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30.05.2025 à 11:45

LA LETTRE DE REGARDS ET POLITIS DU 30 MAI

la Rédaction

2027 : une primaire et deux candidats de gauche
Texte intégral (1190 mots)

Tous les vendredis, les rédactions web de Regards et Politis unissent leurs forces pour vous donner à lire, à écouter et à penser. Des éditos, des articles et des vidéos pour comprendre une actualité de la semaine.

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2027 : une primaire et deux candidats de gauche

par Pierre Jacquemain

Pour la prochaine présidentielle, il n’y a pas forcément besoin d’un candidat unique de la gauche pour l’emporter.

Ce qui se joue au congrès du Parti socialiste n’a rien d’anodin. Deux lignes s’affrontent. L’une plaide pour l’union des gauches et des écologistes pour la présidentielle, hors LFI, l’autre pour une candidature socialiste quoi qu’il en coûte. Même si la mobilisation lors du premier tour du scrutin n’a pas vraiment emballé les foules – quelques 20 000 votants pour 40 000 militants encartés –, le nom du futur premier secrétaire – Olivier Faure le sortant ou Nicolas Mayer-Rossignol son challenger – sera déterminant dans la capacité de la gauche de créer les conditions de sa victoire ou de son propre sabordage. Pour le maire de Rouen et ses petits camarades du texte d’orientation numéro 3 – comme on dit en langage solférinien –, nul besoin d’une primaire puisque les socialistes sont les meilleurs, redomineront bientôt la gauche – après leur 1,7% en 2022 – et ils ont même un candidat pour ça en la personne de Raphaël Glucksmann qui leur a permis de retrouver des couleurs lors des dernières élections européennes. 13,8%, ne nous emballons pas non plus. Suffisant pour imposer leur chouchou à la gauche, croient-ils. Une logique identitaire qui conduirait nécessairement à la prolifération des candidatures à gauche, les insoumis ayant généreusement annoncé qu’il mettait leur candidat à la disposition de la gauche et des écologistes. Autant dire que, dans ces circonstances, les chances qu’un candidat de gauche passe le second tour sont quasi nulles. L’autre option, celle que privilégie l’actuel premier secrétaire du PS, mais aussi Marine Tondelier des écologistes, François Ruffin ou encore Clémentine Autain, c’est une primaire – avec des méthodologies différentes. C’est sans doute la proposition politique la plus raisonnable du moment si la gauche veut espérer reprendre un jour le pouvoir. Il n’y a que rassemblée qu’elle peut espérer être au second tour. La gauche doit donc s’entendre sur un mode de désignation de celui ou celle qui sera le/la mieux placé/e pour incarner la gauche, et donc la rassembler. Pour autant, faut-il un unique candidat de la gauche et des écologistes ? Pas nécessairement. Le sondage Harris publié par Regards montrait que deux candidatures de gauche ne l’empêchaient pas d’être au second tour avec 19% pour un candidat social-démocrate et 8% pour un candidat insoumis. Le pire qui pourrait advenir, c’est que les deux candidats, le social-démocrate et l’insoumis, fassent jeu égal autour des 10-15% les empêchant probablement de se qualifier. Alors, l’un devra se désister pour l’autre. Sinon, les électeurs se tourneront vers le candidat qu’ils jugeront le plus à même de l’emporter pour mieux distancer le second. Vote utile…

Pierre Jacquemain

Les primaires sont ce qu’on veut qu’elles soient

par Pablo Pillaud-Vivien

On les dit sources de divisions, gadgets médiatiques, pièges à ego. Les primaires à gauche n’ont pas bonne presse. Pourtant, ces dernières années, elles ont aussi été des lieux de débat démocratique, d’élaboration de projets et d’émergence de nouvelles figures. Au fond, il ne faut pas nier que c’est là une des pratiques vivantes de la gauche politique.

Un article à lire juste 👉 ici

Congrès du PS : Faure contre Mayer-Rossignol, un duel décisif pour l’avenir de la gauche 

par Lucas Sarafian

Selon les résultats du premier tour du congrès du Parti socialiste, le premier secrétaire sortant affrontera une nouvelle fois le maire de Rouen. Les deux s’opposent sur la stratégie. Le résultat du second tour pourrait éteindre, ou pas, l’espoir de l’union de la gauche en 2027.

Un article à lire juste 👉 ici

Primaire de la gauche : « Il faut que ça décolle sinon on va s’emmerder »

François Ruffin, député Picardie Debout de la Somme, est l’invité de #LaMidinale.

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29.05.2025 à 09:55

Finances publiques et protection sociale : gauche, où es-tu ?

Bernard Marx

Le premier ministre annonce une énième cure d'austérité. Mais qu'a à répondre le Nouveau Front populaire ?
Texte intégral (581 mots)

Le premier ministre annonce une énième cure d’austérité. Mais qu’a à répondre le Nouveau Front populaire ?

L’agenda politique du bloc de gouvernement ne se limite donc pas à la course vers l’extrême droite sur le terrain de l’immigration, de l’islamophobie et de la mise en cause de l’État de droit. Sur BFMTV-RMC, François Bayrou a annoncé qu’il proposera aux Français au début du mois de juillet un plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre ans (soit 200 milliards d’euros puisque le déficit actuel des finances publiques tourne autour de 6%). En clair, une austérité de haute intensité et de longue durée, dont une réforme du financement de la protection sociale via un transfert sur la TVA.


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L’argumentaire du premier ministre tient en trois affirmations pilonnées depuis des années :

  1. La situation financière est insoutenable et tend à devenir hors de contrôle. « Une situation dégueulasse qu’on laisse s’accumuler, depuis des années » et qui sera payée par ceux qui travaillent et par leurs enfants et petits-enfants. Pierre Moscovici en rajoute : rapport de la Cour des Comptes à l’appui, il alerte sur un risque de défaut de paiement de la Sécurité sociale dans 2 ans.
  2. La France est un pays où la production nationale est des plus faibles et où, contrairement aux autres pays, la production nationale par personne ne progresse plus.
  3. Le financement de la protection sociale repose trop sur le travail.

Conclusion toute thatchérienne : « Nous ne pouvons pas échapper » à « un rééquilibrage des dépenses publiques et des dépenses sociales ». On appréciera le tour de bonneteau linguistique : pas question d’augmenter les recettes. Il faut s’attaquer aux dépenses, rien qu’aux dépenses, ajouter de nouvelles exonérations de cotisations sociales et transférer sur l’impôt de consommation.

La préconisation est claire : il faut poursuivre et amplifier la politique de l’offre, menée depuis plusieurs décennies, et qui a mené dans le mur financier dont nous nous approchons gravement selon le premier ministre.

Malgré les dires du gouvernement, de la droite et de l’extrême droite, du patronat et des médias dominants, espérons que les Français feront le diagnostic de l’absurdité de persister dans cette stratégie désastreuse.

Mais cela ne suffira pas.

Il est temps, il est grand temps que la gauche revienne dans le débat. Face au budget Barnier, la gauche politique et d’importantes forces sociales, intellectuelles et citoyennes avaient ensemble marqué des points. Mais depuis, quelle débâcle ! Il faut que cela cesse. Il y a urgence. Sinon c’est le désastre assuré avant même 2027.

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29.05.2025 à 09:54

LA LETTRE DU 29 MAI

la Rédaction

Finances publiques et protection sociale : gauche, où es-tu ?
Texte intégral (1016 mots)

Finances publiques et protection sociale : gauche, où es-tu ?

par Bernard Marx

Le premier ministre annonce une énième cure d’austérité. Mais qu’a à répondre le Nouveau Front populaire ?

L’agenda politique du bloc de gouvernement ne se limite donc pas à la course vers l’extrême droite sur le terrain de l’immigration, de l’islamophobie et de la mise en cause de l’État de droit. Sur BFMTV-RMC, François Bayrou a annoncé qu’il proposera aux Français au début du mois de juillet un plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre ans (soit 200 milliards d’euros puisque le déficit actuel des finances publiques tourne autour de 6%). En clair, une austérité de haute intensité et de longue durée, dont une réforme du financement de la protection sociale via un transfert sur la TVA.

L’argumentaire du premier ministre tient en trois affirmations pilonnées depuis des années :

  1. La situation financière est insoutenable et tend à devenir hors de contrôle. « Une situation dégueulasse qu’on laisse s’accumuler, depuis des années » et qui sera payée par ceux qui travaillent et par leurs enfants et petits-enfants. Pierre Moscovici en rajoute : rapport de la Cour des Comptes à l’appui, il alerte sur un risque de défaut de paiement de la Sécurité sociale dans 2 ans.
  2. La France est un pays où la production nationale est des plus faibles et où, contrairement aux autres pays, la production nationale par personne ne progresse plus.
  3. Le financement de la protection sociale repose trop sur le travail.

Conclusion toute thatchérienne : « Nous ne pouvons pas échapper » à « un rééquilibrage des dépenses publiques et des dépenses sociales ». On appréciera le tour de bonneteau linguistique : pas question d’augmenter les recettes. Il faut s’attaquer aux dépenses, rien qu’aux dépenses, ajouter de nouvelles exonérations de cotisations sociales et transférer sur l’impôt de consommation.

La préconisation est claire : il faut poursuivre et amplifier la politique de l’offre, menée depuis plusieurs décennies, et qui a mené dans le mur financier dont nous nous approchons gravement selon le premier ministre.

Malgré les dires du gouvernement, de la droite et de l’extrême droite, du patronat et des médias dominants, espérons que les Français feront le diagnostic de l’absurdité de persister dans cette stratégie désastreuse.

Mais cela ne suffira pas.

Il est temps, il est grand temps que la gauche revienne dans le débat. Face au budget Barnier, la gauche politique et d’importantes forces sociales, intellectuelles et citoyennes avaient ensemble marqué des points. Mais depuis, quelle débâcle ! Il faut que cela cesse. Il y a urgence. Sinon c’est le désastre assuré avant même 2027.

Bernard Marx

MIRACLE DU JOUR

Enfin un vote à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites !

Le président des députés communistes Stéphane Peu a déposé une proposition de résolution qui entend revenir sur le « recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans et [sur] l’augmentation de la durée de cotisation portée à 43 annuités dès 2027″. Il sera débattu le jour de la niche parlementaire du groupe le 5 juin prochain. Bon, c’est non-contraignant mais quand même, cela permettra de réaffirmer que l’opposition à cette réforme-phare d’Emmanuel Macron continue de structurer le champ politique – et à coaliser largement contre elle.

P.P.-V.

ON VOUS RECOMMANDE…


Sebastião Salgado est décédé à 81 ans. Le photographe était en 2021 l’invité de TV5 Monde : il y livrait une vision du monde ouverte et joyeuse, résolument en lutte pour la préservation du vivant et l’harmonie des humains avec la nature. Une poésie douce et amoureuse qui chavire quand on voit le monde en feu qui nous entoure aujourd’hui.

ÇA SE PASSE SUR REGARDS.FR

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28.05.2025 à 17:29

« Bientôt, nous enseignerons qu’il y a eu un génocide à Gaza »

Collectif Aggiornamento

Le Collectif Aggiornamento, composé d’enseignants du primaire au supérieur, principalement d’histoire-géographie, défenseur.ses de l’enseignement des sciences sociales et des pratiques pédagogiques émancipatrices, publie
Texte intégral (1097 mots)

Dans une tribune, le Collectif Aggiornamento, composé d’enseignants du primaire au supérieur, principalement d’histoire-géographie, défenseur.ses de l’enseignement des sciences sociales et des pratiques pédagogiques émancipatrices, s’inscrit dans le combat pour le soutien au peuple palestinien.

Depuis un an et demi, le gouvernement israélien déverse des bombes sur la bande de Gaza, vise et tue des dizaines de Gazaoui·es chaque jour, au mépris de toutes les règles élémentaires du droit international. L’urgence humaine absolue dans laquelle se trouvent les Gazaoui·es ne soulève aucune indignation officielle. Responsables politiques et personnalités publiques continuent de tergiverser pour justifier l’injustifiable. Notre gouvernement rechigne encore à hausser le ton face au gouvernement israélien et participe à la répression du mouvement de solidarité avec la Palestine. Après le ministère de l’intérieur, c’est désormais au tour de l’Éducation nationale, depuis que le rectorat de Dijon a considéré qu’une minute de recueillement en solidarité avec un peuple décimé relève d’un « manquement à l’obligation du respect de neutralité » (sic). Une de nos collègues, à Sens, a en effet été suspendue à titre conservatoire à la fin du mois de mars pour avoir permis à ses élèves, dans sa classe, d’observer une minute de silence en mémoire des habitant·es de la bande de Gaza. 

Mais que signifie exactement une posture de « neutralité » vis-à-vis des morts de Gaza ? Et comment la distinguer de la froideur face à la souffrance d’hommes, de femmes, et d’enfants innocent·es ? Faut-il se taire ? Préférer le silence de l’indifférence aux silences de l’empathie ? Qui a la prérogative de choisir les morts qui ont droit à l’expression de notre solidarité et de notre humanité ? Que l’école soit un lieu de recueillement collectif, personne ne le conteste vraiment, mais ce recueillement peut-il être confisqué par l’institution ? Que faire, en tant qu’enseignant.e, de la volonté d’une classe qui exprime son désir de ne pas ignorer le génocide en cours à Gaza ? Que faire de la morale la plus élémentaire face aux injonctions d’un pouvoir incapable de mettre en conformité les valeurs universelles derrière lesquelles il se drape avec la réalité de ses actions? 

Depuis le 7 octobre 2023, nous faisons face à des questions d’élèves qui cherchent à comprendre, à poser les mots justes sur l’horreur dont ils sont les témoins : d’abord celle des crimes atroces du Hamas et aujourd’hui celle de l’insatiable soif de vengeance et de conquête coloniale d’un gouvernement israélien fanatisé par des ministres qui réalisent leur rêve messianique d’éradication du peuple palestinien et d’annexion totale de la Palestine. 

Mais il serait trop tôt pour parler de génocide nous disent certain·es, qui somment d’attendre « le travail des historien·nes » pour statuer ? C’est un parti-pris discutable, alors que nombre d’expert·es utilisent, de plus en plus souvent, de plus en plus clairement, ce concept au sujet de Gaza. Des juristes reconnu·es comme Monique Chemiller-Gendreau, professeure émérite de droit public et de sciences politiques, ou Clémence Bectarte, avocate spécialisée en droit pénal international et membre de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), mais aussi des ONG comme Amnesty Internationale ou encore l’UNICEF font toutes et tous le même constat : le risque et l’intention génocidaires sont là. Des historiens eux-mêmes, tel Omer Bartov ou Amos Goldberg, valident ce terme. Mais invoquer l’histoire, c’est se placer dans une posture d’attente bien commode et renoncer à toute forme de justice au présent, alors que, selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, nommer un génocide implique d’agir immédiatement pour l’empêcher ou l’interrompre. 

En attendant que la France s’engage sur cette voie, l’Éducation Nationale continue de demander aux enseignant.es de prendre à bras le corps les « questions vives » qui traversent la société, tout en restant imperméables à certains malheurs du monde. Mais les établissements scolaires ne sont pas étanches aux débats et aux guerres ! Il ne sert à rien de vouloir laisser à leur porte les sujets jugés trop sensibles. Sur Gaza comme sur l’Ukraine, nos élèves sont abreuvé·es, en continu, d’images et de propos parfois contradictoires, typiques des propagandes de guerre. Bien au contraire, c’est en laissant entrer leurs questions dans nos classes qu’on rend possible leur objectivation ; c’est en partant des faits pour les mettre en perspective qu’on apaise des colères. Comment pourrions-nous faire notre métier sans recueillir le désarroi et les révoltes de nos élèves pour en faire des paroles et des questions, sans clarifier leurs informations par des mises en contexte, sans examiner les faits, sans construire des éléments d’analyse à partir des expertises dont nous disposons ? A ce titre, il est important de laisser entrer la Palestine dans les classes, comme objet d’étude et comme objet civique, et de garantir la liberté d’expression de nos élèves à son sujet.

Nous qui enseignons l’histoire, la géographie et l’EMC, sommes convaincu·es d’une chose : un jour viendra où nous enseignerons le génocide des Palestinien·nes de Gaza, comme nous le faisons déjà pour les Herero.es, les Arménien·nes, les Juif·ves, les Tsiganes et les Tutsi·es. Nous aurons alors le devoir, en toute « neutralité », non seulement d’expliquer par quelles étapes, avec quelles décisions politiques, et en vertu de quelles représentations déshumanisantes le peuple palestinien a rejoint la terrible liste des peuples victimes de génocide, mais aussi de permettre ce qui nous est interdit aujourd’hui : accueillir l’émotion spontanée de nos élèves sans attendre les levées de drapeaux. Quand nous aurons toutes les autorisations, quel regard portera-t-on sur celles et ceux qui ont été sanctionné·es tandis que nous assistions au génocide muselé·es et impuissant.es ? Nous ne voulons pas attendre que la Palestine n’existe plus que dans les manuels scolaires pour la faire exister dans nos classes, dans nos cours, comme dans les paroles ou les silences choisis de nos élèves.

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