20.10.2025 à 10:32
Florian Chaaban
"La réunion de près de deux heures et demie qui s'est tenue [vendredi 17 octobre] entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky n'a pas été facile ni amicale", entame El País. La rencontre entre les deux chefs d'État a été "tendue, franche et parfois 'embarrassante'", relaie de son côté La Libre. Le […]
L’article Guerre en Ukraine : Donald Trump pousse Volodymyr Zelensky à faire des concessions territoriales, la tension monte avant le sommet de Budapest est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
"La réunion de près de deux heures et demie qui s'est tenue [vendredi 17 octobre] entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky n'a pas été facile ni amicale", entame El País. La rencontre entre les deux chefs d'État a été "tendue, franche et parfois 'embarrassante'", relaie de son côté La Libre.
Le locataire de la Maison-Blanche, qui semble une nouvelle fois souffler le chaud et le froid, "a rejeté la demande du président ukrainien de livrer des missiles Tomahawk", poursuit le quotidien belge. Surtout, il aurait proposé à Volodymyr Zelensky "d’accepter des concessions territoriales à la Russie, relançant les inquiétudes avant son sommet prévu avec Vladimir Poutine à Budapest" [Ouest France]. Un rendez-vous auquel Volodymyr Zelensky a assuré ce lundi matin "être prêt à se joindre […] s’il recevait une invitation en ce sens" [Le Parisien].
En attendant cette rencontre, le président américain "aurait proposé [à son homologue ukrainien] un 'accord en l’état', gelant les lignes actuelles du front, après avoir eu un long entretien téléphonique avec Vladimir Poutine" le 16 octobre [Ouest France].
Selon le quotidien britannique The Guardian, Donald Trump aurait même"suggéré que la meilleure façon de mettre fin à la guerre en Ukraine serait de 'découper' la région du Donbass de manière à laisser la majeure partie de celle-ci sous contrôle russe, après avoir apparemment poussé Volodymyr Zelensky à céder des pans entiers de territoire".
Face à un conflit qui s'éternise, le milliardaire américain ne cache plus son impatience. Et brandit de nouvelles menaces. Il "a averti Volodymyr Zelenskyy qu'il devait accepter les exigences de paix de Vladimir Poutine, sinon 'il le détruirait'", avance The Financial Times.
La délégation ukrainienne était pourtant arrivée à Washington avec de nombreuses idées, "pour parler notamment de son secteur énergétique, dévasté par les frappes russes, et nécessitant un renforcement de ses défenses antiaériennes, mais aussi du soutien militaire offensif des États-Unis" [Le Monde]. Des espoirs vite éteints.
"Au retour de sa visite à Washington, le président ukrainien a exhorté ses alliés à renoncer à toute politique d’apaisement envers la Russie", écrit Ouest France. "L’Ukraine ne concédera jamais aux terroristes aucune récompense pour leurs crimes, et nous comptons sur nos partenaires pour maintenir cette position", a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram, "appelant ses alliés européens et américain à prendre des 'mesures décisives'", abonde le média.
Ses appels semblent avoir été entendus. "Les dirigeants européens se rallient autour de Volodymyr Zelensky", observe ce lundi matin Politico dans sa newsletter quotidienne. "Le président ukrainien devrait participer à une réunion de haut niveau à Bruxelles dans le courant de la semaine, selon deux personnes informées des préparatifs de la réunion du Conseil européen".
"Depuis l’échec d’Anchorage, les alliés voulaient croire que Donald Trump avait compris la nature dilatoire des manœuvres russes […]. À l’occasion de l’assemblée générale des Nations unies à New York, le 23 septembre, les Occidentaux ont même cru déceler un tournant verbal, Washington semblant enfin prêt à exercer une pression sur Moscou" [Le Monde].
Près d'un mois plus tard, les lignes n'ont pas bougé. Et l'inquiétude monte. "Si Donald Trump affiche la volonté de parvenir à la paix, nombre d’alliés occidentaux redoutent qu’un tel compromis [sur la ligne de front] ne légitime l’agression russe. À Bruxelles, plusieurs diplomates rappellent que tout accord impliquant la cession forcée de territoires ukrainiens violerait le droit international", conclut L'Indépendant.
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17.10.2025 à 16:45
Juliette Verdes
Des taxis électriques partagés sur les voies ferrées en Allemagne, une bibliothèque virtuelle lituanienne, un centre commercial écologique moderne en Belgique… cette année encore, les lauréats du prix RegioStars illustrent la diversité des projets financés par la politique régionale. Ce label, décerné par la Commission européenne, a récompensé six projets européens exemplaires lors d'une cérémonie […]
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Des taxis électriques partagés sur les voies ferrées en Allemagne, une bibliothèque virtuelle lituanienne, un centre commercial écologique moderne en Belgique… cette année encore, les lauréats du prix RegioStars illustrent la diversité des projets financés par la politique régionale. Ce label, décerné par la Commission européenne, a récompensé six projets européens exemplaires lors d'une cérémonie à Bruxelles, mercredi 15 octobre.
AGEO (Atlantic Geohazard Risk Management), finaliste dans la catégorie "Une Europe verte", est reparti ce mercredi avec deux récompenses dont le prix du public, récoltant près de 2000 votes. Ce projet de gestion des risques géologiques est porté en France par l'université de Bretagne occidentale (UBO), à travers l'Observatoire intégré des risques côtiers OSIRISC et le partenariat Litto'Risques. Il réunit cinq pays de la façade Atlantique (Espagne, Irlande, France, Portugal, Royaume-Uni).
Mettant en relation scientifiques, acteurs locaux et décideurs politiques, AGEO permet de diffuser des alertes et de partager des informations en temps réel sur les événements naturels. Cette plateforme propose également des contenus éducatifs sur les menaces auxquelles sont exposées les régions littorales : glissements de terrain, activité sismique, inondations, érosion côtière… Au cœur de cette initiative, l'observatoire OSIRISC, implanté le long du littoral breton, s'est distingué pour l'étude et la gestion des risques liés à l'érosion et à la submersion marine. Les conclusions du projet AGEO sont désormais accessibles dans un ouvrage en accès libre.
"C'est une belle récompense pour le partenariat Litto'Risques et pour l'observatoire OSIRISC, […], pour les chercheurs et acteurs de la gestion des risques côtiers", a remercié l'équipe du projet. "[Cela] montre le réel intérêt, au-delà des frontières bretonnes, d'une approche collaborative originale […] pour répondre aux défis de l'adaptation aux changements globaux à l'échelle des territoires. Toute l'équipe est très fière de cette reconnaissance".
Parmi le nombre record de projets soumis (266), 25 finalistes ont été retenus, dont 4 impliquant des régions françaises. La Guyane française a d'ailleurs été sélectionnée pour la première fois depuis le lancement du concours en 2008.
Les projets finalistes font notamment partie du programme Interreg, qui favorisent la coopération transfrontalière. Ils ont bénéficié, à ce titre, de financements du Fonds européen de développement régional (FEDER). Les projets récompensés ont été réalisés sur la période de programmation des fonds européens allant de 2014 à 2020, ce qui explique la présence du Royaume-Uni.
Pour cette édition 2025, outre AGEO, un deuxième projet français lié au changement climatique et à la préservation de l'environnement était à l'honneur dans la catégorie "Une Europe Verte". Le projet CARE Peat vise à restaurer et préserver les tourbières en Europe du Nord, qui sont d'importants puits de carbone. Selon le CNRS, les tourbières couvrent seulement 3 % de la surface du globe mais représentent 30 % du carbone total "piégé" dans les sols, permettant de réguler le taux de carbone. Trois régions françaises (Bretagne, Centre-Val de Loire, Île-de-France) ont œuvré pour la restauration de cet environnement naturel avec des régions belges, irlandaises, néerlandaises et britanniques.
La Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie ont quant à elles été sélectionnées dans la catégorie "Une Europe compétitive et intelligente", pour un projet visant à transformer l'industrie du textile, mené avec l'Espagne et le Portugal. DigiTVC a pour objectif d’accélérer la transition numérique des PME textiles du sud de l’Europe, afin d’en renforcer l’efficacité, la durabilité et la compétitivité.
Enfin, la Guyane a été sélectionnée dans la catégorie "Une Europe sociale et inclusive", pour son projet Oyapock coopération santé visant à améliorer la santé des femmes. Cette initiative franco-brésilienne agit pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des habitants du bassin de l'Oyapock. Depuis 2017, la Guyane mène des campagnes de prévention contre le VIH, lutte contre les violences et les grossesses non intentionnelles dans une région isolée, et améliore ainsi l'autonomie et la qualité de vie des habitants les plus vulnérables.
Le prix RegioStars, organisé chaque année par la Commission européenne depuis 2008, est un label d'excellence européen décerné à des projets financés par les fonds de la politique de cohésion. Il met en avant des projets de développement régional améliorant la vie des européens au quotidien.
Le prix s'adresse à tous les porteurs de projets de l'Union européenne ayant bénéficié de fonds de cohésion. Cette année, les candidats présélectionnés ont été invités à présenter leur projet final devant un jury lors de la Semaine européenne des régions et des villes, qui s'est déroulée à Bruxelles du 13 au 15 octobre.
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17.10.2025 à 14:17
Florian Chaaban
La manière dont les Européens se logent révèle de fortes disparités entre les pays de l’Union européenne, mais aussi entre la ville et la campagne. En moyenne, 51,7 % des citoyens de l'UE vivaient dans une maison en 2023, contre 47,7 % dans un appartement et 0,6 % dans d'autres types de logements (comme des […]
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La manière dont les Européens se logent révèle de fortes disparités entre les pays de l’Union européenne, mais aussi entre la ville et la campagne.
En moyenne, 51,7 % des citoyens de l'UE vivaient dans une maison en 2023, contre 47,7 % dans un appartement et 0,6 % dans d'autres types de logements (comme des péniches ou des caravanes). L'Irlande arrive largement en tête des premiers. Selon Eurostat, neuf habitants sur dix y résident dans une maison. Suivent les Pays-Bas (79 %), la Belgique et la Croatie (77 % chacune). Ces chiffres incluent les maisons mitoyennes, très courantes dans le nord-ouest de l'Europe.
À l'inverse, certains habitants privilégient la vie en immeuble. Ces écarts s'expliquent par des facteurs variés : traditions architecturales, politiques du logement ou encore disponibilité du foncier dans les États concernés. Cette tendance est prédominante dans le sud et l'est de l’Europe. Ainsi, l'Espagne compte 66 % de sa population vivant dans un appartement, suivie par la Lettonie (65 %, données de 2021), Malte (63 %) et l'Allemagne (61 %).
Le type de logement des Européens dépend fortement de leur environnement de vie. Dans les grandes villes, les appartements dominent assez largement : en 2023, près de trois citadins sur quatre (72 %) vivaient dans un immeuble collectif, contre seulement 27 % dans une maison. Cette prédominance s’explique notamment par la densité urbaine, le prix élevé du foncier et la rareté de l'espace disponible, qui favorisent la construction verticale.
La situation est plus équilibrée dans les banlieues et les petites agglomérations, où plus de la moitié des habitants (56 %) vivent dans une maison, tandis que 43 % occupent un appartement. Ces zones périurbaines combinent souvent les avantages de la proximité des villes et de l’accès à un habitat plus spacieux, souvent doté d'un jardin.
Enfin, à la campagne, la maison individuelle reste la norme. Huit habitants sur dix (82 %) y résident, contre seulement 17 % dans un appartement. Cet écart reflète la disponibilité du terrain et une organisation du territoire tournée vers l'habitat dispersé. Dans les zones rurales, le logement reste ainsi étroitement lié à un mode de vie plus indépendant et à une forte valorisation de l'espace.
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