LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Revue de presse - Touteleurope.eu
Souscrire à ce flux
Site institutionnel de référence sur les questions européennes

Accès libre Revue de presse Fact-Checking Hymnes européens

▸ les 12 dernières parutions

07.11.2025 à 12:16

Accord UE-Mercosur : Emmanuel Macron se déclare "plutôt positif" concernant son adoption mais reste sur ses gardes

Juliette Verdes

"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes. Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues […]

L’article Accord UE-Mercosur : Emmanuel Macron se déclare "plutôt positif" concernant son adoption mais reste sur ses gardes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (2363 mots)
Selon Emmanuel Macron (au centre), si les clauses de sauvegarde promises sont effectivement mises en œuvre, "cet accord peut être acceptable" - Crédits : Conseil européen

"En marge du sommet des chefs d'État précédant la COP30 à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron a affiché [jeudi 6 novembre] un changement de ton sur le très controversé accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur", constate 20 Minutes.

Le président français s'est dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues par la France, bien qu'il affirme rester "vigilant" [Ouest-France].

"La Commission européenne avait annoncé début septembre des 'mesures de sauvegarde' pour protéger les secteurs agricoles dans le cadre de cet accord, en espérant arracher un feu vert de la France", relate France info. Mais cette clause renforcée proposée par Bruxelles doit encore être "adoptée et reconnue" par les pays du bloc latino-américain, a rappelé dimanche le ministre français chargé de l'Europe, Benjamin Haddad.

"Dans les semaines qui viennent", la Commission européenne va mener un "travail" avec le Mercosur "pour que ces clauses soient acceptées", a réitéré Emmanuel Macron [Libération]. Mais le monde agricole "continue de juger ces avancées, qui permettent à n'importe quel pays de l'UE de limiter les exportations de produits sud-américains sur son territoire en cas de déstabilisation du marché, insuffisantes pour protéger le secteur". Cette annonce est "une rupture avec l'agriculture française", juge la FNSEA qui dénonce un "reniement total" d'Emmanuel Macron sur le sujet [BFM TV].

Des clauses de sauvegarde en cours de négociation

Les négociations sur le traité destiné à libéraliser les échanges entre l'Union européenne et des pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont débouché sur un accord en décembre 2024. "Adopté le 3 septembre 2025 par la Commission européenne, le texte doit encore être approuvé par les 27 pays membres [et par le Parlement européen] avant d'entrer en application" [France info].

"Emmanuel Macron a auparavant affirmé à plusieurs reprises que cet accord n'était 'pas acceptable en l'état', alors que les agriculteurs français redoutent une 'concurrence déloyale' des Sud-Américains", rappelle Ouest-France. Le président français estime toutefois avoir été "cohérent depuis le début" : "j'ai dit qu'en l'état, il n'était pas acceptable, [mais] il est en train d'être changé. Et donc si ces clauses sont bien mises en œuvre, […] à ce moment-là, nous considérons que cet accord peut être acceptable", a-t-il affirmé depuis Belém [Libération].

D'après les informations d'Agence Europe, "les États membres de l'UE semblent être prêts à donner leur feu vert à la proposition de règlement qui détaille la clause de sauvegarde dans l'accord commercial UE/Mercosur".

La Commission veut adopter le texte fin décembre

Sur Europe 1, l'eurodéputée française Manon Aubry, coprésidente du groupe La Gauche au Parlement européen, dénonce ce matin un accord qui "entraînera l'importation de grandes quantités de viande ne respectant pas les normes européennes, mettant ainsi en péril la santé des consommateurs et l'équilibre de l'agriculture française". À l'Assemblée nationale, "les députés Les Républicains menés par Laurent Wauquiez avaient demandé mercredi au Premier ministre Sébastien Lecornu l'organisation d'un vote au Parlement sur le traité UE-Mercosur, qu'ils contestent" [France info].

Reste que "Bruxelles escompte obtenir l'aval des États européens avant fin décembre, tant que le président brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur" [France info].

"Mercredi, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a déclaré que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait l'intention de signer l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur le 20 décembre à Rio de Janeiro", fait savoir La Vanguardia. La signature a été discutée au cours d'une réunion à Belém entre la cheffe de la Commission et le président brésilien, une rencontre qualifiée "d'excellente" par M. Vieira, poursuit le quotidien espagnol.

Une résolution bientôt déposée au Parlement européen

Avec ce changement de ton du côté du gouvernement français, la conclusion de l'accord entre Européens et Sud-américains semble proche. "À moins que… dans un coup de théâtre, l'accord [puisse] finalement être jugé contraire au droit de l'UE ?", s'interroge Sud Ouest.

C'est l'espoir d'une soixantaine de députés, dont "le macroniste Pascal Canfin, […] l'Insoumise Manon Aubry, le social-démocrate Raphaël Glucksmann (Place publique), l'écologiste Marie Toussaint, ou encore le LR François-Xavier Bellamy". Ces derniers vont "déposer le 14 novembre au Parlement européen une résolution visant à saisir la Cour de justice de l'UE (CJUE)", précise le quotidien régional.

Cette proposition transpartisane devrait recevoir le soutien des pays traditionnellement opposés à l'accord, selon Euractiv, "notamment la France, la Pologne, l'Irlande et la région wallonne de Belgique. Le groupe d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, troisième plus grand groupe du Parlement européen, pourrait également soutenir la motion compte tenu de sa forte opposition à l'accord".

La résolution devrait être à l'ordre du jour lors de la prochaine session plénière du Parlement européen, à Strasbourg, mi-novembre. Si elle est adoptée, la CJUE pourra alors être saisie. "Conséquence directe : l'adoption de l'accord de libre-échange serait gelée, le temps que l'instance basée à Luxembourg donne son avis, soit pendant environ un an, voire un an et demi", avance Sud Ouest. "Mais quelle pourrait être l'issue ?" soulève le quotidien.

Les autres sujets du jour

Guerre en Ukraine

Hongrie

Migration et asile

Transports

Sécurité

L’article Accord UE-Mercosur : Emmanuel Macron se déclare "plutôt positif" concernant son adoption mais reste sur ses gardes est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

06.11.2025 à 13:01

COP30 : le sommet sur le climat s'ouvre à Belém en présence des dirigeants de la planète

Lou Caubet

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos. Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der […]

L’article COP30 : le sommet sur le climat s'ouvre à Belém en présence des dirigeants de la planète est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (1992 mots)
Le président de la République brésilienne, Luiz Inácio Lula da Silva, lors d'une réunion bilatérale avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen - Crédits : Ricardo Stuckert / Palácio do Planalto CC BY-ND 4.0

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos.

Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'adresseront "conjointement à l'assemblée plénière des dirigeants". Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont également attendus à Belém aujourd'hui, pour "un programme chargé comprenant (de nombreux) discours, bilatérales et longues 'sessions thématiques'".

"La COP de Belém sera-t-elle un coup d'épée dans l'eau ?", s'inquiètent cependant Les Échos. Les quelques 150 délégations attendues "à Belém du 10 au 21 novembre [devront] avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques…" [Le Monde]. Et les défis sont immenses : "l'objectif de l'accord de Paris […] semble bien loin, puisqu'on sait déjà que le seuil de 1,5 degré sera atteint ces prochaines années" [Radio France]. Tandis que "l'argent manque au Sud pour qu'il opère sa transition énergétique et se prépare aux changements", explique RFI.

Quels espoirs ?

"Pays particulièrement affecté par les effets du dérèglement climatique", le Brésil "est censé mettre de l'huile dans les négociations" [Courrier International]. Le pays "joue traditionnellement un rôle de médiateur entre Nord et Sud, dispose de diplomates aguerris et a fortement réduit ses émissions en 2024" [Le Monde].

"Plutôt qu'un texte final qui marque habituellement le point d'orgue des discussions dans une COP", la présidence brésilienne veut aussi mettre l'accent sur les "initiatives volontaires" qui manquent parfois de visibilité [Les Échos]. Des initiatives "où gouvernements, entreprises, associations s'engagent à travailler sur un thème précis", comme "la réduction des émissions de méthanes, l'arrêt du recours au charbon…". Lula mènera dans le même temps des discussions pour un "fonds de défense des forêts tropicales […] dont il compte faire l'héritage concret de cette COP" [Courrier International].

Le choix de Belém par le président brésilien Lula est par ailleurs hautement symbolique : "une ville située à l'embouchure du fleuve Amazone et à la lisière d'une forêt considérée comme le poumon de la planète", l'Amazonie [France 24]. Ville avec "une forte présence indigène", Belém illustre aussi l'autre ambition affichée par le président brésilien : faire de ce rendez-vous une "COP des peuples" [France 24].

Climat défavorable

Mais le "contexte géopolitique n'est pas favorable à des progrès sur le front du climat, alors que l'urgence le commande", explique RFI. Cette année, "les États sont censés se fixer de nouvelles feuilles de route – que l'on appelle contribution déterminée au niveau national, NDC en anglais – plus ambitieuses, comme le prévoit l'accord de Paris tous les cinq ans" [Le Monde].

Or le quotidien du soir estime que "ces nouveaux engagements sont insuffisants : ils devraient permettre de réduire les émissions mondiales d'environ 10 % à 15 % d'ici à 2035 comparé à 2019, selon les différentes estimations, là où il faudrait les abaisser de 60 % pour être alignés avec l'objectif de 1,5 °C". [Le Monde].

"Même l'Europe, pourtant l'un des continents les plus avancés en matière climatique, n'a été en mesure de livrer une cible climatique pour 2035 que mercredi matin, et au prix d'importantes flexibilités", rappellent Les Échos. Si "un rapprochement entre l'UE et la Chine constituerait une clé de la réussite", le directeur général de l'Iddri Sébastien Treyer estime qu'"aucun des deux blocs ne fait actuellement preuve de leadership en matière climatique" [Le Monde].

Quant aux États-Unis, "deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) de la planète", ils n'enverront "aucun représentant de haut niveau à Belém", note Courrier International. "Paradoxalement, c'est ce qui constitue aujourd'hui le plus grand motif d'optimisme". Et le quotidien de conclure : "aujourd'hui, tous les espoirs reposent donc sur le Sud global".

Autres sujets du jour

Consommation

Défense et sécurité

Guerre en Ukraine

Hongrie

Société

L’article COP30 : le sommet sur le climat s'ouvre à Belém en présence des dirigeants de la planète est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

05.11.2025 à 11:48

Le Monténégro et l'Albanie se rapprochent de l'adhésion à l'Union européenne, la Géorgie s'en éloigne

Valentin Ledroit

"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien […]

L’article Le Monténégro et l'Albanie se rapprochent de l'adhésion à l'Union européenne, la Géorgie s'en éloigne est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Texte intégral (2510 mots)
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas (à gauche), et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, ont également souligné les reculs observés en Serbie et en Géorgie
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas (à gauche), et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, ont également souligné les reculs observés en Serbie et en Géorgie - Crédits : Lukasz Kobus / Commission européenne

"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien belge. "Dix pays [dont le Kosovo qui bénéficie d'un statut particulier de 'candidat potentiel', NDLR] souhaitent actuellement rejoindre l'Union européenne", rappelle la Deutsche Welle.  

Lors de la présentation du rapport, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, "ont salué les efforts de réforme des pays en tête, le Monténégro et l'Albanie, tout en critiquant le recul de la Serbie et le déclin démocratique encore plus marqué de la Géorgie", note The Guardian.

"Que de nouveaux pays puissent nous rejoindre en 2030 est une perspective réaliste", a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en présentant l'état d'avancement des candidats [La Libre]. Au jeu des pronostics, le président du Conseil européen, António Costa, est allé plus loin en estimant quelques heures plus tard que "le Monténégro [pourrait] être le 28e État membre en 2028" [Les Echos].

Le Monténégro et l'Albanie en tête de peloton

"La palme du meilleur candidat" revient donc à "ce pays issu de l'ex-Yougoslavie et qui s'est séparé de la Serbie en 2006. Le [Monténégro] pourrait fêter ses 20 ans en terminant les négociations fin 2026, ce qui aboutirait à une adhésion en 2028, cinq ans après avoir tourné la page de l'autoritaire Milo Đukanović", rapporte Ouest-France. "Le Monténégro est le pays le plus avancé et a réalisé des progrès significatifs vers l'adhésion à l'UE. C'est également le pays le mieux préparé", a appuyé la commissaire Marta Kos [Balkan Insight].

Le constat est similaire pour son voisin, l'Albanie, qui a "réalisé des progrès notables dans l'harmonisation de sa législation avec celle de l'UE au cours de l'année écoulée", selon les propos de la commissaire, rapportés par Balkan Insight. D'après elle, cette tendance traduit une véritable aspiration de la population : "91 % des citoyens sont favorables à l'adhésion à l'Union européenne".

Mention spéciale pour l'Ukraine et la Moldavie, les autres candidats à la traîne

"Malgré les défis persistants liés à l'invasion russe et au blocage continu par la Hongrie des progrès formels dans les négociations d'adhésion de l'Ukraine, la Commission a salué l'engagement de Kiev en faveur de l'adhésion", relève la Deutsche Welle. L'Ukraine et sa voisine moldave "ont réussi à terminer de nombreuses réformes dans la perspective d'adhérer [et] vont pouvoir ouvrir les 'chapitres' de négociations […] avant la fin de l'année" [Ouest-France]. Mais pour cela, Kiev et Chișinău devront obtenir la levée du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

Les résultats sont beaucoup plus contrastés pour les six derniers candidats. "Plusieurs autres pays des Balkans butent sur des obstacles : le nouveau gouvernement de Macédoine du Nord néglige la question de la minorité bulgare, sujet éminemment sensible à Sofia. La Bosnie-Herzégovine est handicapée par la structure dysfonctionnelle héritée des accords de Dayton de 1995. Le Kosovo n'est même pas candidat officiel, n'étant pas reconnu par cinq États membres de l'UE", rapportent Les Echos.

Un "recul démocratique" pour certains candidats

Le constat est encore plus sévère pour un autre voisin des Balkans occidentaux. La Commission européenne a ainsi "critiqué les liens qui subsistent entre la Serbie et la Russie et a réclamé à Belgrade 'un positionnement géopolitique clair'" [Le Monde]. Et ajouté que "la désinformation selon laquelle l'UE serait à l'origine des manifestations antigouvernementales qui secouent actuellement le pays pourrait coûter cher à la Serbie" [Balkan Insight]. Par ailleurs, "la procédure engagée avec la Turquie reste gelée en raison 'de sérieuses inquiétudes quant à l'adhésion de la Turquie aux valeurs démocratiques'", soulignent Les Echos.

Mais les conclusions les plus sévères sont dirigées contre la Géorgie. Pour RFI, la Commission européenne "alerte contre une dérive autoritaire sans précédent" dans le pays. La radio internationale liste "les reculs démocratiques orchestrés par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien […] : démantèlement de l'état de droit, contrôle politique des institutions, emprisonnement des leaders d'opposition". "L'ambassadeur de l'UE à Tbilissi, Paweł Herczyński, parle d'un diagnostic 'dévastateur'. À Bruxelles, on estime que la candidature de la Géorgie pour intégrer l'Union n'est plus crédible", constate RFI.

Des réformes nécessaires pour accueillir de nouveaux membres ?

Enfin, la presse européenne s'arrête longuement sur un oubli du rapport. "La Commission n'a pas évoqué, ce mardi, la question aussi nécessaire qu'épineuse des réformes que l'UE doit faire de son côté pour être en mesure d'absorber de nouveaux membres", affirment Les Echos. "L'organisation de l'UE prévue par les traités actuels n'est pas adaptée à l'hypothèse d'un élargissement conséquent d'ici à 2030, notamment en matière de prise de décision. L'unanimité et le maintien d'un droit de veto pour chaque pays en matière de politique étrangère, ou la présence d'un commissaire par État constituent aujourd'hui de véritables freins", abonde Le Monde.

Du côté de la Commission européenne, Marta Kos "a suggéré qu'il n'était pas nécessaire de réformer l'UE avant d'admettre le Monténégro, qui compte 624 000 habitants, ou l'Albanie, qui en compte 2,7 millions" [The Guardian]. Selon elle, l'adhésion de ces États faiblement peuplés n'aurait "aucune incidence financière majeure" pour les membres actuels de l'UE.

Les autres sujets du jour

Commerce

Économie

Environnement

Guerre en Ukraine

Sécurité

L’article Le Monténégro et l'Albanie se rapprochent de l'adhésion à l'Union européenne, la Géorgie s'en éloigne est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

6 / 12
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓