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23.10.2025 à 12:27

Guerre en Ukraine : l'Union européenne frappe la Russie de nouvelles sanctions

Lou Caubet

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi. Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du […]

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Texte intégral (1925 mots)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président du Conseil européen António Costa répondant aux médias, jeudi 23 octobre, avant le Conseil européen - Crédits : Conseil de l'UE

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi.

Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du paquet "avait été bloqué pendant des semaines, l'Autriche, la Hongrie et la Slovaquie opposant des obstacles" [Le Monde].

Selon Libération, l'objectif est d'"assécher les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l'Ukraine". Les Echos abondent, indiquant qu'"en privant Moscou des revenus du pétrole, l'Occident espère ainsi faire caler la machine de guerre russe, mais jusqu'à présent les sanctions ont été largement contournées".

Attaque contre la flotte fantôme

Euractiv explique les détails du paquet : ce dernier "vise les revenus énergétiques de Moscou avec une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), sévit contre sa flotte fantôme de pétroliers et ses transactions en cryptomonnaies, et inscrit sur une liste noire de nouvelles banques et entités en Russie, en Chine et en Asie centrale".

Dans cette liste, la flotte fantôme apparaît comme l'une des principales cibles de l'UE. L'Union s'est attelée à lutter contre "ces navires qui aident la Russie à exporter son pétrole brut" en contournant les sanctions [Libération]. "Le commerce pétrolier imputé à cette flotte fantôme représente 'plus de 30 milliards d'euros' pour le budget de la Russie, et permet de financer de '30 à 40 % de son effort de guerre' contre l'Ukraine, selon le président français Emmanuel Macron" poursuit le quotidien national.

558 navires ont été ajoutés à "cette liste noire" et se verront "refuser l'accès aux ports et aux services de l'UE" [Euronews].

Washington annonce des sanctions contre la Russie "pour la première fois"

Chose assez rare, l'UE n'a pas été la seule à agir. "De leur côté, les États-Unis renforcent aussi leurs mesures à l'égard de Moscou", observent Les Echos. "Le ministère américain des Finances a annoncé des sanctions visant les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil, les 'deux plus importantes compagnies pétrolières qui financent la machine de guerre du Kremlin'", complète le quotidien économique ce jeudi matin.

Ces sanctions prévoient "le gel de tous les actifs appartenant à Rosneft et Lukoil aux États-Unis, tandis que les entreprises et les particuliers américains se verront interdire toute relation commerciale avec ces sociétés", note The Guardian. Le journal britannique indique qu'il s'agit de la "première fois que les États-Unis sanctionnent la Russie depuis le retour au pouvoir de Trump en janvier".

Ces mesures inédites sont une conséquence de "l'absence de volonté sérieuse de la Russie de s'engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine", rapporte RFI. Ces annonces surviennent "au lendemain du report sine die d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest sur l'Ukraine", rappelle Libération.

L'Ukraine et les avoirs russes au programme du Conseil européen

"Le président ukrainien [Volodymyr Zelensky] est attendu ce jeudi au sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine", explique RFI.

Plus précisément, l'attention se portera sur "un schéma proposé par la Commission pour utiliser les quelque 185 milliards de liquidités issues des actifs russes immobilisés en février 2022 au sein de la société belge Euroclear". [Les Echos]. "L'idée générale est de transférer une grande partie de cette somme à l'Union européenne qui accorderait un 'prêt de réparation' équivalent à l'Ukraine. Kiev ne le rembourserait que si Moscou lui versait des réparations de guerre".

Mais ce prêt potentiel soulève des tensions au sein de l'UE. Selon Politico, "la France, l'Allemagne et l'Italie souhaitent que l'Ukraine utilise leur méga-prêt potentiel pour acheter des armes fabriquées dans l'UE". Alors que les Pays-Bas ou les pays nordiques refusent une clause de préférence européenne qui "empêcherait Kiev d'accéder à des armes indispensables, telles que le système de défense antimissile Patriot, qui ne sont produites qu'aux États-Unis".

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22.10.2025 à 13:09

Guerre en Ukraine : la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine reportée

Agathe Grinon

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine. "La Maison-Blanche a […]

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Texte intégral (1574 mots)
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en août 2025 à Anchorage, en Alaska
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en août 2025 à Anchorage, en Alaska - Crédits : The White House

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine.

"La Maison-Blanche a déclaré [le 21 octobre] que la réunion prévue à Budapest, annoncée […] la semaine dernière après un appel téléphonique de deux heures avec Vladimir Poutine, n'était plus en préparation" [Politico].

Selon Libération, "le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser la rencontre en Hongrie" qui devait se tenir dans la semaine.

Plus tôt mardi, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, déclarait quant à lui qu'on "ne peut pas reporter quelque chose qui n’a pas été convenu", ajoutant "qu'aucun calendrier précis n'avait été initialement fixé" [L'Express]. La Russie a depuis affirmé que les préparatifs en vue de la rencontre "se poursuivent" [Libération].

Désaccords profonds

Si le rendez-vous n'est plus à l'agenda, c'est notamment parce que "le président américain a montré une frustration croissante envers le président Poutine au cours des derniers mois", note BFMTV. Principal motif de mécontentement : "le refus de Moscou de cesser de se battre le long de la ligne de front actuelle", rapporte la BBC.

"Unanimement saluée par l'Ukraine et les Européens", l'approche de Washington, selon laquelle les parties belligérantes devraient geler le conflit sur cette ligne, est "jugée inacceptable par le Kremlin" [Die Welt]. Fidèle au discours officiel de propagande, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété mardi qu'"un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ne signifierait qu'une seule chose : la majeure partie du pays resterait sous domination nazie".

Les négociations semblaient pourtant avoir progressé il y a cinq jours. Lors de sa conversation téléphonique avec Donald Trump, Vladimir Poutine aurait annoncé être prêt, "en échange d'un contrôle total sur Donetsk […], à rendre à l’Ukraine des territoires partiellement conquis par les forces russes dans les régions de Zaporijia et Kherson", selon le Washington Post, cité par Courrier International.

Les Européens "pris au dépourvu"

"Le dernier changement dans le projet d'une deuxième rencontre avec Vladimir Poutine devrait soulager les dirigeants européens", souligne Euronews. Ces derniers "s'opposaient à toute initiative visant à obliger l'Ukraine à céder les territoires capturés par les forces russes en échange de la paix".

Les dirigeants de l'UE avaient par ailleurs "été pris au dépourvu par l'annonce" de la nouvelle rencontre russo-américaine, poursuit Politico. Malgré l'absence de toute critique publique, "certains responsables européens ont été frustrés par l’emplacement choisi par Trump de Budapest pour la réunion – non seulement en raison de son symbolisme tragique pour l’Ukraine, mais aussi parce que la Hongrie est membre de l’UE".

La rencontre à Budapest posait par ailleurs des contraintes techniques d'accès : "la plupart des pays européens ont interdit, depuis le début de la guerre en Ukraine, le survol de leur territoire par des avions russes", rappelle Courrier International. Comme plusieurs de ses voisins, la Pologne a notamment mis en garde "Vladimir Poutine contre tout survol de son espace aérien pour se rendre à un sommet en Hongrie" [Reuters]. 

Les Vingt-Sept se retrouveront jeudi à Bruxelles "pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine" [Le Nouvel Obs]. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi.

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21.10.2025 à 11:24

Guerre en Ukraine : les États membres de l'UE actent la fin de l'importation de gaz russe d'ici à fin 2027

Hugo Palacin

"Après trois ans de discussions, de supplications et de concessions, l'UE en a assez", commente Politico. Ce lundi 20 octobre, les États membres de l'Union, par la voix de leurs ministres de l'Énergie réunis à Luxembourg, ont officiellement approuvé "l'interdiction d'importer du gaz naturel russe" d'ici à la fin 2027 [France info]. Un élément clé […]

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Texte intégral (1678 mots)
"Nous sommes face à un pays qui a transformé l'énergie en arme contre nous. Nous ne devrions plus jamais être dans cette position", a déclaré le commissaire européen à l'Énergie, Dan Jørgensen - Crédits : Conseil de l'UE
"Nous sommes face à un pays qui a transformé l'énergie en arme contre nous. Nous ne devrions plus jamais être dans cette position", a déclaré le commissaire européen à l'Énergie, Dan Jørgensen - Crédits : Conseil de l'UE

"Après trois ans de discussions, de supplications et de concessions, l'UE en a assez", commente Politico. Ce lundi 20 octobre, les États membres de l'Union, par la voix de leurs ministres de l'Énergie réunis à Luxembourg, ont officiellement approuvé "l'interdiction d'importer du gaz naturel russe" d'ici à la fin 2027 [France info]. Un élément clé du plan REPowerEU, présenté par la Commission en 2022 pour sortir de la dépendance aux combustibles russes et diversifier les sources d'approvisionnement.

"C'est un jour très, très important", a insisté le commissaire européen à l'Énergie, Dan Jørgensen, à l'issue de cette réunion, rappelant qu'en 2022, 45 % du gaz de l'UE provenait de Russie, contre "10 à 13 %" aujourd'hui. Cette nouvelle étape marque ainsi "un mouvement crucial vers l'indépendance énergétique européenne, trois ans et demi après l'invasion de l'Ukraine", observent Les Echos.

Opposition de la Hongrie et de la Slovaquie

Ce plan de sevrage n'a toutefois pas fait l'unanimité, étant seulement approuvé à la majorité qualifiée des États membres (au moins 55 % des pays de l'UE représentant 65 % de la population). La Hongrie et la Slovaquie, pays d'Europe centrale enclavés et très dépendants du gaz russe, figuraient parmi les principaux réfractaires à cette interdiction.

Bratislava "avait même menacé de s'opposer aux sanctions contre la Russie si elle était privée de gaz", rapporte RFI, tandis que le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a partagé sa crainte que cette mesure ne tue "la sécurité d'approvisionnement énergétique" de son pays.

L'interdiction d'importation de gaz russe s'appliquera ainsi "dès le 17 juin 2026 pour les contrats à court terme existants, puis le 1er janvier 2028 pour les contrats à long terme", expliquent Les Echos, précisant que la Hongrie et la Slovaquie bénéficieront d'un "délai de grâce jusqu'à fin 2027, quels que soient les contrats concernés".

Une adoption espérée d'ici à la fin de l'année

"Très dépendants de la Russie, les Européens ont vu les prix de l'énergie flamber fin 2022 après l'arrêt du gazoduc Nord Stream 1", rappelle Le Monde. "Ils s'étaient même préparés à des coupures d'électricité en cas de pénurie. Dans ce contexte, ils ne pouvaient se permettre de se priver du gaz russe", abonde le journal du soir. Mais depuis, l'UE a diversifié ses approvisionnements, notamment auprès des États-Unis.

La Russie devrait compter pour 13 % des importations européennes de gaz en 2025, l'équivalent de15 milliards d'euros de recettes pour Moscou cette année, d'après la Commission européenne. Mais les Vingt-Sept se félicitent d'être sur la bonne voie. "Cette décision va façonner l'avenir de notre continent. Nous allons cesser de financer la machine de guerre russe et diversifier notre approvisionnement en énergie", s'est réjoui le ministre danois de l'Énergie, Lars Aagaard, qui présidait la réunion [RFI].

Cette mesure doit désormais être négociée et adoptée par le Parlement européen, ce qui s'annonce être une formalité, "ce dernier souhaitant un calendrier encore plus rapide", rapportent Les Echos. "Les négociations qui vont s'engager entre les colégislateurs européens devraient aboutir d'ici à la fin de l'année, espère le Danemark, qui occupe la présidence tournante du Conseil de l'UE" [Le Monde].

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