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16.09.2025 à 12:08

Royaume-Uni : Donald Trump attendu pour une visite d'État aux nombreux enjeux

Hugo Palacin

"Le Royaume-Uni déroule le tapis rouge pour Donald Trump", rapporte La Tribune. "Six ans après avoir été reçu par la reine Élisabeth II à Buckingham Palace en 2019, le président américain est attendu [ce mardi soir] pour sa deuxième visite d'État dans le pays", poursuit le quotidien économique. Un événement à la préparation millimétrée, qui […]

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Texte intégral (1441 mots)
Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'emploie pour maintenir de bonnes relations commerciales entre son pays et les États-Unis - Crédits : Number 10 / Flickr CC BY-NC-ND 4.0
Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'emploie à maintenir de bonnes relations commerciales entre son pays et les États-Unis - Crédits : Number 10 / Flickr CC BY-NC-ND 4.0

"Le Royaume-Uni déroule le tapis rouge pour Donald Trump", rapporte La Tribune. "Six ans après avoir été reçu par la reine Élisabeth II à Buckingham Palace en 2019, le président américain est attendu [ce mardi soir] pour sa deuxième visite d'État dans le pays", poursuit le quotidien économique.

Un événement à la préparation millimétrée, qui débutera ce mercredi 17 septembre par "une démonstration de faste royal britannique […] comprenant notamment une visite en calèche, un banquet d'État, un survol d'avions militaires et une salve d'honneurs", détaille Reuters.

Côté politique, les choses sérieuses débuteront véritablement le lendemain. "Le Premier ministre Keir Starmer accueillera [Donald] Trump dans sa résidence de campagne de Chequers jeudi [18 septembre] pour discuter d'une collaboration plus étroite sur des questions comme l'Ukraine, et dans le but de finaliser les tarifs douaniers inférieurs promis pour l'acier et l'aluminium", poursuit l'agence de presse britannique.

Sécuriser la limitation des droits de douane

Ce rendez-vous "est crucial pour le Royaume-Uni, attaché à sa fameuse 'relation spéciale' avec Washington, alors que Donald Trump bouscule l'ordre international depuis son retour au pouvoir en janvier dernier" [TF1].

En mai dernier, "[Keir] Starmer a été le premier dirigeant mondial à conclure un accord économique avec Donald Trump sur la réduction de ses tarifs douaniers mondiaux", rappelle Reuters. Il avait obtenu de Washington un tarif douanier général de 10 % imposé au Royaume-Uni, contre 15 % pour l'Union européenne.

"Mais comme pour de nombreux accords commerciaux annoncés par [le milliardaire américain], certains détails ne sont pas encore finalisés ou font encore l'objet de litiges", indique CNN. C'est notamment le cas pour l'acier et l'aluminium.

L'une des priorités du Premier ministre britannique est ainsi "de sécuriser cette semaine la limitation des droits de douane américains" sur cette filière, qui demeure depuis mai "dans l'incertitude, car Washington tique sur les intrants étrangers de la sidérurgie britannique", précisent Les Echos.

Les géants américains de la tech investissent au Royaume-Uni

En amont de cette visite d'État, Keir Starmer s'est empressé lundi d'annoncer un nouveau partenariat dans le secteur nucléaire. Celui-ci "vise à accélérer le développement d'une nouvelle génération de petites centrales nucléaires, afin de faire du Royaume-Uni un leader mondial du déploiement de cette technologie", explique Le Figaro. Objectif pour Londres : bâtir "un âge d'or du nucléaire" avec les États-Unis, selon les termes du chef du gouvernement britannique.

Des investissements de géants américains de la technologie ont par ailleurs été annoncés avant l'arrivée de Donald Trump. C'est le cas de Google, avec 5,78 milliards d'euros promis sur deux ans au Royaume-Uni, "notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle", indiquent Les Echos.

Nvidia, l'un des leaders mondiaux des puces d'intelligence artificielle, devrait l'imiter. Un "investissement de plusieurs milliards de livres dans un data center présenté comme l'un des plus gros d'Europe et situé dans le Northumberland, au nord-est de l'Angleterre" est attendu, ajoute le quotidien économique.

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16.09.2025 à 12:01

[Podcast] L'Otan, garante de la sécurité collective de l'Europe

Vincent Lequeux

Depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, l'organisation est de nouveau sous les feux de l'actualité. L'Otan, c’est l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. On l'appelle aussi Alliance Atlantique : elle regroupe des pays d'Amérique et d'Europe. Elle a été créée en 1949, au début de la guerre froide. Sa principale mission à l'époque était de […]

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Texte intégral (1675 mots)

Depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, l'organisation est de nouveau sous les feux de l'actualité. L'Otan, c’est l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. On l'appelle aussi Alliance Atlantique : elle regroupe des pays d'Amérique et d'Europe.

Elle a été créée en 1949, au début de la guerre froide. Sa principale mission à l'époque était de protéger l’Europe de l’Ouest contre la menace soviétique. Depuis les années 1990, elle a élargi ses missions, par exemple à la gestion de crises ou la lutte contre le terrorisme.

La clause de défense mutuelle

Le cœur du traité de l’Atlantique Nord, c’est son article 5 : si l'un des membres de l'Otan est attaqué, tous les autres doivent lui venir en aide. On appelle cela la clause de défense mutuelle.

Celle-ci a été utilisée une seule fois, en 2001 après les attentats du World Trade Center. Plusieurs pays dont la France ont alors envoyé des soldats en Afghanistan pour combattre les terroristes d’Al-Qaïda, en soutien aux États-Unis. 

Depuis sa création, l’Alliance a grandi. Elle est passée de 12 pays fondateurs à 32 aujourd’hui. Outre les États-Unis et le Canada, tous sont en Europe, dont 23 dans l’Union européenne.

Les missions de l'Otan

Quels sont aujourd’hui les missions de l'Otan ? La principale, c'est la dissuasion : la capacité à convaincre tout adversaire potentiel qu'attaquer un pays de l’Alliance lui reviendrait trop cher. Ce qui implique de conserver en permanence des capacités militaires, notamment nucléaires, pour décourager toute agression sur le sol européen. 

Il y a donc des bases et des soldats de l'Otan dans plusieurs pays d'Europe. En particulier sur le flanc Est, à la frontière avec la Russie ou l"Ukraine. Les bataillons, comme ceux situés par exemple en Estonie ou en Roumanie, sont multinationaux et comprennent notamment des Français. 

La deuxième grande mission de l'Alliance atlantique, c’est d'intervenir dans des crises extérieures. Elle l’a fait par exemple en Afghanistan au début des années 2000, et dans les Balkans au milieu des années 90.

Et l'Union européenne dans tout ça ? Elle intervient exclusivement au-delà de ses frontières, à travers sa politique de sécurité et de défense commune - la PSDC en jargon bruxellois. Et essentiellement pour des missions de maintien de la paix, de formation militaire ou d'assistance humanitaire.

La coopération Otan - UE

Nous disposons de défenses aériennes – des systèmes terrestres, maritimes et aériens. Là encore, grâce à la contribution des Alliés de toute l'Europe et d'Amérique du Nord qui travaillent ensemble chaque jour. Pour nous assurer que nous sommes prêts et aptes à défendre chaque centimètre carré du territoire allié.

Mark Rutte

Secrétaire général de l'Otan

Comme vient de l'illustrer le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte : pour la défense collective de l'Europe, c’est son organisation qui est en première ligne. L'Union européenne et l'Otan coopèrent toutefois dans de nombreux domaines. Par exemple en partageant leurs informations, en formant ensemble des militaires ukrainiens, ou en menant des exercices militaires conjoints.

Enfin, l'Europe cherche aussi à mieux se défendre seule. C'est ce que l'on appelle l’autonomie stratégique. L'idée, c’est de renforcer les capacités européennes de défense, sans se couper de l'Otan et de l’allié américain. 

L'Alliance atlantique reste aujourd’hui indispensable pour préserver la paix et défendre l’Europe contre des agressions extérieures. Ce qui n’empêche pas le continent de vouloir réduire sa dépendance vis-à-vis de l'organisation, et peut-être aussi… des États-Unis.

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16.09.2025 à 10:31

Violences sexuelles en France : le Conseil de l’Europe dénonce une impunité persistante

Florian Chaaban

Face à une augmentation préoccupante des violences sexuelles et à un nombre très limité de poursuites judiciaires, le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme. Dans un rapport publié mardi 16 septembre, son Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Grevio) appelle la France à renforcer […]

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Texte intégral (1311 mots)
Selon le rapport, 83 % des affaires sont classées sans suite, et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols - Crédits : nito100 / iStock
Selon le rapport, 83 % des affaires sont classées sans suite, et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols - Crédits : nito100 / iStock

Face à une augmentation préoccupante des violences sexuelles et à un nombre très limité de poursuites judiciaires, le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme.

Dans un rapport publié mardi 16 septembre, son Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Grevio) appelle la France à renforcer sa protection des femmes et des mineures. Tout en reconnaissant certains progrès récents, il insiste sur la nécessité de mesures fortes et rapides.

Une impunité préoccupante et des victimes de plus en plus jeunes

Le Grevio se dit "particulièrement préoccupé" par le faible taux de poursuites en matière de violences sexuelles : 83 % des affaires sont classées sans suite et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols. Les experts exhortent les autorités françaises à améliorer les enquêtes, le recueil de preuves et à analyser les raisons de ces abandons. Ils recommandent aussi d’adopter une définition des violences sexuelles centrée sur l’absence de consentement libre.

Le rapport met également en lumière la vulnérabilité particulière des filles et des jeunes femmes : plus de la moitié des victimes recensées en 2022 et 2023 étaient mineures, selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes. Les auteurs sont eux aussi souvent jeunes, certains étant influencés par des discours masculinistes qui se diffusent largement sur les réseaux sociaux.

Des avancées législatives, mais encore insuffisantes

Ce premier rapport thématique sur l’application par la France de la convention d’Istanbul souligne toutefois des progrès réalisés depuis le Grenelle des violences conjugales en 2019. Le Grevio salue notamment la mise en place des bracelets antirapprochement, de l’aide d’urgence pour les femmes quittant un conjoint violent, ainsi que du "pack nouveau départ" facilitant l’accès à un soutien rapide.

La convention d’Istanbul, adoptée par près de 40 pays et entrée en vigueur en 2014, fixe des normes contraignantes pour prévenir et sanctionner les violences faites aux femmes. Le Grevio, organe de suivi du Conseil de l’Europe - qui rassemble 46 États membres et veille à la protection de la démocratie et des droits humains - est chargé d’en contrôler la bonne application.

En mai 2024, l’Union européenne a adopté sa première directive européenne afin de protéger les femmes victimes de violences et d’harmoniser les sanctions contre leurs auteurs.

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