LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie BLOGS Revues Médias
L.N Chantereau, Olivier Delbeke, Robert Duguet, Alexis Mayet, Luigi Milo, Vincent Presumey ...

ARGUMENTS POUR LA LUTTE SOCIALE


▸ les 20 dernières parutions

29.09.2025 à 17:40

Et nous, que voulons-nous ? Par Jean Gersin

aplutsoc

Lecornu a la langue fourchue, on le sait. Ses trois pages d’interview dans le journal-LVMH de Bernard Arnault, Le Parisien Aujourd’hui en France du 27 septembre, le montrent en mode furtif, au style éphémère. Mais c’est toujours un agent du Medef, pour tout ce qui est contre le peuple, contre ce qui touche aux riches, la […]
Texte intégral (1040 mots)

Lecornu a la langue fourchue, on le sait. Ses trois pages d’interview dans le journal-LVMH de Bernard Arnault, Le Parisien Aujourd’hui en France du 27 septembre, le montrent en mode furtif, au style éphémère. Mais c’est toujours un agent du Medef, pour tout ce qui est contre le peuple, contre ce qui touche aux riches, la nouvelle race des seigneurs.

Assécher les dépenses, raréfier les recettes, la série « Walking Capital » continue vers son épisode ultime, « en finir avec le modèle social ».

Sous le soleil de Satan

Mais nous sommes avertis, nous en valons deux, donc.

Du haut de la tribune de cette ONU qu’il hait, Donald 1er, pape du Capital, a prêché la croisade du monde occidental : contre les Migrants qui polluent les civilisations chrétiennes par leur seule présence, contre les Écologistes, désignés escrocs polluant tout par leur prétendu dérèglement climatique.

Lecornu s’inscrit dans ce cadre-là : il a glissé, comme tous les siens, vers un libéralisme européen incluant l’inquisition anti-immigrés. En ce sens, il est un passeur macronard du libéralisme du 3e âge vers un national-capitalisme de la race : riches et Français de souche mêlés pour le plus grand bien des actionnaires et des financiers.

C’est de cela qu’il s’agit, le Capital est devenu diabolique parce qu’il mêle l’affirmation de sa légitimité autoproclamée à l’alliance des extrêmes droites qui lui font allégeance.

Pas un simple épisode d’une crise qui s’incruste

Le Medef, par son meeting du 13 octobre, l’indique : le moment est venu d’imposer un gouvernement qui finit le job. La réponse collective, sociale, d’après la chute du nazisme, doit être abattue, parce que le Capital est devenu asthmatique, et qu’il doit piller les ressources sociales pour étayer la chute des espérances de profit.

« Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance », disaitDenis Kessler, dirigeant du CNPF, l’ancien Medef, à la revue Challenges du 4 octobre 2007.

C’est maintenant !

Notre « modèle social » ? Les réponses sociales partaient du rapport des forces établi à la Libération : la santé, le travail, l’enfance, la vie… tout conduisait à une société fondée sur le principe de la solidarité, dont l’édifice de la Sécurité sociale était un pilier majeur.

Le Capital n’a eu de cesse de contenir et refouler l’expansion des édifices sociaux. Jusqu’à ces 3 dernières décennies, où son offensive de long court veut aboutir à l’avènement de la norme individuelle : le salarié devrait laisser la place au consommateur seul face au marché, libre de s’assurer s’il en a les moyens contre les risques de sa précarité, dont il est responsable. D’où l’appétit du capital pour l’IA.

La grande prédation arrive : les fonds sociaux seraient reconvertis en roues de secours de ces investissements que le Capital rechigne à effectuer, tant il s’est vautré dans la financiarisation et répugne à prendre des risques de moyen terme.

Dire non ne suffit pas

Le front revendicatif organisé autour des syndicats porte sur le refus : budget des 44 milliards, retraite à 64 ans, destruction de l’assurance chômage, etc. Bien, mais insuffisant.

L’inconvénient est double :

D’une part, il semble dire que la tactique des luttes relève bien d’un jeu traditionnel où, à un moment ou à un autre, ceux d’en face vont s’asseoir et négocier.

D’autre part, il laisse ouvert un vaste problème : le Capital d’aujourd’hui, à l’inverse de celui de la Libération, a les moyens de ne plus tolérer une énorme transaction sociale et solidaire qui échappe au marché.

Les projets ne sont ni cachés ni complotistes :

Le Capital veut en finir avec l’indemnisation du chômage car il considère le licenciement comme un risque individuel. Même la rupture conventionnelle, œuvre de Laurence Parisot, François Chérèque et Bernard Thibault, doit évacuer le lieu détouré qu’est le licenciement.

Il atteint la phase finale d’autres projets : la retraite par capitalisation, la santé privée, le salaire lié à la performance individuelle, l’école succursale de l’entreprise, l’atomisation du salariat…

Tout est sur la table, alors autant la renverser !

Subir en défense ? Encore ?

La question est brûlante : engager le rapport des forces dans le but d’obtenir une rémission pour le système social actuel ?

Ou bien, sachant que ceux d’en face veulent le mettre à fin, aller chercher dans le mécanisme de reproduction du Capital les ressources sociales pour une solidarité égalitaire et durable ?

L’énorme tas d’argent accumulé dans les capitalisations boursières, les paradis fiscaux et les mécanismes financiers ne laissent aucun doute : les moyens ne manquent pas.

Ce qui trotte dans les têtes, c’est, à l’instar de Mai 68, aller chercher le Capital dans ses monstrueuses opérations financières.

Allons-nous recevoir la leçon de gouvernement de Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Serge Dassault ? Des leçons d’économie par les experts patentés des libéraux qui annoncent leur séparation d’avec la démocratie ? Payer la dette de la Finance jusqu’à la fin des jours de nos enfants ?

Ce qui rythme le mouvement à venir, est-ce le calendrier électoral ou les exigences sociales ?

Avant d’enclencher les mêmes mécanismes qui ont présidé à l’échec du mouvement contre la retraite à 64 ans, répondons à la question : et nous, que voulons-nous ?

Jean Gersin, le 27/09/2025

PDF

27.09.2025 à 20:05

Qui fait la guerre à l’Europe ? VP.

aplutsoc2

Après l’incursion de 19 drones russes sur la Pologne, dont 4 détruits par l’OTAN, puis une opération similaire dans le ciel roumain, ce sont des avions de guerre qui ont survolé, le 19 septembre, l’Estonie et les eaux estoniennes du golfe de Finlande ; et depuis, on ne compte plus les signalements de drones sur une […]
Texte intégral (1384 mots)

Après l’incursion de 19 drones russes sur la Pologne, dont 4 détruits par l’OTAN, puis une opération similaire dans le ciel roumain, ce sont des avions de guerre qui ont survolé, le 19 septembre, l’Estonie et les eaux estoniennes du golfe de Finlande ; et depuis, on ne compte plus les signalements de drones sur une aire européenne de plus en plus vaste, touchant maintenant à l’Allemagne, à la France et au Royaume-Uni, avec une concentration particulière sur le Danemark qui produit la fermeture récurrente des aéroports civils et militaires. A l’heure où sont écrites des lignes, un accident aérien a failli se produire au-dessus d’Amsterdam en raison de ces drones.

Dans les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie, la fabrique des drones est devenue une activité sociale massive, avec le conseil des Ukrainiens.

On peut, certes, s’amuser à se raconter, et, plus grave, à répéter dans le mouvement ouvrier, que la menace russe est, au choix, une invention de Macron, un thème de propagande ukrainienne, un épouvantail pour justifier le réarmement européen, voire, comme le développe le PTB en Belgique, un argument belliciste européen car Trump aurait missionné l’Europe pour prolonger la guerre en Ukraine et pouvoir s’occuper de la Chine, etc.

Il n’empêche que ces faits sont réels et interrogent – la Russie réagissant cyniquement à sa désignation comme auteur évident de ces provocations en les traitant de mensonges dont elle fait un motif supplémentaire d’agressivité …

En fait, depuis l’investiture de Trump, la « paix en Ukraine » puis le « cessez-le-feu » visant à livrer toute l’Ukraine si possible, et au moins tout le Donbass, à Poutine, préludaient clairement, à qui voulait bien comprendre les menées impérialistes réelles, à une offensive russe visant probablement la Baltique, la menace trumpienne et étasunienne s’accentuant dans le même temps sur le Canada et le Groenland.

Trump a échoué et, derrière lui, le projet étatsunien d’entente avec la Russie contre la Chine avec livraison de l’Ukraine à la Russie, a échoué, depuis plusieurs mois déjà.

D’une part, la domination économique chinoise sur la Russie a formé une sorte de « glue » dont la Russie ne sortira pas même si Trump lui livre la moitié de l’Europe.

D’autre part, l’Ukraine est invaincue, la « percée » russe opérée pour le communiqué à la veille du sommet d’Anchorage a été liquidée et écrasée, et surtout les opérations ukrainiennes contre les sites énergétiques russes et en mer Noire affaiblissent très réellement la Russie, lui barrant notamment la route en mer Noire et rouvrant même les rumeurs sur un projet de reconquête de la Crimée, ce qui semble utopique à court terme, mais pas si invraisemblable dans la durée.

Les mouvements de la jeunesse ukrainienne en défense de la séparation des pouvoirs à l’encontre de la présidence, qui ont obtenu des victoires rapides sans règlement sur le fond, s’inscrivent d’ailleurs comme un aspect de la combativité démocratique du peuple ukrainien, sur le front comme dans la rue.

Dans ce contexte, il ne faut pas accorder grande crédibilité au dernier en date des « revirements » de Trump sur l’Ukraine, prenant apparemment le parti de l’aider sérieusement : d’abord, ce n’est pas fait, et d’autre part, ceci participe de la crise interne aux Etats-Unis, sujet central sur lequel il nous faudra vite revenir, et probablement des inquiétudes de secteurs impérialistes à la suite du double échec de Trump – échec à décoller la Russie de la Chine, échec à livrer l’Ukraine à Poutine.

Accordons, cependant, toute sa signification au fait, étonnant à premier vue pour qui n’aurait pas saisi les évolutions rapides de l’année en cour, que le pays le plus harcelé par les opérations de drones russes et de « guerre hybride » se trouve être le Danemark. C’est, en effet, précisément le Danemark que, de l’autre côté (au plan géographique), Trump a pris pour cible en voulant annexer le Groenland. Nous avons là, en réalité, une des premières matérialisations directes de la possibilité de la guerre sur deux fronts, imposée à l’Europe par l’Axe néofasciste Trump/Poutine.

La double menace sur l’Europe est une réalité, et elle est au cœur, à Aplutsoc, de nos analyses sur la multipolarité impérialiste instable actuelle. Elle s’affirme de plus en plus fort ces derniers jours.

Cela ne veut pas dire que la guerre généralisée est imminente, mais bien qu’elle est possible. Et comprenons bien que la principale raison pour laquelle cela ne veut pas dire que la guerre généralisée est un risque à très court terme (mais à moyen terme, certainement), vient du fait que l’Ukraine est invaincue, et aussi que les mouvements sociaux sont là, comme en France, mais aussi en Serbie, où se déroule le plus long et le plus important des mouvements de la jeunesse dans ce continent depuis des décennies : la résistance ukrainienne et les mouvements des peuples sont, en Europe orientale et centrale, subjectivement reliés, et ils le sont au moins objectivement en Europe occidentale.

La Russie peut donc difficilement mettre en œuvre ce que Poutine s’est mis à préparer activement dès la victoire de Trump, à savoir l’attaque sur la Baltique, car celle-ci aurait « dû » faire suite au « cessez-le-feu » soumettant l’Ukraine, et il n’en est rien. La pression baltique et européenne qu’elle exerce actuellement doit donc plutôt s’interpréter comme un substitut à cette guerre qui n’a pas encore eu lieu, et aussi comme une tentative d’équilibrer la défaite stratégique que la Russie est en train de subir en mer Noire. Des dérapages étant évidemment possible : le jeu avec la guerre peut toujours échapper à ceux qui se prennent pour les meneurs de jeu.

Crier « guerre à la guerre » sans dire d’où vient la guerre, ou, pire, en accusant l’Europe, devenue aux yeux des campistes bien plus atlantiste que les Etats-Unis, d’être la fauteuse de guerre, c’est en réalité pratiquer l’union sacrée avec Trump et Poutine et, en filigrane, avec l’extrême droite européenne.

Qui fait la guerre à l’Europe ? Trump et Poutine, ce dernier directement tout de suite. Dire ce qui est n’implique nul soutien aux impérialismes européens, déboussolés par cette situation et structurellement incapables de la surmonter. Le gouvernement danois, qui poursuit désespérément ses achats d’avions aux Etats-Unis, est d’ailleurs une illustration exemplaire de cette incapacité.

L’internationalisme passe par la nécessité d’assumer la question de la défense et de la préparation à la guerre, qui n’implique nul soutien, bien au contraire, aux lois de programmation militaire du type Macron/Lecornu en France ou Merz en Allemagne, car ce n’est pas en gavant les trusts industrialo-financiers de l’armement, ni en produisant en masse des armes et des vecteurs nucléaires, que les peuples seront protégés.

Leur protection passe, tout de suite, par l’armement massif de l’Ukraine en drones, artillerie anti-aérienne, avions non programmés aux Etats-Unis, renseignement, et par l’emploi de la force navale pour liquider immédiatement et totalement le blocus génocidaire de Gaza.

Et cela, ce n’est évidemment pas la politique de Macron : ce devrait être celle d’un gouvernement démocratique représentant la majorité et défendant ses besoins en matière de défense comme dans les questions sociales et écologiques.

Toute campagne contre le « militarisme européen » qui récuse par avance cette alternative n’est en réalité qu’une campagne conduisant à l’union sacrée avec Trump, Poutine et l’extrême droite.

VP, 27/09/25

PDF

27.09.2025 à 09:51

Sarkozy en prison, leur V° République doit aller au panier !

aplutsoc2

La condamnation de Sarkozy à 5 ans de prison ferme est en réalité tardive et modérée pour une association de malfaiteurs avec un tyran tortionnaire et sanguinaire ayant financé l’élection d’un président de la V° République. Cette nouvelle a inondée de rage tous les puissants et a été ressentie avec sourire et satisfaction par toutes et […]
Lire la suite (345 mots)

La condamnation de Sarkozy à 5 ans de prison ferme est en réalité tardive et modérée pour une association de malfaiteurs avec un tyran tortionnaire et sanguinaire ayant financé l’élection d’un président de la V° République. Cette nouvelle a inondée de rage tous les puissants et a été ressentie avec sourire et satisfaction par toutes et tous les opprimé.e.s.

C’est un coup puissant porté à l’institution présidentielle au moment précis où le président de la V° République Macron, qui avait justement repris le projet sarkozien d’une V° République rétablie avec un président tout-puissant, est plus faible que jamais.

L’union des droites autour de Sarkozy et du régime de la V° République, de Retailleau à Marion Maréchal, s’affirme violemment dans leurs cris de haine contre l’Etat de droit – y compris lorsqu’ils font semblant de le mettre de leur côté à l’encontre de l’exécution provisoire, qui s’avère une mesure de précaution contre les puissants ayant joué aussi envers Marine Le Pen. CNews avait annoncé un peu vite son acquittement et il n’est pas dit que les grandes manœuvres pour sauver « le président Sarkozy » n’auront pas encore des résultats avant son incarcération attendue …

On notera par ailleurs le silence de J.L. Mélenchon et de l’aile droite du PS, attachés à la V° République dont le premier s’imagine peut-être encore être bientôt le nouveau président jupitérien.

Tout au contraire, cette victoire démocratique de l’Etat de droit doit encourager à l’affrontement social pour qu’il n’y ait plus de Sarkozy, plus de Macron, plus de présidents, donc plus d’élections présidentielles : assemblées générales de grévistes à la base, assemblée constituante à l’échelle nationale, telle est la voie de la démocratie qui sauvera l’Etat de droit !

PDF

25.09.2025 à 16:23

Ménager la chèvre et le chou ? Ça suffit comme ça ! FD Sud Commerce & Services

aplutsoc

Après les mobilisations du 10, que notre Union a appuyé à juste titre, et du 18 septembre, qui a permis de passer un cran dans le rapport de force, l’intersyndicale a pourtant décrété le lendemain, sous couvert d’un ultimatum adressé au Premier Ministre, une trêve. Reçue hier par lui, c’est sans surprise qu’elle est ressortie […]
Lire la suite (351 mots)

Après les mobilisations du 10, que notre Union a appuyé à juste titre, et du 18 septembre, qui a permis de passer un cran dans le rapport de force, l’intersyndicale a pourtant décrété le lendemain, sous couvert d’un ultimatum adressé au Premier Ministre, une trêve. Reçue hier par lui, c’est sans surprise qu’elle est ressortie bredouille de ce rendez-vous et a appelé à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre prochain.

Lecornu, ainsi légitimé bien qu’à la tête d’un gouvernement fantoche qui réprime des lycéen-nes et des syndicalistes mobilisés, a depuis déclaré être prêt à la recevoir de nouveau pour recueillir ses propositions sur, de fait, l’ampleur des coupes sociales dans les années a venir… Nous le disons solennellement : si Solidaires se prêtait à cette farce en se rendant de nouveau auprès de lui, nous n’appellerons non seulement pas à la grève jeudi prochain mais exigerons de se dissocier de l’intersyndicale !

 » C’est pas à l’Elysée, c’est pas à Matignon, c’est pas dans les salons qu’on obtiendra satisfaction ! «  : ce slogan, scandé en manifestation, ne doit pas rester une imprécation mais une réalité. Comme de nombreux autres militant-es syndicaux, nous refusons la répétition de la tactique mortifère de l’intersyndicale de journées d’actions plus ou moins proches, qui nous a conduit à la défaite en 2023. Nous savons bien que faire grève, qui plus est de manière reconductible, est exigeant : c’est pourquoi nous pensons que l’organisation d’une montée nationale à Paris donnerait une impulsion en ce sens ; discutons-en à la base !

Le 25/09/2025.

Source : https://www.sudcommercesetservices.org/post/m%C3%A9nager-la-ch%C3%A8vre-et-le-chou-%C3%A7a-suffit-comme-%C3%A7a

PDF

24.09.2025 à 23:17

Le gouvernement n’a jamais été aussi faible ! L’APRES Hebdo du 24/09/2025.

aplutsoc

A peine désigné premier ministre S. Lecornu subit le même niveau d’impopularité que son prédécesseur, l’affligeant F Bayrou. La raison est claire, il reprend les bases et le contenu du projet austéritaire du gouvernement précédent. Très minoritaire à l’assemblée nationale comme dans l’opinion il fait face à une mobilisation sociale intersyndicale prometteuse. Le mouvement du […]
Lire la suite (472 mots)

A peine désigné premier ministre S. Lecornu subit le même niveau d’impopularité que son prédécesseur, l’affligeant F Bayrou. La raison est claire, il reprend les bases et le contenu du projet austéritaire du gouvernement précédent. Très minoritaire à l’assemblée nationale comme dans l’opinion il fait face à une mobilisation sociale intersyndicale prometteuse.

Le mouvement du 18 septembre, massif et unitaire, s’inscrit dans la puissance de celui des retraites. Déjà les manifestations du 10 septembre en étaient les prémisses. Ce mouvement citoyen qui se qualifiait de « indignons-nous » a enregistré un certain succès avec le soutien de secteurs syndicaux et de tous les partis de gauche.

L’Alliance Pour la République Écologique et Sociale souligne que les plus puissantes mobilisations sont celles organisées par le mouvement syndical uni. Cela force le respect. La maturité et le souci d’union du mouvement syndical devrait inspirer l’ensemble des partis des gauches sociales et écologistes. D’autant que l’aspiration à l’unité sans exclusive est plébiscitée par notre base sociale, le salariat, les travailleuses, les travailleurs et la jeunesse.

Front Commun partout !

À la suite de l’ultimatum intersyndical, une journée nationale de grèves et manifestations est fixée au jeudi 2 octobre. Les organisations (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) encouragent la tenue d’assemblées de salarié·es afin de délibérer des suites du mouvement. Cette méthode renforce la légitimité démocratique des mobilisations, peut consolider le mouvement et balayer rapidement le gouvernement Lecornu.

La force des travailleurs et des travailleuses de ce pays réside aussi dans la convergence des revendications du mouvement syndical avec le programme du NFP : mesures immédiates de redistribution avec augmentation du SMIC, des salaires, des minimas sociaux, exigence d’indexation des pensions, des prestations sociales, des salaires, abandon – abrogation de la loi sur la retraite à 64 ans, défense des services publics et refus des 3.000 postes de fonctionnaires, nouvelle fiscalité avec la loi Zucman, contrôle et conditionnalité des 211 milliards d’aides publiques au privé, investissements dans la transition écologique et la réindustrialisation, …

Gouvernement NFP !

Nous le réaffirmons, le débouché politique aux mouvements sociaux est bien un gouvernement du Nouveau Front Populaire. Il est urgent de le renforcer, de refuser les exclusives vis-à-vis de qui que ce soit et d’où qu’elles viennent, de mettre un terme aux invectives entre certains dirigeants de partis.

Cette unité est une exigence immédiate. Elle sera aussi un outil décisif aux municipales, à l’élection présidentielle comme aux législatives.

Jean-Yves LALANNE

PDF

24.09.2025 à 23:08

Engager l’épreuve de force, par Jean Gersin

aplutsoc

Vraiment, quelle surprise ! Le 24 septembre, suite à l’entrevue intersyndicale / Lecornu (sic), nous n’avons appris que ce que nous savions déjà depuis les 10 et 18 septembre : bah non, Lecornu, servile macronard, n’entend rompre ni avec le budget Bayrou de destruction sociale ni avec la loi Borne contre nos retraites. Ni avec la dictature […]
Texte intégral (1474 mots)

Vraiment, quelle surprise !

Le 24 septembre, suite à l’entrevue intersyndicale / Lecornu (sic), nous n’avons appris que ce que nous savions déjà depuis les 10 et 18 septembre : bah non, Lecornu, servile macronard, n’entend rompre ni avec le budget Bayrou de destruction sociale ni avec la loi Borne contre nos retraites. Ni avec la dictature de la dette contractée et entretenue par les marchés financiers.

Avions-nous besoin de mettre le mouvement en stand by, d’accorder un délai à ces gens du macronisme crépusculaire ? Voilà qui nourrit cette zone grise de méfiance, alimentée par la désastreuse tactique des manifs contre la retraite à 64 ans, qui n’avaient d’autre fin que d’éviter le conflit majeur et d’épuiser le cheval et le ramener à l’écurie de l’amertume.

À ce stade, il nous faut clarifier le but de l’épreuve de force

La routine n’est pas de mise. Non, le budget Bayrou ne contient pas de simples mesures d’austérité, pas plus qu’il ne veut colmater une embardée budgétaire encadrée par les normes européennes imbéciles des 3% maximum de déficit.

À considérer l’appel du Medef à un super Meeting de colère patronale, les agressions du sublime (du latin « sublimus », qui vole haut dans le ciel) Bernard Arnault contre Zucman, le père de la très modeste taxe 2%, il nous apparaît que l’épreuve de force est la stratégie de la classe d’en face.

Par un concours drôlatique de circonstances, l’impôt Zucman devient le symbole ralliant tous les Croisés du libéralisme qui aspirent au pouvoir pour éradiquer l’État social et se servir des moyens du gouvernement comme outil au service exclusif du capital.

Comme aux USA de Trump, le racisme et le nationalisme de l’extrême droite politique offrent leurs services à ces milliardaires qui autoproclament leur légitimité unique à diriger, dans la perspective de se débarrasser des oripeaux de la démocratie.

C’est ainsi que le RN de Le Pen et Bardella courtisent le Medef pour agir à son côté en défense du libéralisme libertarien, celui qui ne veut d’autre État qu’asservi à ses seuls intérêts de classe. L’extrême droite, de façon historique, se donne comme défenseur du peuple pour mieux le pervertir par le racisme et intégrer l’appareil du parti fasciste à l’État bourgeois.

Le capitalisme a bifurqué vers une exigence de dictature

Trois grands secteurs du Capital se font jour, classés par :

la dépendance du Capital au soutien de l’État.

L’État français a déjà été mis très largement au service du capital durant les années néolibérales. Des transferts massifs ont été organisés vers le secteur privé dès les années 1990. Au début des années 2020, le mouvement s’accélère et s’amplifie avec de grands plans de relance et de nouvelles exonérations fiscales. Certains secteurs deviennent hautement dépendants de ces aides comme l’industrie et le commerce.

la dépendance aux exportations.

Certains secteurs, les plus grandes entreprises, profitent de leur exposition aux marchés internationaux. Ils n’ont aucun intérêt à une politique de défense du marché intérieur, comme le patron de LVMH, Bernard Arnault.

la mise en place de rentes.

Ces rentes sont diverses : oligopoles classiques, dans la finance, la distribution ou l’énergie, formes plus modernes fondées sur l’abonnement qui permet d’imposer une vente indépendamment de la consommation réelle de biens et de services.

Pourquoi l’épreuve de force se cristallise sur le budget de l’État ?

L’État doit soutenir massivement des secteurs entiers dépendants, alors que la fin du soutien des banques centrales aux marchés conduit le secteur financier à demander des garanties aux États pour assurer sa rente.

  • Les secteurs rentiers appellent à réduire le rôle de l’État parce qu’ils prétendent à le remplacer et qu’ils font de la baisse des impôts leur priorité. Le secteur financier réclame une réduction rapide du déficit pour garantir les actifs.
  • Plusieurs secteurs, du commerce à l’industrie, réclament, eux, la poursuite des aides massives et gratuites d’État.

Ces pôles entrent en contradiction.

Quelle stratégie unitaire du capital ?

La cohérence interne du capital en France va se fonder sur l’ajustement du monde du Travail et de l’État social aux besoins du capital.

L’accord intracapitaliste proposé : maintien du transfert des fonds publics de l’État vers le secteur privé, réduction des déficits par une contribution croissante du Travail et des services publics.

Soit une austérité ciblée sur le Travail, ennemi commun des deux camps opposés du capital.

C’est sur ce principe que les budgets ont été construits depuis 2022.

  • Cette politique n’a pas pour fonction d’augmenter les recettes fiscales ou la croissance, mais de maintenir à flot une partie du capitalisme français.
  • Dans ces conditions, le déficit public ne peut que rester très élevé et le « rendement » de la dépense publique, c’est-à-dire son impact sur la croissance, doit rester très faible.
  • au fil du temps, la pression pour réduire le déficit par la destruction de l’État social ne peut que croître. Et plus on détruit l’hôpital, l’école, les transports, l’assurance-chômage, plus il faut aller loin.

La situation des ménages ne cesse de se dégrader et rend la pression de cette politique intenable.

  • Les inégalités se creusent, la pauvreté progresse et les salaires stagnent. Selon la Dares et l’Insee, les salaires nominaux ont ainsi progressé de 13 % entre mars 2021 et mars 2025, soit un peu moins que les prix sur la même période (+ 13,7 %).
  • En quatre ans, la rémunération réelle des travailleurs a stagné. Cela signifie que, depuis quatre ans, leur niveau de vie est resté dégradé.
  • Les ménages, et en particulier les plus modestes, sont les principales victimes de la stagnation de l’économie française.

Si le PIB stagne et qu’il faut continuer, par l’intermédiaire de l’État, de soutenir le taux de rendement du capital, la conséquence inévitable est que la masse de la population doit voir sa part du gâteau se réduire.

  • L’Insee avait souligné en 2021 combien l’accès aux services publics et la sécurité sociale participaient à la baisse des inégalités réelles dans le pays. Les attaquer de front, c’est donc mener une guerre sociale pour le compte du capital.

Ce sont les contradictions du libéralisme qui ouvrent une crise démocratique.

Le régime institutionnel est incapable de régler la réalisation politique de la crise économique, c’est-à-dire l’opposition radicale entre la stratégie d’unité du capital et les vœux de la population.

Le capital français peut alors faire un choix cynique : puisqu’il existe une opposition entre démocratie et capitalisme, il faut sacrifier la démocratie.

D’où, comme aux USA, en Italie, et bientôt en Grande-Bretagne, les noces de sang du Capital et du racisme organisé en parti d’extrême droite.

Nous savons ainsi que l’épreuve de force est engagée par le Capital : la simple lecture du budget Bayrou nous montre que l’action de l’État relève de Terminator contre la sécurité sociale et les services publics.

Les moyens de notre mouvement devront donc être choisis en conséquence…. (à suivre)

Jean Gersin, le 24/09/2025.

PDF

24.09.2025 à 22:32

Revenons sur Terre ! Éditorial du 24/09/2025 soirée.

aplutsoc

[Nota : cet éditorial est suivi de plusieurs documents ] Hé oui, car « Lunaire » est le terme de plusieurs des dirigeants syndicaux, de plusieurs des organisations représentées, qui sont allés voir Lecornu ce matin, pour décrire l’entrevue. Le véritable propos clef du premier ministre fut : « Je suis le premier ministre le plus faible de l’histoire de […]
Texte intégral (859 mots)

[Nota : cet éditorial est suivi de plusieurs documents ]

Hé oui, car « Lunaire » est le terme de plusieurs des dirigeants syndicaux, de plusieurs des organisations représentées, qui sont allés voir Lecornu ce matin, pour décrire l’entrevue. Le véritable propos clef du premier ministre fut : « Je suis le premier ministre le plus faible de l’histoire de la V° République. » On ne sait pas s’il a ajouté « S’il vous plaît, aidez-moi », mais c’est possible.

Sauf qu’il n’était pas en mesure d’aider les directions syndicales à l’aider, n’ayant rien à lâcher, alors que Marylise Léon avait tendu la perche quelques jours plus tôt en suggérant une « suspension » (et non une « abrogation ») de la réforme des retraites.

La puissance sociale et donc politique du salariat, actifs, privés d’emplois et retraités, avec la jeunesse qui commence à entrer en mouvement et sur laquelle Retailleau veut taper, fait de l’intersyndicale le pilier de la « stabilité » du pays et de la survie de Lecornu, du gouvernement « démissionnaire », et de Macron, alors même que le RN est inaudible depuis que la poussée sociale de septembre 2025 est là.

Si Lecornu est lunaire, n’est-il pas lunaire de le tenir à bout de bras ? Jusqu’à quand ?

La nouvelle date, convenue avant même l’entrevue, est le 2 octobre. Cette date a été intégrée par les collectifs qu’englobe le terme générique « Bloquons tout » et il est permis d’envisager une poussée des mobilisations, avec le 14 octobre – grève générale en Belgique et au Luxembourg, pourquoi pas en France .- en perspective, mais sachant que les vacances scolaires arrivent le 18 octobre et que le non-gouvernement du premier ministre lunaire veut avant tout, pour l’heure, gagner du temps.

Lecornu a aussi reçu le patronat cet après-midi, et dit qu’il va faire des annonces d’ici la fin de la semaine, et à nouveau recevoir les syndicats avant le 2 octobre …

En attendant le MEDEF qui annonce un meeting le 13 octobre pour « rééquilibrer le débat », car ils trouvent qu’on parle trop des riches, c’est-à-dire d’eux ! A noter que la CPME (moyens patrons) va « consulter ses instances » pour voir si elle suit le MEDEF et que l’U2P (petits patrons) ne veut pas y participer : eux aussi sont bien emmerdés, d’une manière « lunaire ».

Ne nous plaignons pas d’avoir un exécutif faible ! C’est une excellente chose, et les urgences sociales, écologiques et démocratiques commandent de l’affaiblir encore et le RN du même coup : elles commandent de le renverser.

Le rapport de force politique pour imposer un gouvernement, un exécutif et un régime démocratiques passe par les grèves, par la grève politique qui a fait irruption les 10 et 18 septembre, et peuvent et doivent maintenant monter en puissance.

Le 24/09/2025 soirée.

Document 1 – L’affiche du calendrier d’Octobre selon Bloquons Tout !

Document 2 – Le communiqué du 24 septembre 2025 de l’Intersyndicale après la visite chez Lecornu

Document 3 – Mais quelle mouche a piqué la confédération FO pour exiger la suppression du terme « environnemental » de l’affiche de l’Intersyndicale d’appel au 2 octobre ?

L’affiche de l’Intersyndicale pour appeler au 02 octobre AVANT la censure du terme « environnemental » imposé par FO !!
PDF

22.09.2025 à 10:46

Infirmières : nouvelle conférence syndicale à Poltava.

aplutsoc

Poltava : conférence syndicale du personnel soignant Le 19 septembre, Soyez comme nous sommes a organisé à Poltava un séminaire destiné aux professionnels de santé sur la protection des droits du travail dans le contexte de l’état d’urgence. Le séminaire a été animé par Roksolana Lemik, candidate en sciences juridiques et professeure associée, Oksana Slobodyana, présidente […]
Lire la suite (304 mots)

Poltava : conférence syndicale du personnel soignant

Le 19 septembre, Soyez comme nous sommes a organisé à Poltava un séminaire destiné aux professionnels de santé sur la protection des droits du travail dans le contexte de l’état d’urgence.

Le séminaire a été animé par Roksolana Lemik, candidate en sciences juridiques et professeure associée, Oksana Slobodyana, présidente du conseil de l’ONG « Mouvement médical « Soyez comme nous », Oleksiy Chupryna, président du syndicat alternatif des travailleurs médicaux de Myrhorod, et d’autres intervenants.

Des professionnels de la santé ont assisté à l’événement et ont fait part de leurs préoccupations, notamment leurs salaires nettement inférieurs à ceux de leurs collègues dans les autres établissements médicaux, ainsi que l’absence de rémunération pour le travail supplémentaire, par exemple lorsqu’ils assument également les fonctions d’infirmiers diététiciens. Au cours de l’étude «Une pour trois », nous avoins constaté que de telles violations des droits sont courantes pour de nombreux professionnels de santé et avons adressé une lettre au ministère de la Santé pour dénoncer l’inadmissibilité de la discrimination à l’égard des infirmières enseignantes.

Pour sa part, Oleksiy Chupryna a souligné que les changements dans le domaine de la santé ne peuvent être mis en œuvre que grâce à l’action et à la coopération des syndicats indépendants.

Des séminaires sur les droits du travail des professionnels de santé ont déjà eu lieu à Odessa, Khmelnitski, Loutsk et Nizhyn, dans la région de Tchernihiv. D’autres événements sont prévus dans d’autres villes d’Ukraine.

Soyez comme nous sommes, le 20 septembre 2025.

Source : RESU/PLT

PDF

20.09.2025 à 17:33

Nota : changement d’horaire !

aplutsoc2

En raison de la manifestation appelée ce dimanche à 14H place de la République, nous reportons le début de notre réunion publique à 16H
PDF

20.09.2025 à 17:31

Les mettre au pied du mur, par Laurent Degousée.

aplutsoc2

Après une journée de blocages et de manifestations plus ou moins sauvages le 10 septembre dernier, c’est une mobilisation plus convenue, à l’appel de l’intersyndicale qui s’est constituée contre la réforme des retraites, qui a eu lieu ce jeudi : elle a compté plus d’un million de manifestant-es, dont des dizaines de milliers sur Paris, […]
PDF

20.09.2025 à 17:22

Appel du Sotsialnyi Rukh à une action de solidarité avec la Palestine le 20 septembre.

aplutsoc

Nous vous invitons à l’action de solidarité avec le peuple palestinien, qui se tiendra le samedi 20 septembre prochain. Les bombardements des infrastructures civiles, l’occupation brutale, la torture des prisonniers et la faim artificiellement provoquée sont une réalité quotidienne pour les Palestiniens et les Palestiniens. Nous, en tant que nation qui a survécu à l’Holodomor […]
PDF

20.09.2025 à 16:58

Le syndicat des professeur·es de l’UQAM appelle à protéger la flottille pour Gaza

aplutsoc

Alors que la flottille Sumud vient de quitter la Tunisie et mis le cap sur Gaza, les professeur·es de l’UQAM [Université du Québec à Montréal] interpellent leur centrale syndicale, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), deuxième plus grande centrale du Québec, avec plus de 330 000 membres et le gouvernement du Canada. Face à l’urgence […]
PDF

19.09.2025 à 16:54

Vendredi 19/09/2025, début d’après-midi, après le communiqué de l’intersyndicale.

aplutsoc2

Comme on s’y attendait, l’intersyndicale donne un « ultimatum » au premier ministre Lecornu – et donc aux ministres « démissionnaires » et à Macron. Que les organisations syndicales cherchent à négocier avec le patron, en l’occurrence avec l’Etat-patron, pour engranger le plus de limitation des dégâts ou de gains revendicatifs possibles, oui. Mais s’agit-il de cela ? « La balle […]
PDF

19.09.2025 à 12:35

Leçons de la grève politique de masse : éditorial du vendredi 19/09/2025 matin.

aplutsoc

Leçons de la grève politique de masse : une poussée qui peut rassembler la grande majorité, un exécutif illégitime et minoritaire. [Nota : cet éditorial est rédigé et publié avant la tenue de la réunion de l’Intersyndicale ce vendredi ] Plus d’un million de manifestants, sans conteste, ce 18 septembre, avec une caractéristique forte : beaucoup étaient […]
PDF
20 / 20
 Persos A à L
Carmine
Mona CHOLLET
Anna COLIN-LEBEDEV
Julien DEVAUREIX
Cory DOCTOROW
Lionel DRICOT (PLOUM)
EDUC.POP.FR
Marc ENDEWELD
Michel GOYA
Hubert GUILLAUD
Gérard FILOCHE
Alain GRANDJEAN
Hacking-Social
Samuel HAYAT
Dana HILLIOT
François HOUSTE
Tagrawla INEQQIQI
Infiltrés (les)
Clément JEANNEAU
Paul JORION
Michel LEPESANT
Frédéric LORDON
 
 Persos M à Z
Henri MALER
Christophe MASUTTI
Jean-Luc MÉLENCHON
Romain MIELCAREK
MONDE DIPLO (Blogs persos)
Richard MONVOISIN
Corinne MOREL-DARLEUX
Timothée PARRIQUE
Thomas PIKETTY
VisionsCarto
Yannis YOULOUNTAS
Michaël ZEMMOUR
LePartisan.info
 
  Numérique
Blog Binaire
Christophe DESCHAMPS
Louis DERRAC
Olivier ERTZSCHEID
Olivier EZRATY
Framablog
Tristan NITOT
Francis PISANI
Pixel de Tracking
Irénée RÉGNAULD
Nicolas VIVANT
 
  Collectifs
Arguments
Bondy Blog
Dérivation
Dissidences
Mr Mondialisation
Palim Psao
Paris-Luttes.info
ROJAVA Info
 
  Créatifs / Art / Fiction
Nicole ESTEROLLE
Julien HERVIEUX
Alessandro PIGNOCCHI
XKCD
🌓