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20.12.2025 à 13:00

Qui suis-je et quelle est mon identité ?

Stéphane Bortzmeyer

On parle souvent dans le monde numérique, par exemple à propos de l’Internet, d’identité. Un ministre annonce qu’on va avoir une « identité numérique ». Un article dans les médias dit qu’un harceleur en ligne utilisait « une fausse identité ». On vous explique … Lire la suite­­
Texte intégral (3240 mots)

On parle souvent dans le monde numérique, par exemple à propos de l’Internet, d’identité. Un ministre annonce qu’on va avoir une « identité numérique ». Un article dans les médias dit qu’un harceleur en ligne utilisait « une fausse identité ». On vous explique qu’une fuite de données peut augmenter le risque d’« usurpation d’identité ». On vous dit que Google ou Meta sont « fournisseurs d’identité ». Qu’est-ce qui se cache derrière ce mot ?

 

Avertissement ajouté en dernière minute :

Le thème de l’identité est d’actualité en ce mois de décembre 2025, avec de nombreuses fuites de données personnelles, y compris depuis des organismes publics ou para-publics. Et ceci dans l’indifférence la plus totale des politiciens.

Ce n’est pas directement le sujet de cet article, mais cela donne à réfléchir sur la sécurité de l’identité « officielle », étatique.

Ah, mais c’est pas un méchant ! C’est Stéphane !

 

 

Il y a deux points importants derrière l’identité et notamment l’identité numérique : quelle est la source de l’identité et comment prouver son identité.

Définition approximative

Il existe d’innombrables définitions du concept d’identité (rien que la page Wikipédia sur l’identité numérique en liste beaucoup). Je me limiterai ici à l’identité au sens concret, ce que les autres voient de vous et qui se prouve par des moyens techniques en ligne.

L’identité, c’est ce qui permet d’avoir une traçabilité de ses actions et donc de sa réputation ou de ses droits et devoirs. Si je lis un article de Zythom et que je le trouve très intéressant, l’identité derrière ce nom va me permettre de juger, dans le futur, si je vais lire un nouvel article ou pas. Auprès de votre banque (ou de votre place de marché en cryptomonnaies), l’identité est ce qui fera que votre banque acceptera, ou pas, de faire un paiement, et pour quel montant : la banque a tracé vos précédentes actions (ajouter de l’argent sur le compte, en retirer), et déduira de la somme de ces actions si elle accepte l’opération demandée.

L’identité se matérialise souvent dans un identificateur, une suite de caractères qui vous est unique. Cela peut être « Toto45632 », « @bortzmeyer:underworld.fr », « Jean Durand » ou « 1709900166642 ». Dans certains cas, un identificateur simple ne suffit pas, et on ajoute des détails (« Jean Durand, né le 1 janvier 1970 à Chérence »).

Un point important est qu’une personne physique (ou une organisation) peut avoir plusieurs identités, pas forcément reliées entre elles, et que c’est à la fois légal et légitime. Aucune de ces identités n’est plus « réelle » qu’une autre, elles reflètent différents aspects de la personne. Pensez à la notion de marque pour une entreprise : la Société Anonyme des Huiles Duchmoll (que personne ne connaît) commercialise les pastilles « DuGenou » (dont tout le monde a entendu parler). Elle peut sortir un nouveau produit, sous une nouvelle marque (« DeCoude »), et ce sera une nouvelle « identité », une de plus. Pour une personne physique, « Toto45632 » peut être son identité sur Instagram et « Marine Dupont, cheffe de projet » son identité sur LinkedIn et elle ne souhaite pas forcément qu’on relie ces identités.

 

« Je parie qu’il pense à Toto45632 »

 

S’il n’y a pas de traçabilité, si vos actions en ligne ne peuvent pas être reliées les unes aux autres, c’est l’anonymat. Contrairement à ce qu’affirme un discours sécuritaire très répandu chez les politiciens et les médias, l’anonymat en ligne est extrêmement difficile à atteindre. Toute action laisse une trace numérique, qu’on peut, plus ou moins facilement, corréler à d’autres traces. Être anonyme, en ligne, nécessite des compétences techniques pointues et un soin de tous les instants. En général, quand un ministre ou un député parle de l’anonymat qui serait soi-disant la règle sur l’Internet, il parle juste de la difficulté à relier les identités en ligne à l’identité officielle de l’État. Et même cette difficulté cède vite lorsque l’enquête est menée sérieusement, comme le découvrent régulièrement des harceleurs qui se sont attaqués à une personnalité publique, croyant qu’ils étaient anonymes, et qui se retrouvent devant les tribunaux.

La source de l’identité

La source de l’identité, c’est le mécanisme social qui va attribuer à une personne, ou une organisation une identité et, en général, un identificateur. Si vous créez un compte Gmail en choisissant l’identificateur « rebeccaDu95 », c’est Google, propriétaire de Gmail, qui va décider si vous pouvez utiliser cet identificateur. Il pourrait être refusé pour des raisons syntaxiques (interdiction de certains caractères), sémantiques (certains mots peuvent être tabous) ou tout simplement parce qu’il est déjà pris. Par la suite, c’est la source de l’identité, le fournisseur d’identité, qui va vérifier, par divers moyens techniques, que c’est bien votre identité. Si vous avez déjà correspondu avec « rebeccaDu95@gmail.com », vous lirez ces messages (ou pas) en fonction de ces interactions préalables et, sinon, vous traiterez cette personne en inconnue. Le fait que « rebeccaDu95@gmail.com » soit, ou pas, la même personne que « Jean Durand, né le 1 janvier 1970 à Chérence » n’est pas forcément une information pertinente. Ce sont des identités différentes.

Le point important est que, contrairement à ce que peuvent faire croire certains discours, l’identité n’est pas forcément l’identité étatique, celle attribuée par l’état civil à votre naissance, et que l’État présente souvent comme « la seule vraie », comme « l’identité réelle ». Croire ou faire semblant de croire que « identité » désigne forcément cette identité étatique est un choix politique (et un mauvais choix, je précise).

Si vous êtes fan de Johnny Hallyday ou de Léna Situations, vous n’avez pas forcément besoin de connaître leur identité étatique (parler de leurs « vrais noms » serait erroné ; en quoi seraient-ils plus vrais que l’identificateur qu’ielles ont choisi, et sur lequel a été fondé leur carrière ?)

Des identificateurs comme « rebeccaDu95 » ou « Toto45632 » sont parfois qualifiés de « pseudonymes ». Le terme a l’intérêt de faire la différence avec l’anonymat, mais il est contestable parce qu’il privilégie une seule identité, en général l’identité étatique (comme « Jean-Philippe Smet » et « Lena Mahfouf »), reléguant les autres au statut de « pseudonymes ».

On peut parfois avoir une identité même sans avoir explicitement créé son compte et sans avoir d’identificateur. Meta crée ainsi un « profil fantôme » des utilisateurs qui interagissent avec ses plates-formes sans avoir de compte, profil fondé sur les informations disponibles, et qui servira si un jour cette personne se crée un compte Facebook ou autre.

On parle parfois d’« identité souveraine » lorsqu’elle a été définie uniquement par vous, sans aucune participation d’une entité extérieure à vous. C’est le cas par exemple avec des logiciels de communication pair-à-pair.

Prouver son identité

Ce n’est pas tout d’avoir une identité, on peut être obligé de la prouver, ce qu’on appelle s’authentifier. Si je me présente à la porte de l’Élysée en disant que je suis Emmanuel Macron, président de la République, gageons qu’on ne me laissera pas entrer sans vérification. Même chose si je me connecte au site Web de ma banque pour retirer de l’argent, ou bien si je veux me connecter à mon instance fédivers (un réseau social décentralisé) pour ensuite envoyer des messages. Si n’importe qui pouvait le faire, la réputation du titulaire de l’identité en souffrirait injustement.

Prouver son identité, ou bien certaines caractéristiques liées à l’identité, comme l’âge, la nationalité ou d’autres attributs, est un problème ancien. Les Romains de l’Antiquité y pensaient déjà. (Comment Saint Paul prouvait-il qu’il était citoyen romain ?)

Il existe des cadres de gestion de l’authentification comme l’eIDAS de l’Union Européenne mais je ne trouve pas qu’ils éclaircissent cette question très riche, c’est plutôt le contraire.

Souvent on confond la source de l’identité avec le mécanisme de preuve, d’authentification. Ainsi, des systèmes comme eIDAS cités plus haut ne créent pas du tout de nouvelle identité (cela reste l’identité étatique classique), uniquement des nouveaux moyens (numériques et non plus papier) de la prouver et donc de l’utiliser.

Les différentes méthodes pour prouver une identité ont des caractéristiques très différentes : elles sont plus ou moins sûres, et plus ou moins pratiques d’utilisation. En outre, comme souvent dans le monde numérique, les commerciaux qui essaient de vous vendre telle ou telle technique d’authentification n’expliquent pas forcément bien ces caractéristiques, en admettant qu’ils les comprennent eux-mêmes.

En ligne, sur des réseaux comme l’Internet, une des techniques les plus utilisées pour prouver son identité est le classique mot de passe. C’est une technique simple, aussi bien pour la personne qui programme le système d’authentification que pour la personne qui s’authentifie. Par contre, elle a plusieurs défauts de sécurité : le mot de passe doit être difficile à deviner (donc, il ne faut pas utiliser « azerty123 »), il faut le mémoriser (il est très recommandé d’utiliser un logiciel gestionnaire de mots de passe) et il faut le communiquer au service auprès duquel on s’authentifie (comme disait ma grand-mère, un secret qu’on partage n’est plus un secret). Par exemple, en cas d’hameçonnage (vous savez, le message qui dit « ici votre banque, nous avons détecté un mouvement de fonds suspect, connectez-vous en https://secure-bank.example.ly/confirm pour vous authentifier et confirmer que c’est bien vous »), une fois que le mot de passe a été transmis à la fausse banque, il a fuité, il n’y a pas d’autres solution que de le changer.

Pour la même raison, toute méthode d’authentification qui, comme les mots de passe, repose sur une information que vous envoyez à la plate-forme d’en face, et qu’elle pourra réutiliser, est dangereuse. Envoyer une copie de ses documents d’identité étatique est par exemple très imprudent. (Au moins, ajoutez un filigrane, comme le permet l’excellent service https://filigrane.beta.gouv.fr/.)

Il existe d’innombrables autres méthodes d’authentification. Aucune n’est parfaite, quoi que puisse en dire le marketing, qui nous assomme régulièrement de propagande sur le thème « plus besoin de mémoriser un mot de passe grâce à notre méthode sophistiquée absolument sécure ». Si vous entendez de tels discours publicitaires, il faut creuser pour voir quels sont les inconvénients de cette méthode d’authentification. Il y en a forcément, puisqu’on ne vit pas dans un monde idéal. Par exemple, la biométrie, qui a souvent été présentée comme méthode idéale, cumule les inconvénients : en cas de compromission, on ne peut pas changer ses empreintes digitales ou sa rétine et elle est réutilisable par le serveur auprès duquel on s’est authentifié.

Comme exemple d’une méthode d’authentification qui ne nécessite pas d’envoyer des informations qu’un attaquant pourrait réutiliser, on peut citer WebAuthn (ex-FIDO), où les merveilles de la cryptographie dite « asymétrique » sont utilisées pour prouver votre identité à un service en ligne sans lui donner d’information d’authentification. Ainsi, même si sa base de données est complètement piratée, le pirate ne pourra pas se faire passer pour vous. Mais cela veut dire qu’il faut prendre soin de la clé privée que vous devez garder (sur un ordinateur ou bien un petit truc spécialisé que vous mettez dans le port USB de l’ordinateur). Si vous perdez cette clé privée, vous ne pouvez plus vous connecter, si elle est prise par un attaquant, il peut se faire passer pour vous. Je le répète, il n’y a pas de solution idéale.

On suggère parfois de combiner deux techniques, ce qu’on nomme l’authentification à deux (ou plus) facteurs. Le risque d’usurpation devient alors plus faible, mais le risque de ne pas pouvoir se connecter, parce qu’on a perdu un des deux facteurs, augmente.

Puisqu’on a parlé de cryptographie asymétrique, notons qu’il existe donc des techniques d’authentification très sûres et qui ne nécessitent pas d’utiliser l’identité étatique. Elles sont par exemple utilisées pour les cryptomonnaies (votre identité sur Bitcoin est une clé privée qui, comme son nom l’indique, n’est jamais transmise, à personne). C’est une très bonne solution technique mais, comme indiqué plus haut, si vous perdez la clé privée, vous ne pourrez plus vous authentifier. Ces identités souveraines, et authentifiées par cryptographie asymétrique, sont également utilisées dans des systèmes comme PGP (Pretty Good Privacy, pour la sécurité du courrier électronique), Signal ou SimpleX (messagerie instantanée).

L’authentification peut être déléguée à un ou plusieurs fournisseur(s) d’identité, ce qui augmente la souplesse du système. C’est le cas du système FranceConnect. Il n’existe pas de « compte FranceConnect ». Quand un site Web veut vérifier votre identité étatique via FranceConnect, ce dernier agira uniquement comme intermédiaire avec des fournisseurs d’identité comme les impôts ou Ameli (la Sécurité Sociale) et ce sont ces fournisseurs qui vous authentifieront, pas FranceConnect.

Page du service FranceConnect montrant sept fournisseurs d'identité qui peuvent être utilisés. L'utilisateurice doit en choisir un.

Fin 2025, voici la liste des fournisseurs d’identité que FranceConnect proposait au visiteur.

(Attention à ne pas confondre FranceConnect avec FranceConnect+, qui est très différent.)

Je l’ai dit, il n’existe pas de solution d’authentification parfaite et le choix va donc dépendre des critères qu’on privilégie. Ainsi, certaines techniques d’authentification peuvent être néfastes pour la vie privée. Si, pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites Web pornographiques, on demande qu’un tiers puisse prouver aux sites en question que vous êtes majeur, la seule inscription auprès de ce tiers montrera votre intention de visiter des sites porno, ce qui n’est pas idéal pour la vie privée. (Même si parfois certains essaient de brouiller le problème en parlant de « double anonymat ».)

De même, certaines solutions d’authentification soulèvent des problèmes quant à l’autonomie stratégique des utilisateurices, et des pays. Si vous gérez un site Web et que vous proposez une authentification par le fournisseur d’identité qu’est Google, vous agissez comme rabatteur bénévole pour cette grosse entreprise étatsunienne, puisque vous encouragez vos visiteurs à confier des données à Google.

Écran de connexion du site Web du quotidien Le Monde, proposant comme deux premières solutions d'authentification Google et Apple.

Le quotidien Le Monde propose d’abord de s’authentifier en utilisant un compte Google ou un compte Apple.

Conclusion

Ce n’était qu’un bref survol de la question très riche et très complexe de l’identité, notamment numérique. Je voulais surtout insister sur le fait que l’identité n’était pas forcément l’identité étatique, et qu’il faut bien séparer la définition d’une identité, de la ou des technique(s) qui seront utilisées pour vérifier cette identité.

 

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18.12.2025 à 10:28

FramaPDF : modifiez, manipulez, signez vos PDF simplement

Framasoft

Si vous suivez notre campagne de dons de cette année, vous êtes probablement déjà au courant : nous avons mis en place un service vous permettant facilement et sans rien installer, de modifier, manipuler, et signer vos PDF. Nous aurions pu … Lire la suite­­
Texte intégral (2340 mots)

Si vous suivez notre campagne de dons de cette année, vous êtes probablement déjà au courant : nous avons mis en place un service vous permettant facilement et sans rien installer, de modifier, manipuler, et signer vos PDF.

Nous aurions pu laisser FramaToolbox faire tout le boulot mais avec vos retours pendant les tests (quand le logiciel était sur le banc d’essai Framalab) et le fait que les PDF aient envahi nos vies administratives, on s’est dit qu’un service dédié ne serait pas de trop.

La marche forcée vers la numérisation à tout prix (« quoiqu’il en coûte ») de nos vies a laissé sur le côté un trop grand nombre de personnes n’étant pas à l’aise avec l’informatique. Combien de « personnes qui s’y connaissent en informatique » ont été appelées par un⋅e proche parce qu’un document ne passait pas sur le site de telle ou telle institution parce que « trop lourd » ? Et quid des personnes n’ayant personne pour les aider ?

Si faire une recherche sur le web est généralement le premier réflexe, trouver le bon site est une autre paire de manches : soit il est truffé de publicités, ou il faut finalement payer, ou accepter tous les cookies reliés aux 47892 partenaires du site.

Utiliser un logiciel, alors ? OK, mais lequel ? Et comment faire ? Et pourquoi y a des pubs dans ce logiciel ? Et non je ne veux toujours pas de vos cookies !

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Simple utilisation et utilisation simple

Pour éviter tout burnout numérique, vous pouvez utiliser FramaPDF (basé sur le logiciel Signature PDF édité par la société coopérative 24ème) :

 

Vous voulez signer, parapher, tamponner, compléter un PDF ? Cliquez sur Signer un PDF.

Réduire le poids d’un PDF (pour que l’administration l’accepte) ? Cliquez sur Compresser un PDF.

ℹ️ Vous avez 3 options de compression : basse, moyenne, et haute – plus la compression est haute et plus le document a des risques d’avoir des soucis de lisibilité.

 

Organiser (fusionner, trier, pivoter, supprimer, extraire des pages) le PDF… ? Bref, vous avez compris.

Juste ces 3 fonctionnalités devraient couvrir la grande majorité de vos besoins et faire baisser votre niveau de phobie administrative. Adieu crises de larmes et hurlement de terreur et bonjour la sérénité d’un document tout propre, envoyé en temps et en heure !

Si vous êtes plusieurs à devoir signer un même document, vous pouvez partager le lien du PDF en cliquant sur Partager pour signer à plusieurs puis sur Démarrer le partage. Vous pourrez ainsi copier le lien à partager avec les autres personnes devant signer.


La fonction signature vous laisse le choix entre :

  • une signature à la main directement (si vous maîtrisez l’art de signer sur une tablette ou à la souris)
  • saisir un texte
  • importer une image (d’une signature faite sur papier et numérisée, par exemple)

En cliquant sur le bouton Transmettre ma signature vous la ferez apparaître pour les autres personnes à qui vous avez donné le lien, qui pourront donc ajouter la leur à côté de la votre.

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Utilisation avancée

Si vous vous sentez plus à l’aise à manipuler les fichiers PDF, vous pouvez aussi utiliser la version avancée (qui utilise pour le moment Stirling PDF, mais dont le changement de licence en open-core nous enjoint à passer prochainement à Bento PDF – mais les fonctionnalités seront sensiblement identiques) :

  • Organisation
    • Ajuster l’échelle ou la taille
    • Fusionner deux PDF
    • Pivoter (le PDF plutôt que l’écran)
    • Redimensionner (pas la peine d’avoir une affichage de salle de cinéma pour un téléphone)
    • Supprimer les pages inutiles de votre PDF (comme les pages blanches)
    • etc.
  • Convertir vers le format PDF des fichiers : docx, XLS, PPT, TXT, PNG, JPEG, Markdown, les fichiers pour liseuses CBZ et CBR, etc.
  • Convertir dans l’autre sens, des fichiers PDF en CSV, JPG, PNG, Markdown, doc(x), ODT, etc.
  • Signature et sécurité :
    • Ajouter un filigrane à votre PDF (sur la photocopie de votre carte d’identité par exemple, pour ajouter « Copie pour AssuTruc » dessus comme le fait https://filigrane.beta.gouv.fr)
    • Ajouter un tampon (pour les factures)
    • Ajouter un mot de passe (pour garder secret vos documents secrets)
    • Caviarder (manuellement ou automatiquement, pour vous donner un air d’agent⋅e secret⋅e)
    • Signer (pour vos contacts)
    • etc.
  • Voir et modifier : ajouter des numéros de pages, des images, des pièces jointes, extraire ou supprimer des images, supprimer des pages vierges, etc.
  • Mode avancé :
    • Ajuster les couleurs
    • Compresser un PDF – si c’est possible (vous pouvez même indiquer le poids souhaité)
    • Modifier la table des matières
    • Réparer un PDF cassé ou corrompu

Vous pourrez alors créer votre certificat de doctorat en PDF avec votre signature et votre photo !

ℹ️ Pour retrouver plus facilement vos outils préférés, vous pouvez les ajouter en favoris :

  1. cliquez sur l’étoile
  2. cliquez sur le + à côté de l’outil à ajouter
  3. l’outil se place dans la colonne des favoris

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Soutenir pour l’avenir

Si jamais vous avez besoin d’un PDF pour tester FramaPDF, on en produit justement un très sympa : votre reçu de don 😛

En effet, si nous pouvons vous proposer ce service sans publicités, sans ciblages, qui ne stocke pas vos données et ce, gratuitement, c’est grâce à vos dons !

Vos dons nous permettent de payer les serveurs, le temps de travail, et surtout de garder ces outils accessibles à toustes, y compris aux personnes qui n’ont pas les moyens de payer un abonnement pour des services similaires fournis par une grosse boîte privée.

C’est d’ailleurs parce que nous croyons fondamentalement à l’importance d’une société solidaire que nous avons basé notre modèle économique sur celui-ci. Nos outils en ligne (que ce soit FramaPDF, Framadate, Framaspace ou autres…) servent, chaque mois, plus de 2 millions de personnes. C’est grâce à votre solidarité que nous avons pu proposer FramaPDF et pouvons chercher à construire un numérique enviable.

Pour nous permettre d’appréhender le futur sereinement et garder ces outils accessibles à toustes, il vous reste jusqu’au 31 décembre pour participer à notre campagne de dons (déductibles des impôts à hauteur de 66 %) !

Nous savons bien qu’en fin d’année vous êtes sollicité⋅es de toute part par les associations et nous vous remercions d’avance de considérer nous donner ! À la sortie de cet article, nous en sommes à 167 799 € collectés sur un total de 250 000 € !

Bannière de don de Framasoft. Le compteur est actuellement à 167799 € sur 250 000 € pour 3326 dons.

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17.12.2025 à 09:03

Donnez de l’écho à votre voix grâce à Framapétitions

Framasoft

Nous l’imaginions en 2016 et il nous aura fallu 9 ans pour en faire une réalité : Framasoft a enfin ouvert son service de pétitions en ligne. Nous vous prions d’accueillir comme il se doit… Framapétitions ! Framapétitions, un nouveau service à … Lire la suite­­
Texte intégral (5009 mots)

Nous l’imaginions en 2016 et il nous aura fallu 9 ans pour en faire une réalité : Framasoft a enfin ouvert son service de pétitions en ligne.

Nous vous prions d’accueillir comme il se doit… Framapétitions !

Image animée du public de la cérémonie des Césars qui applaudit, enthousiaste.

Framapétitions, un nouveau service à l’histoire ancienne

L’histoire de Framapétitions commence en 2016, pendant que nous dévoilions Framaforms dans le cadre de notre campagne Dégooglisons Internet, pyg, alors délégué général de Framasoft (et aujourd’hui responsable des services numériques), présentait le logiciel qu’il avait conçu en évoquant sa perspective pour l’avenir : Framaforms était à la fois un nouveau service de formulaires ET la base d’un futur outil de pétition.

Bien sûr, comme souvent, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu, et alors que Framaforms devenait, mois après mois, l’un des services les plus utilisés de Framasoft, pyg n’a jamais réussi à trouver le temps nécessaire pour développer Framapétitions.

Depuis 2016, nous avons évoqué de nombreuses fois notre souhait de vouloir développer Framapétitions, sans jamais réussir, malheureusement, à trouver les ressources nécessaires à cela.

Cette situation était particulièrement frustrante pour nous : nous n’arrivions pas à caler le développement de Framapétitions dans notre plan de charge et les logiciels libres de pétitions existants n’étaient plus maintenus ou pas assez simples.

Bref, nous étions dans une impasse.

Mème : sur l'autoroute, un panneau indique « Framapétitions » tout droit et « Tout le reste » sur la sortie à droite. Une voiture taguée « Framasoft » fait un dérapage pour prendre la sortie.

Notre difficulté à trouver du temps pour Framapétitions. Allégorie. Dessin par Gee pour Framamèmes. Licence CC-0.

Par chance, lors d’une discussion en 2018 avec les copaines de R.A.P. (Résistance à l’Agression Publicitaire), nous avons appris qu’iels développaient leur propre logiciel de pétition, Pytition.

Nous avons donc, en 2019, décidé de collaborer à l’amélioration de ce logiciel et soutenir, comme nous le pouvions, le projet (hébergement du site et du projet Weblate, pour la traduction).

R.A.P. s’occupait du développement du logiciel et nous avons communiqué dessus afin d’essayer de faire naître une communauté autour du logiciel.

Honnêtement, nous ne pensions pas il y a six ans, que nous ne pourrions ouvrir un service basé sur Pytition qu’à partir de 2025.

Pour y parvenir, il aura fallu les ultimes efforts de Yann Sionneau, membre de R.A.P, développeur et mainteneur (bénévole) principal du logiciel, ainsi que des Amis de la Terre (qui ont travaillé sur une amélioration de l’expérience utilisateurice et de l’interface, que nous n’avons pas encore intégré mais que nous avons cofinancé) et de Sofia, stagiaire chez Framasoft (qui a implémenté des outils d’anti-abus).

Vous pouvez les remercier chaleureusement, car la route était longue et il aura fallu s’accrocher longtemps !

Grâce à elles et eux, Framapétitions est donc, aujourd’hui, une réalité ! 🥳

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En quoi Framapétitions est important ?

Aussi curieux que cela puisse paraître, à Framasoft, nous ne sommes pas les plus grands fans de pétitions.

Nous avons tendance à considérer qu’elles donnent le faux sentiment d’avoir eu un impact significatif sur le monde et encouragent le « slacktivisme ».

Or, malgré cela, nous savons que l’histoire a offert des exemples de pétitions ayant réellement impacté nos sociétés. Que ce soit comme celle ayant contribué au mouvement des gilets jaunes en 2018 ou, plus récemment, celle au sujet du refus de la loi Duplomb, parfois, nous ne savons jamais trop pourquoi, certaines pétitions vont réussir à trouver un écho et ouvrir le débat dans l’espace démocratique. En 2018, des personnes de tous horizons se sont réunies sur des centaines de rond-points et ont créé des agoras.

La pétition sur le refus de la loi Duplomb, avec son soutien sans précédent, a obligé les députés de l’Assemblée Nationale à débattre le bien fondé de la loi.

Certes, les conséquences de ces pétitions n’auront pas forcément eu le résultat escompté. Le prix de l’essence a continué d’augmenter, la loi Duplomb a été adoptée et la crise démocratique de notre pays n’a pas cessé de s’accentuer.

Cependant, ces pétitions ont été vecteurs de rassemblements majeurs, où des millions de personnes ont donné de l’écho à une seule voix.

Aussi, si nous observons souvent les conséquences à l’échelle d’un pays (voire du système tout entier), il serait dommage de nous focaliser uniquement sur les pétitions visant à avoir un impact national. De nombreuses pétitions, plus modestes, ont plutôt pour but de se faire entendre à des échelles plus petites. Que ce soit des parents d’élèves vis-à-vis de l’établissement de leur enfant, ou des citoyennes voulant se faire entendre de leur municipalité.

Au final, il y existe de nombreuses situations où une pétition peut aider à faire entendre sa voix.

C’est pourquoi, nous pensons qu’il est important de fournir un service de pétition respectueux de toustes.

Car à l’image de la pétition contre l’augmentation du prix de l’essence à l’initiative des gilets jaunes, la plupart des pétitions se retrouvent sur des plateformes comme Change.org ou Avaaz.

Or, ces plateformes posent différentes problématiques. Elles ont, soit des intérêts commerciaux, soit des pratiques controversées.

Les services de pétitions étatiques comme celui de l’Assemblée Nationale ne sont pas non plus toujours adaptés. C’est le cas, par exemple, d’une pétition de parents d’élèves s’adressant uniquement à leur établissement. Vous n’avez pas forcément besoin que votre situation soit considérée à l’Assemblée Nationale dans cette situation.

C’est pour toutes ces raisons que nous avons souhaité ouvrir Framapétitions.

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Des pétitions qui respectent vos signataires

À Framasoft, nous pensons que nous pouvons changer le monde, un octet à la fois.

Avec le temps, nous avons bâti notre identité autour de cet idéal.

Historiquement, nous avons toujours cherché à nous adresser au « grand public », permettre l’émancipation (numérique) d’un maximum de personnes en France, voire du monde !

Nos services sont donc pensés comme tels. Ils sont vecteurs d’émancipation, conçus pour rendre service sans nuire aux personnes qui en bénéficient !

Framapétitions ne déroge pas à la règle !

Alors que d’autres services de pétition en ligne exploitent vos données comportementales et celles de vos signataires, Framapétitions n’en fait rien. C’est un simple service de pétitions, gratuit, sans publicité ni pisteur, dont la seule raison d’être est de vous permettre d’obtenir de l’écho à votre voix !

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Des pétitions faciles à créer, faciles à signer

Nous l’avions dit, nous souhaitions que Framapétitions soit un service de pétitions simple et c’est le cas grâce à Pytition (pour rappel, c’est le logiciel derrière Framapétitions) !

Une fois connecté·e, vous pourrez, en quelques clics seulement, préparer et publier votre pétition !

La page d’accueil de Framapétitions.

En cliquant sur Créer une pétition, vous accéderez au formulaire pour élaborer votre pétition !

De là, vous pourrez définir un titre ainsi que le contenu principal de votre pétition !

Une fois ces informations ajoutées, vous pourrez choisir de publier immédiatement votre pétition si vous le souhaitez !

Vous pouvez aussi la conserver sous forme de brouillon et attendre que d’autres membres de votre organisation soient passé·es dessus avant de la publier.

Capture d'écran de Framapétitions. Le contenu principal est un formulaire permettant d'indiquer le titre de la pétition est présent, suivi d'un bouton "Suivant". Capture d'écran de Framapétitions. Le contenu principal est un formulaire permettant d'indiquer la description de la pétition. Il est possible de formater le texte grâce à l'éditeur intégré au formulaire. Les boutons "Étape précédente" et "Suivant" suivent le formulaire. Capture d'écran de Framapétitions. Le contenu principal représente la dernière étape de création d'une pétition. Plusieurs boutons sont disponibles : "Sauvegarder et configurer". "Sauvegarder" "Publier la pétition maintenant ?" "Première étape" " Étape précédente"

Car en effet, une des grandes forces de Framapétitions est la capacité à créer des organisations et gérer ses pétitions en équipe !

Une page dédiée est disponible dans l’interface et vous permettra de gérer vos membres, vos pétitions et vos gabarits de pétition simplement !

Capture d'écran de la page d'accueil de l'organisation "Framasoft".À gauche, le menu indique le nombre de pétitions et la corbeille de pétitions. Un bouton "Nouvelle pétition" est aussi disponible. Dessous, la liste des membres et la possibilité d'ajouter un nouveau membre. Encore en dessous, le nombre de gabarits de pétitions et le bouton "nouveau gabarit de pétition". Le contenu principal montre les pétitions de Framasoft. Ici, la seule pétition disponible est "Nationaliser la fête de la betterave".

Vous pouvez gérer vos pétitions en tant qu’organisation.

Enfin, si vous pouvez choisir de publier votre pétition immédiatement après avoir fourni son contenu, sachez que vous pouvez aussi préciser différentes informations utiles avant de la publier !

Pour y parvenir, vous devrez accéder à la page de configuration de la pétition.

Sur cette page, vous pourrez ainsi ajouter des liens menant vers le site internet de votre organisation, illustrer  votre pétition avec une image, indiquer les médias sociaux sur lesquels vous suivre, etc.

C’est aussi dans ce menu que vous pourrez préciser l’objectif ciblé de votre pétition. 100 personnes ? 100 000 ? Plus ? C’est vous qui décidez !

Capture d'écran des paramètres de la pétition.Le contenu principal montre plusieurs onglets : "Contenu", "Réseaux sociaux", "Configuration des mails", "Prévisualisation de la pétition". L'onglet actif est "Contenu". Plusieurs champs de formulaire sont modifiables : "Titre", "Nombre de signatures visé", "Date de publication", "Afficher date de publication" et "Contenu de la pétition". La capture ne prend pas toute la page, on devine que d'autres informations ne sont pas visibles sur celle-ci.

Plusieurs options permettent de personnaliser le contenu de votre pétition.

Framapétitions est un service de pétition simple qui se contente de faire ce qu’on attend de lui : permettre de créer et diffuser rapidement et simplement des pétitions !

Pourtant, contrairement aux pratiques courantes, cette simplicité n’implique pas de sacrifier votre intimité numérique ou celle de vos signataires.

Essayer Framapétitions  Soutenir Framasoft

Construisons une société robuste

Puisque nous souhaitons une société juste et équitable, nous pensons qu’il est important de la rendre robuste.

Pour y parvenir, il nous faut travailler à sa stabilité.

Nous pensons que Framasoft a des cartes à jouer en ce sens. Notre archipel, nos actions d’éducation populaire (les stands et conférences, UPLOAD, FramamIA, etc.), nos services numériques… toutes ces actions nous permettent de tricoter, une maille à la fois, un bout de ce tissu social dont nous rêvons.

Tout cela, nous pouvons le faire grâce à la solidarité de milliers de personnes. Nous ne touchons aucune subvention, ce sont vos dons qui nous permettent de proposer des services respectueux comme Framapétitions.

En cette fin d’année 2025, nous sommes en campagne de don.

Nous avons besoin de récolter 250 000 € d’ici le 1er janvier 2026 afin de pouvoir entamer sereinement cette nouvelle année.

Si vous le souhaitez et le pouvez, aidez-nous à offrir un avenir stable à Framapétitions en faisant un don (déductible des impôts à 66 % pour les contribuables français) !

Bannière de don de Framasoft. Le compteur est actuellement à 158012€ sur 250000 € pour 3192 dons.

Soutenir Framasoft

Les illustrations ont été conçues par David Revoy et sont sous licence CC-BY 4.0.

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16.12.2025 à 10:02

Publish your videos with PeerTube for mobile !

Framasoft

The PeerTube mobile app continues to grow and now includes a creator mode ! Let’s take this opportunity to review the latest developments and the improvements we will be making in the future. Publish your videos wherever you are This was … Lire la suite­­
Texte intégral (3841 mots)
The PeerTube mobile app continues to grow and now includes a creator mode !
Let’s take this opportunity to review the latest developments and the improvements we will be making in the future.

Publish your videos wherever you are

This was our commitment during last May’s crowdfunding campaign : to add a « creator mode » to the PeerTube app so you can upload your videos wherever you are, directly from your smartphone !

You will now find a « Creator » page in the app. From there, you can manage your channels and videos !

Screenshot of the “Creator” page. At the top of the screen, there is a category called “My channels.” Only one channel is present. A button labeled “See all my channels” is available next to it. Below that is the category “My videos,” which is empty. A simple message “No videos have been uploaded yet” is displayed. At the bottom is the ‘Publish’ button. Just below it is the indication “No upload limits.”

The page « Creator ».

At the top of this page, you can access your different channels to view and edit their information, or add a new channel.

Screenshot of the “My Channels” page. At the top, the “Main framasoft channel” channel, showing “0 videos, 0 subscribers.” A menu is available on the right to manage this channel. At the bottom, a “New video channel” button. Screenshot of the page for adding a channel. We are at the first of three steps, “Information,” which asks us to fill in four fields. “Name,” filled in here with “my_awesome_channel.” “Display name,” filled in with “My awesome channel!” “Description,” filled in with “This is my awesome channel! Yeaaah!” “Support,” filled in with “Support Framasoft: https://support.framasoft.org.” The form is followed by the “Next” button.

In the middle of the page is a list of all your videos. Each video has a menu that allows you to perform actions on it. From there, you can edit the video information, download the video, add it to a playlist, or delete it.

Finally, at the bottom of the page, you will find the « Publish » button, which allows you to… publish a new video. (Which is surprising, indeed ! 🙃)

When you click on it, a menu will pop, allowing you to choose a file from your phone or record a new video directly through the app.

Displaying the menu for publishing a video. Four options are displayed: - Go live, which is grayed out and unavailable. - Upload file - Record a video - Import from URL, which is grayed out and unavailable.

Displaying the menu for publishing a video. Only the “Upload file” and “Record a video” options are available at this time.

Live streaming and importing from a URL are two options that are currently unavailable, but we plan to work on them in the future.

After selecting the video, you will be able to preview its content.

Screenshot of the preview page.There is a player with the video paused. Below the player, the text: "Want to trim this video? Add an intro? Use PeerTube in your browser in the meantime while you wait for these features to be released in the app."

You can preview your video before uploading it.

Then, all you have to do is select the channel where you want to publish your video and start uploading !

You will then receive a notification that your video is uploading in the background. While you wait, you can do something else in the PeerTube app or elsewhere on your smartphone. The upload will continue even if you are using another app !

Finally, on the last two pages, you can edit your video’s information : thumbnail, subtitles, chapters, description, etc.

As with PeerTube for the Web, the mobile app lets you enter all the necessary information !

Screenshot of the “New Video” page. The video added is “The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz.” Buttons are available to edit the thumbnail, add subtitles, or set video chapters. You can also choose the video channel. The channel “Super Chaîne!” is selected. The page also asks for the title and description of the video. The description is as follows: Screenshot of the “New Video” page. The video added is “The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz.” Buttons are available to edit the thumbnail, add subtitles, or set video chapters. You can also choose the video channel. The channel “Super Chaîne!” is selected. The page also asks for the title and description of the video. The description is as follows: The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz is a 2014 American biographical documentary film about Aaron Swartz written, directed, and produced by Brian Knappenberger. A “Next” button is available. Screenshot of the second screen of the “New Video” page. Various details of the video can be modified. The following details are selected: Tags: Documentary, Activism. License: Attribution - Non Commercial - Share Alike Privacy: Private Category: Films Language: English A “Delete video” button is available. At the bottom, a “Publish my video” button is also available.

After clicking on « Publish my video », you will be redirected to the « Creator » page. There, you will find your new video and the upload status, if it is not yet complete.

Screenshot of the “Creator” page. The previously added video is shown as being uploaded. The upload is 67% complete. A menu is available for this video.

The video being uploaded can be accessed on the “Creator” page.

As you can see, it’s quick and easy to upload a video with the PeerTube app !

Of course, we can (and want to) improve the process even more. The paint is still wet, so we expect a few minor bugs. We will spend the next few weeks fixing them.

We also plan to add several new features. These include live streaming and the PeerTube studio, for example. There are two other major features, but they require a lot of work.

In any case, we are thrilled to finally allow you to upload your videos within the app. We look forward to continuing our work to improve your experience with PeerTube on mobile !

Download the app  Support Framasoft

A year of improvements

Last year, we announced the release of our official PeerTube mobile app. Thanks to your support and that of the NLnet Foundation, we were able to hire Wicklow, a junior developer who had just completed an internship with us, to develop the app.

From the beginning, our plan was to move forward in stages. We focused on the main building blocks first, gradually adding new features and improving the app based on community feedback.

Developing a widely accessible application for PeerTube is no easy task. Its decentralized and federated nature of the platform is difficult for many people to grasp because they are accustomed to the centralized applications of Big Tech companies.

That’s why we chose to work with La Coopérative des Internets. They designed the application to ensure its “decentralized” aspect causes minimal friction.

Thus, each new element added to the application is preceded by discussions and mock-ups created by a designer. We are delighted to have been able to integrate this process into the project !

This decentralized aspect of PeerTube not only poses a challenge in terms of user experience, but also presents a real headache when it comes to getting past the restrictions imposed by Google and Apple’s app stores. For this reason, the list of available platforms in the app was limited for several months after its launch.

Needless to say, these restrictions were as frustrating for you as they were for us. Fortunately, we were able to publish an unrestricted version on F-Droid (although publishing on F-Droid was no easy task either, for other reasons… 😅).

Wicklow shared his experience in developing the app in two articles : Part 1 and Part 2.

Despite the many difficulties encountered during this journey, the PeerTube application is making steady progress ! Since the beginning of the year, we have added the following features :

  • the ability to log in to your own account ;
  • the ability to comment on and read comments on videos ;
  • the ability to receive notifications related to their account activity ;
  • enjoy playlists ;
  • report problematic videos ;
  • access your viewing history ;
  • download videos (on platforms that allow it) ;
  • use gestures to change the volume and brightness ;
  • as well as many other diverse and varied improvements…

All these improvements were made possible thanks to your support ! Thanks to crowdfunding in May, we raised the necessary funds to continue developing the application.

However, it is also the year-round donations made to Framasoft that finance the PeerTube project as a whole and allow us to look forward to the future of PeerTube with confidence.

If you can and want to contribute to PeerTube’s robustness, consider making a donation and sharing our support page !

Download the app  Support Framasoft

More to come…

Among the recent improvements to the app (including creator mode), several were part of our May commitments.

However, we haven’t delivered everything yet ! Several features are still in the pipeline and will arrive in the coming months.

These include, as mentioned above, the ability to play videos in the background (so you can turn off your screen while listening to a podcast), the ability to broadcast live directly via the app, and the release of a tablet-friendly version of the app.

PeerTube is an ambitious project.

Creating software that allows users to build alternative video platforms to those of the digital giants, centered around users (rather than the financial interests of a company), is a monumental challenge.

However, after ten years of development, more and more organizations recognize PeerTube as a reliable solution for distributing their videos.

Our solidarity-based economic model has given us a considerable advantage, allowing us to develop software we are proud of, without pleasing investors and submitting to their endless quest for quick returns.

You are our compass. Thanks to your feedback, we are developing PeerTube to best meet your needs.

The PeerTube mobile app follows the same model as the web app : we are building our vision of a digital world designed for everyone, brick by brick.

Admittedly, there is still a long way to go… but the path is Free !

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Let’s build the robustness of PeerTube and Framasoft

Framasoft (and therefore PeerTube) relies on your donations for funding !

By supporting our solidarity-based model, you are not only ensuring a secure, commercial-free future for PeerTube. You are also enabling Framasoft to provide 23 alternative, free services to more than 2 million users !

To achieve this, we need to raise €250,000 by the end of the year.
Thanks to over 3,000 donors, we have already raised around €150,000 ! 🥳

Help strengthen Framasoft by making a donation (66 % of which is tax-deductible for French taxpayers) and spreading the word to your friends and family !

Together, let’s prove that a non-commercial digital world accessible to all is possible !

 

 

Donation banner of the campaign. €150,390 of €250,000 has been collected so far with 3,077 donations.

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The illustrations were designed by David Revoy and are licensed under CC-BY 4.0.

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16.12.2025 à 10:02

Publiez vos vidéos avec PeerTube sur mobile !

Framasoft

L’application mobile de PeerTube continue de se développer et intègre désormais un mode vidéaste  ! Profitons de cette mise à jour pour faire un point sur les dernières évolutions, ainsi que les améliorations que nous lui apporterons à l’avenir. Publiez … Lire la suite­­
Texte intégral (4948 mots)
L’application mobile de PeerTube continue de se développer et intègre désormais un mode vidéaste  !

Profitons de cette mise à jour pour faire un point sur les dernières évolutions, ainsi que les améliorations que nous lui apporterons à l’avenir.

Publiez vos vidéos où que vous soyez

C’était notre engagement lors de la campagne de financement participatif de mai dernier  : ajouter un « mode vidéaste » à l’application PeerTube pour vous permettre de téléverser vos vidéos où que vous soyez, directement via votre smartphone !

Vous retrouverez désormais une page « Créateur·ice » dans l’application. C’est à partir de celle-ci que vous pourrez gérer vos chaînes et vidéos !

Capture d'écran de la page "Créateurice".On voit, en haut de l'écran, une catégorie "Mes chaînes". Une seule chaîne est présente. Un bouton "Voir toutes mes chaînes" est disponible à côté. En dessous, la catégorie "Mes vidéos", vide. Un simple message "Aucune vidéo n'a encore été mise en ligne" est affiché. En bas, le bouton "Publier". Juste en dessous, l'indication "Aucune limite de téléchargement".

La page « Créateur·ice »

En haut de cette page, vous pouvez accéder à vos différentes chaînes pour en afficher les informations et les modifier, ou encore ajouter une nouvelle chaîne.

Capture d'écran de la page "Mes Chaînes". En haut, la chaîne "Main framasoft channel", indiquant "0 vidéos, 0 abonnées". Un menu est disponible sur la droite pour agir sur cette chaîne. En bas, un bouton "Nouvelle chaîne vidéo". Capture d'écran de la page pour créer une chaîne. Nous sommes à la première étape sur 3 de la création de chaîne. Durant cette étape, on peut ajouter les informations de la chaîne. Nom : « super_chaine » Nom affiché : « Super Chaîne ! » Description : « Ceci est ma super chaîne ! Oh Yeah ! » Soutenir : « Soutenez Framasoft : https://soutenir.framasoft.org ». Un bouton suivant est disponible. Les étapes suivantes sont « Images » et « Prévisualiser ».

Au milieu de la page, vous retrouverez la liste de toutes vos vidéos, chacune ayant un menu vous permettant d’agir dessus. Via ce menu, vous pourrez modifier les informations de la vidéo, la télécharger, l’ajouter à une liste de lecture ou encore la supprimer.

Enfin, en bas de la page, vous trouverez le bouton « publier », vous permettant… de publier une nouvelle vidéo. (Ce qui est étonnant, effectivement ! 🙃)

En cliquant dessus, un menu s’affiche, vous proposant de choisir un fichier à partir de votre téléphone ou d’enregistrer une nouvelle vidéo directement via l’application.

Affichage du menu pour publier une vidéo.Quatre options sont affichées : - Lancer une direct, qui est grisée et non disponible. - Envoyer le fichier - Enregistrer une vidéo - Importer depuis une URL, qui est grisée et non disponible.

L’affichage du menu pour publier une vidéo. Seules les options « Envoyer le fichier » et « Enregistrer une vidéo » sont disponibles pour le moment.

 

La diffusion en direct et l’import depuis une URL sont deux options indisponibles pour le moment, sur lesquelles nous prévoyons de travailler dans le futur.

 

Une fois votre vidéo sélectionnée, vous pourrez prévisualiser son contenu.

Capture d'écran de la page "Prévisualisation".Un lecteur permet de prévisualiser la vidéo. En dessous, un message indique : « Vous souhaitez raccourcir cette vidéo ? Ajouter une intro ? Utilisez PeerTube dans vos navigateur en attendant que ces fonctionnalités soient disponibles dans l'application. »

Vous pouvez prévisualiser la vidéo avant de la publier.

Ensuite, vous n’aurez plus qu’à sélectionner la chaîne dans laquelle vous souhaitez publier votre vidéo et commencer l’envoi !

À partir de là, vous aurez une nouvelle notification concernant le téléversement de votre vidéo et celui-ci  commencera en arrière-plan. Vous pourrez donc patienter tranquillement jusqu’à ce que ce soit terminé en faisant autre chose dans l’application PeerTube ou ailleurs sur votre smartphone. Le téléversement continuera même si vous utilisez une autre application !

Enfin, sur les deux pages finales, vous pourrez modifier les informations de votre vidéo : Miniature, sous-titres, chapitres, description, etc.

Comme avec PeerTube pour le Web, l’application mobile vous permet d’indiquer toutes les informations nécessaires !

Capture d'écran de la page "Nouvelle Vidéo". La vidéo ajoutée est "The Internet's own boy: The Story of Aaron Swartz". Sont disponibles des boutons pour modifier la miniature, ajouter des sous-titres ou définir les chapitres de la vidéo. On peut aussi choisir la chaîne de la vidéo. La chaîne "Super Chaîne !" est choisie. La page d'indiquer aussi le titre et la description de la vidéo. La description est la suivante : The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz est un film documentaire américain écrit, réalisé et produit par Brian Knappenberger, sorti en 2014. Un bouton "Suivant" est disponible. Capture d'écran du deuxième écran de la page "Nouvelle vidéo". On peut modifier différents détails de la vidéo. Les détails suivants sont sélectionnés : Étiquettes : Documentaire, Militantisme. Licence : Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions. Vie Privée : Privée Catégorie : Films Language : Anglais Un bouton "Supprimer la vidéo" est disponible. En bas, un bouton "Publier ma vidéo" est disponible aussi.

Une fois que vous aurez cliqué sur « Publier ma vidéo », vous serez redirigé vers la page « Créateur·ice ». Ici, vous trouverez votre nouvelle vidéo, ainsi que l’état du téléversement si celui-ci n’est pas terminé.

Capture d'écran de la page "Créateur·ice".On voit la vidéo précédemment ajoutée en cours d'envoi. L'envoi est à 67%. Un menu est disponible pour cette vidéo.

La vidéo en cours d’envoi est accessible dans la page « Créateur·ice ».

 

Comme vous pouvez le constater, téléverser une vidéo avec l’application PeerTube est simple et rapide !

Bien sûr, nous pouvons (et souhaitons) encore améliorer le processus. La peinture est encore et il faut s’attendre à quelques bugs mineurs. Nous passerons les prochaines semaines à corriger ceux-ci.

Nous souhaitons aussi ajouter plusieurs fonctionnalités ! C’est le cas, par exemple, de la diffusion en direct ou du studio PeerTube. Deux fonctionnalités majeures, qui demandent, en revanche, un travail conséquent.

Toujours est-il que nous sommes très content·es de pouvoir enfin vous permettre de téléverser vos vidéos avec l’application. Nous avons hâte de poursuivre nos travaux pour améliorer votre expérience avec PeerTube sur mobile !

Télécharger l’application  Soutenir Framasoft

Une année d’améliorations

L’année dernière, à la même période, nous vous annoncions la sortie de notre application mobile officielle pour PeerTube. Grâce à votre soutien et celui de la fondation NLnet, nous avons pu embaucher Wicklow, développeur junior qui terminait tout juste son stage chez nous, afin de développer cette nouvelle application.

Dès le début, nous avons souhaité avancer par étapes, nous concentrer sur les briques principales de l’application et itérer, progressivement, pour ajouter de nouvelles fonctionnalités et améliorer l’appli’ en nous basant sur les retours de la communauté.

Construire une application grand public pour PeerTube n’est pas chose aisée, l’aspect décentralisé et fédéré est difficile à appréhender pour de nombreuses personnes, habituées par les applications centralisées des géants du numérique.

C’est pourquoi nous avons donc choisi de nous faire accompagner par La Coopérative des Internets, pour concevoir le design de l’application et faire en sorte que l’aspect « décentralisé » provoque le moins de frictions possible.

Ainsi, chaque nouvel élément ajouté à l’application est précédé de discussions et maquettes réalisées par une designeuse. Nous sommes ravi·es d’avoir pu intégrer ce processus dans le projet !

Cet aspect décentralisé de PeerTube ne représente pas seulement un défi vis-à-vis de l’expérience utilisateurice, c’est aussi un véritable casse-têtes pour passer les restrictions des magasins d’applications de Google et Apple. Pour cette raison, nous avons dû, pendant plusieurs mois après le lancement de l’application, limiter la liste de plateformes disponibles dans l’application.

Autant vous dire que ces restrictions furent autant frustrantes pour vous que pour nous ! Heureusement, nous avons pu publier une version sans restriction sur F-Droid (même si publier sur F-Droid n’a pas été une mince affaire non plus, pour d’autres raisons… 😅).

Wicklow racontait son expérience dans le développement de l’application dans deux articles : Partie 1 et Partie 2.

Malgré toutes les difficultés rencontrées lors de l’aventure, l’application PeerTube fait son p’tit bout de chemin ! Ainsi, depuis le début de l’année, nous avons ajouté la possibilité :

  • de se connecter à son propre compte ;
  • de commenter et lire les commentaires des vidéos ;
  • de recevoir des notifications en rapport avec l’activité de son compte ;
  • de profiter de listes de lecture ;
  • de signaler une vidéo problématique ;
  • d’accéder à l’historique de ses visionnages ;
  • de télécharger les vidéos (sur les plateformes qui l’autorisent) ;
  • d’utiliser des gestes pour modifier le volume ou la luminosité ;
  • ainsi que plein d’autres améliorations diverses et variées…

Toutes ces améliorations ont été permises grâce à votre soutien ! Grâce au financement participatif de mai, nous avons pu récolter les fonds nécessaires pour avancer sur le développement de l’application.

Cependant, ce sont aussi les dons faits à Framasoft tout au long de l’année qui financent le projet PeerTube dans sa globalité et nous permettent d’anticiper sereinement l’avenir de PeerTube.

Si vous le pouvez et souhaitez contribuer à la robustesse de PeerTube, considérez faire un don et partager notre page de soutien !

Télécharger l’application  Soutenir Framasoft

D’autres améliorations à venir

Parmi les récentes améliorations de l’application (dont le mode vidéaste), plusieurs faisaient partie de nos engagements de mai.

Nous n’avons cependant pas encore tout livré ! Plusieurs fonctionnalités sont encore dans les cartons et arriveront dans les prochains mois.

Parmi celles-ci, nous l’avons évoqué plus haut, la possibilité de lire une vidéo en arrière-plan (et ainsi pouvoir éteindre son écran quand on écoute un podcast), la possibilité de diffuser des lives directement via l’application mais aussi la publication d’une version de l’application adaptée aux tablettes

PeerTube est un projet ambitieux.

Créer un logiciel permettant de créer des plateformes vidéo alternatives à celles des géants du numérique, centrées autour des utilisateurs et utilisatrices (et non de l’intérêt financier d’une entreprise), représente une défi monumental.

Pourtant, après dix années de développement, PeerTube est aujourd’hui reconnu par de plus en plus d’organisations comme une solution fiable pour diffuser leurs vidéos.

Notre modèle économique, basé sur la solidarité, nous a offert un avantage considérable en nous permettant de prendre le temps de construire un logiciel dont nous sommes fières, sans chercher à plaire à des investisseurs et devoir nous soumettre à leur sempiternelle quête de rendements rapides.

Notre boussole, c’est vous. Grâce à vos retours, nous développons PeerTube afin qu’il corresponde au mieux à vos besoins.

L’application mobile PeerTube suit le même modèle que l’application Web : nous construisons, une brique après l’autre, notre vision d’un numérique pensé pour toutes et tous.

Certes, la route est encore longue… mais la voie est Libre !

Télécharger l’application  Soutenir Framasoft

Construisons la robustesse de PeerTube et Framasoft

Framasoft (et donc PeerTube) est financé par vos dons !

En soutenant notre modèle basé sur la solidarité, vous permettez non seulement à PeerTube un avenir serein, loin des logiques marchandes, mais aussi à Framasoft de fournir, gratuitement, 23 services alternatifs à ceux des géants du numérique à plus de 2 millions d’utilisateurices !

Pour y parvenir, nous avons besoin de récolter 250 000 € d’ici la fin de l’année.
Grâce à plus de 3000 personnes, nous avons déjà récolté près de 150 000 € ! 🥳

Contribuez à renforcer la robustesse de Framasoft en nous faisant un don (défiscalisé à 66 % pour les contribuables français·es) et en partageant le mot avec vos proches !

Ensemble, prouvons qu’il est possible de construire un numérique non-marchand, accessible à toustes !

 

Bannière de don de Framasoft. Le compteur est actuellement à 150390 € sur 250000 € pour 3077 dons.

Télécharger l’application  Soutenir Framasoft

 

Les illustrations ont été conçue par David Revoy et sont sous licence CC-BY 4.0.

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15.12.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 15 décembre 2025

Khrys

  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (9837 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

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Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

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09.12.2025 à 10:08

PeerTube v8 : manage your videos with your team !

Framasoft

We’re thrilled to announce the release of PeerTube v8 ! This version features a redesigned video player, an improved experience for importing videos and the ability to share channel management with other accounts !   A brand new video player We created a … Lire la suite­­
Texte intégral (3333 mots)

We’re thrilled to announce the release of PeerTube v8 !

This version features a redesigned video player, an improved experience for importing videos and the ability to share channel management with other accounts !

 

A brand new video player

We created a new theme for the video player for the first time since the beginning of PeerTube development !

This new theme is named Lucide, in reference to the new icons used. It has been designed to be cleaner in order to better highlight the content.

Instead of bold, imposing icons, we opted for a more discreet style with finer lines on the buttons.

We also reworked the volume adjustment button to hide the volume state by default.

Finally, we moved the peer-to-peer information to the « Stats for nerds » menu, which is accessible by right-clicking on the player.

Screenshot showing the new PeerTube player. A right-click has been done on the player to display its menu. “Stats for nerds” is highlighted, and the information is displayed at the top left of the player.

Display of the « stats for nerds ».

 

These few improvements breathe new life into PeerTube, giving it a more modern and professional look. They accomplish this by limiting the displayed information to what is strictly necessary. Less is more, as they say !

 

If you prefer the old theme, don’t worry, it’s still available ! You can choose the player theme at the platform, channel, or video level.

Screenshot of the platform's customization administration page. The drop-down menu for selecting the player theme is enabled and shows two themes: Galaxy and Lucide. Lucide is the selected theme.

The old player theme is called « Galaxy ».

 

These changes are in line with all the design improvements we’ve made this year. With each update, PeerTube becomes more customizable, allowing you to create a video platform that reflects your personality !

 

 

Support Framasoft

Manage your channels as a team

Since PeerTube,’s inception, many have asked us to add the ability to collaboratively manage a channel. This is, by the way, one of the most requested feature on our platform dedicated to idea suggestions !

Although use cases can very, it is often a critical need for organizations where several people are responsible for uploading new videos.

We are therefore delighted to announce that the collaborative channel management is now possible with PeerTube ! 🥳

Thanks to this new feature you can now designate other members of your platform as editors.

Thus, a channel editor will be able to publish new videos, update or delete videos, playlists and comments, as well as add or delete synchronizations and update channel information !

Screenshot of the page for adding a new editor. The page contains details about what an editor can and cannot do, then displays a form for entering the new editor's ID.

Page allowing to add a new editor.

 

Please note that editors cannot add or remove other editors, or delete the channel.

Support Framasoft

And more…

Of course, as with each new major version, many other improvements have been made.

Some are invisible to the general public, such as ilfarpro’s contribution, which adds the ability to generate storyboards (you know, the thumbnails that display the different images from a video when you hover over the progress bar) through a remote runner instead of the PeerTube server.

Others, however, are much more visible !

For example, this is the case with the improvements made to the system for importing videos and channels from other platforms.

It is now possible to manually rerun a failed import. Also, in the case of a channel synchronization, PeerTube will try to run again a failed import after some time (at the next verification for synchronization, which interval, being 1h by default, is configurable by the platform’s admin).

Finally, information about the status of a video import is now available in the video management page.

Another new improvement is that we have redesigned the appearance of notifications to better match PeerTube’s overall theme !

Screenshot of the notification popup with the new theme.

The new theme for notifications.

A complete list of all changes made in this version is available in the dedicated changelog.

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Looking back on a year of PeerTube

The year 2025 was marked by numerous advancements for the PeerTube project as a whole.

In total, we will have released four versions of PeerTube, all of which adhere to the guiding principle of making PeerTube easier for organizations to use.

Indeed, thanks to an NLnet grant, we were able to incorporate important features for this type of audience into the updates.

Keeping this in mind, we improved PeerTube’s design this year and made it easier to customize. Previous versions included the ability to translate PeerTube emails, a redesigned the « About » and « Video Management » pages, and an improved interface for easier batch batch action management (e.g. deleting videos) !

We also added — and this was the big feature in version 7.3 ! — a configuration wizard to help admins set up their platform according to their profile (institution, community, or individual).

Screenshot of the PeerTube configuration wizard. The screenshot shows step 2/3: choosing the type of platform. The options are “community,” “institutional,” or “personal.” It is possible to skip this step.

The PeerTube configuration wizard.

Among other major improvements this year, we can also mention a new moderation tool that allows you to monitor certain words, making it much easier to track comments on your videos or platform !

Finally, thanks to a previous NLnet grant, but also because it was important to us : we completely redesigned the management of sensitive content.

We have long known that people’s sensitivity to a subject varies greatly and that the old system was too simplistic to truly meet the needs of video creators and their audiences.
That’s why we collaborated with La Coopérative des Internets to design system that is more complex (but not more complicated) yet more true to reality !

Institutional recognition and adoption

In addition to technical improvements, the entire PeerTube ecosystem is making steady progress. Notably PeerTube was recognized as a digital public good by the DGPA (Digital Public Goods Alliance).

This recognition reinforces our confidence in the choices (both technical and political) we have made to ensure that PeerTube is a project that serves everyone.

When platforms like YouTube seem to continue to enshittify daily, more and more organizations (particularly medias outlets and institutions) are contacting us to make PeerTube their backup or even primary solution for hosting their videos.

We’re really proud to see that PeerTube truly meets the needs of all these organizations allowing them to create a video platform that they control and that respects their viewers.

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What PeerTube has in store for you in 2026…

First, regarding the mobile app, we aim to finalize the features promised during the crowdfunding campaign , including background video playback, live streaming, and TV apps.

If all goes well, background video playback should be available in early 2026 !

Spoiler alert : The app’s video maker mode will be available in a few days… 🤫

 

Regarding the PeerTube project as a whole, we would like to improve the experience for newcomers by reducing the effort required to find their first PeerTube platform !

The project is still in the planning stages and we still have a lot of work before it can happen. However, our ambitions could have a serious impact on the PeerTube ecosystem and we can’t wait to get started !

Early next year, we will publish the PeerTube project’s traditional roadmap. There, you will find more details about our vision for PeerTube in 2026. We are shaping this vision based on your ideas, so please feel free to share your suggestions on our dedicated platform !

To keep up with all our news (roadmap announcements, new projects, upcoming updates, etc.), you can subscribe to our social media channels and our newsletter.

PeerTube is developed by Framasoft, a french non-profit association raising awareness about digital issues. Framasoft is currently running a fundraising campaign to finance the year 2026.

At the time of writing, there are just over three weeks left to reach our goal of €250,000. However, we have only raised 24 % of this target so far.

So if you appreciate PeerTube and would like to support its development, please consider making a donation (66 % tax deductible for French residents) and help build a bright future for PeerTube !

Donation banner of the campaign. €60,858 of €250,000 has been collected so far with 1 287 donations.

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The illustrations were created by David Revoy and are licensed under CC-BY 4.0.

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09.12.2025 à 09:00

PeerTube v8 : gérez vos vidéos en équipe !

Framasoft

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de la version 8 de PeerTube ! Dans cette version, parmi d’autres nouveautés, vous trouverez un nouveau design pour le lecteur vidéo, une amélioration de l’expérience pour importer des vidéos et la … Lire la suite­­
Texte intégral (4340 mots)

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de la version 8 de PeerTube !

Dans cette version, parmi d’autres nouveautés, vous trouverez un nouveau design pour le lecteur vidéo, une amélioration de l’expérience pour importer des vidéos et la possibilité de partager la gestion d’une chaîne avec d’autres comptes.

 

Un lecteur flambant neuf

Pour la première fois depuis le développement de PeerTube, nous avons réalisé un nouveau thème pour le lecteur vidéo !

Nommé Lucide (en référence aux nouvelles icônes utilisées), ce nouveau thème a été pensé pour être plus épuré afin de mieux valoriser le contenu.

 

Ainsi, d’un style aux icônes remplies et imposantes, nous avons opté pour un choix plus discret, avec des boutons aux traits plus fins.

Nous avons aussi retravaillé le bouton pour ajuster le volume afin de cacher, par défaut, l’état du volume. Un menu vertical s’affiche lors du survol du bouton par la souris.

Enfin, nous avons déplacé les informations concernant le pair-à-pair dans le menu « Statistiques pour les nerds » (disponible en faisant un clic droit sur le lecteur).

Capture d'écran montrant le nouveau lecteur de PeerTube.Un clic droit a été effectué sur le lecteur pour afficher le menu de celui-ci. "Statistiques pour les nerds" est en surbrillance et les informations sont affichées en haut à gauche du lecteur.

Affichage des « Statistiques pour les nerds ».

 

Ces quelques améliorations apportent un vent de fraîcheur au lecteur et offrent à PeerTube un aspect plus moderne et professionnel en limitant les informations affichées au strict nécessaire. Less is more, comme on dit !

 

Si vous préfériez l’ancien thème, ne vous en faites pas, celui-ci est toujours accessible ! Le thème du lecteur peut être choisi à l’échelle de la plateforme, d’une chaîne ou d’une vidéo.

Capture d'écran de la page d'administration de personnalisation de la plateforme.Le menu déroulant pour choisir le thème du lecteur est activé et montre deux thèmes : Galaxy et Lucide. Lucide est le thème sélectionné.

L’ancien thème du lecteur est nommé Galaxy.

 

Ce changement s’inscrit dans la continuité de toutes les améliorations de design que nous avons opéré durant l’année : PeerTube est, mise à jour après mise à jour, toujours plus personnalisable, vous permettant ainsi de créer une plateforme vidéo qui vous ressemble !

 

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Gérez vos chaînes en équipe

Depuis la création de PeerTube, il nous a été très souvent demandé d’ajouter la possibilité de gérer une chaîne collaborativement. C’est d’ailleurs l’une des fonctionnalités les plus demandées sur notre plateforme dédiée à la suggestion d’idées ! 

Les cas d’usage peuvent être variés, mais c’est souvent un besoin crucial pour les organisations, où plusieurs personnes peuvent être en charge de gérer la mise en ligne de nouvelles vidéos.

C’est donc, non sans plaisir, que nous vous annonçons que la gestion collaborative des chaînes est désormais possible dans PeerTube ! 🥳

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, vous pourrez désigner au rôle d’éditeur d’autres membres de votre plateforme.

L’éditeur d’une chaîne pourra ainsi : y publier une nouvelle vidéo, mettre à jour ou supprimer les vidéos, les listes de lecture et les commentaires, y ajouter ou supprimer une synchronisation ou encore mettre à jour les informations de la chaîne !

Capture d'écran de la page pour ajouter un nouvel éditeur.La page contient des précisions sur ce qu'un éditeur peut ou ne peut pas faire puis affiche un formulaire pour indiquer l'identifiant du nouvel éditeur.

Page permettant d’ajouter un nouvel éditeur.

Notez cependant qu’un éditeur ne pourra pas ajouter ou supprimer d’autres éditeurs, et supprimer la chaîne.

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Et bien plus…

Bien sûr, comme pour chaque nouvelle version majeure, de nombreuses autres améliorations ont été réalisées.

Certaines sont invisibles aux yeux du grand public, comme la contribution d’ilfarpro, qui ajoute la possibilité de générer les storyboards (vous savez, les miniatures qui affichent les différentes images d’une vidéo quand on survole la barre de progression) via un encodeur distant, plutôt que sur le serveur hébergeant PeerTube.

D’autres, en revanche, sont bien plus visibles !

C’est le cas, par exemple, des améliorations faites au système d’import de vidéos/chaînes à partir d’autres plateformes.

Désormais, il est possible de relancer manuellement un import ayant échoué. Aussi, dans le cas d’une synchronisation de chaîne, PeerTube tentera de relancer un import en échec après un certain temps (à la prochaine vérification de la synchronisation, dont l’intervalle, d’une heure par défaut, est configurable par l’admin’ de la plateforme).

Enfin, les informations concernant l’état de l’import d’une vidéo est désormais disponible dans la page de gestion de la vidéo.

Autre nouveauté, nous avons retravaillé l’apparence des notifications, afin qu’elles s’intègrent mieux avec le thème global de PeerTube !

Capture d'écran de la popup de notifications avec le nouveau thème.

Le nouveau thème des notifications.

La liste complète de tous les changements est disponible dans le journal dédié (en anglais).

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Rétrospective sur une année de PeerTube

L’année 2025 a été riche en nouveautés pour le projet PeerTube dans son ensemble.

Au total, nous aurons publié quatre versions de PeerTube, toutes ayant pour ligne directrice le fait de faciliter la prise en main de PeerTube pour les organisations.

En effet, grâce à une bourse NLnet, nous avons pu distiller au fil des mises à jour différentes fonctionnalités que nous savions être importantes pour ce type de public.

Dans ce cadre, cette année, nous avons amélioré le design de PeerTube et l’avons rendu plus facilement personnalisable. Dans les précédentes versions, nous avons donc ajouté la possibilité de traduire les e-mails envoyés par PeerTube, redesigné les pages « à propos » et « gestion de la vidéo », et amélioré l’interface à divers endroits pour gérer plus facilement des actions par lot (pour supprimer des vidéos, par exemple) !

Nous avons aussi ajouté — et c’était le gros morceau de la version 7.3 ! — un assistant de configuration pour aider à paramétrer sa plateforme en fonction de son profil. (Institution, Communauté, Individu).

Capture d'écran de l'assistant de configuration de PeerTube.La capture montre l'étape 2/3 : celle du choix du type de plateforme. Les options sont "communautaire", "institutionnelle" ou "personnelle". Il est possible d'ignorer cette étape.

L’assistant de configuration de PeerTube.

Parmi les autres grosses améliorations de l’année, nous pouvons aussi lister un nouvel outil de modération permettant de surveiller certains mots, facilitant grandement le suivi des commentaires sur ses vidéos ou sur sa plateforme  !

Enfin, grâce à une précédente bourse NLnet mais aussi parce que cela nous tenait à cœur : nous avons repensé entièrement la gestion du contenu sensible.
Nous savions depuis longtemps que la sensibilité de toutes et tous face à un sujet varie énormément et que l’ancien système était trop binaire pour correspondre réellement aux besoins des vidéastes et de leurs publics. C’est pourquoi nous avons travaillé avec La Coopérative des Internets pour imaginer un système plus complexe (sans pour autant être plus compliqué), plus fidèle à la réalité !

Une reconnaissance et adoption institutionnelle

Outre les améliorations techniques, c’est aussi tout l’écosystème de PeerTube qui continue de faire son p’tit bout de chemin, avec notamment la reconnaissance de PeerTube comme commun numérique (« digital public good » en anglais) par le DGPA (Digital Public Goods Alliance).

Cette reconnaissance nous réconforte dans les choix (techniques et politiques) que nous avons pris afin de faire de PeerTube un projet au service de toutes et tous.

Alors que les plateformes comme YouTube semblent continuer, chaque jour, à se merdifier, de plus en plus d’organisations (particulièrement des médias et institutions) nous contactent pour faire de PeerTube leur solution de secours, voire principale, pour héberger leurs vidéos.

Nous sommes vraiment fier·es de constater que PeerTube répond réellement aux besoins de toutes ces structures, en leur permettant de créer une plateforme vidéo dont elles ont la maîtrise et qui respecte leurs spectateurices.

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Ce que vous réserve PeerTube en 2026…

Déjà, pour l’application mobile, nous souhaitons dans un premier temps finaliser les fonctionnalités promises lors du financement participatif (lecture des vidéos en arrière-plan, diffusion en direct et applications pour TV).

La lecture des vidéos en arrière-plan devrait arriver début 2026, si tout se passe bien !

Spoiler alert : le mode vidéaste de l’application débarquera dans quelques jours… 🤫

 

Concernant l’ensemble du projet PeerTube, nous souhaitons améliorer l’expérience des nouvelles utilisatrices en réduisant l’effort nécessaire pour trouver sa toute première plateforme PeerTube !

Le projet est encore dans les cartons et nous avons encore beaucoup à faire pour y parvenir, mais nos ambitions pourraient impacter sérieusement l’écosystème PeerTube et nous avons hâte de les mettre en place !

Nous publierons, en début d’année prochaine, la traditionnelle feuille de route du projet PeerTube. Vous y trouverez plus de détails concernant notre vision pour PeerTube en 2026. Vision que nous construisons grâce à vos idées, donc n’hésitez pas à nous en suggérer sur notre plateforme dédiée !

 

Pour suivre toutes nos actualités (annonce de la feuille de route, du nouveau projet, des prochaines mises à jour, etc.) vous pouvez vous abonner à nos médias sociaux ainsi qu’à notre lettre d’information.

PeerTube est développé par Framasoft, une association française à but non-lucratif faisant de l’éducation populaire aux enjeux du numérique. Framasoft est actuellement en campagne de dons pour financer l’année 2026.

À la sortie de cet article, il reste à peine plus de 3 semaines pour atteindre notre objectif de 250 000€. Or, nous n’avons pour le moment récolté que 24 % de l’objectif.

Alors si vous appréciez PeerTube et souhaitez soutenir son développement, considérez nous faire un don (défiscalisable à 66 % pour les résident·es français·es) et contribuer, ainsi, à bâtir un avenir radieux pour PeerTube !

Bannière de don de Framasoft. Le compteur est actuellement à 60 858 € sur 250 000 € pour 1 287 dons.

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Les illustrations ont été réalisées par David Revoy et sont sous licence CC-BY 4.0.

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08.12.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 8 décembre 2025

Khrys

  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (8444 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial IA

RIP

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

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04.12.2025 à 10:30

Déjà 2 500 Framaspaces pour renforcer les structures qui changent le monde

Framasoft

Comme chaque année (2022, 2023, 2024), Framasoft fait le bilan de son projet de « cloud associatif et militant » : Framaspace.   Framaspace : un cloud pour dégoogliser les assos Le cloud qui préfère les assos aux actionnaires 2025/26 : on étoffe, on améliore, … Lire la suite­­
Texte intégral (8330 mots)

Comme chaque année (2022, 2023, 2024), Framasoft fait le bilan de son projet de « cloud associatif et militant » : Framaspace.

Framaspace : un cloud pour dégoogliser les assos

Depuis trois ans, Framasoft propose Framaspace, un service en ligne avec les caractéristiques suivantes :

  • Un espace cloud de 40Go 50Go et 50 utilisateur⋅ices maximum
  • Réservé aux associations et petits collectifs militants francophones
  • basé sur le logiciel libre Nextcloud
  • infogéré (c’est Framasoft qui se charge de la maintenance et des mises à jour)
  • permettant de gérer
    • des fichiers de tous types et de les partager
    • des agendas, publics ou privés
    • des contacts (synchronisés sur votre smartphone)
    • des photos (partageables sous forme d’albums)
    • des projets (méthode Kanban)
    • de la documentation (en mode « wiki »)
    • des visioconférences (jusqu’à une dizaine de personnes)
    • des formulaires, publics ou privés
    • des tableaux applicatifs (en mode « no-code »)
    • des activités associatives et la gestion de leurs inscriptions
    • des membres, et leurs éventuelles adhésions
    • la comptabilité de la structure
    • ou encore l’édition en ligne et à plusieurs de documents bureautiques (textes, feuilles de calculs, présentations, etc)
  • le tout gratuitement (c’est Framasoft qui vous invite !)

 

Le cloud qui préfère les assos aux actionnaires

Framasoft fournit ce service gratuitement convaincue qu’en période de coupes budgétaires et de pressions sur le monde associatif, il est essentiel de garantir un accès équitable à des outils éthiques. Nextcloud étant complexe et coûteux à maintenir, nous mutualisons les efforts pour éviter que les structures à petit budget ne soient contraintes d’utiliser des services de multinationales aux logiques marchandes, voire autoritaires.

Exemples d’associations ou collectifs hébergés

Afin de rendre plus concret le type de public que sert Framaspace, voici 5 structures hébergées et suffisamment anonymisées, tirées au hasard (promis).

Association #1

Objet social ou mission : L’association a pour ambition principale de créer un mouvement démocratique et populaire à XXXXXX pour remettre les habitantes et habitants de la ville au cœur des décisions de gestion communale.

Actions principales : Dans le cadre de ses engagements pour un développement durable et une société plus juste, l’association XXXXXXXX a initié plusieurs projets importants. Nous avons mis en place une AMAP locale pour promouvoir l’agriculture durable et rapprocher les producteurs locaux des consommateurs, offrant ainsi des produits frais et de qualité tout en soutenant l’économie locale. En parallèle, notre association s’investit activement dans la lutte contre l’extrême droite, en organisant des événements de mobilisation et des campagnes d’éducation populaire pour éveiller la conscience politique des citoyens. Cette démarche vise à renforcer la résilience de notre communauté face aux idéologies divisives et à promouvoir des valeurs de solidarité et de respect mutuel. Nous avons également organisé la Fête des Possibles, un événement qui célèbre les initiatives locales en matière de développement durable et de vivre-ensemble. Cet événement offre une plateforme pour partager des idées, découvrir des innovations sociales et écologiques, et renforcer les liens au sein de la communauté. Enfin, nous apportons notre soutien aux élus de XXXXX, en collaborant sur divers projets visant à améliorer la qualité de vie dans notre commune. Grâce à ces efforts conjoints, nous œuvrons à transformer notre environnement local en un lieu plus inclusif, écologique et solidaire.

Raisons du besoin d’un compte Frama.space : Notre association nécessite un compte Frama.space afin de disposer d’un espace sécurisé pour partager et stocker efficacement nos documents. Cette plateforme nous permettra de centraliser nos informations importantes, facilitant ainsi l’accès et la collaboration entre les membres, tout en garantissant la confidentialité et l’intégrité de nos données.

Association #2

Objet social ou mission : XXXXXXX est un collectif né d’une volonté de raviver et redécouvrir les pratiques et imaginaires écoféministes. Nous pensons les luttes écologiques et féministes de façon indissociable, et attaquons de front un patriarcat blanc, cishétéronormatif, capitaliste et écocidaire. Nous nous imprégnons de pensées décoloniales, d’écologie queer, de luttes antivalidistes, d’antispécisme en pratique.

Actions principales : Nous avons 3 axes d’action : La parole : nous organisons des cercles de parole, pour parler de nos vécus en tant que personnes minorisées. Il s’agit de créer des enclaves de care dans un monde violent, ce qui nous apparaît comme profondément politique. L’apprentissage, la sensibilisation et la transmission : nous proposons des événements tels que des ateliers, des projections, des arpentages… Les actions concrètes locales : aller à des marches, réfléchir à des actions directes avec d’autres groupes, tisser des liens.

Raisons du besoin d’un compte Frama.space : En tant que membre du collectif XXXXXXX, je souhaite ouvrir un compte Frama.space car nous avons besoin d’un espace de travail pour pouvoir collaborer et organiser nos différentes actions. A ce jour, nous n’avons pas d’espace collaboratif, et à chaque fois que nous organisons des actions, nous devons retrouver les infos dans nos mails, dans nos échanges sur Discord, nous remettre en tête l’agenda, retrouver qui a dit qu’iel serait là, etc. C’est chronophage et cela ne nous permet pas de mettre notre énergie au bon endroit : réaliser nos actions sur le terrain. Avoir un espace de travail nous permettrait d’organiser nos infos, de mettre en avant les infos essentielles pour les nouvelleaux qui nous rejoignent, de ranger nos documents, etc. Ce serait vraiment génial ! ! ! Nous ne sommes pas un gros collectif, mais nous avons beaucoup d’idées et de rêves en tête pour militer et essayer de changer notre société, et cet espace nous permettrait de mettre notre énergie à ce service !

Association #3

Objet social ou mission : Promouvoir et diffuser des savoirs et solutions techniques, des modes de vie et d’organisations, simples, accessibles et durables favorisant la résilience individuelle et collective au niveau territorial ; maximiser l’utilité sociale de la technologie dans le respect des limites planétaires ; promouvoir et rechercher des solutions qui répondent notamment aux problématiques liées aux secteurs suivants : énergie, alimentation, gestion de l’eau, gestion des déchets, matériaux, habitat, transports, hygiène, santé.

Actions principales : -La conception, la fabrication, l’exploration, l’expérimentation, le prototypage d’objets, de techniques et de systèmes Low Tech, – Le partage d’expériences, la transmission et diffusion de savoirs et savoir-faire Low Tech auprès du grand public, des jeunes, des entreprises, des collectivités… – La sensibilisation et la formation à la démarche Low Tech, – Le développement de partenariats avec des acteurs présents sur le territoire, visant à renforcer ces actions.

Raisons du besoin d’un compte Frama.space : En tant que représentant du XXXXXXX, je souhaitais idéalement un outil global et collaboratif mais – et je ne dois pas être très original – le moins googleisé possible. La polyvalence et les possibilités actuelles de frama.space nous semblent tout à fait pertinents comme supports de suivi de nos projets partagé (stockage de fichiers, suite bureautique Collabora ou Onlyoffice, deck, talk etc.). Donc intéressé pour les possibilités ET la philosophie du projet.

Association #4

Objet social ou mission : L’Association XXXXXXXX est née à Lyon en 1996 Cette année-là, plusieurs personnes amputées ont décidé de se rencontrer pour partager leur expérience de l’amputation. Elles ont échangé des conseils, des informations, du soutien et ont décidé d’en faire profiter d’autres personnes en créant une association.

Actions principales : – Entraide : L’entraide est un axe essentiel et la raison première de notre association. Elle est orientée vers les personnes amputées et leurs proches, afin de répondre aux différentes questions qu’ils se posent. – Études : Nous participons aux évolutions des technologies et des pratiques pour une meilleure prise en charge de l’amputation. XXXXXXXX contribue régulièrement à faire progresser les sciences et les techniques, en partenariat avec des prothésistes, des scientifiques et des services de recherche universitaire. – Défense des droits : Nous sommes organisés pour un premier soutien juridique et pour une orientation vers les professionnels qui défendront les droits. – Communication : elle accompagne et fait connaître les actions d’entraide, de défense des droits, de loisirs et de recherches et études – Parasports et loisirs : Chaque année XXXXXX organise des activités sportives, essentiellement en extérieur, et des activités culturelles et conviviales. Communication, Activités de loisirs

Raisons du besoin d’un compte Frama.space : Il s’agit de créer un espace pour les adhérents actifs de l’association (une quarantaine environ), afin qu’ils aient accès à des documents partagés. Seul le secrétaire et webmestre (moi-même) et la présidente ont accès aux paramètres d’administration. Nous avons un hébergement sur OVH, mais il n’autorise pas les droits des documents partagés (le LDAP non activé). J’ai essayé d’y mettre Nextcloud, mais ça ne fonctionne pas. J’ai proposé de 5 à 10 comptes, mais cela serait étonnant que nous ne soyions plus de 3 ou 4. Merci.

Association #5

Objet social ou mission : Depuis l’obtention du label FSC en 2011, notre groupement forestier XXXXXXX n’a cessé de chercher à étendre la démarche d’écocertification au plus grand nombre d’acteurs possibles de la filière bois bourguignonne, dans le respect du cahier des charges, mais aussi de l’état d’esprit, du Forest Stewardship Council ®. Alors que la forêt morvandelle est en mutation, il est important de défendre une sylviculture raisonnable, qui ne fasse de nos bois ni un espace abandonné, ni la proie des profits immédiats. Car il s’agit non seulement de responsabilité vis-à-vis des générations futures et de lutte contre le changement climatique, mais aussi d’emplois, et de compétitivité de notre filière bois.

Actions principales : Le XXXXXXX est composé de propriétaires forestiers, soucieux du mode de gestion de leurs forêts. Il permet un travail et une réflexion commune et transversale à l’échelle d’un vaste territoire (Saône-et- Loire – Nièvre). C’est aussi une opportunité pour les petits propriétaires de bénéficier de coûts réduits, mais également d’un soutien technique sur le terrain. Les membres du groupement se sont engagés dans cette démarche en souhaitant qu’une filière de première et seconde transformation se mette en place rapidement sur le secteur. La majorité des forêts gérées par le groupement sont des forêts publiques très fréquentées par les habitants, les sportifs, les touristes. En outre la plupart abritent des milieux exceptionnels, avec des espèces protégées, et, comme pour la ville d’Autun, des réserves d’eau potable. La gestion appliquée dans ces forêts garantit, voire renforce la préservation du patrimoine et des ressources naturelles. La certification FSC apporte la reconnaissance internationale de cette gestion.

Raisons du besoin d’un compte Frama.space : Nous avons besoin d’une plateforme collaborative pour l’animation et la gestion du XXXXXXX, étant techniciens de différentes collectivités et association de protection de l’environnement. Nous préférons les outils développés par framasoft plutot que ceux développés par google !

Voilà, maintenant fermez les yeux et imaginez 2 500 structures de ce type, travaillant au quotidien sur un logiciel libre collaboratif tel que Nextcloud, et vous comprendrez pourquoi nous pensons que Framaspace à une réelle utilité sociale !

 

 

Pour en savoir plus sur le projet, vous pouvez vous référer : au site web Framaspace ou à la vidéo qui présente Framaspace.

Vous pourrez notamment comprendre pourquoi une petite association comme Framasoft s’est lancée dans le projet « un peu » fou de financer sur ses fonds propres jusqu’à 10 000 clouds associatifs (spoiler : « C’est politique ! »).

 

Présentation de Framaspace au MixIT 2024

2025/26 : on étoffe, on améliore, on dégooglise

2025 : une année hyper-active

Boris rejoint la résistance

Tout d’abord, nous avons accueilli en mai dernier Boris, étudiant en alternance à Framasoft pour un an.

Ses missions :

  • développer de nouvelles visites guidées pour Framaspace ;
  • s’assurer de la maintenance de cette application au sein du magasin d’applications Nextcloud ;
  • participer au support sur le forum Framaspace ;
  • développer une application « Framaspace » qui permettra de répondre à un certain nombre de problématiques d’UX que nos utilisateur·ices rencontrent avec Nextcloud.

Et pour information, Boris cherche, pour sa deuxième année, une entreprise qui pourrait l’accueillir (en alternance toujours) comme DevOps à partir de mai/juin 2026, laissez-nous un commentaire si son profil vous intéressse.

Nouvelles visites : suivez le guide !

L’an passé, Val, stagiaire à Framasoft, avait développé l’application Nextcloud « Visites Guidées ».

Cette année, Boris a ajouté deux nouvelles visites guidées à Framaspace (« Formulaires » et « Deck »), afin que les personnes découvrant Framaspace pour la première fois puissent découvrir ces fonctionnalités en autonomie.

Par ailleurs, Boris a mis à jour « Visites guidées » sur le magasin d’application de Nextcloud, ce qui signifie que ces nouvelles visites guidées peuvent aujourd’hui être visibles en dehors de Framaspace, pour toute personne disposant ayant installé l’application.

Démonstration de l’application « Visites guidées » (Intros)
 

Liaison Paheko stabilisée (enfin, on l’espère !)

Paheko, c’est la (super) application qui vous permet de gérer votre comptabilité associative, vos membres (et leurs éventuelles adhésions), les activités de votre association, etc. Il s’agit d’un logiciel libre autonome.

Suite à un développement internet, nous avons intégré Paheko à Nextcloud/Framaspace l’an passé. Mais cela a nécessité pas mal de « bidouilles » de notre part (encore un grand merci à Bohwaz, développeur de Paheko, de nous avoir guidé pour éviter plusieurs écueils). Cependant, pour des raisons techniques un peu complexes, la liaison entre Framaspace et Paheko était imparfaite, ce qui entraînait dans certains cas une impossibilité de pouvoir utiliser Paheko-dans-Framaspace. En 2025, nous avons corrigé une partie de ces problèmes, si vous y avez été confronté⋅es, n’hésitez pas à réessayer. Notez cependant que le temps nous a manqué, et qu’il reste encore peut-être des bugs. Si c’est le cas, nous nous ré-attellerons à cette tâche dans les mois qui viennent.

Framaspace… sur papier

Framaspace est un des projets les plus ambitieux de l’histoire de Framasoft. Le projet étant complexe, il nous manquait un support pour le promouvoir.

Grâce à Brume, Bookynette et Numahell, c’est maintenant chose faite. Sur la base des magnifiques illustrations de David Revoy, nous avons donc maintenant un magnifique dépliant qui nous permet de présenter Framaspace lors d’événements.

Capture écran du fichier PDF du dépliant 3 volets présentant Framaspace.

Capture écran du fichier PDF du dépliant 3 volets présentant Framaspace.

D’ailleurs, si vous souhaitez le télécharger pour l’imprimer, le PDF est disponible (nous mettrons les sources à disposition dès que nous les aurons allégées).

Framaspace en 5 minutes chrono

Nous le savons bien : une des difficultés à l’usage de Framaspace vient du fait que le logiciel Nextcloud n’est pas toujours simple à prendre en main. Surtout pour des personnes peu habituées au numérique collaboratif. C’est pourquoi nous avons fait réaliser cette courte vidéo de présentation par nos amies de L’Établi Numérique et de La Dérivation.

Proposée à chaque usager⋅e à la première ouverture de son espace, cette vidéo de quelques minutes permet de faire le tour des principales fonctionnalités de Framaspace.

 

Vidéo de présentation de Framaspace
 

Mises à jour Nextcloud : nous, on transpire ; vous, vous profitez !

Comme chaque année, nous avons mis à jour Nextcloud, le logiciel qui motorise Framaspace.

D’abord une première fois en avril 2025, avec un passage en version 30. Puis une seconde fois en octobre, pour le passage en version 31.

Ces mises à jour apportent, comme vous pouvez le lire dans les liens ci-dessus, de très nombreuses corrections et nouvelles fonctionnalités : améliorations des performances, recherche instantanée, nouvelle interface de partage de fichiers, interface avancée d’édition d’événements, conversion de fichiers intégrée, etc.

Captures écrans des interfaces de partage de fichiers entre les versions Nextcloud 30 et Nextcloud 31

Captures écrans des interfaces de partage de fichiers entre les versions Nextcloud 30 et Nextcloud 31

Ce qu’on bidouille là, en ce moment

+10 Go : c’est cadeau

🎁 À Framasoft, on est des oufs ! On vous offre 10Go en plus, gratuitement ! 🎁

🎅 Oui, vous avez bien lu : gra-tui-te-ment ! ! Ce Noël, ça va être votre fête ! ! 🎉

Demandez immédiatement vos 10Go supplémentaires avec le code BLAGUEFRIDAY-SIXBEARMONDAY ! 🥳

 

Hum, pardon, on voulait voir ce que ça faisait de se mettre dans la peau de la team marketing d’Orange ou de SFR. Non pas qu’on ait toujours rêvé de porter les cravates de Jean-Michel-Marketeux, mais il fallait essayer.

Par contre, l’annonce reste valable : l’espace maximal disponible pour chaque Framaspace passe de 40Go à 50Go. Sans surcoût, puisque Framaspace est gratuit. D’abord parce qu’on est sympas (on peut quand même s’envoyer quelques fleurs), ensuite parce que ça rend l’offre beaucoup plus lisible : « Framaspace, c’est 50Go et 50 comptes maximum », c’est beaucoup plus facile à comprendre et à retenir pour vous (et pour nous aussi !).

Des visios à plus que 2, c’est mieux ©™

Framaspace embarque Nextcloud Talk, qui propose notamment du tchat pour les membres de votre espace (et vos invité⋅es).

 

Interface du tchat de Nextcloud Talk (vidéo reprise du site Nextcloud.com)
 

Mais Talk vous permet aussi des visios pour se regarder dans le blanc des yeux !

Cela pourrait paraître génial pour permettre aux personnes ne pouvant pas se déplacer à votre AG d’y assister malgré tout, non ?

 

Interface du module visio de Nextcloud Talk (vidéo reprise du site Nextcloud.com)

Et bien non 😅 !

Parce que pour le moment, l’infrastructure de Framaspace supporte mal les visios à plus de 2 ou 3 personnes. Ce qui est un peu limitant, il faut le reconnaître 😝

Nous travaillons donc en ce moment même à mettre en place une nouvelle machine pour passer outre cette limitation. On ne vous garantit pas que vos visios tiendrons 50 ou même 20 personnes simultanément, car Framaspace est une offre mutualisée ET fournie gratuitement par Framasoft. Rajouter des serveurs a un coût humain et financier non négligeable pour nous. Donc, nous commencerons avec un unique serveur, et nous ferons le point sur son usage fin 2026, ainsi que sur nos finances, afin de voir si nous avons le temps, l’énergie, et l’argent nécessaires pour mieux répondre à ce besoin.

Si tout va bien, ce nouveau serveur « HPB » (pour High Performance Backend), devrait être mis en place pour fin décembre, et directement intégré à votre espace. Si vous êtes utilisateur⋅ice de Framaspace, vous recevrez une notification lorsque la fonctionnalité sera disponible.

« Cachez-moi ces applications que je ne saurais voir »

Si vous êtes administrateur ou administratrice d’espace Framaspace, peut-être trouvez-vous que certaines applications (par exemple « Formulaires » ou « Tableaux ») ne font pas sens pour votre association ou collectif ? Ou peut-être que vos membres risquent d’être un peu perdus lors du premier usage de Framaspace ?

Alors, ça tombe bien, car Boris (notre super-alternant évoqué plus haut) a développé une micro-application qui permet aux admins d’espaces de masquer les applications pour les utilisateur⋅ices.

Cette fonctionnalité nous est remontée chaque année par les étudiant⋅es en design de l’école Strate, guidée par leur enseignante Marie-Cécile Godwin avec qui nous travaillons depuis plusieurs années sur les problématiques d’UX/UI de Nextcloud.

Vous verrez donc bientôt apparaître, dans le menu administrateur, une option pour masquer les applications de votre choix à vos utilsateur⋅ices (sauf les applications « Fichiers » et « Activités » qui sont protégées).

 


Vidéo de démonstration de l’option permettant de masquer certaines applications.
Notez que cette option n’est pas encore disponible.
 

 

2026 : demandez le programme !

Veuillez noter que ce qui suit est un ensemble d’envies pour 2026 si nos moyens nous le permettent, et en aucun cas un engagement.

Migration vers Nextcloud 32 (et + si affinités)

Comme chaque année, nous effectuerons les montées en version majeure de Nextcloud, une fois ces dernières stabilisées.

Vous pouvez déjà voir les nouveautés apportées par Nextcloud 32 (ou chez nos camarades de la société Arawa). Nous envisageons la mise-à-jour pour Framaspace durant le printemps.


Démonstration de l’option de réservation d’un créneau d’agenda, disponible dans Nextcloud 32.
 

La version 33, elle, devrait être publiée en février prochain. Suivant son niveau de stabilité, nous pourrions envisager une migration fin 2026.

 

Impersonate : des dépannages plus efficaces

Les administateur⋅ices de Framaspace nous remontent régulièrement le problème suivant : lorsque des utilisateur⋅ices rencontrent des soucis à l’usage avec Framaspace, il est souvent difficile de les dépanner.

utilisateur : « Je n’arrive pas à partager mon fichier publiquement ! »

admin : « Tu as bien cliqué sur « Partager > Créer un partage de lien public » ? Tu as bien lu la documentation ? Et tu as bien regardé les captures écrans ? »

utilisateur : « Oui ! C’est nul ton truc. Je veux retourner chez Google Drive ! »

L’admin cherche pendant 2 heures, interroge le forum Framaspace, finit par faire 20mn de vélo sous la pluie pour aller chez l’utilisateur, et constate que ce dernier avait partagé un lien privé. (non, vous ne me ferez jamais avouer que cet exemple est bien trop spécifique pour ne pas être tiré de la réalité ! 😝)

C’est à ce genre de cas d’usage que répond l’application « Impersonate ». Elle permet aux admins Nextcloud de s’identifier comme s’ils étaient l’utilisateur de leur choix. Ainsi, dans l’exemple précédent, l’admin aurait tout simplement pu « prendre la personnalité » de l’utilisateur, naviguer dans ses fichiers, et constater de visu qu’aucun partage public n’avait été créé (et en plus ça lui aurait éviter de rentrer frigorifié et trempé).

 

Capture écran de l'interface de l'application Impersonate, qui permet aux admins d'agir « comme si » ils étaient identifié comme l'utilisateur de leur choix.

Capture écran de l’interface de l’application Impersonate, qui permet aux admins d’agir « comme si » ils étaient identifié comme l’utilisateur de leur choix.

 

Cela fait plusieurs mois que nous pensons à déployer cette fonctionnalité, mais nous souhaitions le faire dans les meilleures conditions, c’est-à-dire en prévenant TOUS les utilisateurs existants que les administrateurs d’espaces peuvent bien avoir accès à leurs fichiers, contacts ou agendas. En réalité, c’est déjà le cas (via l’application OwnershipTransfer) ou tout simplement en changeant le mot de passe de l’utilisateur par un mot de passe temporaire. Cette nouvelle facilité donnée aux admins d’espace doit faire l’objet d’une information large, et suffisamment claire. Il faut en effet rappeler que les Framaspaces sont des espaces de travail collaboratifs relatifs à une structure ou un collectif, et non des espaces personnels. Il faut donc retenir que sur Framaspace, les admins peuvent tout voir/savoir, un peu comme sur un ordinateur où l’administrateur peut avoir tout pouvoir sur la machine et les données qu’elle contient.

C’est donc après de nombreuses heures de discussions/réflexions que nous avons décidé d’arbitrer en choisissant que nous déploieront l’application « Impersonate » après une phase de communication conséquente.

Visites guidées renforcées

Évidemment, en 2026, nous rajouterons de nouvelles visites guidées, notamment pour les applications « Tableaux » et « Collectives », qui sont relativement difficiles à prendre en main par les utilisateur⋅ices.

 

 

Le tuto dont vous êtes le héros

On l’a vu précédemment : une des principales difficultés avec Nextcloud (et donc Framaspace), c’est ce que l’on nomme l’onboarding, c’est à dire la capacité à embarquer un nouvel utilisateur dans un usage « agréable » de la plateforme. C’est pourquoi Framasoft a intégré la vidéo de présentation évoquée plus haut, ou a développé l’application Visites guidées.

En 2026, nous souhaiterions aller plus loin que la production d’une simple documentation ou vidéo-tutoriel, qui peuvent s’avérer rapidement obsolètes, et surtout sont assez linéaires.

Après avoir retourné le problème dans tous les sens, nous voulons expérimenter une autre façon de faire un tutoriel. Qui soit plus interactif. Plus proche des besoins réels des utilisateur⋅ices. Qui puisse être enrichi facilement. Et soyons dingues, qui puisse être un peu ludique !

Ainsi, si le temps (et vos dons !) nous le permettent, nous devrions pouvoir publier une première version de ce « tutoriel dont vous êtes le héros ou l’héroïne », inspiré du fonctionnement des « Livres dont vous êtes le héros ».

On espère vous en dire plus dans le premier semestre 2026 !

 

Capture écran d'un scénario de tutoriel interactif pour Framaspace, utilisant le logiciel libre Twine.

Capture écran d’un scénario de tutoriel interactif pour Framaspace, utilisant le logiciel libre Twine.

 

Le cockpit dont rêvent les admins

Parmi les travaux de Boris, il y aura – là encore, si tout va bien – la possibilité pour les administrateur⋅ices d’espaces d’accéder à un « Tableau de bord du Framaspace » avec diverses informations pratiques : quota de fichiers utilisés, utilisateurs les plus gourmands en espace disque, liste des 10 plus gros fichiers de l’espace, nombre d’utilisateurs connectés les dernières heures (jours/semaines/mois), suite bureautique utilisée, etc.

Fast & Furious

(ne vous plaignez pas, on aurait pu faire rimer avec couscous)

Depuis la mise en service de Framaspace, nous utilisons le logiciel libre Minio pour gérer le stockage de fichiers en mode « objet ».

En effet, Framaspace, c’est 320 téraoctets d’espace disque réservés, sur lesquels 192To (soit 192 000Go tout de même) sont réellement utilisables, le reste étant dédié à la sécurisation de données. Certains Framaspaces accueillent plus de 50 000 fichiers (et certains plus de 100 000 😱).

C’est donc Minio qui gère ces millions de fichiers. Or Minio montre certaines limites pour diverses raisons, et surtout depuis le 3 décembre 2025 (c’est donc tout frais !) est passé en mode « maintenance seulement », au profit de sa version propriétaire (on vous en reparlera sans doute). Par conséquent, nous envisageons une migration vers un autre logiciel libre, SeaweedFS. Cette opération sera coûteuse en temps et en énergie (et là encore, en argent), mais nous espérons qu’elle permettra d’accroître les performances de la partie « Fichiers » de Framaspace.

La façon dont l’auteur de ces lignes imagine l’admin-sys de Framasoft gérer les serveurs Framaspace.

Dans les coulisses

5 000 espaces fin 2026 ? 10 000 avant 2030 ?

Parti de zéro fin 2022, Framaspace comptait 700 espaces fin 2023, 1 500 fin 2024 et aujourd’hui environ 2 500 espaces. Novembre 2025 a d’ailleurs été le mois où nous avons déployé le plus d’espaces dans l’histoire du projet, avec 180 nouveaux Framaspaces, et donc autant d’instances Nextcloud. À ce rythme là, nous devrions atteindre les 5 000 espaces d’ici 12 à 18 mois. Cela pourrait être plus long, car les espaces inactifs pendant plusieurs mois sont automatiquement désactivés, puis supprimés quelques mois plus tard.

À notre connaissance, Framasoft, micro-association française, est donc devenue sans vraiment le vouloir le plus gros hébergeur associatif mondial de la solution libre Nextcloud 😅

Nous estimons notre technologie et notre infrastructure singulières, mais robustes. Elles nous permettent de déployer rapidement des dizaines d’instances Nextcloud par jour. Les personnes intéressées par les aspects techniques peuvent se référer à notre article technique présenté lors des JRES 2024 (voir ici pour une courte présentation vidéo lors de cet événement).

 


Vidéo de présentation de l’infrastructure technique de Framasoft, par Luc Didry, lors de la journée ESUP-Portail, en juin 2023 (ça date donc un peu).
 

La fabrique des Framaspaces

Souvent, les personnes avec lesquelles nous échangeons ont tendance à penser que nous sommes des dizaines de salarié⋅es à travailler sur un tel projet. Nous aimerions bien 😝

La réalité est toute autre. En effet, lissé sur l’année, on peut comparer le temps de travail dédié à Framaspace à… un mi-temps d’une seule personne ! Cela peut paraître assez fou – en tout cas, pour nous, ça l’est ! – mais Framaspace est actuellement géré par :

  • un administrateur systèmes pour gérer la vingtaine de serveurs du projet, et l’ensemble du processus de déploiement, qui y consacre en gros 15 % de son temps de travail (car Framaspace n’est qu’un des multiples services hébergés par Framasoft) ;
  • un développeur Nextcloud, pour s’assurer des mises-à-jour logicielles, développer les correctifs Nextcloud (et il en a proposé… beaucoup !), gérer les différentes applications, etc. Il y consacre environ 20 % de son temps de travail, puisque le reste du temps, il est… directeur de l’association Framasoft 😅 ;
  • un « chef de projet » (si on était modernes, on parlerait de Product Owner) pour coordonner les différentes tâches autour du projet (communication, backlog, sélection des candidatures, conférences, etc), pour environ 15 % de son temps de travail.

Cela représente donc un demi équivalent temps plein, pour fournir un service cloud à plus de 20 000 personnes aujourd’hui !

Un coût conséquent, mais maîtrisé

Si on ajoute le coût – conséquent – de l’infrastructure technique, nous estimons que Framaspace coûte à Framasoft environ 30 000€ par an. Cela peut paraître énorme à certain⋅es, d’autant que nous finançons ce projet sur nos fonds propres, mais cela est en fait relativement ridicule par rapport au service fourni (ici : 2 500 instances Nextcloud). Ainsi, lorsqu’on nous demande

« Combien coûterait un Framaspace si Framasoft ne l’offrait pas gracieusement ? »

nous répondons qu’actuellement, déployer un Framaspace nous coûte environ 12€ par an (soit environ 1€ par mois), mais que si on veut y intégrer les frais engagés les années précédentes, on est plutôt autour de 50€/espace.

Pour finir (et pour agir)

Les retours que nous avons sur Framaspace sont très positifs. Une fois passée la phase parfois frictionnelle d’onboarding évoquée plus haut, les utilisateurs semblent plutôt satisfaits du service rendu !

Nous avons fait le choix de la gratuité avec fierté, et sans regret, car nous pensons que l’argent ne devrait pas être un discriminant pour s’émanciper des GAFAM et accéder à des services libres de qualité. Si vous en avez le besoin pour votre association ou collectif, n’hésitez donc pas à candidater, ou à en parler autour de vous !

Cependant, comme évoqué plus haut, c’est un projet très coûteux pour notre association. Framasoft, pour différentes raisons, souhaite conserver un modèle économique basé sur le don et le mécénat, et non sur la vente de produits ou de prestations de service à des clients (il y a d’autres structures qui font cela très bien).

Si vous trouvez ce projet utile, que vous en bénéficiez ou pas, merci alors de soutenir Framasoft. Votre don, qu’il soit de 10€ ou de 100€ (défiscalisables !) nous permettra d’ouvrir toujours plus de Framaspaces, afin de pouvoir dégoogliser toujours plus d’associations et collectifs qui changent le monde !

 

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02.12.2025 à 09:37

Framatoolbox, une boite à outils numérique pour les p’tits besoins du quotidien

Framasoft

Nous l’annoncions il y a quelques semaines, nous avons ouvert quatre nouveaux services ! La semaine dernière nous vous proposions de découvrir les coulisses du nouveau Framadate et aujourd’hui, nous souhaitons vous présenter le deuxième service de la liste : Framatoolbox. Pour … Lire la suite­­
Texte intégral (3679 mots)

Nous l’annoncions il y a quelques semaines, nous avons ouvert quatre nouveaux services !

La semaine dernière nous vous proposions de découvrir les coulisses du nouveau Framadate et aujourd’hui, nous souhaitons vous présenter le deuxième service de la liste : Framatoolbox.

Pour comprendre en quoi ce nouveau service peut être utile, nous vous invitons à entrer dans l’imaginaire…

Nous sommes vendredi, il est 17h42. Vous avez reçu, ce matin, par mail, une injonction : vous devez remplir un dossier administratif si vous souhaitez pouvoir faire valoir vos droits. Vous avez jusqu’à lundi prochain dernier délai.

Vous vous dites « sont gonflé·es quand même de m’envoyer ça le vendredi… » mais vous n’avez pas le choix.

Vous accédez donc au site internet permettant de remplir le dossier, vous prenez le temps de remplir correctement les nombreux éléments que l’administration vous demande. Parmi les informations à fournir, on vous demande une copie de votre carte d’identité.

Ça tombe bien, vous avez une imprimante-scanner à la maison et vous scannez donc votre document puis l’ajoutez au formulaire, sauf que là… c’est le drame :

Erreur : Le fichier transmis est trop volumineux. Taille maximale : 500Ko.

 

Meme de Patrick, de Bob l'éponge, pleurant en disant "Nooooooo".

Votre scanner ne vous a produit que cette image et vous ne savez pas ce que vous devez faire. Aucune aide n’est disponible sur le site de l’administration en question et il est trop tard pour appeler : l’administration ne répond plus au téléphone depuis 16h30 et demain, c’est le week-end…

Vous vous posez donc la question : « comment faire pour réduire le volume de mon image ? »

Vous cherchez alors sur votre moteur de recherche favori comment faire et tombez sur des dizaines de sites vous proposant de compresser votre image.

Vous cliquez sur le premier de la liste. Celui-ci est rempli de publicités et vous ouvre quatorze pages à chaque fois que vous essayez de cliquer sur « compresser ». Vous en avez marre, essayez avec le suivant : rebelotte !

Mème : deux boutons rouges, un dit « Cliquer sur compresser », l'autre « Essayer de fermer une publicité ». Un homme tagué « Quand on veut compresser une image sur un site lambda » transpire en ne sachant sur quel bouton appuyer.

L’expérience utilisateurice sur un site « moderne ».

Alors que vous vous cliquez frénétiquement sur les croix permettant de fermer les publicités (et qui en ouvrent d’autres), une question vous vient en tête : « Hé mais au fait ! Si j’envoie ma pièce d’identité sur ce site qui m’agresse de publicité, est-ce que celui-ci ne pourrait pas conserver et exploiter mon document à mon insu ?« 

Vous vous félicitez d’y avoir pensé avant d’avoir eu le temps d’utiliser le site en question mais une autre question vous vient : « En qui puis-je avoir confiance pour manipuler mon image sans craindre qu’on usurpe mon identité ? »

C’est exactement pour répondre à cette question et à ce genre de situations que Framatoolbox existe !

Une centaine d’outils pour vous faciliter la vie

Framatoolbox est la promesse d’offrir une centaine d’outils pratiques, gratuitement et sans publicité. Comme tous les services proposés par Framasoft, Framatoolbox vous respecte : il n’y a pas d’exploitation de vos données derrière !

À ce jour, Framatoolbox propose une centaine d’outils en s’appuyant sur deux logiciels qui concentrent la majorité des besoins du quotidien : VERT et Omnitools.

VERT est un logiciel qui se concentre sur le fait de convertir des fichiers d’un format à un autre (par exemple d’une image au format PNG vers une image au format JPG), Omnitools, lui, propose beaucoup d’outils différents.

Découvrons ces deux logiciels à travers un petit tour d’horizon !

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Omnitools, votre couteau suisse numérique

Omnitools est un véritable couteau suisse numérique en vous proposant une centaine de petits outils pratiques !

Afin de repérer plus efficacement les outils qui vous intéressent, ceux-ci sont triés en deux grandes catégories : ceux dédiés au grand public et ceux utiles aux développeurs et développeuses.

Capture d’écran de l’interface de Framatoolbox. Les flèches indiquent les deux boutons de catégorie

Parmi les propositions faites au grand public on retrouve des outils pour :

  • réaliser des opérations sur les images (redimensionner, tourner, compresser, etc.) ;
  • bidouiller des fichiers PDF (transformer en image, protéger par mot de passe, etc.). Ces opérations peuvent être complémentaires de FramaPDF  ;
  • manipuler des fichiers vidéos ou audio ;
  • jouer avec vos textes (faire des statistiques, supprimer des lignes en double, vérifier que « kayak » est bien un palindrome…) ;
  • manier des listes, des nombres ou le temps ;

 

Pour les développeur·euses, les outils sont plus spécifiques et permettent :

  • de travailler avec des fichiers CSV (convertir le CSV vers un autre format, réorganiser les colonnes, etc.) ;
  • de jouer avec des fichiers JSON (valider le formatage d’un fichier, convertir une chaîne en objet, comparer deux fichiers, etc.) ;
  • de dépoussiérer ses fichiers XML (avec un validateur XML et un embellisseur) ;

Vous l’aurez compris, c’est donc grâce à Omnitools que vous pouvez compresser l’image de votre pièce d’identité !

Capture d’écran de l’interface pour compresser d’une image dans Framatoolbox

Le logiciel étant développé activement, il est probable que de nouveaux outils soient ajoutés au fil de l’eau. Nous vous invitons donc à regarder de temps à autre la liste des outils disponibles pour repérer les derniers ajouts qui pourraient vous être utiles !

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Comme une envie de se mettre au VERT…

VERT est le deuxième logiciel derrière Framatoolbox et propose un service simple mais très efficace : la possibilité de convertir de nombreux types de fichier dans un autre format adapté.

Cela peut s’avérer pratique dans bien des cas : le fichier que vous devez joindre à une administration n’est pas au bon format, votre lecteur de musique ne lit pas votre fichier audio, la plateforme sur laquelle vous souhaitez héberger votre vidéo ne l’accepte pas, etc.

Capture d’écran de la page d’accueil de VERT

Sur VERT, vous pourrez convertir la majorité de vos fichiers dans le format de votre choix en quelques clics seulement.

L’outil se veut volontairement simple et dépourvu d’options complexes.

Cependant, vous pourrez tout de même accéder à des paramètres avancés en utilisant le menu « Paramètres » puis en cliquant sur « Paramètres avancés ».

Parmi les options affichées, vous trouverez, entre autres, la possibilité de supprimer les métadonnées d’un fichier (pour retirer les données de géolocalisation d’une photo, par exemple) ou modifier la qualité de l’image générée (afin qu’elle soit moins volumineuse).

Capture d’écran de l’interface de conversion d’image dans VERT

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Framatoolbox, une boite à outils évolutive

Comme Framatoolbox est un service basé sur plusieurs logiciels, nous pouvons envisager facilement l’ajout de nouveaux outils, qui seraient basés sur d’autres logiciels que VERT ou Omnitools.

Donc si vous tombez sur un outil chouette (et libre !) lors de vos pérégrinations sur les internets et que vous pensez que celui-ci aurait sa place dans Framatoolbox, dites-le nous !

Nous sommes ravi·es de pouvoir mettre gratuitement à la disposition de toutes et tous cette nouvelle boîte à outils qui, nous en sommes convaincu·es, rendra de fiers services à de nombreuses personnes !

Merci donc aux communautés qui les développent mais aussi à toutes les personnes qui contribuent à notre modèle basé sur la solidarité. C’est en effet grâce à la générosité de quelques personnes que nous pouvons proposer, gratuitement, Framatoolbox ainsi que tous nos autres services.

C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que Framasoft est en campagne de dons. Cette campagne nous permettra de chouchouter Framatoolbox et tous nos autres services, et d’envisager sereinement d’en ouvrir d’autres l’année prochaine !

Capture d'écran du bandeau de dons du site soutenir.framasoft.org. Il est écrit "Grâce à vous, nous avons déjà collecté 789 dons pour un total de 36 235 € sur notre objectif de 250 000 € !"

Si vous le souhaitez et le pouvez, contribuez, vous aussi, à l’élan solidaire en faisant un don (défiscalisable à 66 %) à notre association. 

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01.12.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 1er décembre 2025

Khrys

  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (9042 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

L’insolite de la semaine

  • Un Irlandais a développé une tuberculose du pénis (slate.fr)

    Un cas similaire avait été rapporté en 2001 au Royaume-Uni : un homme avait développé une tuberculose pénienne et sa partenaire avait contracté sa version utérine un an plus tard, ce qui suggère une transmission sexuelle. […] « Il est encourageant de constater que tous les cas publiés de tuberculose pénienne ont bien répondu au traitement antituberculeux et ont abouti à une guérison complète »

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

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25.11.2025 à 13:40

Framadate fait peau neuve : une nouvelle version plus moderne et mobile

Framasoft

Ce Framadate nouvelle formule reprend le meilleur de celui que vous connaissiez tout en y apportant une meilleure ergonomie et surtout… une version adaptée aux téléphones ! Les Framadates clés C’est en 2008 à l’université de Strasbourg et sous le nom … Lire la suite­­
Texte intégral (3290 mots)

Ce Framadate nouvelle formule reprend le meilleur de celui que vous connaissiez tout en y apportant une meilleure ergonomie et surtout… une version adaptée aux téléphones !

Les Framadates clés

C’est en 2008 à l’université de Strasbourg et sous le nom de STUdS (pour « Se trouver à l’Université de Strasbourg ») que débute l’histoire de ce logiciel bien pratique que vous connaissez. Il sera repris et adapté par Framasoft en 2011 avant d’être rendu public la même année.

Studs, l’ancêtre de Framadate

Entre 2014 et 2016, Framadate sera sensiblement amélioré par des contributeurs bénévoles, mais aussi par des salariés de Framasoft. Et ensuite ? La base de code étant relativement ancienne, il y eut surtout plusieurs velléités de réécrire Framadate en repartant de zéro, sans qu’aucune de ces tentatives ne soit suffisamment convaincante pour transformer l’essai.

Entre temps, de nombreuses autres solutions libres furent développées (citons par exemple crab.fit ou Rallly), mais chacune avait des spécificités propres qui auraient généré des frictions importantes avec les utilisateurs et utilisatrices habitué⋅es à Framadate.

La base de code devint peu à peu dépassée, à tel point qu’ajouter des fonctionnalités d’accessibilité ou une meilleure compatibilité avec les smartphones devint mission impossible.

C’est alors qu’un petit groupe de personnes volontaires (petit groupe qui au fil du temps se résumera à une seule personne) décida de s’attaquer au sujet, sur la base de maquettes créées par la DINUM, en redéveloppant le logiciel de A à Z avec des technologies plus récentes, tout en gardant l’ensemble des fonctionnalités si appréciées de Framadate. Ainsi naquit Pollaris !

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Framadate est mort, vive Framadate

Nous savons qu’il est difficile de changer des réflexes liés à plusieurs années d’utilisation de l’ancienne version mais une fois la transition faite, vous y gagnerez grâce à une interface plus claire, une meilleure accessibilité, une compatibilité mobile, donc, et à un code prêt pour les futures évolutions.

Depuis mi-novembre la nouvelle version est celle proposée par défaut, même s’il est encore possible de créer des sondages sur l’ancienne version jusqu’à janvier 2026. Vos anciens sondages Framadate resteront, eux, toujours accessibles, et ce pendant plusieurs mois, le temps pour tout le monde de finaliser ses sondages sur l’ancienne version.

Comme la version que vous avez connue toutes ces années, il est possible de faire deux types de sondage :

  • « Date » où vous pouvez convenir de la meilleure date et/ou du meilleur horaire (par exemple pour une assemblée générale de votre asso)
  • « Classique » où vous pouvez convenir de ce que vous voulez (quel est le meilleur biscuit entre les spéculoos et un biscuit traditionnel à la cassonade originaire du comté de Flandre, par exemple)

Une fois le type de sondage souhaité sélectionné, vous trouverez une création de Framadate qui ne devrait pas vous dépayser.

Création de sondage

Où vous renseignerez le nom de votre Framadate, une description (facultative), une date de fin, votre identité (un pseudo, un nom, etc) et une adresse mail pour recevoir votre lien d’administration ou/et recevoir les notifications de votes / commentaires.

Nouvelle page de création de Framadate

Choix des propositions

C’est l’étape où vous paramétrez les choix pour lesquels les participantes devront voter. Des dates / horaires ou des choix libres…

Nouvelle interface pour choisir les dates

Nouvelle interface Framadate : choix des propositions

Petit plus ergonomique : vous pouvez sélectionner une plage de dates en cliquant sur la première, en maintenant la touche ⇧Maj appuyée et en sélectionnant la dernière.

Résumé du sondage

Cette dernière étape avant la validation de votre Framadate vous résumera les éléments choisis et vous donnera la possibilité de les modifier. Vous aurez aussi la possibilité de modifier les paramètres par défaut tels que :

  • l’absence de réponse équivaut à un « non » (pour la version « Date »)
  • la protection de votre Framadate par un mot de passe (par défaut : il ne l’est pas)
  • chaque participant⋅e peut modifier son propre vote
  • tout le monde peut voir les résultats
  • recevoir un mail pour chaque participation / commentaire

Interface admin pour le nouveau Framadate

Une fois tout vérifié vous pouvez cliquer sur le bouton Finaliser et envoyer le lien public (attention, pas le lien admin) aux participantes !

Pour retrouver vos sondages vous pouvez toujours, comme pour l’ancienne version, cliquer sur Mes sondages et vous les faire envoyer par mail. Mais vous pouvez aussi retrouver les sondages que vous avez créés ou vos votes directement dans votre navigateur si vous cochez l’option :

Mémorisation des votes dans Framadate

Administration

De nombreuses options sont disponibles : certaines déjà possibles avec l’ancienne version comme la possibilité de limiter le nombre de participantes par proposition, ou protéger l’accès au sondage par un mot de passe, et des nouveautés attendues depuis longtemps font leur apparition, comme désactiver les votes « si besoin », voter « non » par défaut en absence de réponse ou encore la possibilité de personnaliser le lien du sondage !

Page de paramétrages de Framadate

Votez en mobilité

Une des fonctionnalités les plus demandées pour l’ancienne version de Framadate était la possibilité de l’utiliser sur mobile. Avec cette nouvelle version vous pourrez enfin le faire depuis la terrasse d’un café en savourant un délicieux biscuit traditionnel à la cassonade originaire du comté de Flandre !

De sa conception aux votes, tout est faisable depuis votre poche :

Framadate vote en vue liste

Framadate votes en vue tableau

 

Si jamais, malgré cette ergonomie renouvelée vous rencontrez des difficultés, n’oubliez votre meilleure amie : notre documentation (si souvent ignorée).

Framadark

Framadate mode sombre

Vous avez besoin de faire un Framadate du fond de votre lit, en pleine nuit mais avez peur de vous brûler les rétines avec tout ce blanc ? Ou vous aimez vous balader la nuit dans votre costume de chauffe-souris et avez besoin de savoir si d’autres personnes costumées veulent boire un chocolat chaud ? La nouvelle version a pensé à vous : vous pouvez activer le mode sombre en allant dans les préférences et en sélectionnant le mode sombre !

L’homme chauve-souris ne sera plus ébloui dans sa cave

Soutenir Framasoft

Une communauté à former

Marien est, pour le moment, le seul contributeur sur le logiciel Pollaris mais il souhaite le transmettre à la communauté, voire, à se retirer du projet s’il sent que celui-ci est entre de bons claviers.

Plutôt que de le paraphraser, voici comment il voit l’avenir :

« Plusieurs compétences sont utiles à une communauté de logiciel libre : accessibilité, assurance qualité, communication, design, sécurité, développement, administration système, traduction, animation de communauté, gestion de projet, etc. La liste est longue !

Une communauté est aussi le résultat du savoir-être de chaque individu. Pour Pollaris, je souhaite une communauté accueillante, prenant en compte les différents niveaux et expériences de chacun et chacune. Cela nécessite de savoir faire preuve d’empathie et d’être poli·e avec les autres. Bref, soyez sympas quoi :)

La communauté de Pollaris reste à former. La première étape serait de décider où se retrouver pour discuter. Je souhaite éviter les outils trop techniques pour s’ouvrir aux personnes les moins techniques. Si vous avez des idées, on peut en discuter sur Mastodon : @marien@tutut.delire.party »

Soutenir pour assurer l’avenir

Avec environ 1 million d’utilisateurs et utilisatrices par mois, Framadate est le service le plus populaire que nous proposons : il lui fallait une nouvelle version solide pour le remplacer.

Pollaris est le fruit de mûres réflexions, d’expériences et d’analyses des retours que vous nous faites depuis des années. Même si il reste des fonctionnalités à implémenter et des bugs à corriger, nous pensons qu’une fois la période d’adaptation passée vous utiliserez cette nouvelle version de Framadate avec plaisir et que cette adaptation aux mobiles lèvera un frein à l’utilisation pour de nombreuses personnes !

Il ne manque finalement plus que son entrée dans Framalibre pour compléter son arrivée :)

On se fait un Framadate ?

Maintenant que la nouvelle version est celle par défaut, nous avons décidé d’archiver le code de l’ancienne : cela signifie concrètement que sa maintenance est officiellement arrêtée, mais que quiconque peut s’en emparer.

Une nouvelle fois, la mise en place de cette nouvelle version n’aurait pas été possible sans votre soutien, qu’il soit via votre utilisation, vos retours, et, bien sûr, votre soutien financier. Grâce à vos dons, nous avons pu expérimenter jusqu’à cette nouvelle version qui s’inscrit dans un Internet alternatif loin du capitalisme de surveillance, où les logiciels sont mis à disposition sans autre volonté que de vous être utile et non pour monétiser vos données !

Et pour continuer à cultiver cet Internet libre, nous avons besoin de vos dons : pour payer les salaires, les serveurs, et pour continuer à pouvoir expérimenter et améliorer nos services !

Nous estimons avoir besoin de récolter 250 000 € d’ici le 31 décembre pour pouvoir poursuivre et étendre nos actions en 2026. Peut-être que vous ou votre collectif pouvez participer ? !

Soutenir Framasoft

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24.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 24 novembre 2025

Khrys

  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
Texte intégral (10405 mots)

 

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Chlordécone : récit d’un écocide colonial (lisbethmedia.com)

    Aux Antilles, on estime que 92 % de la population a du chlordécone dans le sang. Ce poison, autorisé en Martinique et en Guadeloupe pendant près de vingt ans malgré son interdiction aux États-Unis et les alertes scientifiques, a contaminé les terres, les eaux et les corps pour des siècles.

  • L’imposture de l’innocence : pourquoi « je n’ai rien à cacher » est une capitulation démocratique (lesoir.be)

    Le mantra « rien à cacher » légitime une surveillance intrusive et biaisée. Nos données, même innocentes, peuvent discriminer, contrôler, manipuler. Défendre la vie privée, c’est préserver liberté, dignité et résistance démocratique face aux dérives technologiques.

  • Le taylorisme augmenté par l’Intelligence Artificielle ? Un extrait du livre J. S. Carbonell (contretemps.eu)
  • La guerre numérique : vers une nouvelle doctrine russe (portail.basta.media)

    du fait des « réseaux d’information » incarnés par les nuées de drones volants, dispersés sur de larges zones grâce à la démocratisation de l’Internet par satellite, le doute sur le nombre et les déplacements des forces armées sur le champ de bataille n’existe presque plus.

  • Quand le néolibéralisme enfante le néofascisme : aux sources d’une révolution idéologique (terrestres.org)

    À propos du livre de Quinn Slobodian, Hayek’s Bastards. Race, Gold, IQ, and the Capitalisme of the Far Right

  • Molly White : « Le secteur des cryptomonnaies est une composante majeure du mouvement techno-fasciste » (multinationales.org)
  • Not in our name (aeon.co)

    The gravest of all decisions, to go to war, happens without the consent of the people. This is a great flaw in democracy

  • Il y a 42 ans, naissait l’Armée zapatiste de libération nationale (lundi.am) – voir aussi « À propos de semis et de récoltes » – Du Chiapas à la Palestine (lundi.am)
  • An Asbestos-Bound, Fireproof Edition of Ray Bradbury’s Fahrenheit 451 (1953) (openculture.com)

    We’ve mis­read Fahren­heit 451, Brad­bury told us in his lat­er years. It is an alle­go­ry, a sym­bol­ic rep­re­sen­ta­tion of a gross­ly dumb­ed-down soci­ety, huge­ly oppres­sive and destruc­tive in its own way. The fire­men are not lit­er­al gov­ern­ment agents but sym­bol­ic of the forces of mass dis­trac­tion, which dis­sem­i­nate “fac­toids,” lies, and half-truths as sub­sti­tutes for knowl­edge. The nov­el, he said, is actu­al­ly about peo­ple “being turned into morons by TV.”

  • Des archives à soi (blogs.mediapart.fr)

    Alors que la profession journalistique se mobilise pour promouvoir un discours féministe à propos du meurtre d’Hélène Legotien, pourquoi est-il moins évident de donner de la visibilité aux initiatives militantes et scientifiques qui visent à faire connaître la vie de cette intellectuelle ?

  • La place des femmes et des minorisé·es dans les luttes (blogs.mediapart.fr)

    La grande Révolution, comme chacun.e sait, aura été une révolution bourgeoise ; il faut ajouter : anti-féministe. Il en va de même de cette IIIe République qui ne répugna pas à se confier au monarchiste Adolphe Thiers, ni à massacrer celleux qui l’avaient le plus vivement appelée de leurs vœux (n’oublions jamais que les communard.es voulaient la République, la vraie) : fondamentalement conservateur et répressif, ce régime fut aussi résolument anti-féministe. L’un ne va pas sans l’autre. Et inversement. […] lorsqu’une brèche s’ouvre dans le « système », lorsque « le peuple » peut, ou doit coûte que coûte retrouver son agentivité, en période de crise donc, quand les appareils traditionnels vacillent ou se dissolvent, les femmes ne manquent jamais d’investir la scène. Dans les appareils de lutte qui se constituent alors, on les accueille, car on a besoin d’elles. Parenthèse enchantée. […] En France, pays soi-disant révolutionnaire, les lendemains de révolution ne sont jamais des lendemains qui chantent. Une fois que les dominé.es d’hier et de demain les ont portés au pouvoir, les nouveaux responsables s’empressent de rétablir l’ordre, c’est-à-dire la domination.

  • La dark romance, un succès qui interroge les féministes (alternatives-economiques.fr)
  • Breaking up with the nuclear family (densediscovery.com)

    The nuclear family is a relatively new social construct that benefits wealth and power and capitalism but does not benefit children or families or parents or non-parents or communities or the planet. For many people, forming a nuclear family isn’t possible ; and for many, it’s not desirable.

  • À quoi ressemblait la musique à l’âge de pierre ? (slate.fr)

    Une étude mondiale révèle que les artistes de la préhistoire choisissaient volontairement des parois où la résonance et les échos créaient des effets sonores spectaculaires, transformant chaque peinture en expérience multisensorielle.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

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18.11.2025 à 10:00

Renforcez l’internet du partage en contribuant à la robustesse de Framasoft

Framasoft

Framadate se réinvente, Framapetitions (et d’autres outils !) s’ouvre à vous, PeerTube passe la huitième… Grâce à vos dons, notre petite association continue de bricoler un Internet du partage, sans pub, sans pistage, sans capitalisme de plateforme. Pour vous et pour … Lire la suite­­
Texte intégral (10310 mots)

Framadate se réinvente, Framapetitions (et d’autres outils !) s’ouvre à vous, PeerTube passe la huitième… Grâce à vos dons, notre petite association continue de bricoler un Internet du partage, sans pub, sans pistage, sans capitalisme de plateforme. Pour vous et pour plus de deux millions de personnes chaque mois.

Comme chaque automne, les feuilles tombent, les serveurs chauffent, et Framasoft remplit sa hotte de nouveaux services libres.

Et, comme chaque année, on a aussi besoin de vous. Parce que 94 % de nos ressources viennent de vos dons. Oui, de vous, là, derrière votre écran.

Alors, si vous souhaitez qu’existent encore des alternatives numériques qui ne vous vendent pas au plus offrant, c’est le moment de filer un coup de main.

Ensemble, nous prouvons qu’un autre web est possible… et ouvertement plus solidaire.

Parce qu’un Internet libre, ça ne pousse pas dans les datacenters d’Amazon : ça se cultive ensemble, ici et maintenant.

Soutenir Framasoft

Framasoft est un commun. Il est important d’en prendre soin.

Évidemment, tourné ainsi, cela peut sonner comme un slogan de startup de la tech for good human centered digital ethics©®™. Au-delà de la formule, nous voulons vous partager nos réflexions, choix et actions, comme autant d’arguments qui étayent cette affirmation.

Internet appartient aux internautes, pas aux monopoles

Nous sommes une association qui n’a rien à vendre, et qui ne cherche pas le profit : pas de publicité, pas de vente de données, pas d’actionnaires. Ce n’est pas Bolloré qui pourra nous racheter ! 🤑

On entend souvent dire que « Si c’est gratuit, c’est vous le produit ! ». Nous prouvons qu’il existe des exceptions à cette règle : nos services sont gratuits parce qu’ils sont financés par la solidarité, et non parce que vos données seront exploitées. Comme il n’y a aucun intérêt à vous exploiter, il n’y a aucun intérêt à « emmerdifier » nos outils. En vérité, le seul but de nos services est… de vous rendre service.

Vos dons financent directement des outils numériques non-merdiques et non-marchands.

Soutenir Framasoft, c’est donc participer à un modèle unique en son genre. C’est d’abord refuser l’idée que seuls les géants du numérique dictent les règles du jeu. Mais c’est aussi, en tant qu’internaute, faire le choix d’investir dans l’intérêt général plutôt que dans le profit privé, dans la coopération plutôt que la compétition.

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Votre générosité profite directement à la communauté.

En donnant, vous ne financez pas un projet isolé, mais tout un écosystème de services libres, gratuits et éthiques utilisés par plus de deux millions de personnes chaque mois.

Chaque euro devient un geste concret : aider une enseignante à organiser une sortie, une association à partager ses fichiers, ou des citoyen⋅nes à débattre sans dépendre des géants du web.

Nos outils sont des communs numériques, pas des « produits » ou des marchandises.

Framasoft, c’est un commun numérique : plus nous sommes nombreux⋅ses à soutenir l’association, plus elle devient précieuse pour toutes et tous. Dans un contexte où les aides publiques diminuent voire disparaissent, votre générosité est essentielle pour que la solidarité continue de faire tourner nos serveurs et vivre nos projets. En soutenant Framasoft, vous rendez le web plus libre, mais surtout plus humain.

Framasoft pratique d’ailleurs le « ruissellement » (celui qui n’est pas un échec, celui qui marche 😉), en contribuant, sous forme de code ou d’argent, aux projets que nous utilisons ou que nous vous proposons. Car notre commun numérique repose, lui aussi, sur d’autres communs.

Illustration mettant en scène un Tux qui offre des outils aux personnes autour de lui.

Illustration CC BY David Revoy (sources)

Comme tout commun, Framasoft est fragile. Renforçons sa robustesse.

Nous n’avons pas les thunes d’un Google (ça tombe bien, on n’en veut pas). Pas l’infrastructure d’un Amazon (ça tombe bien aussi, on n’en veut pas non plus). Pas les 230 000 salarié⋅es d’un Microsoft (10, c’est déjà bien suffisant !). On n’a pas la capacité de centraliser la vie privée de Facebook/Instagram/WhatsApp (et heureusement !). Pour autant, nous sommes fièr·es de voir que notre travail est réellement utile à un large public.

Nous ne cherchons pas la croissance (nous sommes une association à taille humaine et nous entendons le rester), ni la performance (qui se fait souvent au détriment de la santé mentale des salarié⋅es ou bénévoles, ou de l’appauvrissement de prestataires).

Nous cherchons plutôt à renforcer notre robustesse associative.

Du fait de la tragédie des communs (ou de bien d’autres raisons), Framasoft pourrait disparaître demain. La Terre ne s’arrêterait pas de tourner. Nous avons déjà anticipé notre propre compostabilité en impulsant et animant le collectif CHATONS (qui vole marche aujourd’hui de ses propres petites pattes velues).

Cependant, nous pensons réellement être utile à tout un pan de la société, et souhaitons que cette utilité perdure.

Notre raison d’être : outiller celles et ceux qui refusent un monde (numérique) injuste.

Celles et ceux qui font le choix de plus de progrès social et de plus de justice sociale face à la fascisation du monde (y compris celle du monde numérique).

Celles et ceux, aussi, qui doivent faire face à des attaques de plus en plus fortes et fréquentes.

Nous pensons notamment ici au monde associatif, fragilisé par la baisse des subventions et la précarité croissante, pour lequel Framasoft fait parfois office de bouée de secours numérique.

Nos outils permettent à des initiatives locales de perdurer et de s’adapter, malgré les difficultés économiques et politiques. Plein d’exemples nous honorent : organisation d’actions militantes en ligne, maintien du lien avec les bénéficiaires, organisation d’événements indépendamment des GAFAM.

En tant qu’association elle-même, Framasoft pratique la solidarité inter-associative : elle partage ses ressources (logiciels, serveurs, connaissances) avec d’autres structures.

Faire un don à Framasoft, c’est contribuer à cet élan solidaire entre organisations qui, ensemble, tissent un filet de sécurité sociale et culturelle pour la population.

 

Mème : Une personne tient deux feuilles : "Coopération, Contribution, Intérêt général" et "Compétition, Privatisation, Profit". La personne, qui ne connaît pas la notion de commun numérique, répond "C'est la même image"

Mème : Une personne tient deux feuilles : « Coopération, Contribution, Intérêt général » et « Compétition, Privatisation, Profit ». La personne, qui ne connaît pas la notion de commun numérique, répond « C’est la même image »

Comment Framasoft va mieux vous servir (enfin… vous outiller, hein !)

Rappelons d’abord que Framasoft dorlote sa vingtaine de services en ligne tout au long de l’année, et ce depuis plus de dix ans : mises à jour, migrations, documentation, support technique, etc. Les annonces plus spectaculaires ne doivent pas faire oublier ce travail colossal du quotidien.

 

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Mais soyons honnêtes : si vous nous lisez jusqu’ici, c’est probablement pour découvrir les nouveautés de cette fin d’année, et quelques teasers pour 2026 !

Par souci de transparence (et pour éviter le “One more thing” façon Steve Jobs), nous faisons le choix de présenter dès maintenant toutes les annonces prévues d’ici au 31 décembre !

Au fil des semaines, nous détaillerons les nouvelles fonctionnalités rendues possibles grâce à votre soutien.

🗓️ Un nouveau Framadate, mobile et résilient

Trouver ensemble la date de la prochaine réunion, le prochain week-end entre ami·es, choisir les pizzas ou le nom du prochain projet… Avec 15 ans de sondages cumulés, Framadate, notre alternative libre à Doodle, reste LE service le plus utilisé de Framasoft. L’an passé, vos 1 250 000 sondages créés ont généré près de 40 millions de visites.

Sauf que sous le capot, le code commençait à montrer son âge, rendant le service difficile à maintenir et à faire évoluer.

Dès aujourd’hui, nous vous proposons un Framadate tout beau tout neuf, qui :

  • se base sur le logiciel libre Pollaris, créé pour l’occasion !
  • facilite la contribution en passant d’un code « à l’ancienne » à un framework moderne
  • vous assure les mêmes fonctionnalités que le vieux Framadate
  • fonctionne (enfin) correctement sur mobile !
  • propose un parcours de création et un design repensés :
    • lisibilité accrue (plus c’est clair, plus c’est…clair !)
    • accessibilité renforcée (pour minimiser les situations de handicap)
    • clarté dans les étapes (pour éviter les oublis) !

 

Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile Framadate en vue mobile

La nouvelle version est proposée par défaut dès aujourd’hui, mais l’ancienne version restera accessible jusqu’à fin décembre. À partir de janvier, les créations se feront uniquement sur le nouveau Framadate ; vos anciens sondages, eux, resteront accessibles.

À Framasoft, nous utilisons Framadate depuis 15 ans, et nous savons que changer ses habitudes parce que le logiciel évolue… c’est compliqué. C’est pourquoi nous avons pris soin de nous assurer que vous gagnerez au change : interface plus claire, meilleure accessibilité, compatibilité mobile et un code durable, prêt pour les futures contributions et évolutions.

Essayer Framadate sans oublier de Soutenir Framasoft

 

☁️ Framaspace, de la visio et plus d’espace pour les assos !

Framaspace est le projet de cloud souverain, associatif et militant de Framasoft. Il vise à offrir aux associations et collectifs des outils numériques cohérents et en phase avec leurs valeurs sociales, écologiques et solidaires.

En cette période de coupes budgétaires et de pressions sur le monde associatif, Framasoft fournit ce service gratuitement. Framaspace est clairement notre projet le plus ambitieux (et le plus cher !). À terme, nous voulons fournir jusqu’à 10 000 espaces cloud, à des associations et collectifs militants.

En multipliant les espaces Framaspace, nous mutualisons les coûts et les efforts de maintenance technique. Grâce à notre modèle solidaire, ces petites structures à micro budget ont une alternative aux services des multinationales marchandes, voire autoritaires. Dit autrement, vos dons permettent directement de garantir à ces collectifs un accès équitable à des outils éthiques.

Mème : Anakin Skywalker dit « Je vais libérer le potentiel de l'humanité ». Padmé répond, sereine : « pas avec les outils des milliardaires ! ». Anakin a un sourire flippant. Padmé, moins rassurée, dit : « pas avec les outils des milliardaires hein ? ».

Mème : Anakin Skywalker dit « Je vais libérer le potentiel de l’humanité ». Padmé répond, sereine : « pas avec les outils des milliardaires ! ». Anakin a un sourire flippant. Padmé, moins rassurée, dit : « pas avec les outils des milliardaires hein ? ».

 

Grâce à vos dons, Framaspace, c’est d’ores et déjà :

  • près de 2 500 espaces collectifs avec partage de fichiers, contacts, calendriers, formulaires ;
  • Basé sur le logiciel libre Nextcloud, auquel nous contribuons activement ;
  • donc 2 500 associations qui s’émancipent des GAFAM ;
  • une centaine de nouveaux espaces déployés chaque mois ;
  • La gestion comptable et celles des membres avec Paheko ;
  • Un système de déploiement (a priori) unique au monde.

 

En 2025, Framaspace fait le plein d’améliorations :

  • Mises à jour générales de Nextcloud : passage en v30 (avril) puis v31 (octobre) ;
  • Correction de bugs sur la liaison avec Paheko (comptabilité et gestion des membres) ;
  • Facilitation de la prise en main pour les personnes qui découvrent Framaspace :
    • modernisation de l’application Visites guidées ;
    • ajout de tutoriels (Deck, Formulaires) ;
    • intégration une vidéo d’introduction.

 

Pour cette fin d’année, nous avons deux annonces majeures :

  • Plus d’espace pour le même prix !
    • (c’est toujours gratuit, c’est donc le même prix ^^) ;
    • on passe de 40 Go à 50 Go par espace ; 
    • dès maintenant (pas besoin de demander) ;
    • C’est simple à retenir : “50 comptes / 50 Go max” 😅
  • Nouveau serveur de visioconférence :
    • les visios à plus de 2 personnes deviennent enfin fluides !
    • La configuration est en cours : rendez-vous en décembre.

Framaspace reste à la fois notre plus grand défi technique et politique, mais aussi un pari militant. Nous estimons que chaque Framaspace nous coûte environ 50€ à l’ouverture, puis environ 12 €/an (coûts techniques mais aussi humains). Grâce à votre soutien, notre petite équipe gère près de 2 500 clouds pour des structures militantes, d’éducation ou de solidarité… sans que l’argent ne soit un filtre à l’accès.

Vos dons et votre solidarité font de Framaspace une bravade, une provocation, presque un gant jeté aux visages des GAFAM.

En apprendre plus sur Framaspace sans oublier de Soutenir Framasoft

🐙 PeerTube v8 : gérez à plusieurs vos chaînes de vidéos !

Cette année, PeerTube, l’alternative à YouTube et autre Vimeo développée par Framasoft, a fêté les dix ans de ses premiers bouts de code… mais aussi son million de vidéos publiées !

L’année 2025 a été une année particulièrement intéressante pour nous.

Cette année encore, nous avons bénéficié d’une bourse NLnet pour développer les applications Web et mobile. L’objectif ? Que PeerTube couvre encore mieux les besoins de différentes organisations qui libèrent leurs vidéos (médias, institutions, etc.)… mais ces améliorations profitent à tout le monde !

En 2025,nous avons déjà ajouté à PeerTube :

  • un meilleur support des applications de podcasts ;
  • la planification des directs ;
  • la possibilité de détecter automatiquement des termes choisis (pour la modération) ;
  • un assistant de configuration pour pré-configurer la plateforme ;
  • une refonte du système de catégorisation du contenu sensible ;
  • une plus grande personnalisation de l’interface ;
  • différentes améliorations de l’expérience utilisateur⋅ice ;
  • … et plein d’autres améliorations et corrections de bogues !

L’année n’est cependant pas (encore) terminée et vous pourrez, d’ici quelques semaines, profiter de la version 8 de PeerTube !

Celle-ci proposera une fonctionnalité longtemps attendue : la possibilité de gérer une chaîne à plusieurs.

Aussi, nous avons amélioré l’outil d’import (à partir d’une autre vidéo disponible sur le Web) : il est désormais possible de réactiver manuellement l’import d’une vidéo ayant échoué (par exemple, à cause de YouTube qui bloque parfois les adresses IPs) et l’outil de synchronisation réessaiera automatiquement les imports ayant échoué.

Nous parlerons du détail de ces fonctionnalités et des autres améliorations prévues au sein de cette nouvelle mouture de PeerTube dans un article dédié !

C’est votre soutien, depuis le jour où nous vous annoncions que nous souhaitions briser l’hégémonie de YouTube, qui permet de concrétiser cette vision. Merci.

Visiter le site de PeerTube sans oublier de Soutenir Framasoft

📱 L’app PeerTube mobile : mode vidéaste débloqué !

Depuis plus d’un an, nous travaillons sur l’application mobile officielle de PeerTube, disponible sur les principaux stores (Play Store, App Store et F-Droid).

Grâce à votre soutien lors du financement participatif de juin, PeerTube pour mobile a beaucoup évolué.

Parmi les fonctionnalités ajoutées en 2025, vous retrouverez :

  • la gestion du compte utilisateurice ;
  • le support des listes de lecture ;
  • le téléchargement des vidéos (et la possibilité de les visionner hors ligne) ;
  • la gestion des commentaires ;
  • l’authentification à deux facteurs ;
  • le support de l’authentification OpenID ;
  • des améliorations du lecteur (on peut maintenant jouer avec la luminosité et le son avec de simples gestes ! Youpi ! 🥳) ;
  • de nombreuses améliorations du design et de l’interface ;
  • … et bien d’autres !
Capture écran de l'application mobile PeerTube

Capture écran de l’application mobile PeerTube

Dans quelques semaines, nous publierons une grosse mise à jour : la possibilité d’ajouter des vidéos et éditer leurs informations directement via l’application !

Nous l’avions promis lors du financement participatif, il n’y aura bientôt plus besoin d’utiliser son navigateur web pour publier sur PeerTube !

Enfin, début 2026, nous ajouterons la possibilité de lire les vidéos en arrière-plan ! Initialement, nous souhaitions publier cette fonctionnalité dès cette fin d’année… mais nous estimons qu’il est plus réaliste de prendre le temps d’intégrer vos retours entre ces deux gros ajouts.

L’application PeerTube pour mobile et ses améliorations ont été rendues possibles grâce à votre soutien !

Sans votre élan de solidarité en juin dernier, il aurait été délicat d’envisager de telles améliorations de l’application.

Merci d’avoir permis à tant de personnes de profiter d’une plateforme vidéo alternative à YouTube, même sur mobile ! 💖

Télécharger l’application sans oublier de Soutenir Framasoft

📄 FramaPDF, pour signer, annoter, éditer… sans abdiquer vos données !

Qu’il s’agisse d’annoter un rendu, de signer un contrat, de mettre un filigrane sur ses fiches de paye… on a souvent besoin de modifier des fichiers PDF.

Dès aujourd’hui, vous pouvez faire tout cela (et plus encore !) sans craindre pour votre vie privée, avec FramaPDF !

FramaPDF vous permet donc de :

  • Signer des PDF, seul ou à plusieurs ;
  • Fusionner, découper, réorganiser ou supprimer des pages ;
  • Éditer les métadonnées ;
  • Ajouter un filigrane (« copie confiée à Trucmuche Immobilier » sur la carte d’identité ou la fiche de paye, ça aide contre des malandrins) ;
  • Compresser un fichier PDF pour l’envoi par mail ;
  • le tout basé sur le logiciel libre SignaturePDF.

Ce logiciel aurait pu rejoindre la Framatoolbox annoncée plus bas, mais grâce à vos tests (dans notre Framalab) et en compilant vos retours lors de notre enquête… nous avons compris qu’il mérite d’être un service à part entière.

Comme toujours, votre vie privée est respectée : sauf pour certaines opérations (comme “Signer un PDF à plusieurs”) où nous n’avons pas le choix, tout s’exécute dans votre navigateur, vos fichiers ne transitent pas vers nos serveurs.

Essayer FramaPDF sans oublier de Soutenir Framasoft

💰 Framacount, car les bons comptes font les fram’amis

Comment on fait pour partager le resto ? Qui doit quoi pour le week-end entre potes ? On répartit comment les dépenses pour l’atelier de l’asso ?

Alors il y a celles et ceux qui font confiance à l’obscur Tricount, dont la gestion des données est devenue floue depuis son rachat en 2022 par une banque néerlandaise….

Et puis il y a vous, qui pouvez utiliser et recommander Framacount !

Avec Framacount, vous pouvez :

  • noter qui a payé quoi ;
  • laisser l’outil calculer automatiquement qui doit combien à qui ;
  • simplifier les remboursements entre ami·es, sans erreur.

Motorisé par le logiciel libre Spliit, Framacount a été mis en place grâce à vos retours lors des tests 2024 dans notre Framalab.

Pas de compte, pas de pub, pas d’exploitation de données : juste un outil libre, simple et transparent.

Essayer Framacount sans oublier de Soutenir Framasoft

🧰 Framatoolbox : le couteau suisse numérique

Chez Framasoft, on nous demande souvent :

« Tu connais un moyen rapide de rogner une image ? »

« Comment supprimer les doublons dans un fichier ? »

« Tu me conseillerais quel outil pour convertir un GIF en MP4 ? »

« Je galère à extraire l’audio d’un fichier vidéo. Tu peux m’aider ? »

« Il te resterait pas un peu de café ? » ☕️

Eh bien maintenant, vous pourrez faire tout ça vous-mêmes ! (Sauf le café, peut-être…)

Framatoolbox regroupe des outils libres dédiés aux tâches dites “de productivité” : manipuler des fichiers, transformer des données, automatiser des petites actions du quotidien.

Mème : sur l'autoroute, un panneau indique « Un nouveau framatruc » tout droit et « une centaine d'outils numériques » sur la sortie à droite. Une voiture taguée « Framatoolbox » fait un dérapage pour prendre la sortie.

Vous l’aurez compris : il ne s’agit pas d’un nouveau “gros service” comme PeerTube, Framadate ou Framaspace. Framatoolbox est plutôt une collection d’outils pratiques pour se simplifier la vie numérique.

Cette boite à outils ouvre dès aujourd’hui avec deux premiers services :

🪄 Omnitools, pour tout touiller dans vos fichiers

Pour :

  • Redimensionner, convertir, modifier images et vidéos ;
  • Manipuler textes et listes (changer la casse, reformater, supprimer les doublons, mélanger) ;
  • Travailler avec JSON, CSV, XML (nombreuses manipulations possibles) ;
  • Effectuer conversions, calculs, outils mathématiques, dates/temps, etc.
  • Basé sur le logiciel libre Omnitools.

Et bien d’autres fonctionnalités à explorer. Car Omnitools comprend près d’une centaine d’outils !

Ci-dessus, deux exemples d’outils proposés par Omnitools : le redimensionnement d’une image, et la récupération d’un extrait vidéo.

🔄 Vert (pour conVERTir vos fichiers, pas pour les verdir  😉)

Cet outil, basé sur le logiciel libre Vert.sh, vous permet de convertir en quelques clics vos fichiers dans plus d’une centaine de formats :

  • pour les fichiers textes (par exemple .doc → .odt) ;
  • les fichiers vidéos ( .mp4 → .gif) ;
  • les fichiers son (.mp3 → .ogg), etc.

Ci-dessus, deux exemples de conversions proposé par vert.framatoolbox.org : conversion d’un fichier Markdown en .odt (LibreOffice Writer) et conversion d’une image .webp en .jpg 

Framatoolbox préserve votre vie privée : vos fichiers ne quittent jamais votre appareil, car toutes les opérations se déroulent dans votre navigateur (sauf la conversion vidéo qui se passe sur nos serveurs et est donc limitée à 200Mo).

Mème. Le boss : "Que fait-on des données collectées sur notre nouveau service ?". Personne 1 : "Du profiling pour la pub ciblée !". Personne 2 : "On s'en sert pour entraîner l'IA !". Personne 3 (Framasoft) : "Sinon, on peut aussi ne rien collecter…". La personne 3 est passée par la fenêtre.

Mème. Le boss : « Que fait-on des données collectées sur notre nouveau service ? ». Personne 1 : « Du profiling pour la pub ciblée ! ». Personne 2 : « On s’en sert pour entraîner l’IA ! ». Personne 3 (Framasoft) : « Sinon, on peut aussi ne rien collecter… ». La personne 3 est passée par la fenêtre.

 

Avec votre soutien, en 2026, nous voulons enrichir Framatoolbox avec de nouveaux outils. En attendant, nous sommes convaincu⋅es que ce couteau suisse numérique rendra de fiers services à beaucoup d’entre vous.

Essayer Framatoolbox sans oublier de Soutenir Framasoft

🗳️ Framapetitions, l’expression collective qui respecte la vie privée

Une plateforme de pétitions libre et ouverte à tous et toutes : il y a 9 ans, nous en rêvions. Il y a six ans, nous nous lancions. Sauf qu’entre COVID, priorités bousculées et la vie, celle des personnes qui font le code… la route fut longue pour mener à bien ce projet.

À Framasoft, nous voyons les limites de la « démocratie par le clic » (parfois impulsive, symbolique ou purement performative). Nous observons aussi que les pétitions en ligne ont regagné en visibilité (citons celles des Gilets jaunes ou contre la loi Duplomb). Car il ne faut pas négliger la force d’une pétition, en tant qu’outil d’expression collective… mais à condition que cet outil respecte la vie privée.

C’est pourquoi, après un an de tests, nous lançons fièrement Framapetitions !

Ces derniers mois, nous avons contribué au logiciel Pytition, en ajoutant des outils anti-abus, pour mieux repérer les pétitions douteuses.

Résistance à l’Agression Publicitaire et Les Amis de la Terre travaillent de leur côté à des améliorations UI/UX, que nous intégrerons une fois stabilisées.

Yann, le développeur principal, poursuit également bénévolement le maintien du projet Pytition, garantissant sa pérennité.

Sur Framapetitions.org, vous pouvez dès maintenant :

  • créer un compte individuel ou rattaché à une organisation (avec plusieurs utilisateurs et pétitions) ;
  • publier vos pétitions ;
  • collecter des signatures validées par e-mail ;
  • exporter vos listes au format .csv.

Nous espérons que ce nouveau service vous aidera dans vos mobilisations.

Et, avec votre soutien, nous pourrons l’améliorer encore en 2026 : nouveaux thèmes, ajouter ou masquer des champs, outils d’amplification, aides à la rédaction, etc. Les idées ne manquent pas !

Essayer Framapetitions sans oublier de Soutenir Framasoft

🌱 Et d’autres nouveautés à venir en 2026 !

Évidemment, vos dons ne se limitent pas à financer les projets de cette fin d’année. Nous avons aussi des projets pour 2026. La liste qui suit est volontairement non-exhaustive, et surtout non-engageante, car la loi de Murphy fait que nous ne sommes jamais sûr⋅es de rien 😅…

Mais nos envies sont nombreuses ! Il y a tout d’abord les mises à jour de nos projets actuels :

  • Framaspace
    • Nouvelles visites guidées et tutoriel interactif ;
    • Possibilité pour les admin·s d’afficher/masquer les applications dans le menu ;
    • Nouvelles règles de gestion entre Framaspace et Paheko ;
    • Intégration de nouvelles apps, dont Impersonate ;
    • Mise à jour vers Nextcloud 32 (et sans doute plus) ;
    • « Évangélisation » de Framaspace auprès des têtes de réseaux syndicales et associatives
  • Intégration des boîtes à outils pour développeurs et développeuses IT-tools ou Networking Toolbox à Framatoolbox ;
  • Mise à jour de notre application mobile de transcription Lokas ;
  • Améliorations de Framapetitions ;
  • Amélioration de la nouvelle version de Framadate ;
  • Travaux ou mise à jour de nombreuses ressources (MOOC CHATONS, site Dégooglisons Internet, etc) ;
  • Nouvelle version majeure de PeerTube ;
  • Nouvelles fonctionnalités pour l’application mobile PeerTube ;
  • Et, toujours, la mise à jour régulière de l’ensemble de notre infrastructure (environ 70 serveurs), et de notre vingtaine de services en ligne 💪
Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.

Cliquez sur l’image pour découvrir Framaspace – Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

À cela s’ajoute la préparation de nouveaux projets (on insiste : il ne s’agit pas d’engagements fermes de notre part !) :

  • migration de Framaforms vers le logiciel Liberaforms, déjà testable ici. Vu l’ampleur du travail demandé par un tel changement, nous le considérons quasiment comme un nouveau service ;
  • mise en place et stabilisation d’un service Framadraw ;
  • mise en place d’une alternative à Kahoot (sans doute basé sur le logiciel libre qui motorise Particify) ;
  • mise en place d’un service web de transcription (en complément à Lokas, destiné elle uniquement aux smartphones) ;
  • conception et mise en place de nouvelles portes d’entrée pour PeerTube ;
  • de nouveaux ouvrages dans notre collection « Des livres en communs » ;
  • et bien d’autres projets ambitieux, dont on vous garde la surprise pour 2026.

Sans oublier nos interventions, nos projets d’éducation populaire (comme UPLOAD, notre Université Populaire du Libre ou FramamIA), et nos initiatives plus légères comme Framaprout ou Framamèmes 💜.

Internet n’est pas (encore) à vendre, et c’est grâce à vous

Les services publics, les médias, la culture, le travail, les relations sociales, etc. passent désormais essentiellement par quelques infrastructures numériques privées (ce qui n’est pas sans risque) :

  • YouTube devient le ministère mondial de la vidéo,
  • Meta (Facebook, WhatsApp, Instagram) le canal politique de fait,
  • Uber le modèle économique du travail précaire….

Cette logique crée un Internet féodal (même si cette analogie est discutable) : chaque plateforme est un seigneur numérique, dont nous ne sommes que les vassaux, voire les serfs, dépendants de notre compte Gmail, de notre réputation numérique sur Instagram, de la bienveillance du seigneur-plateforme, qui édicte et modifie les lois de son royaume quand bon lui semble.

Cette « plateformisation » opère une privatisation du commun numérique. Internet nous a été, en quelque sorte, confisqué. Mais ce qui a été confisqué peut être repris ! ✊

S’unir contre les prédateurs du web, une allégorie –
CC-By David Revoy

En soutenant Framasoft, vous choisissez de remettre la technologie à sa place : le numérique est au service de l’humain, et non du capitalisme. Vous aidez à maintenir un Internet où la culture et le savoir peuvent se diffuser librement, où l’on partage des outils plutôt que de les monétiser. Vous offrez aux plus démunis l’accès à des services numériques respectueux, quand d’autres les en priveraient faute de rentabilité.

Barre de don de la campagne Framasoft 2025 (illustration)

Nous estimons avoir besoin de récolter 250 000 € d’ici le 31 décembre pour pouvoir poursuivre et étendre nos actions en 2026. En date du 18 novembre 2025, il vous reste donc 42 jours pour vous mobiliser et nous soutenir.

En ouvrant cette campagne de dons 2025, nous faisons appel à toutes celles et ceux qui refusent de rester spectateur⋅ices du capitalisme de surveillance, de l’emmerdification d’internet. En faisant un don, vous choisissez le camp du commun et affirmez qu’un autre numérique est possible.

Soutenir Framasoft

 


 

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17.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 17 novembre 2025

Khrys

  Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite­­
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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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16.11.2025 à 18:30

« Les cartes sont le nouveau livre », un nouvel ouvrage de Metacartes

Framasoft

Fidèles lecteurs du Framablog, vous connaissez déjà Mélanie et Lilian, les créateurs, entre autres, des Métacartes pour un Numérique Éthique. Ils nous présentent leur nouveau projet : un livre ! Mais rassurez-vous, les cartes ne sont pas très loin.   Mélanie, Lilian, … Lire la suite­­
Texte intégral (4155 mots)

Fidèles lecteurs du Framablog, vous connaissez déjà Mélanie et Lilian, les créateurs, entre autres, des Métacartes pour un Numérique Éthique. Ils nous présentent leur nouveau projet : un livre ! Mais rassurez-vous, les cartes ne sont pas très loin.

 

Couverture du livre

Mélanie, Lilian, voilà plusieurs années qu’on parle de vous sur le Framablog. Cependant, tout⋅es les lecteur⋅ices ne vous connaissent évidemment pas. Pouvez-vous vous présenter ?

Nous sommes un duo de facilitateurs, complètement cartomaniaques… Notre travail c’est d’aider les collectifs à mieux coopérer et pour cela nous nous marchons sur deux jambes : les pratiques d’animation/facilitation et les outils numériques (éthiques de préférence). On accompagne de nombreux collectifs dans leur démarche, des associations et des réseaux des divers milieux : des collectifs paysans, des acteurs l’économie sociale et solidaire, mais aussi des chercheur·e·s, enseignant·e·s, formateur·ice·s. Parfois on travaille avec elles·eux sur la conception et l’animation de réunions collaboratives, d’autres fois sur la mise en place d’outils numériques potentiellement collaboratifs. Nous disons bien « potentiellement » car, ce ne sont pas les outils qui font la coopération, mais ce que l’on en fait. Nous accompagnons donc sur la mise en place des outils mais en toujours partant des usages, avec l’idée de d’autonomiser les personnes avec qui nous travaillons. Nous partageons aussi un certain nombre de valeurs avec Framasoft, aider les individus et collectifs à s’émanciper notamment à travers l’usage d’outils conviviaux (on parle pas d’apéros, mais de la convivialité au sens d’Illich, c’est à dire augmenter le pouvoir d’agir sans recréer de dépendance), les licences libres, le partage sincère, les communs, l’éducation populaire, la solidarité… Bref, on se voit un peu comme une île d’un même archipel de communs.

 
 

Nous avons déjà pas mal parlé des Métacartes, mais aujourd’hui, nous souhaitons présenter votre nouvel ouvrage : « Les cartes sont le nouveau livre ». De quoi s’agit-il ?

Aujourd’hui, la plupart des gens ne connaissent les cartes que pour le coté jeux. Dans les milieux professionnels on les utilise de plus en plus et on parle maintenant beaucoup de jeux sérieux ou de ludopédagogie. C’est déjà très chouette, mais nous voulions montrer que les cartes comportent de nombreux avantages et permettent de nombreux autres usages.

Comme le livre, c’est un objet physique, tangible que l’on peut tenir dans sa main. Comme le livre, ces petits bout de papier sont porteurs de mémoire et d’information. Mais dans le livre la structure impose une lecture linéaire. Même si on peut survoler le livre pour lire des sections ici ou la, globalement, on commence au début et on finit par la fin.

Avec les cartes, c’est très différent : on peut consulter l’information de multiples manières. On peut les lire une dans l’ordre comme un livre, mais on peut aussi les explorer de manière très différente. On peut par exemple mélanger, distribuer, tirer ou retourner les cartes. Plus intéressant, on peut les organiser pour créer du sens. On peut trier, grouper, empiler, séquencer, ranger, comparer, combiner ou encore relier… Et le meilleur c’est que l’on peut faire seul, mais surtout à plusieurs ! Essaye de faire ça avec un livre ! De nombreux livres sur les étagères des librairies et des bibliothèques auraient probablement plus de valeur s’ils étaient des sets de cartes.

Pour nous les cartes représentent un livre dont les pages sont manipulables et ça, ça change tout ! Ce support transforme aussi la manière d’écrire. Quand tu as seulement 500 caractères, tu dois être concis. Comme le support est limité, plutôt que d’écrire de gros pavés tu dois éclater ton propos en plusieurs morceaux, c’est d’ailleurs ce que l’on fait lorsqu’on utilise une carte heuristique. Mais pour garder une cohérence, on peut aussi rédiger les cartes de manière à renvoyer vers d’autres cartes, comme des liens hypertextes.

D’ailleurs savais-tu que plus d’un siècle avant Google et Wikipédia, un précurseur avait utilisé de simples cartes papier pour bâtir un moteur de recherche et une encyclopédie pour faciliter un accès universel à la connaissance ? Il s’agit du travail de Paul Otlet dont l’influence perdure encore aujourd’hui dans de nombreux domaines. Certain affirment même qu’a travers son travail il inventé l’hypertexte !

Paul Otlet à son bureau (Wikimedia)

 

Par ailleurs, les cartes sont peu coûteuses à produire, on peut les utiliser pour du design, de la pédagogie, pour créer des outils pédagogiques, des monnaies ou des récits… On peut aussi les augmenter avec des ressources numériques en ajoutant un qrcode comme nous l’avons fait pour les Métacartes ou bien en ajoutant une puce NFC. Dans le livre on donne de nombreux exemples.

Pour toutes ces raisons, nous pensons que les cartes représentent un support à part entière, un livre pour le XXIe siècle plus adapté à une pensée arborescente, interdisciplinaire et systémique.

 
 

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de ce livre ? Comment est-il né ?

Lorsque nous avons développé les Métacartes, nous utilisions déjà des cartes « faites maison » pour nos propres besoins. Il nous semblait que ce support amenait quelque chose que les livres ou les outils numériques ne permettaient pas. Au début, c’était plutôt une intuition, mais au fil des années en travaillant beaucoup avec les cartes, nous avons mieux compris en quoi ce support permettait de nouveaux usages et une nouvelle façon de penser et de travailler.

Le nouveau logo des metacartes

 

Nous publions de nombreuses ressources sur notre site, alors il y a un peu plus d’un an avait germé l’idée d’écrire un article pour partager nos dernières idées sur les usages des cartes. Puis, plus on creusait le sujet, plus l’article grossissait. Après de nombreux ajouts, ce qui n’était au départ qu’un article sur les usages est devenu un livre pour promouvoir ce support comme outil à part entière. L’article devait sortir en fin d’année dernière, puis en début d’année. Nous aurions pu nous précipiter pour sortir quelque chose dans les temps, mais nous croyons à la qualité et aux vertus du temps long. Nous avons donc continué à travailler sans précipitation jusqu’à ce que ce soit prêt et le livre est sorti au printemps. Pour l’instant au format électronique seulement, mais nous aimerions aussi proposer plus tard une version papier.

De même si au départ le livre focalisait essentiellement sur comment utiliser ces cartes, il nous a semblé important de questionner aussi le pourquoi. C’est à dire de ne pas simplement faire un manuel technique sur l’usage des cartes mais un ouvrage qui interroge le sens de ces usages.

 
 

À qui s’adresse ce livre ?

Peut-être que le premier public, ce sont les animateurices/facilitateurices de réunions, les médiateurices et les pédagogues. Parce que les cartes offrent de nombreuses opportunités pour concevoir des dispositifs basés sur la participation et la coopération, par exemple si tu veux transmettre un savoir, i.e. sur les enjeux liés à l’IA, tu peux choisir de donner une présentation descendante où tu donnes toutes les informations, les chiffres, … Mais tu peux aussi créer un set de cartes et créer une situation d’apprentissage où les apprenant·e·s explorent chacun·e quelques cartes et doivent ensuite échanger les unes avec les autres pour reconstituer une vision d’ensemble, reconstituer les liens entre les informations et le sens. C’est beaucoup plus reposant pour les formateur·ice·s qui peuvent se concentrer sur le cadre d’apprentissage au début, laisser les personnes explorer puis éventuellement ajuster et étayer à la fin. Et c’est surtout beaucoup plus puissant car les personnes sont impliquées dans la construction du savoir, elles bénéficient des apports les uns des autres, reformulent avec les propres mots…. Bref c’est de l’apprentissage coopératif et vivant !

 

Cartes recettes (Métacartes Numérique Éthique)

 

C’est sur cette mécanique que s’appuie les ateliers de type « fresques » très en vogue aujourd’hui. Mais en fait il s’agit de la même mécanique que l’arpentage, technique reine de l’éducation populaire depuis de nombreuses années, et où on donne à chaque personne quelques pages d’un livre à lire avant de rediscuter à plusieurs ce qu’on a lu. La différence, c’est qu’avec les cartes, on n’a pas besoin de déchirer le livre pour distribuer des pages ;-)

Les cartes peuvent aussi intéresser des designers ou développeurs qui veulent échanger avec des utilisateurs, des parties prenantes. En plaçant des informations clés sur des cartes que l’on met en discussion, ça aide à structurer les échanges pour faciliter une vision et une compréhension commune.

Pour les auteurs il y a peut-être de nouvelles opportunités d’écriture et d’interactivité avec et entre les lecteurices.

Enfin nous pensons que ça intéressera tous les citoyen·nes et collectifs qui pensent que d’autres mondes sont à inventer. Pour nous les cartes constituent un support idéal pour partager de la connaissance et travailler avec des disciplines, des cultures et des points de vues différents.

 
 

Mais alors, question un peu provocatrice : en quoi le livre serait-il « dépassé » ? 

Mais le livre n’est pas dépassé ! ! ! On adore les livres ! ! ! En fait on a même une bibliothèque dans chaque pièce de notre maison !

En fait notre propos c’est de dire que si le livre représente un support génial pour partager de l’information et dérouler un raisonnement ou un point de vue de manière linéaire, il reste aussi fondamentalement limité quand il s’agit d’explorer des sujets complexes avec plusieurs perspectives. Cela peut sembler anecdotique, mais c’est un vrai enjeu.

Par exemple, dans un livre ou tout autre support linéaire, on déroule habituellement un raisonnement à travers la méthode qu’on appelle la dialectique. C’est à dire qu’on fait une proposition (une « thèse »), une contre proposition (une « anti-thèse ») et un mix (synthèse) qui dépasse cette opposition. En théorie ça devrait donner un résultat « objectif » et raisonnable.

Six aveugles examinent un éléphant (Wikimédia)

 

Mais en pratique, il existe plein de cas où de multiples points de vue peuvent coexister sans que l’un soit plus vrai que l’autre. C’est l’idée de la fable des aveugles et l’Éléphant. Dans cette fable six aveugles doivent décrire un éléphant, chacun touchant seulement une partie de son corps, ce qui les amène à avoir des représentations partielles et différentes de l’animal. Lorsqu’ils confrontent ensuite leurs idées, ils entrent en désaccord, doutent même de la sincérité de leurs interlocuteurs et, dans certaines versions, en viennent aux coups. La morale de l’histoire est que chaque humain a tendance à revendiquer une vérité absolue fondée sur son expérience subjective limitée, car il ignore les expériences subjectives limitées des autres, qui peuvent être également véridiques. Cette vision en silos pose de nombreux problèmes.

On voit bien aujourd’hui que la société accélère avec la sensation qu’on va dans le mur de plus en plus vite et de manière inéluctable. Pour nous un des problèmes majeurs, c’est qu’on fonctionne avec une pensée en silo : quand on aborde un sujet, on a tendance à traiter ce sujet séparément de tous les autres. Par exemple quand on parle de numérique, on l’abordera généralement uniquement à travers le prisme technique. Ça pose un gros problème parce que le numérique n’est pas une question isolée. C’est relié à des enjeux énergétiques, environnementaux, sociaux, politiques. Comme le sujet est complexe, il n’y a pas une seule bonne description, ni une seule bonne réponse aux enjeux. De même la plupart des crises auxquelles nous faisons face sont entremêlées. C’est super dur de changer ça, parce qu’il faudrait faire appel à plusieurs disciplines qui ne parlent pas le même langage et ne se comprennent pas. Alors comment on fait pour détricoter tout ça ? Et surtout comment on fait pour se mettre d’accord sur des façons d’agir collectivement ?

Nous, on pense qu’il y a donc un enjeu essentiel aujourd’hui à relier les disciplines et aussi à sortir de la dichotomie et de l’opposition entre des points de vue binaires. Il ne s’agit pas juste de choisir entre un pour ou contre, mais de pouvoir explorer des tierces voies où tout n’est pas tout blanc ou tout noir. Par exemple il ne s’agit pas seulement de choisir entre être pour ou contre le numérique, mais plutôt explorer quel numérique nous voulons choisir ou inventer.

Et comme avec l’éléphant, selon le point de vue d’où on observe, on ne voit pas la même chose. Pour trouver des solutions, il nous donc faut arriver à intégrer les multiples points de vue pour obtenir une vision qui s’approche de la réalité. Ceci implique de pouvoir intégrer une diversité point de vues, faire discuter des acteurs différents, interroger collectivement le sens et les finalités de nos choix… Et ça c’est super difficile avec juste des discussions orales ou des supports linéaires comme les livres ! À l’inverse les cartes heuristiques numériques ou des cartes papiers qui jouent le même rôle peuvent nous aider à explorer plusieurs pistes prometteuses en parallèle et pas à devoir choisir juste l’une ou l’autre.

C’est ça que l’on essaye de montrer dans le livre : les cartes sont un support super polyvalent. Comme le web, elles mettent l’information en réseau et ça, ça permet de changer nos manières de penser et de mieux comprendre la complexité du monde.

 
 

Vous avez placé votre epub sous licence Creative Commons BY-SA (comme les Métacartes, d’ailleurs), et nous vous remercions chaleureusement d’enrichir les Communs de ces belles contributions ! Qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?

Oui, comme à notre habitude, le livre est sous licence libre et a été conçu avec des logiciels libres. Ce partage sincère est une de nos valeurs clé et c’est un point très important pour nous que nous présentons dans notre manifeste.

Si tu regardes le modèle de pensée actuel dans nos sociétés, c’est de considérer la nature et les Humains comme des ressources et des objets que l’on peut exploiter sans limites. Et d’un autre côté on traite la connaissance comme une ressource limitée et précieuse qui doit être protégée des exploitations via des brevets, des monopoles. Nous, on trouve que ce monde marche sur la tête et on veut renverser ce modèle.

On pense que la connaissance est une ressource illimitée que l’on doit partager pour le bien de tous et que les Humains et les écosystèmes doivent être considérées non pas comme des objets, mais comme des sujets, des acteurs précieux dont nous devons prendre soin et protéger des exploitations, en cultivant leur pouvoir d’agir.

Comme le dit Laurent Marseault « Y’a le feu » et on est tous dans le même bateau, alors plus que jamais, il y a urgence à partager des solutions.

Conférence gesticulée de Laurent Marseault

 
 

Du coup, quelles sont vos attentes concernant cet ouvrage ?

Monter un fan club cartomaniaque et conquérir le monde ! ! ! Plus sérieusement, montrer que le linéaire, c’était utile, mais que ça ne suffit plus et faire comprendre que pour une compréhension systémique des problématiques et des solutions / freins et leviers, le médium « cartes » est une géniale solution. La Pléiade peut-être pas, mais si un éditeur voulait nous aider sur une publication papier pourquoi pas. Et puis enfin on aimerait aussi bien travailler avec des collectifs, asso ou autres, qui partagent nos valeurs, les accompagner à créer leurs propres sets de cartes en s’appuyant sur les outils et les méthodes que nous avons développés ces dernières années.

Merci infiniment ! Avant de vous laisser, pouvez-vous nous partager quelles sont vos prochaines envies, les projets qui vous motivent actuellement ? Et surtout : comment soutenir votre travail ?
Notre actu : la nouvelle édition Faire Ensemble, qui ne rend pas la précédente obsolète, mais on a augmenté de 10 cartes la boite à outils et amélioré la prise en main, à lire ici 

 

Deuxième édition des cartes « Faire Ensemble »

Et pour donner encore plus envie de faire évoluer les réunions on a fait des affiches (reliées aux cartes) pour avoir des outils inspirants dans l’espace commun.

L’affiche « Pourquoi » Faire Ensemble

 

Ce qui me motive (Mélanie) pour 2026 : bosser des scénarios pédagogiques pour mener des espaces de discussions autour de l’éthique dans le numérique, relier nos publics entre les « convaincus » qui ont besoin de mode d’emploi pour animer des ateliers sur le sujet et tous cell.eux qui savent mobiliser et faire vivre ces moments mais n’abordent pas encore le thème des usages numériques (ou pas de façon systémique). On aimerait organiser des résidences pour cela et on cherche des financements pour pouvoir le faire mener à bien.
Ce qui me motive (Lilian) en ce moment c’est de continuer à explorer l’usage des cartes pour créer des outils favorisant l’interopérabilité et la coopération entre des collectifs. D’ailleurs j’en profite pour faire un peu de pub. L’an dernier j’ai eu une bourse d’une petite maison d’édition indépendante bien sympa pour écrire un livre qui devrait paraître début 2026. Ça devrait s’appeler « Les Archipels de communs, vers une société de la coopération ouverte et du partage », à paraître aux éditions « Des Livres en communs ».

Page d’accueil du site Des livres en communs

 
 

Merci à Mélanie et Lilian pour la présentation de ce livre. 

Lien pour acheter l’epub du livre

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10.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 10 novembre 2025

Khrys

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03.11.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 3 novembre 2025

Khrys

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  • VISA 13 : Succès syndical à Aix-en-Provence contre les Nuits du « Bien Commun » (ripostes.org)

    Encore une fois, une Nuit du « Bien Commun » était prévue le 6 octobre au 6Mic à Aix-en-Provence, sous couvert de caritatif et de temps de philanthropie apolitique et solidaire. Il s’agissait en réalité d’un événement faisant partie d’un plan plus large porté par un milliardaire d’extrême-droite exilé fiscal en Belgique, Pierre- Édouard Stérin. Cette nuit du Bien Commun a suscité l’opposition justifiée de nombreuses organisations syndicales, associatives, politiques […] Mais c’est surtout la grève des technicien·nes intermittent·es du spectacle recruté·es pour la journée, menée en intersyndicale SUD Culture, CNT-SO et CGT Spectacle et portant les revendications des organisations de salarié·es des arts et de la culture, qui a constitué une action efficace et conduit à l’annulation de l’événement.

  • En grève de la faim, Vanessa se bat « pour la dignité des enseignants » (rue89strasbourg.com)

    La professeure des écoles en est sûre. L’académie de Strasbourg a fait un choix de privilégier les contractuels. « À Rennes ou à Besançon, l’académie a fini par prendre toutes les personnes sur la liste. Je trouve ça horrible qu’ici je doive me battre pour pouvoir faire le métier que je veux alors qu’il y a des places… »

  • Vingt ans après les révoltes sociales, l’appel des quartiers populaires (politis.fr)

    Vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, Politis consacre un numéro spécial aux violences policières dans les quartiers populaires. Cette tribune initiée par l’association ACLefeu – née à Clichy-sous-Bois en 2005 – vise à rassembler les voix de celles et ceux qui refusent l’oubli.

  • À Clichy-sous-Bois, la mémoire de 2005 se transmet de génération en génération (bondyblog.fr)

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27.10.2025 à 07:42

Khrys’presso du lundi 27 octobre 2025

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