15.12.2025 à 08:00
Vendredi 19 Décembre | 19H00 | Amina Hassani vient présenter son livre « La justice du capital. Quand les multinationales (dé)font la loi ».
Une discussion suivra la présentation.
L'autrice est Docteure de l'École de droit de Sciences Po Paris et chercheuse en droit international économique. Sa thèse portait sur l'arbitrage international.
Vendredi 19 Décembre | 19H00 | Amina Hassani vient présenter son livre « La justice du capital. Quand les multinationales (dé)font la loi ».
Une discussion suivra la présentation.
L'autrice est Docteure de l'École de droit de Sciences Po Paris et chercheuse en droit international économique. Sa thèse portait sur l'arbitrage international.
Des grandes entreprises qui font condamner des États pour avoir entravé leurs profits en adoptant des législations sociales ou environnementales : telle est la scène qui se rejoue quotidiennement dans les tribunaux privés de l'arbitrage d'investissement (ou RDIE, « Règlement des différends entre investisseurs et États »), pièce maîtresse du capitalisme globalisé.
Façonnée au cœur des empires déclinants pour préserver, « par la magie du droit », le pillage des ressources dans les pays décolonisés, cette justice du capital n'a cessé d'étendre sa toile par le truchement d'accords internationaux et de traités de libre-échange. Dans ses tribunaux, on tranche en secret des affaires qui concernent le plus grand nombre… au bénéfice des multinationales et des « marchands de droit » qui font tourner la machine.
Amina Hassani rassemble toutes les pièces de l'intrigue et montre comment l'arbitrage érode la souveraineté des États et dépossède les populations pour protéger la circulation et l'accumulation du capital en tout temps et en tout lieu. Alors que le scandale s'est fait jour, ses défenseurs rêvent d'étendre encore ses tentacules, menaçant tout projet de transition écologique et de justice sociale.
15.12.2025 à 08:00
Depuis plus de 13 ans, notre collectif propose toute une panoplie d'outils antifascistes : cartes, schémas, chronologies, infographies diverses, livres, traductions et… jeux de société. Or, pour des raisons qui nous échappent, c'est cette dernière catégorie qui fait l'objet d'une attention particulière des syndicats de police qui, à chaque fois, demandent le retrait de leur commercialisation. Il y a deux ans, c'était Antifa le Jeu, cette année, c'est donc au tour de Fachorama.
Depuis plus de 13 ans, notre collectif propose toute une panoplie d'outils antifascistes : cartes, schémas, chronologies, infographies diverses, livres, traductions et… jeux de société. Or, pour des raisons qui nous échappent, c'est cette dernière catégorie qui fait l'objet d'une attention particulière des syndicats de police qui, à chaque fois, demandent le retrait de leur commercialisation. Il y a deux ans, c'était Antifa le Jeu, cette année, c'est donc au tour de Fachorama.
Avant de revenir en détail sur le déroulé de cette panique morale savamment orchestrée, rappelons quand même ce que contient réellement le jeu. Sur les 40 cartes du jeu, deux concernent la police, intitulées respectivement « Flic raciste de la BAC » et « Flic raciste dans les CRS », chaque carte étant accompagné d'un texte descriptif, au ton caustique mais au contenu factuel.

En effet, le Conseil d'État lui-même a reconnu l'existence des contrôles au faciès, une pratique pour laquelle la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme en juin dernier. Pour ce qui est des violences en manifestations, il suffit d'évoquer le mouvement des Gilets jaunes, comme cet exemple à Marseille et les centaines de vidéos de manifestant·es tabassés accessibles en deux clics. Concernant le racisme d'État, plusieurs sociologues en ont établi clairement l'existence, comme on peut le lire ici ou là, par exemple.
Des fachos dans la police ? Maiiiiiiiis non, pas possible !
Enfin, il est bien précisé que ces « flics racistes » ne sont pas tous les flics, mais qu'ils font partie des « 60% de policiers qui votent à l'extrême droite », des chiffres en-deçà de la réalité puisqu'une enquête du Cevipof datée de 2024 nous apprend qu'au second tour des dernières législatives, en 2024, le vote policier pour le RN était de… 67%, le score le plus élevé, et de loin, de toute la fonction publique.
Selon Médiapart, en 2017, le syndicat Alliance, majoritaire dans la police, déclarait par la voix de son délégué général, Stanislas Gaudon, que « le programme de Marine Le Pen tombe dans ses revendications et répond aux policiers qu'il représente ».
14.12.2025 à 13:12
Il y a plus de cent ans, se déroulait un déménagement à la cloche de bois mouvementé, celui de Georges Cochon. Un personnage dont le combat est toujours d'actualité...
Il y a plus de cent ans, se déroulait un déménagement à la cloche de bois mouvementé, celui de Georges Cochon. Un personnage dont le combat est toujours d'actualité...
Le 14 décembre 1911, Georges Cochon, secrétaire de l'Union Syndicale des Locataires Ouvriers et Employés, fit son premier coup d'éclat médiatique.
En réalité, il est sur la sellette parce qu'il est engagé dans la lutte « anti propriétaires », au grand déplaisir de Louis Lépine, le préfet de police d'alors, qui s'inquiète des mouvements grandissants de locataires...
Mécontente d'un locataire si remuant, la propriétaire a décidé de se passer de sa compagnie. Menacé d'expulsion de son logement du 52 rue de Dantzig, il convoque l'union anti-propriétaires. Le concierge affolé face à l'attroupement, prévient alors la police.
Georges Cochon change alors de tactique, se barricade chez lui, déploie un drapeau rouge à la fenêtre et la banderole suivante : « Respectueux de la loi violée par la police au service du propriétaire, je ne sortirai que contraint par la force ».
La police ne se fait pas prier pour l'assiéger littéralement, donnant lieu à un ravitaillement de ses voisins pendant 5 jours, à une constatation de violation de domicile par huissier (la police peut violer un domicile, ben ouais !), et une victoire prononcée par le juge qui demande qu'on le laisse tranquille, et surtout, surtout, que le scandale et l'agitation se calment.

Le collectif dont il est secrétaire, l'Union Syndicale des Locataires, Ouvriers et Employés, a un programme clair :
Constitué à Clichy dans la ligne des Syndicats anti-proprios de la fin du 19e siècle, il est clairement d'inspiration libertaire.
Le syndicat s'écharpe à l'époque (comme ça change) sur les modalités d'action, la compromission avec les mairies et autres institutions, l'attaque physique des propriétaires, le recours à l'aide des députés, le soutien au malthusianisme (parce qu'il aide des familles très nombreuses mais ne veut pas être assimilé à ces positions natalistes) etc.
La tactique est la suivante :
C'est pourquoi Georges Cochon et ses petit-es camarades trouvent un compromis : une forme d'action directe qui malmène les propriétaires sans danger pour elleux et met les officiel-les le dos au mur.
Il est donc décidé de mettre un coup de pression par des petites actions peu coûteuses en moyens, plutôt symboliques, et qui peuvent faire boule de neige contre « Monsieur Vautour », le sale proprio.

Le syndicat se concentre principalement sur une tradition qui dure et durera bien longtemps : le « déménagement à la cloche de bois ».
On déménage avec ses ami-es avant de payer le loyer du mois à venir au propriétaire.
Autre variante : avant que l'huissier arrive pour saisir tous tes biens afin « d'apurer tes dettes de loyer », les voisin-es du coin ont déjà planqué tout chez elleux. Pratique !
Le syndicat met en place un groupe de bordélisation ultra efficace : le raffut de Saint-Polycarpe, qui est à la fois une équipe de déménagement des locataires expulsés quand ça rate et une brigade de dissuasion de l'expulsion quand le propriétaire a trop honte de se faire remarquer (ou trop peur de se faire chahuter).
Le 28 janvier 1912, opération « Maison avec Jardin » : le syndicat attaque le jardin des Tuileries, y construit une cabane pour dénoncer l'expulsion de la famille Husson. Embarqués au commissariat sans suites, une solution est trouvée pour la famille en la personne d'un bourgeois qui se sent généreux.

Le 10 février 1912 la cabane est reconstruite dans la cour de la préfecture de police afin d'y « loger » une famille nombreuse.
En mars 1912, rebelote dans la cour de la Chambre des députés.
Le 12 avril 1913 avec plusieurs milliers de sans-logis, elle est installée devant l'Hôtel de ville pour faire pression et remettre à l'ordre du jour un vote sur la construction d'habitations à bon marché
Le 24 avril, le syndicat et une foule de centaines de sans-logis prend d'assaut l'église de la Madeleine.
En juin, elles occupent la caserne du Château d'eau pour y loger 50 familles et leurs enfants.
En juillet 1912, c'est le tour d'un hôtel particulier rue de Vaugirard.
À chaque fois, le syndicat reloge directement ou obtient le relogement de plusieurs familles.C'est « la guerre aux taudis » : le petit peuple parisien, concerné par des hausses de loyers de plus de 25% et vivant dans des conditions d'insalubrité généralisées, est enthousiaste. On n'est pas loin d'une grève des loyers massives.
Malheureusement, comme dans toutes les expériences collectives basées sur des contradictions, Cochon, rattrapé par les deux démons malfaisants des médias et des structures réformistes, se présente... aux élections municipales du 20e arrondissement. Exclu de l'Union, il continue ses actions mais devient un marronnier médiatique, récupéré par les journaux comme bouffon de service ; le mouvement est achevé par l'entrée en guerre.
On lui doit néanmoins un gros coup de projecteur sur les luttes de logement, et plusieurs chansons qu'on pourrait remettre au goût du jour (celle-ci n'en fait pas partie mais elle est bien sympa).
14.12.2025 à 08:00
Alors que la bourgeoisie fait mine de s'offusquer des images montrant les travailleurs grévistes de la RATP interpeller leurs collègues non-grévistes, retour sur le traitement fait aux « jaunes » pendant la grève des taxis parisiens de 1911-1912 [1]. Extrait tiré du roman d'Aragon Les cloches de Bâle [2].
Alors que la bourgeoisie fait mine de s'offusquer des images montrant les travailleurs grévistes de la RATP interpeller leurs collègues non-grévistes, retour sur le traitement fait aux « jaunes » pendant la grève des taxis parisiens de 1911-1912 [3]. Extrait tiré du roman d'Aragon Les cloches de Bâle [4].
Sur le boulevard, un groupe discutait ferme avec un chauffeur, un grand diable, qui voulait à tout prix passer, qui se fâchait. Déjà les flics de l'autre côté commençaient à s'agiter. On lui disait : « Tu n'as pas honte ? Tu vas appeler les flics contre des camarades ? — Laissez moi passer, je vous dis, je m'en fous, moi, de votre grève. Il faut que je becte, moi. »
Il fallut lui expliquer que ce n'était encore rien de rentrer au garage ; il aurait à en sortir, on ne pouvait rien lui garantir de ce qui lui arriverait.

D'ailleurs, s'il y avait des jaunes à l'intérieur, il était de fait qu'ils ne sortaient guère. Vers huit heures, brusquement la porte s'ouvrit et deux voitures s'échappèrent. On vit alors qu'il y avait bien trois cents grévistes sur le boulevard de Charonne. Les deux taxis avaient l'air de rats qui ont abandonné leur tanière et qui se trouvent tout à coup en plein jour au milieu d'une pièce pleine de gens. Ils hésitèrent, tournèrent, puis partirent dans deux directions opposées.
Les sifflets de police crevèrent l'air du matin. Presque au même moment, tandis que les flics chargeaient vers les grévistes, il y eut un grand bruit de vitres brisées, l'un des taxis avait eu la malencontreuse idée de quitter le boulevard, et au coin de la rue des pierres avaient volé.
La police, comme un essaim de mouches bleues, tournoya sur elle-même. Elle avait l'air de chercher son cadavre. Mais le renard avait filé sans demander son reste [5]. Et, comme Catherine regardait à travers les vitres du café, les agents qui inspectaient les alentours, ne sachant pas qui ils devaient appréhender des nombreux passants, reconnaissables à leurs vareuses professionnelles, la jeune femme soudain s'aperçut que Victor et Bachereau n'étaient plus à côté d'elle. Et puis, tout d'un coup, voilà les flics qui virevoltent encore. Ils prennent leurs jambes à leur cou, ils courent sur le boulevard. Catherine sortit pour voir.

À deux cents mètres plus loin, au milieu de la chaussée, le second taxi renversé piteusement sur le côté commençait à flamber avec une fumée blanche. Une cinquantaine de grévistes détalaient dans la perspective du boulevard, se rabattant à droite et à gauche. À côté de la voiture, stupide, le jaune qu'on avait jeté à bas de son siège regardait le désastre. Les agents autour de lui gesticulèrent. Il répondait difficilement, levant les bras au ciel. De sa place, Catherine le voyait mal, mais on avait dû le corriger, il se frottait doucement la gueule.
C'est alors qu'elle aperçut Bachereau. Sur le mur du garage, à cheval, le poing levé, la casquette en bataille, il parlait à ceux qui étaient à l'intérieur. À travers les boulevards on l'entendait crier. Il avait profité du désarroi de la police qui n'avait laissé personne à la porte du garage. Victor était en bas du mur, il avait dû lui faire la courte échelle. Le poing, en haut, brandi, scandait les phrases : ça ne dura pas longtemps. La police revenait. Bachereau que Victor tirait par un pied sauta à bas. Les deux hommes détalèrent comme des dératés. Les flics se jetaient sur eux ; mais à ce moment tout un groupe de chauffeurs, comme par hasard, traversait la chaussée. Peut-être bien qu'ils allaient sagement au garage... Cela ralentit l'élan de la police.
Catherine retrouva Victor à Levallois. Le lendemain, les chauffeurs iraient en délégation aux obsèques des époux Lafargue [6]. Viendrait-elle ? Ils prirent rendez-vous.
[...] Les compagnies faisaient des efforts têtus pour briser la grève. Elles organisaient chaque jour une espèce de défilé de voitures, qui ne pouvaient guère qu'aller d'un garage à un autre, et sur le siège, elles asseyaient des jeunes pris à la Préfecture, où Lépine n'avait rien à refuser au Consortium, ou amenés à grands frais du fond des provinces, des gars que n'avait pas touchés la propagande rouge, frais émoulus de patronages et de préparations militaires.
Les incidents de rue se multipliaient : vitres brisées, voitures flambées, etc. À tel point que pour protéger leurs chauffeurs, coûteuse armée de briseurs de grève, qui ne servait guère qu'à la parade, les compagnies demandèrent des gardes municipaux, qui les accompagnèrent, assis à côté d'eux. Pour la galerie, un prétexte : les gardes étaient en réalité des guides pour les chauffeurs novices, à peine débarqués à Paris, et qui égaraient leurs clients dans la capitale.
L'unanimité ne régnait pas parmi les grévistes sur les méthodes à suivre avec les renards. On était au lendemain des débats parlementaires sur le droit de grève. Le parti radical-socialiste avait pris position contre le sabotage, la chasse aux renards. Il y avait dans le syndicat même des cochers-chauffeurs une vive opposition à ce qu'on appelait des actes de terreur. Mais ce légalisme était en général très mal vu des chauffeurs.
[1] La grève des taxis durera du 28 novembre 1911 au 18 avril 1912. Elle a pour origine l'augmentation du prix de l'essence.
[2] Roman publié en 1934.
[3] La grève des taxis durera du 28 novembre 1911 au 18 avril 1912. Elle a pour origine l'augmentation du prix de l'essence.
[4] Roman publié en 1934.
[5] Le terme « renard », synonyme du mot « jaune », désigne un briseur de grève.
[6] Laura Marx et Paul Lafargue se suicident le 25 novembre 1911.
13.12.2025 à 18:00
Brunch de soutien à @269.liberation_animale
Depuis 2015, l'organisation antispéciste 269LA porte un discours radical et une pratique offensive contre les structures d'exploitation animale. Réalisant des libérations (3600 animaux sauvés depuis 10 ans) et des blocages d'abattoir dans plusieurs pays européens, nous avons besoin de votre soutien pour financer nos actions directes et le soin des animaux libérés.
Retrouvez nous à la Cantine des Pyrénées pour un brunch de soutien à prix libre, pour nous soutenir, rencontrer nos militants et vous procurez notre merch !
5 Abattoirs ont été bloqués cet été dernier aux Pays-Bas et en France, les militant.es y ont subis des violences policières. Ces évènements de soutien nous permettent de continuer ces actions de grandes ampleur : les sous récoltés sont destinés aux frais vétérinaires des animaux libérés ; aux soutiens des refuges alliés et au financement des actions.
📅 le 14 décembre 2025
⏰️ De 11h30 à 14h30
📍à la Cantine des Pyrénées, 77 Rue de la Mare, 75020 Paris
💸Prix Libre
Brunch de soutien à @269.liberation_animale
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📅 le 14 décembre 2025
⏰️ De 11h30 à 14h30
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💸Prix Libre
13.12.2025 à 13:12
Le 13 décembre 1983, un gala de soutien à Radio-Libertaire, dont l'existence demeurait alors menacée, avait lieu à l'Espace BASF, près de la place Balard à Paris, avec Léo Ferré. Plus de 6 500 spectateurs y assistèrent.
Le 13 décembre 1983, un gala de soutien à Radio-Libertaire, dont l'existence demeurait alors menacée, avait lieu à l'Espace BASF, près de la place Balard à Paris, avec Léo Ferré. Plus de 6 500 spectateurs y assistèrent.


Radio Libertaire commence à émettre le 1er septembre 1981 sur la bande FM.
Les galas de soutien à Radio Libertaire se succèdent en 1983, en juin Bernard Lavilliers fait l'Olympia, en décembre, à l'espace Balard, Léo Ferré réunit 6 500 spectateurs.


Le 28 août 1983, les CRS saccagent le studio, saisissent l'émetteur. Les techniciens de la Préfecture de police démontent l'antenne.
5 000 personnes défileront à Paris le 3 septembre 1983. Suite à cette manifestation, Radio Libertaire recommencera à émettre.

Soutenue en France et à l'étranger par le mouvement libertaire et de nombreux artistes, des syndicalistes et des militants associatifs, Radio Libertaire mènera un long combat pour la liberté d'expression.
Depuis 40 ans les ondes de cultures et de luttes de Radio Libertaire sont maintenues sur le 89.4 MHz, dès 2004 en streaming sur internet.
