LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Warning: Attempt to read property "ID" on array in /home/u823650706/domains/lvsl.fr/public_html/wp-content/plugins/wp-rest-yoast-meta/frontend/class-frontend.php on line 624 lvsl.fr – Tout reconstruire, tout réinventer
Souscrire à ce flux
Tout reconstruire, tout réinventer - Info politique et générale. Tendance de gauche souverainiste

Accès libre

▸ les 5 dernières parutions

30.12.2024 à 20:56

Ukraine : emprunter le douloureux chemin vers la paix

David Broder

Alors que les positions de l’Ukraine se dégradent, que des signes de fatigue apparaissent sur le front intérieur, une fraction des Occidentaux plaide pour un renforcement de la confrontation avec Moscou. Des « experts » de plateau télé, à l’abri des représailles russes, se répandent en discours bellicistes et moralisateurs. Que le Kremlin soit en tort ne […]
Texte intégral (2320 mots)

Alors que les positions de l’Ukraine se dégradent, que des signes de fatigue apparaissent sur le front intérieur, une fraction des Occidentaux plaide pour un renforcement de la confrontation avec Moscou. Des « experts » de plateau télé, à l’abri des représailles russes, se répandent en discours bellicistes et moralisateurs. Que le Kremlin soit en tort ne rend pourtant pas l’option maximaliste plus légitime. Une escalade entre l’Occident et Moscou serait désastreuse pour les civils ukrainiens – et européens. S’il est difficile de dire quelle paix carthaginoise les Ukrainiens devraient accepter, le douloureux chemin vers la fin du conflit doit être entrepris. Par David Broder, traduction Manuel Trimaille [1].

« Restez raisonnable ». Après que l’administration Biden a autorisé l’armée ukrainienne à attaquer des cibles en territoire russe par l’intermédiaire de leurs missiles longue portée, Emmanuel Macron a exhorté Moscou à ne pas réagir de manière excessive. Les autorités russes ont déclaré que les frappes de missiles ATACMS (Missile balistique tactique sol-sol à sous-munitions) impliquaient nécessairement

L’appel à la « raison » d’Emmanuel Macron n’est guère rassurant. Cela revient à s’en remettre à l’espoir qu’en dépit des déclarations antérieures clamant la folie des dirigeants russes, ceux-ci pourraient à présent tempérer leur fureur vengeresse par des considérations rationnelles !

Il est difficile d’avancer quelle paix carthaginoise les Ukrainiens devraient accepter. L’annexion par la force d’un territoire souverain constituerait un triste précédent.

Les frappes de missiles ATACMS sur le territoire russe ont été présentées par les porte-paroles de l’administration Biden comme un changement de tactique en réponse à l’annonce de la mobilisation de soldats nord-coréens pour déloger les troupes ukrainiennes de l’oblast russe de Koursk. Cet argument ne convainc personne. Joe Biden a longtemps considéré ces frappes comme une ligne à ne pas franchir pour ne pas provoquer de représailles de la Russie – une position qu’il a aujourd’hui abandonnée, au terme de son mandat. Cette démarche s’inscrit également dans un contexte de transition administrative fédérale : selon les mots d’Anatol Lieven, il s’agit ou bien de forcer Donald Trump à ne pas abandonner l’Ukraine, ou bien renforcer la position de l’Ukraine en vue des négociations de paix.

L’annonce de l’utilisation par la Russie d’un missile balistique à portée intermédiaire (IRBM) contre l’Ukraine a mis à mal l’idée que la politique de l’administration Biden allait faire reculer Vladimir Poutine. Cette riposte offre un avant-goût de ce dont l’armée russe est capable – sans missile nucléaire pour l’instant. La thèse d’un renforcement de la position de l’Ukraine dans les négociations semble également loin de la réalité. S’exprimant sur Fox News, le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui jusqu’ici insistait sur la nécessité d’expulser les troupes russes de la moindre parcelle de son territoire, est revenu sur sa position. Il a déclaré que «  des dizaines de milliers de [ses] concitoyens ne pouvaient pas périr » pour le bien de la Crimée. Annexée en 2014, la péninsule peut, selon lui, être récupérée par la « voie diplomatique » – ce qui revient à botter en touche.

« Notre combat à tous ? »

La stratégie de Zelensky a longtemps été d’internationaliser la guerre, ou du moins de l’occidentaliser, en la présentant comme une lutte existentielle pour l’Europe et les États-Unis. Côté occidental, des signes de lassitude commencent à poindre. Certains représentant de l’UE envisagent la remilitarisation – et donc de prendre le relais si Trump refuse de continuer à aider l’Ukraine – mais ce point de vue est loin de faire l’unanimité. À l’approche des élections allemandes prévues en février, le chancelier Olaf Scholz, peu convaincant, semble plutôt soucieux d’assouplir sa position. Son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine – le premier depuis deux ans – a été largement perçu comme une réponse aux demandes de mettre fin à la guerre, un désir qui alimente aujourd’hui le soutien au mouvement d’extrême droit Alternative für Deutschland et au parti éclectique de Sahra Wagenknecht. Enlisé dans les crises budgétaires, Scholz cherche à se positionner dans l’interstice entre ces forces dissidentes et un establishment plus belliqueux.

Les « experts » qui plaident pour une escalade sont hors d’atteinte des représailles russes. Que le Kremlin soit en tort ne rend pas l’option maximaliste plus légitime.

Plus largement, la politique occidentale oscille entre tentation isolationniste et fuite en avant belliciste – celle-ci étant même présentée comme un potentiel levier de réindustrialisation ! Mais même en Ukraine, de nombreux signes indiquent que la mobilisation contre l’invasion de février 2022 ne peut durer pour toujours. Si déserteurs ou d’objecteurs de conscience ne cesse de s’accroître. Des millions d’Ukrainiens se sont admirablement battus pour la défense de leur pays et ont œuvré à maintenir la cohésion d’une société meurtrie et éprouvée. Mais si, comme le dit Zelensky, « des dizaines de milliers » d’individus n’ont pas à mourir pour la Crimée, beaucoup semblent douter que les villages du Donbass qui passent régulièrement d’un camp à l’autre en vaillent davantage la peine.

À lire aussi... Opposition à l’OTAN et « alliance anti-monopoliste » : le pa…

Il est difficile d’avancer quelle paix carthaginoise devraient accepter les Ukrainiens. L’annexion par la force d’un territoire souverain constituerait un triste précédent. Face à une puissance ouvertement impérialiste, il n’y a aucune raison de principe à préférer la discussion à la lutte armée. Pour autant, tous les jusqu’au-boutistes occidentaux ne se font pas « l’écho des voix ukrainiennes », ainsi qu’ils aiment à le dire.

Il est évidemment difficile de jauger, même théoriquement, la volonté du peuple ukrainien – compte tenu notamment de la chute drastique de la population durant la guerre, des quelques sept millions de réfugiés ayant quitté le pays (dont plus d’un million en Russie), et du fait que des millions d’autres vivent sous occupation russe. Néanmoins, les enquêtes d’opinion permettent d’entrevoir une tendance : elles suggèrent que si, au cours des deux premières années de la guerre, une large majorité d’Ukrainiens préféraient une victoire sans concession à la fin des hostilités, la moitié de la population est aujourd’hui favorable à des pourparlers imminents.

Ils n’envisagent sans doute pas que les négociations aboutissent à un quelconque compromis éclairé, ou garantisse une coexistence pacifique. Ils savent que seule la logique de la force brute s’appliquera. Leur pessimisme est le produit d’une société brutalisée par la guerre, traumatisée par la peur du pire. Les pourparlers conduiraient, à l’évidence, à l’imposition de la volonté russe à son voisin. Les Ukrainiens s’attendent à de nombreuses humiliations, et une mutilation de leur souveraineté.

Pour Volodymyr Zelensky, Kiev « ne reconnaîtra pas légalement » l’amputation de son territoire post-1991. Cette formule semble destinée à laisser libre cours à des solutions ambivalentes. Les dirigeants russes pourraient bien se contenter de transformer l’Ukraine en une zone de « conflit gelé », où l’absence de paix définitive légitimerait une ingérence permanente dans la politique ukrainienne.

Il ne suffit pas de supplier Poutine d’être « raisonnable » dans sa réponse au parti occidental qui a choisi de soutenir la guerre.

Les experts occidentaux qui plaident pour une escalade sont hors d’atteinte des représailles qui en résultent et s’abattent sur l’Ukraine. Que le Kremlin soit en tort ne rend pas l’option maximaliste plus légitime. En Allemagne, le parti dont la base électorale est la moins disposée à s’engager dans l’armée – les Verts – est précisément la plus belliciste. Mais la rhétorique militariste possède une cohérence interne qui lui est propre. Ses envolées et ses outrances, allant jusqu’à vanter le statut de « co-belligérants » des Européens, ont conduit à une posture que bien peu sont capables d’assumer.

Cheminer vers la paix

Face aux logiques d’escalade, il s’agit de ne pas oublier la pression populaire en faveur d’une issue pacifique en Russie même. Celle-ci est aujourd’hui fragmentée. Loin d’atteindre des dimensions propices à un soulèvement, l’opposition à la guerre demeure largement inorganique. Dans les communautés les plus directement concernées par le conflit, il ne serait pas exact d’affirmer que les millions de gens qui fuient « votent avec leurs pieds » – étant donnée la multitude de facteurs possibles permettant d’expliquer leur départ. Sans doute existe-t-il une opposition importante à la guerre en Russie, mais elle n’a jamais esquissé l’ombre d’une remise en cause du régime. Quant aux scissions internes à l’élite dirigeante, même la tentative de putsch mené par Yevgeny Prigozhin en juin 2023 semble à présent relever de l’histoire ancienne…

Les responsables ukrainiens ont envisagé des élections en 2025 : plus démocratiques sans doute dans leur forme que leurs homologues russes, elles seraient peu susceptibles de proposer de véritables alternatives. Les difficultés susmentionnés en matière de sondages d’opinion s’appliquent également au processus électoral lui-même, et la répression, par le pouvoir politique, des individus considérés comme des traîtres n’augure rien de bon en terme de crédibilité démocratique… L’élection d’un président-chef de guerre, dans le contexte d’une Ukraine militarisée, partiellement occupée et sous la tutelle de ses protecteurs occidentaux, constituerait un usage à tout le moins limité de la souveraineté populaire. Au moins, cela permettrait à la majorité des Ukrainiens d’avoir une influence tangible et reconnue sur la suite des événements, bien qu’aucun consensus ne soit à espérer. Tout gouvernement cherchant à engager des négociations pour la paix peut s’attendre à rencontrer une résistance considérable, voire violente.

Le choix de Biden d’autoriser l’utilisation des missiles ATACMS n’était pas uniquement une décision américaine : il répondait à une demande du gouvernement de Zelensky. Mais la légitimité démocratique d’un président en fin de mandat qui engage un tournant historique dans les relations internationales, susceptible de devenir incontrôlable, est on ne peut plus discutable. Il est peu probable qu’un tel spectacle et les conséquences qui en découleront renforcent la détermination de l’opinion publique américaine ou occidentale à soutenir l’accroissement de l’aide à l’Ukraine. Il existe des courants, en Europe de l’Est et dans les capitales de l’UE tout entière, qui promettent de se battre jusqu’à la victoire et vont jusqu’à se présenter comme à même de prendre le relais si, sous Trump, la conditionnalité du soutien des États-Unis à Kiev devait s’endurcir. Mais les sondages, qui ne sont plus mis à jour sur le site du Parlement européen, suggèrent que les différents mouvements qui mêlent dissidence, pacifisme, découragement et lassitude ont sapé ce prétendu consensus.

Joe Biden appartient à une génération de Guerre Froide. Pourtant, il semble oublieux de la logique de dissuasion mutuelle qui, autrefois, retenait les États occidentaux d’entrer en conflit trop direct avec Moscou. Néanmoins, les populations de l’Ukraine (en particulier celles à faibles revenus et en âge de combattre) et de l’UE sont peut-être plus attentives à ce que pourrait signifier une nouvelle escalade. Si cette guerre est effectivement une « lutte existentielle » contre l’Occident et ses valeurs, les positions et intérêts de ces démocraties ne peuvent pas être ignorés. Il ne suffit pas de supplier Poutine d’être « raisonnable » dans sa réponse au parti occidental qui a choisi de soutenir la guerre. Nous avons besoin d’un plan concret pour que l’Europe puisse sortir de cette guerre. Et vite.

Note :

[1] Article originellement publié par notre partenaire Jacobin sous le titre « It’s Time to End the War in Ukraine ».

29.12.2024 à 19:10

Où en sont les « socialistes » aux États-Unis ?

Sam Datlof

Presque dix ans se sont écoulés depuis la première candidature à la présidentielle de Bernie Sanders. Depuis, une vague électorale « socialiste » a parcouru le pays, dont a émergé une poignée d’élus au Congrès. Parmi eux, on compte celles du Squad, surnom donné au quatuor constitué de l’emblématique Alexandria Ocasio-Cortez (« AOC »), Ilhan Omar, Rachida Tlaib et […]
Texte intégral (1332 mots)

Presque dix ans se sont écoulés depuis la première candidature à la présidentielle de Bernie Sanders. Depuis, une vague électorale « socialiste » a parcouru le pays, dont a émergé une poignée d’élus au Congrès. Parmi eux, on compte celles du Squad, surnom donné au quatuor constitué de l’emblématique Alexandria Ocasio-Cortez (« AOC »), Ilhan Omar, Rachida Tlaib et Ayanna Pressley. Derrière cette vague, un mouvement : Democratic Socialists of America (DSA). Basé à New York, fort de près de cent mille membres, il a longtemps vécu dans l’ombre. Aujourd’hui, il savoure une victoire symbolique d’ampleur : le « socialisme » n’est plus un mot banni du débat aux États-Unis. Mais il semble confronté à des tensions de plus en plus inconciliables. Par Sam Datlof, traduction Piera Simon-Chaix [1].

Les DSA peut se targuer d’un bilan non négligeable : le nombre de « socialistes démocrates » occupant des postes à responsabilité au niveau local et des États ne cesse de s’accroître. Dans le même temps, le mouvement stagne au niveau fédéral, quand l’influence unificatrice de Bernie Sanders commence à s’estomper. Au moment où Donald Trump est en passe de revenir à la Maison Blanche, les pressions sur la gauche « socialiste » vont s’intensifier. Le mouvement se trouve à la croisée des chemins : faire bloc avec les élus démocrates contre les Républicains, aux dépens de la défense du programme de Bernie Sanders, est une entreprise risquée.

L’année 2024 fut à cet égard particulièrement conflictuelle pour le mouvement. Elle fut notamment marquée par le désaveu d’ « AOC » par la direction nationale des DSA. Lui a été reproché son soutien sans nuances à la candidature de Joe Biden et un positionnement sur la séquence israélo-palestinienne ouvrant la voie à une assimilation entre anti-sionisme et antisémitisme. « AOC » conserve pourtant l’investiture de la section new-yorkaise des DSA. Il faut dire que son aura nationale aura conféré au mouvement une visibilité inespérée.

En vue de développer un programme politique et organisationnel commun, les élus et dirigeants « socialistes démocrates » se sont réunis à Philadelphie cet automne, à l’occasion d’une conférence intitulée How We Win (Comment nous allons gagner). Une attention toute particulière a été accordée à la relation entre les élus et l’organisation DSA. Pour faciliter la discussion, les élus et leurs collaborateurs ont été rejoints par les représentants des sections connues sous le nom de Socialists in Office (SIO), organismes internes chargés de la coordination entre les militants locaux et les élus qu’ils soutiennent.

Depuis la campagne de Bernie Sanders en 2016, les « socialistes » américains ont conquis davantage de résultats électoraux en huit ans qu’au cours du siècle précédent

La conférence a mis en évidence la dynamique ascendante du mouvement. Comme l’a fait remarquer la sénatrice de New York Julia Salazar, le nombre d’élus « socialistes démocrates » progresse à chaque cycle électoral. La simple idée de faire salle comble, sans parler d’organiser de grands et fréquents rassemblements régionaux, aurait été impensable il y a quelques années. Le président du DSA Fund, David Duhalde, a annoncé sa volonté d’organiser un rassemblement similaire dans le Midwest l’année prochaine – et dans d’autres régions par la suite.

Pour autant, aucun élu fédéral n’était présent. Une absence d’autant plus notable que les représentants américains Jamaal Bowman et Cori Bush ont récemment perdu des primaires très médiatisées face à des adversaires de droite. Alors que le mouvement a démarré avec la candidature de Bernie Sanders à l’élection présidentielle, pris de l’ampleur avec le succès d’AOC et du Squad aux élections législatives de 2018 à 2022, le centre de gravité s’est déplacé vers les Etats et les autorités locales. Aussi les discussions ont-elles porté sur les moyens de resserrer la collaboration entre les élus et le reste du mouvement.

La conférence a donné à voir la diversité géographique des cadres du mouvement – et quelques divergences. Elle a réuni des « socialistes démocrates » venus des districts situés dans de grandes agglomérations comme New York, des districts de banlieue comme Plainfield, dans le New Jersey, et des régions moins densément peuplées comme Agawam, dans le Massachusetts. Étaient représentées des circonscriptions historiquement démocrates aussi bien que d’autres, fortement teintées du rouge républicain. Certains représentants oeuvrent au sein de villes dotées de comités DSA structurés, d’autres votent seul contre tous dans les conseils municipaux.

Depuis la campagne de Sanders en 2016, ces points de convergence ont permis aux « socialistes démocrates » d’obtenir plus de résultats électoraux en huit ans qu’au cours du siècle précédent.

Les points d’accord n’ont pas été difficiles à trouver : « socialisme démocratique » comme doctrine, hostilité de principe au capitalisme, DSA comme cadre organisationnel resserré, Parti démocrate comme allié lors des élections fédérales. Depuis la campagne de Bernie Sanders en 2016, ce sont ces lignes directrices qui ont permis aux « socialistes » de conquérir davantage de résultats électoraux en huit ans qu’au cours du siècle précédent.

La flexibilité et le caractère « opportuniste » du mouvement présentent des atouts évidents. Pour autant, le caractère disparate de son action et aléatoire de ses succès lui impose des limites tout aussi évidentes. Aussi les membres de la conférence How We Win ont reconnu la nécessité d’une stratégie commune pour faire face aux défis nouveaux.

Pour trouver des réponses, le mouvement aura besoin d’une infrastructure organisationnelle afin de faciliter les délibérations et la recherche de lignes directrices. Au-delà des rassemblements comme How We Win, le coprésident des DSA, Ashik Siddique, a évoqué le rôle de l’organisation nationale dans l’identification des points forts du mouvement et dans la création d’un plan visant à les mettre en valeur. Il a souligné l’importance du leadership de l’organisation nationale dans les efforts visant à « développer un programme quinquennal et à plus long terme » pour le projet électoral des DSA.

Dans le meilleur des cas, le risque point de ne voir qu’une série de projets locaux sans liens entre eux – qui ne feront pas le poids face à des adversaires plus organisés. Dans le pire des cas, c’est une concurrence entre ces projets locaux qui pourrait voir le jour, et un affaissement sous le poids de leurs contradictions.

Des événements tels que la conférence How We Win répondent ainsi à un besoin évident de créer un forum permettant aux élus et à aux DSA de partager leurs expériences et leurs stratégies. En termes organisationnels, tout le reste – notamment la question des mécanismes permettant d’éviter l’autonomisation des élus vis-à-vis des DSA – reste à construire.

Note :

[1] Article originellement publié par notre partenaire Jacobin sous le titre « Democratic Socialists of America Needs a Unified Strategy », traduit et édité pour LVSL.

2 / 5
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌓