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Christophe MASUTTI
Hospitalier, (H)ac(k)tiviste, libriste, administrateur de Framasoft
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01.02.2018 à 01:00

The culture of surveillance

From 9/11 to the Snowden leaks, stories about surveillance increasingly dominate the headlines. But security and police agencies or internet and phone companies are not the only players. Surveillance is not only ‘done to us’ - it is something we do in everyday life. We submit to surveillance, believing that ‘we have nothing to hide.’ Or we try to protect our privacy or negotiate the terms under which others have access to our data. At the same time, we participate in surveillance in order to supervise children, monitor other road users, and safeguard our property. Social media allows us to keep tabs on others, including complete strangers, as well as on ourselves. This is the culture of surveillance. Watching has become a way of life.

This important new book explores the imaginaries and practices of everyday surveillance, at work, at play, in school, at home, in both ‘public’ and ‘private’ domains. Its main focus is not high-tech, organized surveillance operations but our varied, often emotional, mundane experiences of surveillance that range from the casual and careless to the focused and intentional.

Surveillance culture, David Lyon argues, is not detached from the surveillance state, society and economy. It is informed by them. He reveals how the culture of surveillance may help to domesticate and naturalize surveillance of unwelcome kinds, weighing which kinds of surveillance might be fostered for the common good and human flourishing.


Lyon, David. The culture of surveillance: Watching as a way of life. Polity Press, 2018.

Lien vers le site de l’éditeur : http://politybooks.com/bookdetail/?isbn=9780745671727


06.01.2018 à 01:00

Les nouveaux Léviathans IV. La surveillance qui vient

Je continue la série des Léviathans commencée en 2016 sur le Framablog. Pour ce nouveaux numéro, je propose de voir dans quelle mesure le modèle économique a développé son besoin vital de la captation des données relatives à la vie privée. De fait, nous vivons dans le même scénario dystopique depuis une cinquantaine d’années. Nous verrons comment les critiques de l’économie de la surveillance sont redondantes depuis tout ce temps et que, au-delà des craintes, le temps est à l’action d’urgence.

Petit extrait :

L’incertitude au sujet des dérives du capitalisme de surveillance n’existe pas. Personne ne peut affirmer aujourd’hui qu’avec l’avènement des big data dans les stratégies économiques, on pouvait ignorer que leur usage déloyal était non seulement possible mais aussi que c’est bien cette direction qui fut choisie d’emblée dans l’intérêt des monopoles et en vertu de la centralisation des informations et des capitaux. Depuis les années 1970, plusieurs concepts ont cherché à exprimer la même chose. Pour n’en citer que quelques-uns : computocracie (M. Warner et M. Stone, 1970), société du dossier (Arthur R. Miller, 1971), surveillance de masse (J. Rule, 1973), dataveillance (R. Clarke, 1988), capitalisme de surveillance (Zuboff, 2015)… tous cherchent à démontrer que la surveillance des comportements par l’usage des données personnelles implique en retour la recherche collective de points de rupture avec le modèle économique et de gouvernance qui s’impose de manière déloyale. Cette recherche peut s’exprimer par le besoin d’une régulation démocratiquement décidée et avec des outils juridiques. Elle peut s’exprimer aussi autrement, de manière violente ou pacifiste, militante et/ou contre-culturelle.

Tous les articles rassemblés en un fichier .epub sur mon dépot Gitlab

La série d’articles sur le framablog :

28.09.2017 à 02:00

Petit tour sur les hautes chaumes

Profitons du soleil d’automne pour une sortie VTT sur les Hautes Chaumes de la région de Schirmeck / pays de Salm. Ce parcours n’est pas d’une grande difficulté technique mais nécessite à la fois de l’endurance et de la patience… (44 km / 1068 m D+)

En résumé

Au départ de Schirmeck, prenez la direction du joli petit village de Fréconrupt par le GR 532 La montée piquera un peu, pour commencer, avec quelques efforts à fournir en guise d’échauffement. Plusieurs grimpettes de ce style vont jalonner le parcours, alors… gardez des réserves !

On prendra ensuite le temps d’admirer les frondaisons sur le chemin qui mène à Salm puis l’ascension du relief du château de Salm et de la Chatte Pendue prendra un peu de temps. Repérez, au début, le « chemin médiéval » qui longe le flanc de la montagne. On coupera ensuite au niveau du replat entre les deux sommets pour rejoindre les Hautes Chaumes. À ce niveau, il faut emprunter le chemin des passeurs puis faire un petit détour jusquà la Haute Loge (un petit chemin très amusant en VTT), où on pourra admirer la superbe vue sur les monts Vosgiens (Climont, Champ du feu, Donon…).

Il est alors temps de poursuivre au long des chaumes pour rejoindre le Lac de la Meix. Attention, le parcours emprunte le chemin « piéton », qui est très technique à la descente et que je déconseille fortement en cas de temps humide ou forte fréquentation de marcheurs. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ce genre de pilotage, prenez plutôt le chemin forestier en amont.

Depuis le Lac il faut alors remonter et rejoindre le Col de Prayé. La descente sera à la fois technique et rapide jusqu’à la route de l’Etang du Coucou. Le retour s’effectue enfin via Malplaquet-Fréconrupt.

L’ensemble est faisable en 4 heures (le temps d’admirer les vues), pour 44 km et 1068 m D+.

La carte et le tracé

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18.06.2017 à 02:00

Champ du feu - les cuisses qui piquent

Une belle sortie d’entraînement à la montée en VTT vous attend au départ de Barr (67140) jusqu’au Champ du feu (1099 m). Voici le rapide descriptif et la carte correspondante.

Au départ de Barr, vous pouvez garer votre véhicule sur le parking de l’église protestante rue du Kirschberg. Le départ du parcours commence directmeent par la montée le long du cimetière en direction du chateau du Landsberg par le GR (rectangles rouges). On se dirige ensuite vers le carrefour de la Bloss (6 km) via le kiosque Jadelot pour totaliser 491 m D+. On amorce aussitôt une descente roulante jusque la Holzplatz (8,7 km).

Après avoir traversé la D854, on entamme alors une longue montée (rectangles rouges et blancs) très exigeante (400 m D+) avec des passages techniques jusqu’à Welschbruch (13,6 km). De là, on poursuit l’ascension jusqu’au Champ du Feu (22,19 km) en passant par la Rothlach (282 m D+).

Il est alors temps de prendre le chemin du retour. Celui-ci commence par une grande descente jusqu’au Hohwald (28 km) en passant par la cascade, puis un petit bout de route avant de longer cette dernière (en l’Andlau) jusqu’à Lilsbach. Pour rejoindre la vallée de Barr, il faut alors remonter jusqu’à Hungerplatz (130 m D+) pour redescendre via le château d’Andlau (croix rouges) jusqu’à l’entrée de Barr.

Le dénivelé total du parcours est de 1360 m D+ (les dénivelés cités ci-dessus ne sont pas exhaustifs) pour une distance de 42 km.

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12.06.2017 à 02:00

Corporate Surveillance in Everyday Life

How thousands of companies monitor, analyze, and influence the lives of billions. Who are the main players in today’s digital tracking? What can they infer from our purchases, phone calls, web searches, and Facebook likes? How do online platforms, tech companies, and data brokers collect, trade, and make use of personal data?

In recent years, a wide range of companies has started to monitor, track and follow people in virtually every aspect of their lives. The behaviors, movements, social relationships, interests, weaknesses and most private moments of billions are now constantly recorded, evaluated and analyzed in real-time. The exploitation of personal information has become a multi-billion industry. Yet only the tip of the iceberg of today’s pervasive digital tracking is visible; much of it occurs in the background and remains opaque to most of us.

This report by Cracked Labs examines the actual practices and inner workings of this personal data industry. Based on years of research and a previous 2016 report, the investigation shines light on the hidden data flows between companies. It maps the structure and scope of today’s digital tracking and profiling ecosystems and explores relevant technologies, platforms and devices, as well as key recent developments.


Christl, Wolfie, et CrackedLab. Corporate Surveillance in Everyday Life. How Companies Collect, Combine, Analyze, Trade, and Use Personal Data on Billions. Cracked Labs, 2017.

Lien vers le site : http://crackedlabs.org/en/corporate-surveillance.


01.06.2017 à 02:00

Ghostwriter, un bon éditeur Markdown

Après plusieurs essais pour trouver l’éditeur Markdown qui convienne à mes besoins, je pense avoir trouvé avec Ghostwriter une réponse plutôt pertinente.

Ghostwriter mise avant tout sur la simplicité. C’est ce qu’on appelle un éditeur « distraction free ». Il pousse même le concept jusqu’à proposer trois mode d’édition :

  • un mode normal,
  • un mode « focus » qui permet de mettre en surbrillance la phrase (et non la ligne) que l’on est en train d’écrire (jusqu’à la ponctuation, en fait),
  • un mode « Hemingway », qui désactive les touches backspace et delete pour se forcer à écrire comme avec une antique machine à écrire mécanique.

Mais cela, c’est du détail. Dans les fonctions plus opérationnelles, on note :

  • une interface en panneaux, qui permet de passer le panneau principal où l’on écrit en mode plein écran, vraiment « distraction free »,
  • la possibilité d’insérer des images en glisser-déposer directement dans l’interface,
  • des fenêtres HUD (affichage tête haute, en anglais : Head-up display) qui permettent de sortir notamment l’affichage du sommaire du document et les statistiques.
  • Parmi les statistiques, on note aussi quatre types d’estimation : la durée de lecture, le pourcentage de mots complexes, et de manière corrélée la facilité de lecture et le niveau (facile, université, très difficile…). Tiens en écrivant le terme « corrélé » ci-dessus, je suis passé à « difficile », j’espère que cela ira…
  • enfin, un autre panneau permet d’afficher le rendu HTML du document.

Concernant le rendu, une fonction très appréciable est le choix des rendus en fonction des moteurs de transcription de la saveur Markdown utilisée. Ainsi le rendu intègre le choix d’un rendu à la sauce Pandoc, Sundow, Multimarkdown, etc. Une autre fonction est le choix de la CSS qui servira à la fois pour le rendu en temps réel mais aussi pour une éventuelle exportation en HTML.

À propos d’export, le choix est très large et on doit souligner la grande propreté des fichiers produits : html, html5, odt, xml, rtf, docx, pdf (LaTeX), pdf (ConTeXt), epub2, epub3, Groff, LaTeX… Pour ce qui me concerne, j’exporte très souvent en LaTeX, en choisissant le moteur Pandoc, et c’est vraiment efficace. Évidemment l’autre solution est d’enregistrer le .md et le convertir avec Pandoc en ligne de commande.

Le reste est à l’avenant : correction orthographique, interface en plusieurs langues, personnalisation assez poussée de l’apparence de l’interface (couleurs, transparence, image d’arrière plan). Ces sont autant de petits détails qui rendent l’utilisation de Ghostwriter fort appréciable.

Pour conclure, Ghostwriter répond à mes attentes, parce qu’il situe une bonne interface de rédaction à l’intersection entre l’éditeur de texte et les sorties souhaitées pour la finalisation (LaTeX et HTML, surtout pour ce qui me concerne).

Lien vers le site officiel de Ghostwriter : wereturtle.github.io/ghostwriter/

Ghostwriter capture 1 Ghostwriter capture 2 Ghostwriter capture 3

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