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Rubrique «À LIRE AILLEURS»

▸ les 12 dernières parutions

16.12.2025 à 08:00

Visite de l'ALA aux Folies Bergères la nuit du 11 décembre

Dans la lancée des actions autonomes menées contre la Nuit du Bien Commun, des lutins antifascistes ont rendu visite aux Folies Bergères la nuit du 11 décembre. Cette salle, appartenant au vieux racelard Bolloré, a récemment accueilli Stérin le Vilain, pour un gala finançant le fascisme. Hors de question pour nos joyeux lutins de laisser cette salle de sale fascistes immaculée ! Parmi la nouvelle déco « Pétain à Vichy, Stérin aux folies », avec un supplément oeuf pourri !

En continuant leur balade, les lutins sont tombéEs sur la Maison du Bien Commun, déguisée en maison Duroc. Celle-ci prétend accueillir des associations apolitiques et aconfessionnelles, alors même qu'elles sont réactionnaires et bien souvent racistes.

Cette année, faites comme les lutins : ne soyez pas sages ! Il reste tellement de lieux à repeindre, avec rage ...

Soutien aux camarades, arrêtéEs lors de la nuit du bien commun,

et à tousTEs les autres !

Action Lutine Antifasciste

PS : Comment devenir unE lutinE en 5 étapes

1. Repérez un lieu de fachos grâce aux super plans qui traînent déjà sur Internet

2. Baladez-vous dans le quartier pour voir où sont les éléments qui peuvent vous observer, et repérez le lieu optimal pour enfiler son costume de lutin

3. Équipez-vous d'outils décoratifs et apprenez le chemin par coeur

4. Renseignez-vous sur les risques, au cas où votre soirée soit perturbée

5. Ne prenez pas vos téléphones pour profiter du moment,

et ça y est, vous pouvez partir vous amusez !

Texte intégral (628 mots)

Dans la lancée des actions autonomes menées contre la Nuit du Bien Commun, des lutins antifascistes ont rendu visite aux Folies Bergères la nuit du 11 décembre. Cette salle, appartenant au vieux racelard Bolloré, a récemment accueilli Stérin le Vilain, pour un gala finançant le fascisme. Hors de question pour nos joyeux lutins de laisser cette salle de sale fascistes immaculée ! Parmi la nouvelle déco « Pétain à Vichy, Stérin aux folies », avec un supplément oeuf pourri !

En continuant leur balade, les lutins sont tombéEs sur la Maison du Bien Commun, déguisée en maison Duroc. Celle-ci prétend accueillir des associations apolitiques et aconfessionnelles, alors même qu'elles sont réactionnaires et bien souvent racistes.

Cette année, faites comme les lutins : ne soyez pas sages ! Il reste tellement de lieux à repeindre, avec rage ...

Soutien aux camarades, arrêtéEs lors de la nuit du bien commun,

et à tousTEs les autres !

Action Lutine Antifasciste

PS : Comment devenir unE lutinE en 5 étapes

1. Repérez un lieu de fachos grâce aux super plans qui traînent déjà sur Internet

2. Baladez-vous dans le quartier pour voir où sont les éléments qui peuvent vous observer, et repérez le lieu optimal pour enfiler son costume de lutin

3. Équipez-vous d'outils décoratifs et apprenez le chemin par coeur

4. Renseignez-vous sur les risques, au cas où votre soirée soit perturbée

5. Ne prenez pas vos téléphones pour profiter du moment,

et ça y est, vous pouvez partir vous amusez !

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16.12.2025 à 08:00

Cantine de solidarité aux prisonnier-es anarchistes en Indonésie le 19/12 à la Kunda !

Le vendredi 19 décembre 2025, on organise une cantine vegan en solidarité avec les prisonnier-es anarchistes en Indonésie, poursuivi-es dans le cadre de l'affaire « Etoile du Chaos » depuis la révolte d'août dernier. Rendez-vous le 19 à 18h à la Kunda, 46 rue jules lagaisse à Vitry-sur-Seine !

Texte intégral (1075 mots)

Le vendredi 19 décembre 2025, on organise une cantine vegan en solidarité avec les prisonnier-es anarchistes en Indonésie, poursuivi-es dans le cadre de l'affaire « Etoile du Chaos » depuis la révolte d'août dernier. Rendez-vous le 19 à 18h à la Kunda, 46 rue jules lagaisse à Vitry-sur-Seine !

Cette année, plusieurs mouvements sociaux hyper offensifs ont eu lieu en Indonésie. Ici en fRance, ça nous a fait plaisir de voir autant d'attaques contre les keufs et d'incendies revendiqués par des anarchistes. C'est pour ça qu'on propose une discussion autour de plusieurs textes sur le récent soulèvement et l'affaire répressive dite de « l'Étoile du Chaos », ainsi qu'une cantine vegan. L'idée c'est aussi d'apporter de la solidarité aux compas dans les taules indonésiennes, que ce soit en diffusant des informations sur leur affaire, en leur écrivant des lettres, ou en essayant de récolter un peu d'argent à leur envoyer. Rendez-vous le vendredi 19 décembre à 18h à la Kunda !

Quelques éléments de contexte sur la révolte en Indonésie

Ce qui n'était d'abord qu'un mouvement étudiant début 2025 s'est rapidement transformé en une vague de contestation nationale traversant tout l'archipel indonésien, ralliant travailleureuses, syndicats, collectifs féministes, organisations paysannes et une large partie de la population urbaine et rurale.

Une première étincelle a été la révision de la loi encadrant les forces armées indonésiennes (TNI). Adoptée en mars 2025, elle élargit le nombre de postes civils pouvant être occupés par des officiers militaires, permettant à l'armée de s'immiscer plus profondément dans l'appareil administratif. Beaucoup y ont vu un retour en arrière, rappelant la période où les militaires détenaient un pouvoir politique direct sous le régime de Suharto.

À cette colère s'est ajoutée une indignation face aux privilèges des élites politiques. La révélation de nouvelles indemnités de logement accordées aux député-es, dans un contexte où de nombreuses familles peinent à faire face à la hausse des prix, a alimenté le sentiment d'injustice. Dans plusieurs provinces, des projets d'augmentation des taxes foncières et immobilières ont mis le feu aux poudres, notamment là où les autorités locales entendaient imposer des hausses de plusieurs centaines de pourcent. Sous la pression des manifestations, certaines de ces mesures ont dû être retirées.

Suite au meurtre policier d'Affan Kurniawan le 28 août (et aux 3 autres meurtres policiers dans les jours suivants), renversé par un blindé de police qui a foncé dans une foule de manifestant-es, les révoltes se sont intensifiées dans tout le pays. Pendant plusieurs jours, des comico et des voitures de keufs, des bâtiments du gouvernement national et des gouvernements locaux, des domiciles et permanences de députés, des stations de métro et de bus, des commerces ont flambé et été pillés. Des manifestant-es ont attaqué le parlement national et des parlements locaux, affrontant les flics là-bas et devant des comicos à coups de pierres et de molotovs.

Quelques éléments de contexte sur la répression suite aux révoltes

Des milliers de personnes ont été arrêtées. L'État indonésien a désigné les anarchistes comme les cerveaux derrière toutes les émeutes et actions de la révolte, pointant des liens financiers avec les réseaux anarchistes internationaux, lançant une grande chasse aux anarchistes (notamment individualistes, nihilistes et insurrectionnalistes) et une intensification de la répression des groupe et idées anti-autoritaires. L'État tente de lier toustes les anarchistes arrêté-es en les désignant sous le nom d'un mouvement « Étoile du Chaos » (en référence à la tendance anarchiste nihiliste, que les flics essaient d'homogéneiser sous un seul groupe, ayant ses « leaders »), usant des lois anti-terroristes pour arrêter et enfermer plus d'une cinquantaine de compas, notamment 44 anarchistes à Bandung (pour des accusations variées) et 16 autres à Jakarta (pour des accusations d'attaques au molotov).

Les accusations contre les compas vont de la participation à des actions directes (attaques au cocktail molotov, incendies, émeutes, destruction de biens, attaques contre des flics…) à la provocation aux crimes et délits (notamment en ligne, l'État indonésien s'attaquant à plusieurs sites ou comptes de contre-information anarchiste), d'autres étant accusé-es d'être des « leaders » de cette organisation montée de toutes pièces. Les compas, enfermé-es depuis maintenant quasiment 3 mois, n'ont pas pu avoir accès à des avocats, sont à l'isolement et beaucoup d'entre elleux ont été torturé-es et tabassé-es, notamment pour obtenir des aveux.

Quelques un-es des inculpé-es ont pu faire sortir des lettres, signée de l'Association Libre des Feux Autonomes et prisonnier-es individualistes, que l'on peut lire en français ici pour la première ou ici pour la seconde.

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15.12.2025 à 19:10

Secteur social et médico-social en lutte : appel à trois jours de grève 16,17,18 décembre 2025

Le secteur social et du médico-social est au bord de la rupture.

Face à l'urgence sociale et à l'ampleur des attaques subies, les travailleur·euse·s et étudiant·e·s du secteur, syndiqué·e·s ou non, appellent à la grève les 16, 17 et 18 décembre pour exiger des financements à la hauteur des besoins, des revalorisations salariales immédiates, des effectifs suffisants, et surtout, le respect de la dignité des personnes accompagné.es.

Les 13es Rencontres nationales du travail social en lutte ont confirmé ce constat : le secteur est attaqué de toutes parts et subit des politiques austéritaires, libérales et racistes qui visent à casser les budgets, à privatiser les interventions...

Les conséquences sont intolérables :

  • Coupes budgétaires et plans de licenciement (comme les 61 suppressions d'emplois chez AIDES).
  • Conditions de travail dégradées et épuisement massif des équipes.
  • Salaires en berne.
  • Une politique de la tarification à l'acte et de la mise en concurrence qui précarise tout le secteur.

C'est une maltraitance institutionnelle que ces professionnel·les dénoncent. L'austérité détruit leurs missions, leurs métiers et les droits des personnes accompagnées.

En Île-de-France, jeudi 11 décembre les travailleur·euse·s des SIAO (115) ont déployé des banderoles devant Interlogement93 et le Samusocial de Paris pour annoncer la grève.

Première étape : mardi 16 décembre !
10h00 : Rassemblement à l'appel des travailleur·euse·s des SIAO (115), rue du Centenaire (Montreuil).
14h30 : Manifestation au départ de Chatelet (Paris).
18h30 : Assemblé générale à la Bourse du travail, rue de Turbigo (Paris).

Tract 161718
Lire la suite (468 mots)

Le secteur social et du médico-social est au bord de la rupture.

Face à l'urgence sociale et à l'ampleur des attaques subies, les travailleur·euse·s et étudiant·e·s du secteur, syndiqué·e·s ou non, appellent à la grève les 16, 17 et 18 décembre pour exiger des financements à la hauteur des besoins, des revalorisations salariales immédiates, des effectifs suffisants, et surtout, le respect de la dignité des personnes accompagné.es.

Les 13es Rencontres nationales du travail social en lutte ont confirmé ce constat : le secteur est attaqué de toutes parts et subit des politiques austéritaires, libérales et racistes qui visent à casser les budgets, à privatiser les interventions...

Les conséquences sont intolérables :

  • Coupes budgétaires et plans de licenciement (comme les 61 suppressions d'emplois chez AIDES).
  • Conditions de travail dégradées et épuisement massif des équipes.
  • Salaires en berne.
  • Une politique de la tarification à l'acte et de la mise en concurrence qui précarise tout le secteur.

C'est une maltraitance institutionnelle que ces professionnel·les dénoncent. L'austérité détruit leurs missions, leurs métiers et les droits des personnes accompagnées.

En Île-de-France, jeudi 11 décembre les travailleur·euse·s des SIAO (115) ont déployé des banderoles devant Interlogement93 et le Samusocial de Paris pour annoncer la grève.

Première étape : mardi 16 décembre !
10h00 : Rassemblement à l'appel des travailleur·euse·s des SIAO (115), rue du Centenaire (Montreuil).
14h30 : Manifestation au départ de Chatelet (Paris).
18h30 : Assemblé générale à la Bourse du travail, rue de Turbigo (Paris).

Tract 161718
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15.12.2025 à 13:12

15 décembre 1879 : Commémoration de la mort de Lumina « Surprise » Sophie

Lumina « Surprise » Sophie (05/11/1848 - 15/12/1879)
Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : « Je veux tout brûler, et si le bon Dieu descendait du ciel, je le brûlerai aussi, parce qu'il doit être un vieux béké ! » ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé'y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).

Texte intégral (917 mots)

Lumina « Surprise » Sophie (05/11/1848 - 15/12/1879)
Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : « Je veux tout brûler, et si le bon Dieu descendait du ciel, je le brûlerai aussi, parce qu'il doit être un vieux béké ! » ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé'y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).

Lumina Sophie dite « Surprise » naît le 5 novembre 1848, peu après l'abolition de l'esclavage, au Vauclin à l'habitation La Broue.

En février 1870, Léopold Lubin, un Noir du Marin, membre d'une famille d'entrepreneurs de travaux publics, a une violente altercation avec Augier de Maintenon, jeune Européen, aide-commissaire de marine et chef de service au bourg du Marin. L'affaire passe devant les tribunaux. Lubin est condamné lourdement, de façon très injuste et raciste ! Un mouvement de solidarité active se développe, auquel s'associe Lumina : pétitions, souscription pour payer les recours, etc.

À cette affaire se conjugue l'affaire Codé. Codé est un Béké, propriétaire de l'habitation « La Mauny », arrogant avec ses employés. Il a érigé le 21 janvier un drapeau blanc, symbole de l'Ancien régime : le 21 janvier est la date-anniversaire de l'exécution de Louis XVI. C'est l'expression ostensible du regret des temps esclavagistes, et une provocation raciste. En plus, Codé a été membre du jury d'assises dans l'affaire Lubin, et il se vante publiquement de l'avoir fait condamner. Les habitants des campagnes sont en colère contre ses provocations et contre l'injustice faite à Lubin. Lumina est solidaire du mécontentement populaire.

En septembre 1870, sur la place du marché de Rivière-Pilote, on la retrouve avec d'autres manifestants-es, hurlant pour la libération de Lubin. Le 22 septembre la population du Sud de la Martinique et notamment celle de Rivière-Pilote se soulève. Lumina participe activement à l'insurrection, qui sera très vite réprimée dans le sang. Surprise est enceinte de deux mois. Cela ne l'empêche pas de participer à la marche vers La Mauny avec l' « armée » de Telga. Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : "Je veux tout brûler , et si le bon Dieu descendait du ciel, je le brûlerai aussi, parce qu'il doit être un vieux béké !" ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé'y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).

Mais l'insurrection est rapidement vaincue. Lumina est arrêtée le 26 septembre 1870 à Régale sur l'Habitation de Lacaille et sera incarcérée au Fort-Desaix.

Plusieurs chefs d'accusation sont retenus contre elle. Son premier procès se tiendra du 17 mars au 17 avril 1871. Elle est présentée comme une femme qui cherche à dominer les hommes. Le gouverneur de l'époque l'identifie comme la « flamme de la révolte ».

Elle est relaxée le 17 avril de ce chef d'accusation, mais d'autres charges pèsent sur elle. Le 28 avril 1871, à la prison centrale de Fort-de-France, elle accouche d'un garçon que l'administration pénitentiaire nomme Théodore Lumina, sans aucun respect pour l'État-Civil de la mère. L'enfant est tout de suite séparé d'elle. Son 2e procès se déroule du 22 mai au 8 juin 1871. Elle sera « punie » pour révolte contre l'aristocratie des planteurs, pour blasphème, pour avoir menacé les hommes et pour vouloir les dominer, pour avoir mis le feu à 3 habitations. Le 8 juin, elle est condamnée aux travaux forcés à perpétuité, pour incendie et participation active à l'insurrection. Ce sera la déportation vers le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni, où elle arrive le 22 décembre 1871. Elle mourra des horribles conditions du bagne le 15 décembre 1879 à l'âge de 31 ans.

Icône de "l'insurection du sud de 1870", elle reste encore aujourd'hui un symbole anti-colonial !

Cérémonie du Bois-Caïman considérée en Haïti comme l'acte fondateur de la révolution et de la guerre d'indépendance en 1791

tiré du site coup pour coup 31

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15.12.2025 à 08:00

Pétition pour baisser les prix des consommations à la Bibliothèque nationale de France (BnF)

À l'attention du président Gilles Pécout,
du Directeur Général Philippe Lonné,
des membres du conseil d'administration et du conseil scientifique,

Nous, usagères et usagers, lecteurs et lectrices de la BnF (Tolbiac en Haut et Rez-de-Jardin, Richelieu-Louvois, Opéra, Arsenal), ou simples visiteuses et visiteurs occasionnels de ses expositions, de ses colloques et de ses conférences, souhaitons alerter la direction sur le niveau financièrement insoutenable et politiquement inadmissible des prix des consommations sur l'ensemble des sites.

Nous demandons d'urgence une baisse significative des prix aux distributeurs et aux cafés, alignée sur les prix pratiqués par le CROUS et de nombreux prestataires des institutions scolaires et académiques !

Si le prestataire actuel, WSH/Musiam, n'est pas en mesure d'accéder à cette exigence, nous demandons un changement de prestataire ou une internalisation des services de cafétéria et de restauration de la BnF, avec maintien du personnel.

Raison
La BnF est une institution publique fréquentée principalement par des étudiant·es (qui en France sont de plus en plus nombreux.ses à vivre sous le seuil de pauvreté) et des enseignant·es-chercheur·ses pour la plupart précaires. On ne peut plus se permettre de payer 1,80 euros pour un café, 2,50 euros pour un chocolat chaud, 3,00 euros pour un thé, 1,40 euros pour un fruit, 2,50 euros pour un KitKat et en moyenne 10 euros pour un repas.

Nous avons consulté Dominique Dupart, représentante des usagers.ères de la BnF, qui nous a exprimé son soutien à notre démarche.

Merci pour votre soutien, Le collectif des brebis de la BnF, Paris

Pour signer la pétition : https://www.openpetition.eu/fr/petition/online/pour-baisser-les-prix-des-consommations-a-la-bibliotheque-nationale-de-france-bnf

Même si une pétition n'est pas révolutionnaire, le prix des consommations fait aussi partie des conditions matérielles de travail des étudiant.es et des chercheur.euses précaires. C'est assez dur de se nourrir correctement tous les jours quand il n'y a pas d'endroit avec des prix décents dans et autour des bâtiments. Beaucoup de précaires vont à la BNF, et les salarié-es se mobilisent souvent pour leur conditions de travail souvent précaires.

Lire la suite (456 mots)

À l'attention du président Gilles Pécout,
du Directeur Général Philippe Lonné,
des membres du conseil d'administration et du conseil scientifique,

Nous, usagères et usagers, lecteurs et lectrices de la BnF (Tolbiac en Haut et Rez-de-Jardin, Richelieu-Louvois, Opéra, Arsenal), ou simples visiteuses et visiteurs occasionnels de ses expositions, de ses colloques et de ses conférences, souhaitons alerter la direction sur le niveau financièrement insoutenable et politiquement inadmissible des prix des consommations sur l'ensemble des sites.

Nous demandons d'urgence une baisse significative des prix aux distributeurs et aux cafés, alignée sur les prix pratiqués par le CROUS et de nombreux prestataires des institutions scolaires et académiques !

Si le prestataire actuel, WSH/Musiam, n'est pas en mesure d'accéder à cette exigence, nous demandons un changement de prestataire ou une internalisation des services de cafétéria et de restauration de la BnF, avec maintien du personnel.

Raison
La BnF est une institution publique fréquentée principalement par des étudiant·es (qui en France sont de plus en plus nombreux.ses à vivre sous le seuil de pauvreté) et des enseignant·es-chercheur·ses pour la plupart précaires. On ne peut plus se permettre de payer 1,80 euros pour un café, 2,50 euros pour un chocolat chaud, 3,00 euros pour un thé, 1,40 euros pour un fruit, 2,50 euros pour un KitKat et en moyenne 10 euros pour un repas.

Nous avons consulté Dominique Dupart, représentante des usagers.ères de la BnF, qui nous a exprimé son soutien à notre démarche.

Merci pour votre soutien, Le collectif des brebis de la BnF, Paris

Pour signer la pétition : https://www.openpetition.eu/fr/petition/online/pour-baisser-les-prix-des-consommations-a-la-bibliotheque-nationale-de-france-bnf

Même si une pétition n'est pas révolutionnaire, le prix des consommations fait aussi partie des conditions matérielles de travail des étudiant.es et des chercheur.euses précaires. C'est assez dur de se nourrir correctement tous les jours quand il n'y a pas d'endroit avec des prix décents dans et autour des bâtiments. Beaucoup de précaires vont à la BNF, et les salarié-es se mobilisent souvent pour leur conditions de travail souvent précaires.

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15.12.2025 à 08:00

Les gouvernants israéliens dans les pas du Ku Klux Klan

Des ministres israéliens veulent permettre la peine de mort uniquement pour les “non-juifs”. Une mesure officialisant une hiérarchie raciale, qui “n'existait que dans l'Allemagne nazie”, selon une ONG israélienne

Publié par : https://contre-attaque.net/2025/12/10/les-gouvernants-israeliens-dans-les-pas-du-ku-klux-klan/

Texte intégral (907 mots)

Des ministres israéliens veulent permettre la peine de mort uniquement pour les “non-juifs”. Une mesure officialisant une hiérarchie raciale, qui “n'existait que dans l'Allemagne nazie”, selon une ONG israélienne

Publié par : https://contre-attaque.net/2025/12/10/les-gouvernants-israeliens-dans-les-pas-du-ku-klux-klan/

“Strange Fruit”, c'est la chanson bouleversante interprétée par l'artiste noire Billie Holiday en 1939, lors du pic des lynchages de personnes africaines-américaines aux USA. Le “fruit étrange” décrit dans la chanson a les “yeux exorbités et la bouche tordue” et sent la “chair brûlée”. C'est le corps d'un Noir, assassiné par des suprémacistes du Ku Klux Klan.

Après l'abolition de l'esclavage, des lynchages et des attentats visent les communautés Noires, en particulier dans les États du Sud des USA. Des milliers d'afro-descendants sont torturés, mutilés, tabassés par des foules racistes, et la plupart du temps pendus à des arbres, pour semer la terreur. Les photos des pendaisons sont alors imprimées sur des cartes postales et vendues dans tout le pays. Jusqu'à aujourd'hui, le Ku Klux Klan, groupe terroriste d'extrême droite, qui a commis la plupart de ces lynchages, utilise la corde de pendu comme symbole raciste.

Après l'élection de Trump, des nœuds coulants sont d'ailleurs réapparus sur certains arbres, près de lieux symboliques comme le musée national d'histoire et de culture afro-américaine. L'historien nord-américain Greg Robinson explique que ce nœud coulant, « C'est vraiment raciste, vraiment un symbole de la violence projetée ». Ce n'est pas tout, dans les années 1930, la propagande nazie publiait elle aussi des caricatures représentant des Juifs, des communistes et autres opposants pendus à des potences.

C'est ce symbole que les fascistes sionistes s'approprient désormais. Le ministre israélien Itamar Ben Gvir, mais aussi le ministre du Patrimoine, Amihai Eliyahu, membre du parti Otzma Yehudit, c'est-à-dire « Pouvoir juif », ont paradé dans le Parlement israélien avec des pin's dorés en forme de nœuds coulants. Jusque récemment, les suprémacistes sionistes arboraient un petit ruban jaune, symbole innocent sensé évoquer les « otages israéliens ». Maintenant, ils affichent un symbole de mort, une référence suprémaciste.

Pourquoi arborer de tels pin's ? Parce que Ben Gvir et ses amis veulent faire passer un projet de loi pour légaliser la peine de mort pour les personnes non-juives accusées de « terrorisme ». Une mesure raciale séparant, sur des critères ethniques, la loi qui s'applique aux juifs et aux autres. En l'occurrence, évidemment, les palestiniens. Et on le sait, Israël considère comme « terroriste » tous les palestiniens, y compris les nourrissons tués sous les bombes à Gaza. Avec son pin's, Ben Gvir expliquait : « Nous avons tous convenu de porter l'insigne. Il représente l'une des options pour l'exécution de la peine de mort. Bien sûr, il y a aussi la pendaison, la chaise électrique et l'injection létale ».

Ces derniers mois, Ben Gvir a organisé plusieurs mises en scènes dans les prisons israéliennes : il s'est fait filmer devant des prisonniers palestiniens ligotés, les yeux bandés, dans des situations évidentes de souffrance et de torture. Humiliant les corps ainsi entravés, jouissant de sa domination, le ministre avait réclamé qu'ils soient exécutés.

L'ONG israélienne Zulat, de défense des droits humains, estime que « des lois présentant de telles caractéristiques racistes n'existaient que dans l'Allemagne nazie ». Pour l'avocate israélienne Yael Stein, il ne fait aucun doute que ce projet de loi est raciste et s'inscrit dans une filiation fasciste. La loi a pourtant été validée en première lecture au Parlement israélien.

Israël est un État suprémaciste, militariste, qui commet un génocide et menace la paix mondiale, tout en disposant de l'arme nucléaire. Ses dirigeants ne cachent plus leurs sympathies avec les néo-nazis occidentaux et leur filiation avec des groupes comme le Ku Klux Klan. Combien de temps la France continuera-t-elle d'armer et de soutenir cette colonie terroriste ?

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15.12.2025 à 08:00

Présentation du livre « La justice du capital. Quand les multinationales (dé)font la loi » par son autrice Amina Hassani

Vendredi 19 Décembre | 19H00 | Amina Hassani vient présenter son livre « La justice du capital. Quand les multinationales (dé)font la loi ».
Une discussion suivra la présentation.
L'autrice est Docteure de l'École de droit de Sciences Po Paris et chercheuse en droit international économique. Sa thèse portait sur l'arbitrage international.

Lire la suite (413 mots)

Vendredi 19 Décembre | 19H00 | Amina Hassani vient présenter son livre « La justice du capital. Quand les multinationales (dé)font la loi ».
Une discussion suivra la présentation.
L'autrice est Docteure de l'École de droit de Sciences Po Paris et chercheuse en droit international économique. Sa thèse portait sur l'arbitrage international.

Des grandes entreprises qui font condamner des États pour avoir entravé leurs profits en adoptant des législations sociales ou environnementales : telle est la scène qui se rejoue quotidiennement dans les tribunaux privés de l'arbitrage d'investissement (ou RDIE, « Règlement des différends entre investisseurs et États »), pièce maîtresse du capitalisme globalisé.

Façonnée au cœur des empires déclinants pour préserver, « par la magie du droit », le pillage des ressources dans les pays décolonisés, cette justice du capital n'a cessé d'étendre sa toile par le truchement d'accords internationaux et de traités de libre-échange. Dans ses tribunaux, on tranche en secret des affaires qui concernent le plus grand nombre… au bénéfice des multinationales et des « marchands de droit » qui font tourner la machine.
Amina Hassani rassemble toutes les pièces de l'intrigue et montre comment l'arbitrage érode la souveraineté des États et dépossède les populations pour protéger la circulation et l'accumulation du capital en tout temps et en tout lieu. Alors que le scandale s'est fait jour, ses défenseurs rêvent d'étendre encore ses tentacules, menaçant tout projet de transition écologique et de justice sociale.

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15.12.2025 à 08:00

Fachorama : polémique la police !

Depuis plus de 13 ans, notre collectif propose toute une panoplie d'outils antifascistes : cartes, schémas, chronologies, infographies diverses, livres, traductions et… jeux de société. Or, pour des raisons qui nous échappent, c'est cette dernière catégorie qui fait l'objet d'une attention particulière des syndicats de police qui, à chaque fois, demandent le retrait de leur commercialisation. Il y a deux ans, c'était Antifa le Jeu, cette année, c'est donc au tour de Fachorama.

Texte intégral (613 mots)

Depuis plus de 13 ans, notre collectif propose toute une panoplie d'outils antifascistes : cartes, schémas, chronologies, infographies diverses, livres, traductions et… jeux de société. Or, pour des raisons qui nous échappent, c'est cette dernière catégorie qui fait l'objet d'une attention particulière des syndicats de police qui, à chaque fois, demandent le retrait de leur commercialisation. Il y a deux ans, c'était Antifa le Jeu, cette année, c'est donc au tour de Fachorama.

Avant de revenir en détail sur le déroulé de cette panique morale savamment orchestrée, rappelons quand même ce que contient réellement le jeu. Sur les 40 cartes du jeu, deux concernent la police, intitulées respectivement « Flic raciste de la BAC » et « Flic raciste dans les CRS », chaque carte étant accompagné d'un texte descriptif, au ton caustique mais au contenu factuel.

En effet, le Conseil d'État lui-même a reconnu l'existence des contrôles au faciès, une pratique pour laquelle la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme en juin dernier. Pour ce qui est des violences en manifestations, il suffit d'évoquer le mouvement des Gilets jaunes, comme cet exemple à Marseille et les centaines de vidéos de manifestant·es tabassés accessibles en deux clics. Concernant le racisme d'État, plusieurs sociologues en ont établi clairement l'existence, comme on peut le lire ici ou là, par exemple.
Des fachos dans la police ? Maiiiiiiiis non, pas possible !

Enfin, il est bien précisé que ces « flics racistes » ne sont pas tous les flics, mais qu'ils font partie des « 60% de policiers qui votent à l'extrême droite », des chiffres en-deçà de la réalité puisqu'une enquête du Cevipof datée de 2024 nous apprend qu'au second tour des dernières législatives, en 2024, le vote policier pour le RN était de… 67%, le score le plus élevé, et de loin, de toute la fonction publique.
Selon Médiapart, en 2017, le syndicat Alliance, majoritaire dans la police, déclarait par la voix de son délégué général, Stanislas Gaudon, que « le programme de Marine Le Pen tombe dans ses revendications et répond aux policiers qu'il représente ».

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