Quitter à jamais Twitter, préférer la gestion à un community manager, déléguer la gestion du compte à une autre personne, troller par l’humour, persister pour résister, bref toutes ces stratégies ont leurs raisons et peuvent répondre aux besoins et aux buts que vous vous donnez, c’est pour cela que j’insiste sur le fait qu’il n’y a pas une seule bonne solution ni de meilleures, parce que chacun a un contexte, des conditions, des besoins différents. Svp, n’interprétez pas mes propos sous l’angle moraliste, car je ne fais qu’expliquer mon choix, je préfère vraiment que les gens fassent comme ils le sentent au mieux pour eux. Ce post visait juste à vous informer des changements que nous allons opérer tant sur les réseaux sociaux que sur le site et ne parler que de notre expérience limitée.

Nos compte bluesky :

Notre compte mastodon :  

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14.10.2024 à 09:46

HackSaudio [PP7] : La personnalité, uniquement « biologique » ????

Viciss Hackso

Dernier épisode avant un long moment ! Est-ce que l’environnement social n’a aucune influence sur la…

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Texte intégral (1598 mots)

Dernier épisode avant un long moment ! Est-ce que l’environnement social n’a aucune influence sur la personnalité comme McCrae et Costa le prétendent ? On parle de genre, d’animaux et de transformation de la personnalité :

(désolée pour les trop nombreux oiseaux et les pauses de jean louis biblio)

Sur youtube :

Sur Spotify :

Sur deezer (ça devrait arriver plus tard ici : https://www.deezer.com/fr/show/1001218851

Ce chapitre est également disponible en version texte ici : https://www.hacking-social.com/2023/05/15/%e2%99%a6pp7-la-personnalite-uniquement-biologique/

Si vous avez des questions sur le format et ses choix nous y avons peut être répondu ici : https://www.hacking-social.com/2024/09/02/un-mot-sur-hacksaudio-qui-nest-pas-un-podcast/

Tout le dossier est disponible en format epub ici : https://www.hacking-social.com/wp-content/uploads/2023/06/La-personnalite-cette-performa-Viciss-hackso.epub

Toute la bibliographie du sujet est disponible ici : https://www.hacking-social.com/2023/04/03/%e2%99%a6ppx-sources/


Musiques


https://youtu.be/WSj3TTOKSGw?si=v-xcKA4YBb6k8x2m


Paroles de Jean Louis Biblio


Le flow du h.t.t.p by @jeanlouisbiblio

[intro]

https://www.smithsonianmag.com/science-nature/the-neuroscientist-who-discovered-he-was-a-psychopath-180947814/

[verse]

Jean-Louis biblio dans la place,

Pour saisir ce méga flow, tavu,

Vivi elle trace, elle slash (slash, slash)

les hypertextes, rien à foutre elle les epellent

WAOUH fallait qu’on savoure

fallait qu’on se pause

Pour saisir ce méga flow , tavu

[drop]

H.T.T.P SLASH SLASH (slash, slash) !!

************************

Tiret tiret http 2 by @jeanlouisbiblio

[Verse ]

Coucou, c’est encore jean Louis Biblio

Ouais, on a déjà eu une pause, mais t’entend cette prose !

C’est Vivi, c’est pas l’amour de ma vie,

Mais quelle tuerie !

[chorus]

H.T.T.P SLASH SLASH (slash, slash) !!

Tiret Tiret tiret Tiret (tiret tiret)

H.T.T.P SLASH SLASH (slash, slash) !!

Tiret Tiret tiret Tiret (tiret tiret tiret)

[Verse male vocalist, rap]

Coucou, c’est encore jean Louis Biblio

Ouais, on a déjà eu une pause, mais t’entend cette prose !

C’est Vivi, c’est pas l’amour de ma vie,

Mais quelle tuerie !

************************

Votre foutue théorie by @jeanlouisbiblio

[Couplet 1 ]

Je m’appelle Jean-Louis Biblio,

Et franchement, là, j’en peux plus des mots,

Tonio, la semaine dernière, il me balançait des flèches,

Dans le genou, ouais, sans aucune finesse !

Et aujourd’hui, il me sort qu’il est amoureux,

Ouais, tu m’entends ? Amoureux ! Le même mec odieux,

C’est quoi ce cirque ? Sérieusement, c’est consternant !

[Refrain (rythme rapide, ton furieux, presque crié par moment)]

McCrae, Costa, où est votre foutue théorie ?

Vous disiez qu’à 30 ans, la personnalité, c’est fini,

Mais regarde Tonio, il change tous les jours,

Ça fait 20 ans qu’il devrait avoir changé de basse-cour !

Sa biologie, elle n’a pas bougé d’un poil,

Alors pourquoi ce mec est toujours si imprévisible?

[Couplet 2 (début un peu plus calme mais progressivement plus énervé)]

Je me tape les bouquins, les études, les graphiques,

Mais là, je craque, Tonio, c’est un cas athlétique,

Un jour bien rangé, le lendemain, il fout tout en l’air,

[ton de plus en plus furieux] Il fait la fête, puis se planque, il est en galère.

Je pige plus rien, j’essaie d’analyser,

Mais ce mec fout en l’air toute la psychologie,

OCEAN, tu parles ! Ses vagues sont folles,

Je jette l’éponge, je veux plus de ce rôle !

[Refrain ]

McCrae, Costa, où est votre foutue théorie ?

Vous disiez qu’à 30 ans, la personnalité, c’est fini,

Mais regarde Tonio, il change tous les jours,

Ça fait 20 ans qu’il devrait avoir changé de basse-cour !

Sa biologie, elle n’a pas bougé d’un poil,

Alors pourquoi ce mec est toujours si imprévisible?

[Pont (ton plus rageur, presque crié, comme une explosion d’exaspération)]

C’est quoi son excuse, hein ? C’est la lune, c’est les astres ?

Non, c’est juste un mec qui me prend pour un désastre,

J’ai tout lu, j’ai tout compris, mais là, je bloque,

Tonio, c’est un bug, il me rend barjot, je suffoque !

[Refrain final]

McCrae, Costa, où est votre foutue théorie ?

Vous disiez qu’à 30 ans, la personnalité, c’est fini,

Mais regarde Tonio, il change tous les jours,

Ça fait 20 ans qu’il devrait être en retour !

Sa biologie, elle n’a pas bougé d’un poil,

Alors pourquoi ce mec est toujours si instable ?

[Pont (réticence puis douceur progressive)]

Mais bon, faut l’dire, j’suis peut-être un peu injuste,

Même si Tonio me rend dingue et me frustre,

[soupir] Au fond, je sais bien, c’est pas si simple,

L’amour, ça nous change, ça chamboule nos principes.

Parce que moi aussi, je le regarde différemment,

J’passe mon temps à râler, mais en vrai, c’est troublant,

C’est peut-être ça, qu’ils ont oublié de mentionner,

Dans toutes ces études, l’amour finit toujours par nous bousculer.

Alors ouais, Tonio, j’t’en veux pas vraiment,

T’as chamboulé ma vie, mais je crois que je t’aime bien, finalement.

L’article HackSaudio [PP7] : La personnalité, uniquement « biologique » ???? est apparu en premier sur Hacking social.

07.10.2024 à 10:23

HackSaudio [PP6] : la personnalité, figée dans le plâtre ???

Viciss Hackso

Aujourd’hui, on s’attaque à certains fondements de la théorie des traits par McCrae et Costa,…

L’article HackSaudio [PP6] : la personnalité, figée dans le plâtre ??? est apparu en premier sur Hacking social.

Lire la suite (483 mots)

Aujourd’hui, on s’attaque à certains fondements de la théorie des traits par McCrae et Costa, à savoir que la personnalité serait figée dans le plâtre dès 30 ans car elle ne serait que « biologique ». Exceptionnellement, Tonio et Vivi s’y feront troller par un politicien :

Sur YouTube :

Sur Spotify :

Sur Deezer (ça devrait arriver plus tard ici) : https://www.deezer.com/fr/show/1001218851


Paroles de Jean Louis Biblio


Macron est défait

[Verse]
Macron est battu
Ouais (ouais ouais)
Mais il veut pas partir (partir)
Il troll les débats (dé-bats)
C’est vraiment trop fou (fou fou)

[Verse 2]
Néolibéral (néo)
Il veut s’accrocher (oh oh)
Mais Tonio pète un câble (câble)
Dans les discussions (oh non)

[Chorus]
Macron
Macron
Lâche l’affaire (l’affaire)
C’est fini pour toi (pour toi)
Les gens en ont marre (oh yeah)
C’est le temps de partir (partir)

[Bridge]
Ooh yeah
C’est fini (fini)
Personne veut d’un troll (troll)
Ton règne est passé (passé)
Allez
Dis adieu (adieu)

[Verse 3]
Place au changement (changement)
Il est temps de bouger (bouger)
Le peuple a parlé (parlé)
Macron
Il faut lâcher (lâcher)

[Chorus]
Macron
Macron
Lâche l’affaire (l’affaire)
C’est fini pour toi (pour toi)
Les gens en ont marre (marre)
C’est le temps de partir (de partir)

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30.09.2024 à 14:13

HackSaudio [PP5] : la personnalité selon la perspective dispositionnelle

Viciss Hackso

D’où vient la personnalité, qu’est-ce qu’elle est, et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Dans ce…

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Texte intégral (825 mots)

D’où vient la personnalité, qu’est-ce qu’elle est, et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Dans ce chapitre, on voit la perspective dispositionnelle de la personnalité qui est un angle (parmi d’autres) tentant de répondre à ces questions :

Sur youtube :

Sur Spotify :

Sur Deezer (ça devrait arriver plus tard ici : https://www.deezer.com/fr/show/1001218851

Si vous avez besoin du flux RSS c’est celui ci : https://anchor.fm/s/facebe2c/podcast/rss

Ce chapitre est également disponible en version texte ici : https://www.hacking-social.com/2023/05/02/%E2%99%A6pp5-la-personnalite-selon-la-perspective-dispositionnelle/

Si vous avez des questions sur le format et ses choix nous y avons peut être répondu ici : https://www.hacking-social.com/2024/09/02/un-mot-sur-hacksaudio-qui-nest-pas-un-podcast/

Tout le dossier est disponible en format epub ici : https://www.hacking-social.com/wp-content/uploads/2023/06/La-personnalite-cette-performa-Viciss-hackso.epub

Toute la bibliographie du sujet est disponible ici : https://www.hacking-social.com/2023/04/03/%e2%99%a6ppx-sources/


Musiques


 


Paroles de Jean Louis Biblio


Tonio le psychopathe

Il s’appelle Tonio, un gars bien sympa,

Toujours souriant, on ne le remarque pas.

Il a un arc et des flèches dans son sac à dos,

Il tire sur ses amis, ça fait un beau tableau.

Refrain :

Tonio, le psychopathe, il vise le genou,

Il trouve ça drôle, même si ça fait un trou.

Ludique et gentil, il ne comprend pas,

Que ses flèches font mal, mais lui, ça ne le touche pas.

Couplet 2 :

Au café du coin, il est toujours présent,

Avec ses amis, il rit tout le temps.

Il parle de ses exploits, de ses tirs précis,

Pour lui c’est un jeu, un plaisir infini.

Refrain :

Tonio, le psychopathe, il vise le genou,

Il trouve ça drôle, même si ça fait un trou.

Ludique et gentil, il ne comprend pas,

Que ses flèches font mal, mais lui, ça ne le touche pas.

Pont :

Pourquoi fait-il ça, quel est son secret ?

Est-il insensible, ou juste détraqué ?

Est-il haut ou bas en névrosisme ?

Et quels sont ses traits sur les Big Five, qu’est-ce qu’il dissimule ?

Refrain :

Tonio, le psychopathe, il vise le genou,

Il trouve ça drôle, même si ça fait un trou.

Ludique et gentil, il ne comprend pas,

Que ses flèches font mal, mais lui, ça ne le touche pas.

Outro :

Alors si vous croisez Tonio, prenez garde à vos genoux,

Ses flèches volent vite, il tire sans un sou.

Il est peut-être fou, ou juste maladroit,

Mais pour lui c’est un jeu, et ça ne changera pas.

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