Iris (Laure Calamy) est heureuse. Un mari (Vincent Elbaz) formidable, deux filles parfaites, un cabinet dentaire florissant avec une assistante (Suzanne de Baecque) dévouée. Tout va bien, tout va très bien, répond-elle à son kinésithérapeute qui lui pose question sur question (enfants, famille, école, travail, pas de constipation, pas de stress, elle « n’a pas à se plaindre »). Et avec son mari lui demande-t-il ? Tout va bien aussi. Son amie à une réunion de parents d’élèves :
Lors d’une conférence de presse tenue le 7 janvier 2025, Donald Trump a suggéré un changement de dénomination du golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique ». En réponse, la présidente mexicaine a adopté une posture de provocation amusée et a suggéré de revenir à la désignation des États-Unis par un nom utilisé sur les cartes espagnoles au xviie siècle : America Mexicana. A-t-elle eu raison de plaisanter ? En tout cas, sa tentative de tourner en dérision le souhait du président
Le 20 mai 1944, un samedi, Beria, commissaire du peuple d’URSS pour les affaires intérieures, informe par télégramme Staline que le processus de « mutation » des Tatars de Crimée vers leur « lieu d’accueil » peut être considéré comme achevé1. Beria veut parler des quelques 250 000 Tatars de Crimée2 (femmes, enfants, vieillards, et ceux parmi les hommes ne servant pas dans l’Armée rouge) qui roulent, parqués dans des wagons à bestiaux, vers une destination inconnue. Le voyage
Sortie de la tyrannie nazie, de la Seconde Guerre mondiale, des crimes contre l’humanité et du génocide des Juifs, l’Europe imagina ne plus vivre une pareille tragédie. L’unité réalisée à l’Ouest, étendue à l’Est après la chute du Mur de Berlin et la fin du système soviétique, triomphait. L’histoire tragique s’éloignait, l’avenir du continent semblait sans nuage. Déjà pourtant une alerte avait retenti en 1991, lourde de sombres présages, mais finalement rejetée dans
« On dit que nous ne faisons pas souffrir le coupable pour le faire souffrir ; il n’en est pas moins vrai que nous trouvons juste qu’il souffre ». Le constat posé, à la fin du XIXe siècle, par Émile Durkheim - qui ajoutait que « peut-être avons-nous tort, mais que là n’est pas la question1 » - n’a rien perdu de sa sinistre lucidité dans la France de 2025. Après la polémique déclenchée, en juillet 2022, par l’organisation d’une séance de karting à la prison de Fresnes,
En croisant les perspectives de Didier Ostré et de Joëlle Zask, cette rencontre organisée par le groupe Esprit Marseille interroge les enjeux économiques, sociaux et écologiques du "nourrir", entre souveraineté alimentaire, mutations du commerce et rôle démocratique des marchés. Cette discussion, animée par François Crémieux, membre du comité de rédaction d’Esprit, a eu lieu dans les locaux de la maison d'édition Le Bruit du Monde dans le cadre d'une rencontre du Groupe Esprit Marseille.