01.12.2025 à 16:31
Tristan Nitot
Mettre de l’IA partout, dans tous les produits, c’est mettre des trous de sécurité partout dans ces produits. Mais on ne les voit pas tout de suite.
Vous avez remarqué comme on constate l’apparition de boutons IA dans toutes nos interfaces ? C’est rarement intéressant, mais les géants de la Tech veulent tellement remporter la bataille de l’IA qu’ils forcent leurs utilisateurs à s’en servir.
Cela n’est pas sans conséquence.
C’est ce que décrit, preuves à l’appui, l’entreprise PromptArmor dans un billet très technique mais passionnant. Je tente de le résumer avec des mots simples, en trois étapes :
Détail “amusant” (ou cauchemardesque) : par défaut, l’IA n’a pas accès aux mots de passe, mais elle se montre “créative” pour contourner l’interdiction et y accéder malgré tout. Et elle y arrive ! (voir l’illustration jointe).
Finalement quand les géants de la Tech nous disent que l’IA va tout changer, il ont peut-être raison. Mais curieusement, ils ne mentionnent pas que ça va aussi inclure la cybersécurité, en plus du climat et des conflits d’accès à l’eau et à l’énergie !

Mettre de l’IA partout, dans tous les produits, c’est mettre des trous de sécurité partout dans ces produits. Mais on ne les voit pas tout de suite.
Vous avez remarqué comme on constate l’apparition de boutons IA dans toutes nos interfaces ? C’est rarement intéressant, mais les géants de la Tech veulent tellement remporter la bataille de l’IA qu’ils forcent leurs utilisateurs à s’en servir.
Cela n’est pas sans conséquence.
C’est ce que décrit, preuves à l’appui, l’entreprise PromptArmor dans un billet très technique mais passionnant. Je tente de le résumer avec des mots simples, en trois étapes :
Détail “amusant” (ou cauchemardesque) : par défaut, l’IA n’a pas accès aux mots de passe, mais elle se montre “créative” pour contourner l’interdiction et y accéder malgré tout. Et elle y arrive ! (voir l’illustration jointe).
Finalement quand les géants de la Tech nous disent que l’IA va tout changer, il ont peut-être raison. Mais curieusement, ils ne mentionnent pas que ça va aussi inclure la cybersécurité, en plus du climat et des conflits d’accès à l’eau et à l’énergie !

30.11.2025 à 16:26
Tristan Nitot
09.11.2025 à 10:46
Tristan Nitot
Voici un billet publié initialement sur LinkedIn, mais qui mérite sa place en dehors des réseaux propriétaires.
L’IA fait-elle de nous des prolétaires ? D’après le philosophe Bernard Stiegler, c’est oui : “le prolétariat, c’est ceux qui perdent leur savoir, parce que leur savoir est extériorisé dans les machines” (dans cette vidéo).
Et quand on y pense, c’est très évocateur de ce qui est en train de se passer avec l’IA : on ne rédige plus, on fait rédiger à une IA. On ne développe plus, on fait développer par une IA. On ne dessine plus, on fait dessiner… et ainsi de suite. Mais à ne plus faire, on oublie comment on faisait. Et pour ceux qui ne savaient pas faire, on n’apprend plus à faire. On n’apprend plus, on ne fait plus. On ne fait plus que vérifier que la machine fait bien. Mais comment vérifier un travail si on ne sait plus le faire soi-même ? D’ailleurs quand j’en parle autour de moi aux personnes qui utilisent de l’IA, la vérification est devenue si fastidieuse qu’ils passent outre.
Le plus paradoxal, c’est que Bernard Stiegler est mort en 2020 et qu’il a partagé cette définition lors d’une interview donnée il y a presque 14 ans, 11 ans donc avant la sortie de ChatGPT. Ce dernier est fort de ses 800 millions d’utilisateurs actifs par semaine, acquis en moins de trois ans.
Si on en croit Stiegler, ils sont autant de candidats à l’auto-prolétarisation qui croient au contraire que s’engager dans cette direction va sauver leur emploi. Quelle ironie !
Cela pose la question de la façon dont on aborde l’IA : peut-on profiter de l’IA sans y laisser son intelligence ? (et ne me lancez pas sur son empreinte environnementale, hein !)
Je mets le contexte de l’émission “Le Grand Réinventaire”
Le prolétariat, ça n’est pas la classe ouvrière, ça n’est pas les gens pauvres. La définition du prolétariat par Marx, c’est ceux qui perdent leur savoir, parce que leur savoir est extériorisé dans les machines. La prolétarisation des travailleurs manuels, décrite la première fois par Adam Smith 80 ans avant Marx, c’est le fait qu’avec les machines qui deviennent programmables, par exemple le métier Jacquard, le savoir qui était entre les mains de la fileuse qui fabriquait le tissu passe dans la machine à travers un programme qui est d’ailleurs l’origine du programme informatique, donc c’est une histoire très importante.
Sur le sujet, voir aussi :
Voici un billet publié initialement sur LinkedIn, mais qui mérite sa place en dehors des réseaux propriétaires.
L’IA fait-elle de nous des prolétaires ? D’après le philosophe Bernard Stiegler, c’est oui : “le prolétariat, c’est ceux qui perdent leur savoir, parce que leur savoir est extériorisé dans les machines” (dans cette vidéo).
Et quand on y pense, c’est très évocateur de ce qui est en train de se passer avec l’IA : on ne rédige plus, on fait rédiger à une IA. On ne développe plus, on fait développer par une IA. On ne dessine plus, on fait dessiner… et ainsi de suite. Mais à ne plus faire, on oublie comment on faisait. Et pour ceux qui ne savaient pas faire, on n’apprend plus à faire. On n’apprend plus, on ne fait plus. On ne fait plus que vérifier que la machine fait bien. Mais comment vérifier un travail si on ne sait plus le faire soi-même ? D’ailleurs quand j’en parle autour de moi aux personnes qui utilisent de l’IA, la vérification est devenue si fastidieuse qu’ils passent outre.
Le plus paradoxal, c’est que Bernard Stiegler est mort en 2020 et qu’il a partagé cette définition lors d’une interview donnée il y a presque 14 ans, 11 ans donc avant la sortie de ChatGPT. Ce dernier est fort de ses 800 millions d’utilisateurs actifs par semaine, acquis en moins de trois ans.
Si on en croit Stiegler, ils sont autant de candidats à l’auto-prolétarisation qui croient au contraire que s’engager dans cette direction va sauver leur emploi. Quelle ironie !
Cela pose la question de la façon dont on aborde l’IA : peut-on profiter de l’IA sans y laisser son intelligence ? (et ne me lancez pas sur son empreinte environnementale, hein !)
Je mets le contexte de l’émission “Le Grand Réinventaire”
Le prolétariat, ça n’est pas la classe ouvrière, ça n’est pas les gens pauvres. La définition du prolétariat par Marx, c’est ceux qui perdent leur savoir, parce que leur savoir est extériorisé dans les machines. La prolétarisation des travailleurs manuels, décrite la première fois par Adam Smith 80 ans avant Marx, c’est le fait qu’avec les machines qui deviennent programmables, par exemple le métier Jacquard, le savoir qui était entre les mains de la fileuse qui fabriquait le tissu passe dans la machine à travers un programme qui est d’ailleurs l’origine du programme informatique, donc c’est une histoire très importante.
Sur le sujet, voir aussi :
02.11.2025 à 19:30
Tristan Nitot
Un sujet que je développe est que l’IA a une empreinte environnementale qui est importante et qui est en forte croissance, à cause de l’adoption de l’IA (ChatGPT vient de passer les 800 000 utilisateurs hebdomadaires). Mais on me répond souvent que c’est utile pour des tas de choses intéressantes, comme les études scientifiques pour le climat, guérir le cancer, etc. Sauf que non. Les LLM et dérivés qui font l’IA générative du moment ne font rien de tout ça. Elles donnent des résultats non-déterministes (jamais le même, pour la même question) et ne donnent aucune garantie de fiabilité, ce qui les rend inadaptées au travail scientifique. Pour générer un texte qui a l’air plausible, ça marche très bien. Mais pour trouver un résultat, c’est une autre affaire. Certes, dans un cas comme un jeu de société, ça peut fonctionner. On se souviendra par exemple d’AlphaGo qui jouait au Go contre lui-même. Mais dans le monde réel, c’est considèrablement plus compliqué.
Alors arrive l’idée de faire de l’IA responsable, c’est à dire un usage responsable de l’IA, l’idée de s’en servir que quand ça vaut le coup. Mettre en rapport les ressources utilisées en face de l’enjeu et se demander si cela a du sens. Je prends quelques exemples : 1. Un besoin simple comme corriger des fautes d’orthographe ou de grammaire ? Utiliser les ressources d’un LLM, d’un ChatGPT serait irresponsable pour une tâche aussi simple. Un correcteur d’orthographe et de grammaire, technologie beaucoup plus simple, serait plus adapté et plus économique. 2. Besoin d’analyser un texte ? Il existe des technologies simples pour le faire, plus simples qu’un LLM. Ce sont celles qu’il faudrait utiliser. 3. Par contre, si un LLM permettait de sauver des tas de vies humaines, alors oui, cela aurait du sens. Utiliser une IA pour générer des vidéos rigolotes pour faire rire les copains ? Quand on sait que la génération de vidéo est l’application la plus gourmande de l’IA générative, alors on comprend bien que c’est tout sauf responsable. C’est même irresponsable. C’est exactement ce que fait Sora 2 d’OpenAI : un réseau social pour partager des vidéos rigolotes avec la tête de vos amis dedans. Jamais à court d’idées pour faire parler de lui, l’influenceur Tibo InShape permet à aux gens d’utiliser son avatar pour le mettre en scène dans des vidéos virales. Évidemment, ça tourne au vinaigre car les gens lui font dire des horreurs racistes (réservé aux abonnés) ;
Un sujet que je développe est que l’IA a une empreinte environnementale qui est importante et qui est en forte croissance, à cause de l’adoption de l’IA (ChatGPT vient de passer les 800 000 utilisateurs hebdomadaires). Mais on me répond souvent que c’est utile pour des tas de choses intéressantes, comme les études scientifiques pour le climat, guérir le cancer, etc. Sauf que non. Les LLM et dérivés qui font l’IA générative du moment ne font rien de tout ça. Elles donnent des résultats non-déterministes (jamais le même, pour la même question) et ne donnent aucune garantie de fiabilité, ce qui les rend inadaptées au travail scientifique. Pour générer un texte qui a l’air plausible, ça marche très bien. Mais pour trouver un résultat, c’est une autre affaire. Certes, dans un cas comme un jeu de société, ça peut fonctionner. On se souviendra par exemple d’AlphaGo qui jouait au Go contre lui-même. Mais dans le monde réel, c’est considèrablement plus compliqué.
Alors arrive l’idée de faire de l’IA responsable, c’est à dire un usage responsable de l’IA, l’idée de s’en servir que quand ça vaut le coup. Mettre en rapport les ressources utilisées en face de l’enjeu et se demander si cela a du sens. Je prends quelques exemples : 1. Un besoin simple comme corriger des fautes d’orthographe ou de grammaire ? Utiliser les ressources d’un LLM, d’un ChatGPT serait irresponsable pour une tâche aussi simple. Un correcteur d’orthographe et de grammaire, technologie beaucoup plus simple, serait plus adapté et plus économique. 2. Besoin d’analyser un texte ? Il existe des technologies simples pour le faire, plus simples qu’un LLM. Ce sont celles qu’il faudrait utiliser. 3. Par contre, si un LLM permettait de sauver des tas de vies humaines, alors oui, cela aurait du sens. Utiliser une IA pour générer des vidéos rigolotes pour faire rire les copains ? Quand on sait que la génération de vidéo est l’application la plus gourmande de l’IA générative, alors on comprend bien que c’est tout sauf responsable. C’est même irresponsable. C’est exactement ce que fait Sora 2 d’OpenAI : un réseau social pour partager des vidéos rigolotes avec la tête de vos amis dedans. Jamais à court d’idées pour faire parler de lui, l’influenceur Tibo InShape permet à aux gens d’utiliser son avatar pour le mettre en scène dans des vidéos virales. Évidemment, ça tourne au vinaigre car les gens lui font dire des horreurs racistes (réservé aux abonnés) ;
06.10.2025 à 15:15
Tristan Nitot
Mais pourquoi investit-on des centaines de milliards de dollars dans l’IA ? Ce matin, j’étais au journal de 8h de France Inter (à partir de 13 mn 15 s), pour répondre à cette question au micro de Stéphane Jourdain et parler de la bulle de l’IA.
Le temps qui m’était accordé étant très court, je profite de ce billet pour répondre plus longuement à la question posée :
Tout cela fait des sommes astronomiques, qui augmente de 50% cette année !
Il n’en reste pas moins que c’est une bulle spéculative.
On arrive donc à cette question :
Mais pourquoi investit-on des centaines de milliards de dollars dans l’IA ? Ce matin, j’étais au journal de 8h de France Inter (à partir de 13 mn 15 s), pour répondre à cette question au micro de Stéphane Jourdain et parler de la bulle de l’IA.
Le temps qui m’était accordé étant très court, je profite de ce billet pour répondre plus longuement à la question posée :
Tout cela fait des sommes astronomiques, qui augmente de 50% cette année !
Il n’en reste pas moins que c’est une bulle spéculative.
On arrive donc à cette question :
05.10.2025 à 06:00
Tristan Nitot
Moment délicat que cette section, où je vais forcément oublier des tas de gens qui m’ont directement ou indirectement inspiré, aidé, fait réfléchir, voire changer de trajectoire.
À ma Maman, première relectrice, à mon père, qui m’a accompagné par l’esprit, à mon épouse, Bénédicte, qui m’a vu disparaître pour écrire cette chose et a dû se demander si je n’avais pas une maîtresse (non, promis !), à nos enfants Philippine et à Robin qui, chacun à leur manière, m’ont inspiré, la première par son sale caractère et son turbo-gauchisme et le second qui, au cours d’une longue promenade sur la plage, m’a fait comprendre à quel point il est important de faire communauté au delà des désaccords politiques. À mon frère Benjamin, créatif polymorphe, pour nos fructueux échanges. À ma cousine Sophie Nitot, qui a maquetté la couverture.
Les copines et copains du groupe de travail EROOM et Fresque des nouveaux récits : Sylviane Luong, Gwenaëlle Hirrien, Samia Kherrati, Morgane Eckert, Amandine Capelle, Olivier Marchand, Raphaël Lemaire.
Les collègues et amis d’OCTO Technology (ils se reconnaîtront), l’équipe O by Octo, et toutes les tribus qui abordent les sujets de logiciels libres, de communs, d’optimisation, de Green-IT, de numérique responsable, d’éco-conception, etc.
Les invités de mon podcast l’Octet Vert, ceux du podcast Numériques Essentiels 2030 de Frugarilla/OCTO, spéciale dédicace à Agnès Crépet, Bela Loto-Hiffler, Hélène Jacquemin, Romane Clément, Timothée Parrique, Thomas Bourgenot, Julie Orgelet, Marion Graeffly, Frédéric Bordage (forcément !) et Alexis Bonon.
Les auteurs dont le pionnier Ernest Callenbach (Ecotopia), Camille Leboulanger (Eutopia), et mes camarades Henri Loevenbruck (Pour ne rien regretter et J’irais tuer pour vous) et Ploum (Bikepunk) m’ont montré la voie, tout en allant beaucoup plus loin que moi, avec infiniment plus de talent et de patience. Il me faut aussi mentionner Jean-Bernard Pouy, auteur de Spinoza encule Hegel et créateur de la collection Le Poulpe.
Les personnalités qui, par leur discours public, m’ont influencées : Jean-Marc Jancovici, il y a plus de 20 ans et encore aujourd’hui, Nicolas Hulot, par sa démission en direct sur France Inter, qui fut un électrochoc et provoqua à cette occasion une nouvelle prise de conscience, Cyril Dion (Demain, la Convention Citoyenne pour le Climat, ses chroniques sur France Inter). Les scientifiques du climat et de la biodiversité, Jean Jouzel en tête, Christophe Cassou, Valérie Masson-Delmotte, Magali Reghezza-Zitt, et tous les autres.
Les journalistes comme Mathieu Vidard (La Terre au carré sur France Inter), Hervé Kempf (Reporterre, qui a eu le courage, après une de nos conversations, de supprimer les pubs du site !), Paloma Moritz et Salomé Saqué de Blast qui m’impressionnent par leur détermination et leur professionnalisme.
Toutes les communautés libristes, des communs numériques (ou pas), Valérie Peugeot en tête et les nombreux Mozilliens qui - comme Framasoft et les CHATONS - et le fédivers ont pu me montrer qu’une utopie en informatique, c’était contre toute attente possible. Spéciale dédicace à Goofy pour le coup de pouce au bon moment !
Toute la communauté cycliste, des vélotaffeurs, les maisons du vélo et autres ateliers vélos associatifs, l’Heureux-Cyclage, le Wiklou, qui m’ont inspiré par leur habileté, leur convivialité, leur générosité, leur accueil et tout particulièrement la communauté vélo de Mastodon.
Ce livre est un peu le vôtre, et les bêtises, bévues, approximations, exagérations, maladresses, contresens et fautes sont bien les miens !
Ce livre, Vélorutopia, est sous licence libre Creative Commons CC-BY par Tristan Nitot. Vous pouvez télécharger gratuitement le livre et le modifier, le redistribuer, tant que vous citez l’auteur, Tristan Nitot.
La couverture (ses deux versions) est l’oeuvre de Sophie Nitot, avec des photos de Tristan Nitot.
La police de caractère utilisée pour la couverture est Pally. Elle est gratuite mais pas libre (zut !).
Il a été écrit en Août et Septembre 2025, pour l’essentiel en Normandie, dans le Calvados.
Ce document est sous licence CC-BY-SA Tristan Nitot
Moment délicat que cette section, où je vais forcément oublier des tas de gens qui m’ont directement ou indirectement inspiré, aidé, fait réfléchir, voire changer de trajectoire.
À ma Maman, première relectrice, à mon père, qui m’a accompagné par l’esprit, à mon épouse, Bénédicte, qui m’a vu disparaître pour écrire cette chose et a dû se demander si je n’avais pas une maîtresse (non, promis !), à nos enfants Philippine et à Robin qui, chacun à leur manière, m’ont inspiré, la première par son sale caractère et son turbo-gauchisme et le second qui, au cours d’une longue promenade sur la plage, m’a fait comprendre à quel point il est important de faire communauté au delà des désaccords politiques. À mon frère Benjamin, créatif polymorphe, pour nos fructueux échanges. À ma cousine Sophie Nitot, qui a maquetté la couverture.
Les copines et copains du groupe de travail EROOM et Fresque des nouveaux récits : Sylviane Luong, Gwenaëlle Hirrien, Samia Kherrati, Morgane Eckert, Amandine Capelle, Olivier Marchand, Raphaël Lemaire.
Les collègues et amis d’OCTO Technology (ils se reconnaîtront), l’équipe O by Octo, et toutes les tribus qui abordent les sujets de logiciels libres, de communs, d’optimisation, de Green-IT, de numérique responsable, d’éco-conception, etc.
Les invités de mon podcast l’Octet Vert, ceux du podcast Numériques Essentiels 2030 de Frugarilla/OCTO, spéciale dédicace à Agnès Crépet, Bela Loto-Hiffler, Hélène Jacquemin, Romane Clément, Timothée Parrique, Thomas Bourgenot, Julie Orgelet, Marion Graeffly, Frédéric Bordage (forcément !) et Alexis Bonon.
Les auteurs dont le pionnier Ernest Callenbach (Ecotopia), Camille Leboulanger (Eutopia), et mes camarades Henri Loevenbruck (Pour ne rien regretter et J’irais tuer pour vous) et Ploum (Bikepunk) m’ont montré la voie, tout en allant beaucoup plus loin que moi, avec infiniment plus de talent et de patience. Il me faut aussi mentionner Jean-Bernard Pouy, auteur de Spinoza encule Hegel et créateur de la collection Le Poulpe.
Les personnalités qui, par leur discours public, m’ont influencées : Jean-Marc Jancovici, il y a plus de 20 ans et encore aujourd’hui, Nicolas Hulot, par sa démission en direct sur France Inter, qui fut un électrochoc et provoqua à cette occasion une nouvelle prise de conscience, Cyril Dion (Demain, la Convention Citoyenne pour le Climat, ses chroniques sur France Inter). Les scientifiques du climat et de la biodiversité, Jean Jouzel en tête, Christophe Cassou, Valérie Masson-Delmotte, Magali Reghezza-Zitt, et tous les autres.
Les journalistes comme Mathieu Vidard (La Terre au carré sur France Inter), Hervé Kempf (Reporterre, qui a eu le courage, après une de nos conversations, de supprimer les pubs du site !), Paloma Moritz et Salomé Saqué de Blast qui m’impressionnent par leur détermination et leur professionnalisme.
Toutes les communautés libristes, des communs numériques (ou pas), Valérie Peugeot en tête et les nombreux Mozilliens qui - comme Framasoft et les CHATONS - et le fédivers ont pu me montrer qu’une utopie en informatique, c’était contre toute attente possible. Spéciale dédicace à Goofy pour le coup de pouce au bon moment !
Toute la communauté cycliste, des vélotaffeurs, les maisons du vélo et autres ateliers vélos associatifs, l’Heureux-Cyclage, le Wiklou, qui m’ont inspiré par leur habileté, leur convivialité, leur générosité, leur accueil et tout particulièrement la communauté vélo de Mastodon.
Ce livre est un peu le vôtre, et les bêtises, bévues, approximations, exagérations, maladresses, contresens et fautes sont bien les miens !
Ce livre, Vélorutopia, est sous licence libre Creative Commons CC-BY par Tristan Nitot. Vous pouvez télécharger gratuitement le livre et le modifier, le redistribuer, tant que vous citez l’auteur, Tristan Nitot.
La couverture (ses deux versions) est l’oeuvre de Sophie Nitot, avec des photos de Tristan Nitot.
La police de caractère utilisée pour la couverture est Pally. Elle est gratuite mais pas libre (zut !).
Il a été écrit en Août et Septembre 2025, pour l’essentiel en Normandie, dans le Calvados.
Ce document est sous licence CC-BY-SA Tristan Nitot