Ou l’Europe reste à la remorque des décisions politiques du Président Trump prises sans réelle concertation avec les autres pays membres de l’Otan ou, prenant appui sur ses points de force, l’Europe décide de faire valoir les intérêts de sécurité de l’Ukraine et les siens propres. Pour la plupart des pays membres de l’Otan, il ne peut y avoir de sécurité future en Europe sans une défaite militaire, nette, indiscutable, de la Russie en Ukraine. C’est la condition indispensable
Respecter ses alliances, sans céder au chantage. La ligne de crête sur laquelle le Danemark avance depuis le début de l’année se fait chaque semaine plus ténue. Comment réagir aux pressions exorbitantes des États-Unis sans compromettre une coopération vieille de plus de 75 ans ? Le 22 décembre dernier, Donald Trump annonçait en effet sa volonté d’annexer le Groenland et, depuis, les provocations américaines se sont multipliées. Donald Trump Jr. s’est empressé de venir fouler
« Un homme, écrivait Albert Camus, ça s’empêche ». Ce qu’un individu s’interdit de faire ou de dire nous renseigne davantage sur son caractère que ce qu’il montre et proclame pour mettre en avant son sens moral. À cet égard, la scène où, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, Trump et Vance ont cherché à humilier publiquement Zelenski constitue un cas d’école. Arrogance du fort à l’égard du faible, violence du mépris, intimidation érigée en diplomatie, art du
« En cette fin des années 1990, où l'art contemporain est bousculé par une nouvelle déferlante d'images, Agnès Sinaï déplore la froideur, le cynisme, d'un art qui n'a plus aucun lien avec l'expérience concrète, et qui échoue à proposer une alternative à l'échec à la fois médiatique et politique qu'il entend dénoncer. » Vous pouvez retrouver ce texte dans nos archives : Agnès Sinaï, "L'art contemporain face à l'histoire", Esprit, mars-avril 1997
Primatologue renommé, membre de l’Académie nord-américaine des sciences et de l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences, Franciscus (Frans) de Waal est décédé en mars 2024 à l’âge de 75 ans. Il a consacré sa carrière scientifique à établir les liens de parenté comportementale entre humains et primates. Par des expériences originales et des observations minutieuses, il a démontré que les bonobos et les chimpanzés manifestent des comportements révélant des systèmes