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Rubrique «À LIRE AILLEURS»

▸ les 19 dernières parutions

04.02.2025 à 19:00

Macron l'ami bien réel des fascistes : contre la venue de Musk et autres dégoutants

Il a annoncé fièrement avoir invité Donald Trump et Elon Musk ainsi que Narendra Modi à un "sommet" sur l'intelligence artificielle prévu à Paris le 10 et le 11 février.

Soyons clair : si ces pourritures pourront s'entendre sur quelque-chose c'est bien que l'intelligence artificielle est une aubaine pour leur vision du monde.

Derrière ce concept à la mode se cache bien souvent un moyen d'automatiser les oppressions, de systématiser et de donner un verni prétendument rationnel aux inégalités en délégant les décisions à une boite noire reproduisant les biais racistes, sexistes de ses créateurs.

L'« intelligence artificielle » est aussi un prétexte utilisé pour délocaliser le travail. Rien d'artificiel derrière cet écran de fumée, simplement des travailleur·euses du clic sur·exploité·es (travail à la tâche, très répétitif).
Entre les mains des capitalistes, l'intelligence artificielle est un outil de contrôle et d'asservissement des travailleur·euses et non pas d'émancipation de ces derniers.

Nous revendiquons une autre façon de faire de l'informatique, vecteur de solidarités et d'émancipation. La technologie doit émanciper les humains et non pas les asservir à des voyous qui se croient être une élite.
La Startup Nation de Macron est un mirage qui cache l'abandon de nos libertés et du progrès social au service d'un techno-féodalisme qui ne dit pas son nom.

Dehors les fascistes, mobilisons nous contre la venue de la ploutocratie libertaro-fascisante de la Silicon Valley et d'ailleurs.

Lire la suite (307 mots)

Il a annoncé fièrement avoir invité Donald Trump et Elon Musk ainsi que Narendra Modi à un "sommet" sur l'intelligence artificielle prévu à Paris le 10 et le 11 février.

Soyons clair : si ces pourritures pourront s'entendre sur quelque-chose c'est bien que l'intelligence artificielle est une aubaine pour leur vision du monde.

Derrière ce concept à la mode se cache bien souvent un moyen d'automatiser les oppressions, de systématiser et de donner un verni prétendument rationnel aux inégalités en délégant les décisions à une boite noire reproduisant les biais racistes, sexistes de ses créateurs.

L'« intelligence artificielle » est aussi un prétexte utilisé pour délocaliser le travail. Rien d'artificiel derrière cet écran de fumée, simplement des travailleur·euses du clic sur·exploité·es (travail à la tâche, très répétitif).
Entre les mains des capitalistes, l'intelligence artificielle est un outil de contrôle et d'asservissement des travailleur·euses et non pas d'émancipation de ces derniers.

Nous revendiquons une autre façon de faire de l'informatique, vecteur de solidarités et d'émancipation. La technologie doit émanciper les humains et non pas les asservir à des voyous qui se croient être une élite.
La Startup Nation de Macron est un mirage qui cache l'abandon de nos libertés et du progrès social au service d'un techno-féodalisme qui ne dit pas son nom.

Dehors les fascistes, mobilisons nous contre la venue de la ploutocratie libertaro-fascisante de la Silicon Valley et d'ailleurs.

04.02.2025 à 17:00

Féministes Contre l'Armement et pour la Fin du Génocide en Palestine. 8 février 14h République : rejoignez le cortège !

Cessez-le-feu ? Rejoignez le cortège Féministes Contre l'Armement dans la manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Suite à l'appel du 8 octobre de l'AG féministe Paris Banlieue et de l'appel de Marseille invitant à continuer : communiqué de l'inter-orga et résumé de la campagne nationale.

Texte intégral (2363 mots)

Cessez-le-feu ? Rejoignez le cortège Féministes Contre l'Armement dans la manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Suite à l'appel du 8 octobre de l'AG féministe Paris Banlieue et de l'appel de Marseille invitant à continuer : communiqué de l'inter-orga et résumé de la campagne nationale.

CESSEZ-LE-FEU EN PALESTINE ?

La mobilisation féministe contre l'armement des génocides continue. À Paris, après le rassemblement devant le ministère des armées le 8 janvier, nous sommes en cortège en manifestation le 8 février. Suite à l'appel du 8 octobre de l'AG féministe Paris Banlieue et de l'appel de Marseille invitant à continuer tous les mois, voici le communiqué de l'inter-orga nationale à l'annonce du cessez-le-feu.

Appel initial paru sur Politis et formulaire ouvert à signature ici. Résumé de la mobilisation en fin d'article.

📍Paris- 13h45 devant l'intersport République, en cortège dans la manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
📍Marseille- 18h Place Cadenat - rassemblement goûter et ballade au quartier
📍Grenoble- 13h30 devant l'école Beauvert- tour en vélo des complices de l'armement du génocide et discussions

COMMUNIQUE- Poursuite de la mobilisation, le 8 février et au-delà


Nous prenons acte de l'accord de cessez-le-feu à Gaza. Nous sommes soulagé·es de la libération d'une partie des captifs et des captives, et du répit que cette trêve doit apport aux habitant·es de Gaza.


Ce soulagement ne nous fera pas oublier le nombre de mort·es palestinien·nes
, le nombre de déplacé·es, le nombre d'enfants mutilés. Nous restons alarmé·es par les nombreux témoignages faisant état de torture et viols dans les geôles israéliennes, ou des centaines de palestinien·nes de Cisjordanie, y compris des enfants, continuent d'être envoyé·es depuis la mise en place de l'accord. Il ne nous fera pas oublier non plus la complicité publique des États, notamment la France, qui ont permis et encouragé le génocide du peuple palestinien, non seulement par leur soutien diplomatique inconditionnel, mais aussi en fournissant les armes nécessaires à ce massacre.

Netanyahou n'a pas fini sa mission d'extermination : le nombre de palestinien·nes tué·es ne cesse d'augmenter à Gaza et en Cisjordanie. L'invasion de Jénine par l'armée israélienne a été annoncée, deux jours seulement après le début de la trève. Nous avons un mois pour transformer le cessez-le-feu temporaire en un cessez-le-feu permanent. Pour cela, il nous faut maintenir les mobilisations et nos résistances, pour la fin du commerce des armes entre la France et Israël ; pour en finir avec le narratif colonial - ici comme là-bas. Dans une perspective où, à l'international, le camp réactionnaire s'élargit, tenons le terrain localement.

L'agenda impérialiste, de même que les milliards engagés dans l'armement plutôt que dans l'éducation ou la santé, vont de pair avec le renforcement de l'extrême droite en France
. Continuer d'échanger des armes avec Israël aujourd'hui, c'est l'encourager à poursuivre son processus génocidaire, et légitimer les crimes de guerre commis ces 15 derniers mois. C'est aussi normaliser les politiques et les paroles racistes, islamophobes et colonialistes omniprésentes en France, en particulier depuis le 7 octobre 2023, de l'hexagone à la Kanaky ou la Martinique. C'est banaliser l'implication française dans d'autres génocides, notamment au Soudan.

Nous appelons aujourd'hui à continuer à nous réunir tous les 8 du mois. Le 8 février prochain, qui marque également une journée de mobilisation nationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, joignons nos forces partout où c'est possible.

Dans la continuité de l'appel du 8 octobre « féministes contre l'armement et pour la fin du génocide en Palestine » initié par l'AG féministe Paris banlieue et signé par plus de 150 organisations, repris et amplifié à Marseille, puis à Lyon, à Grenoble et dans d'autres villes de France, formons des alliances contre l'armement, contre les génocides, contre les guerres impérialistes.

Instagram : http://instagram.com/stoparmingisraelfrance
Fil telegram : https//t.me/stoparmingisraelfrance
Twitter : @stoparmingisr

Ressources (tracts, carte interactive et guide des entreprises d'armement complices) : https://padlet.com/stoparmingisraelfrance/ressources

Vous trouverez sur le padlet des visuels à imprimer autour de ce thème pour vos affiches et pancartes

DE L'ARGENT POUR LA SANTÉ ! PAS POUR LES ARMES !

SOURCES, RECAPITULATIF ET PHOTOS

Depuis l'appel parisien du 8 octobre, des féministes s'organisent. Fortes d'un mouvement international qui a fait ses preuves dans des organisations massives, comme à Melbourne le 11 septembre où 25 000 personnes ont marché contre l'armement. "La Palestine est un mouvement féministe", comme le rappellent les féministes d'Abya Yala, amériques colonisées.

Le 8 octobre un rassemblement unitaire a eu lieu à Paris et une manifestation sauvage féministe de nuit a pris les rues de Marseille. Depuis, d'autres marches ont été organisées à Marseille aboutissant à un appel le 8 novembre du nouveau collectif Femmes* Contre l'Armement afin de continuer de se retrouver dehors, entre alliées, progressistes, et personnes racisées et décoloniales.

Rappellant que l'internationalisme n'est pas une lutte de specialistes mais est vivante dans nos quartiers, que nous sommes nombreux et nombreuses à être enfants d'immigrées- rappellant que l'extrême droite se nourrit du narratif du supremacisme blanc :

« Nous avons un besoin majeur de poser des perspectives, une cadence. Pour avancer ensemble dans un mouvement qui nous nous nourrit, fortes de nos rencontres. Poser nos souffles dans le temps, en nous appuyant sur nos alliées identifiées. Développer les capacités à nous autonomiser, à nous défendre. Les guerres nous imposent leur tempo et détruisent la créativité politique et ses habitudes, sous l'impératif absolu de l'urgence humanitaire, ou la pression des régimes de censure. Le corps de lutte doit se saisir du sujet, largement, pour contrer le bloc réactionnaire qui se renforce et tente d'affaiblir la gauche. Nous avons besoin de lits dans les hôpitaux, d'écoles, de logements - non pas d'une course à l'armement. »

Des photos et vidéos des marches nocturnes à Marseille sont en ligne sur le compte de @stoparmingisrael_13. Le nouvel appel et tract pour le 8 janvier sont disponibles sur le compte de @femmes_contrelarmement13

Des invitations à s'organiser sont parues à Lyon et Grenoble- des contacts locaux y sont inscrits. A Lyon le 8 décembre, lors de la Fête des Lumières, une rapide manifestation a eu lieu et est visible sur le compte de @stoparmingisrael.lyon.

Le 30 janvier à Marseille un rassemblement unitaire a eu lieu devant l'usine Eurolinks, dont le materiel a ete retrouve lors du 'massacre de la farine', demandant de clarifier la position de l'entreprise qui affirme ne plus livrer d'armemement à Israel.

A Grenoble une tournée collective des lieux complices du génocide en Palestine est prevue à vélo, le 8 février : "De nombreuses entreprises (Caterpillar, STMicro, Lynred, Thalès...) et start-ups produisent et conçoivent dans la métropole grenobloise des pièces d'armes, composants électroniques, solutions informatiques à destination de l'armée génocidaire israélienne".

Tract et appel du 8 février à Marseille :

04.02.2025 à 15:10

[Le Mans] samedi 8 février : Manifestation solidairement anti-fasciste

Nous ne pouvons pas laisser les fafs s'organiser et répandre les oppressions, ni ne pas faire le lien avec les capitalistes et les gouvernements qui se radicalisent et les encouragent. Nous connaissons l'histoire et ne voulons pas qu'elle se reproduise en pire. Que ce soit aux États-Unis, en Italie, en Hongrie, partout en France, le fascisme n'a sa place nulle part. L'anti-fascisme est donc de plus en plus vital, car c'est l'auto-défense populaire contre toutes les dominations et pour l'émancipation de tou.te.s.

C'est pourquoi nous appelons à une manifestation anti-fasciste lors de laquelle nous exprimerons ensemble nos valeurs de solidarité : Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans !

Texte intégral (1228 mots)

Nous ne pouvons pas laisser les fafs s'organiser et répandre les oppressions, ni ne pas faire le lien avec les capitalistes et les gouvernements qui se radicalisent et les encouragent. Nous connaissons l'histoire et ne voulons pas qu'elle se reproduise en pire. Que ce soit aux États-Unis, en Italie, en Hongrie, partout en France, le fascisme n'a sa place nulle part. L'anti-fascisme est donc de plus en plus vital, car c'est l'auto-défense populaire contre toutes les dominations et pour l'émancipation de tou.te.s.

C'est pourquoi nous appelons à une manifestation anti-fasciste lors de laquelle nous exprimerons ensemble nos valeurs de solidarité : Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans !

Dans un contexte où les attaques fascistes sont de plus en plus graves et décomplexées partout dans le monde, où l'extrême-droite et ses idées se normalisent dans les discours et les actes en France, il est plus qu'urgent de se rassembler et de s'unir pour lutter solidairement contre ces idées nauséabondes et pour notre émancipation.

En effet, le plus riche capitaliste, Elon Musk, se décomplexe à faire des saluts fascistes lors de la prise du pouvoir de Donald Trump aux États-Unis.

L'État français est gouverné par une alliance centre/droite/extrême-droite, dont le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, soutient le collectif fémonationaliste Némésis et envisage à leur demande de dissoudre à nouveau des organisations anti-fascistes.

Localement, au Mans, la préfecture de la Sarthe a autorisé le 5 octobre 2024 la manifestation raciste instrumentalisant le féminicide de Philippine, ainsi que l'annuelle manifestation royaliste le 14 décembre 2024, en interdisant en parallèle les manifestations anti-raciste et anti-royaliste s'y opposant.

Et les fascistes du coin s'apprêtent à manifester à nouveau. Car l'organisation nationaliste Ultime Rempart (ex « collectif Saint Joseph »), dont la devise est « Français défends ton patrimoine », organise depuis 2024 une annuelle manifestation catholique intégriste au Mans : le samedi le plus proche du 10 février. Sous couvert d'hommage religieux, iels instrumentalisent la fête de la sainte Scholastique pour se réunir entre fachos de partout, tisser des liens et manifester leur haine. De plus, avant et après leurs manifs, iels s'arment et tentent d'occuper les rues en attaquant des individu.e.s subissant le racisme et des bars dits de « gauche », comme en 2019, ou en attaquant la manifestation anti-fasciste, comme en 2022. Le 14 décembre 2024, après leur manif, iels ont scandé des slogans racistes en centre-ville, puis ont menacé quelqu'un de coups de couteau parce qu'il s'était opposé verbalement à leur racisme, avant de le pourchasser et qu'il leur échappe heureusement...

Lors de la manifestation d'Ultime Rempart de l'année dernière, iels étaient 80 du Mans (Reconquête, UNI, dont Félix Aubry), de Tours (Des Tours et Des Lys, Cocarde étudiante), d'Angers (Rassemblement des Étudiants de Droite / ex-Alvarium, dont Côme Jullien de Pommerol), d'Orléans (Cocarde étudiante) et d'ailleurs...

La manifestation était partie depuis l'intégriste église Saint Benoît, où la messe est faite en latin et où est diffusée de la propagande patriarcale définissant comment les femmes devraient s'habiller et se comporter. La manif avait rejoint la cathédrale Saint Julien, soi disant pour y transporter des reliques, prouvant une dangereuse relation entre les fascistes et le diocèse du Mans, dont l'évêque a changé en avril 2023.

Plus d'informations sur ce qui s'est passé l'année dernière : https://expansive.info/Communique-sur-les-act…

Cette année, Ultime Rempart n'appelle pas publiquement à son annuelle manifestation catholique-intégriste. Comme La Marche du souvenir vendéen n'appelle plus publiquement à son annuelle manifestation royaliste depuis 2023. Iels se restreignent à communiquer dans leurs réseaux privés, se cachant pour éviter d'être opposé.e.s à des contre-manifestations, ce qui démontre l'efficacité de nos actions anti-fascistes. Pour autant chaque année iels communiquent après-coup et appellent « à l'année prochaine ». C'est pourquoi cette année encore, nous manifesterons nos solidarités anti-fascistes, qu'iels soient là ou pas !

La probabilité de leur manifestation est quasi-certaine car, en plus d'avoir appelé en 2024 à l'année prochaine, les fascistes du coin organisent une conférence « Paroles de rebelles » le Vendredi 7 Février à 20h au Mans, en invitant Christian Bouchet (principale figure du mouvement nationaliste-révolutionnaire et membre du Rassemblement National) et Paul Carton (alias Marc Visada, ancien de l'Action Française Le Mans et actuel chef de l'Oriflamme Rennes [scission de l'Action Française Rennes]).

Nous ne pouvons pas les laisser s'organiser et répandre les oppressions, ni ne pas faire le lien avec les capitalistes et les gouvernements qui se radicalisent et les encouragent. Nous connaissons l'histoire et ne voulons pas qu'elle se reproduise en pire. Que ce soit aux États-Unis, en Italie, en Hongrie, partout en France, le fascisme n'a sa place nulle part. L'anti-fascisme est donc de plus en plus vital, car c'est l'auto-défense populaire contre toutes les dominations et pour l'émancipation de tou.te.s.

C'est pourquoi nous appelons à une manifestation anti-fasciste lors de laquelle nous exprimerons ensemble nos valeurs de solidarité : Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans !

Cette manifestation est organisée conjointement avec une projection-discussion du film documentaire « À l'extrême-droite du père » le Vendredi 7 Février à 19h30 à la Maison des citoyen.ne.s au Mans (https://sarthe.demosphere.net/rv/6038). Ce documentaire d'infiltration met au jour les connexions entre une paroisse traditionaliste, Saint-Eloi, un groupuscule d'extrême droite, Dies Irae (« La colère de Dieu »), et une école privée, le Cours Saint-Projet.

La solidarité et l'anti-fascisme nous concernent tou.te.s, siamo tutte.i anti-fasciste.i !Retour ligne automatique
L'assemblée générale anti-fasciste de la Sarthe - agantifasciste72@anche.no

04.02.2025 à 15:00

[Le Mans] Projection-discussion du film documentaire « À l'extrême-droite du père »

Cette projection-discussion est organisée conjointement avec une manifestation le Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans (https://sarthe.demosphere.net/rv/6013). Cette manifestation anti-fasciste s'opposera à l'annuelle manifestation catholique-intégriste et nationaliste d'Ultime Rempart.

Texte intégral (703 mots)

Cette projection-discussion est organisée conjointement avec une manifestation le Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans (https://sarthe.demosphere.net/rv/6013). Cette manifestation anti-fasciste s'opposera à l'annuelle manifestation catholique-intégriste et nationaliste d'Ultime Rempart.

Vendredi 7 Février - Projection-discussion du film documentaire « À l'extrême-droite du père »

Maison des citoyen.ne.s, sous la place des comtes du Maine, au Mans (accès par les escaliers ou par l'ascenseur à l'intérieur du bâtiment au centre de la place)

19h30-20h : accueil, rencontre autour d'un apéro, info-kiosque

20h : projection suivie d'une discussion

Cette projection-discussion est organisée conjointement avec une manifestation le Samedi 8 Février à 17h Place de la République au Mans (https://sarthe.demosphere.net/rv/6013). Cette manifestation anti-fasciste s'opposera à l'annuelle manifestation catholique-intégriste et nationaliste d'Ultime Rempart.

Synopsis du film :
Ce documentaire d'infiltration met au jour les connexions entre une paroisse traditionaliste, Saint-Eloi, un groupuscule d'extrême droite, Dies Irae (« La colère de Dieu »), et une école privée, le Cours Saint-Projet. Le reportage a notamment levé le couvercle sur la pédagogie douteuse de cet établissement hors contrat, donnant à voir des collégiens qui fredonnent des chants judéophobes tandis qu'un professeur d'histoire leur enseigne que le maréchal Pétain était un sauveur. Déjà en 2010 il y avait environ 80 écoles similaires, aujourd'hui il y en a encore plus. Ces écoles sont le berceau du recrutement fasciste. Une fois plus âgé.e.s, les élèves deviennent des militant.e.s qui mélangent foi catholique intégriste et entraînements paramilitaires sous l'encadrement de militaires en service. Leur objectif est d'organiser des groupes locaux partout pour prendre le pouvoir, avec ou sans les urnes.

Basée sur cette infiltration de 6 mois, Rémy Langeux et Matthieu Maye ont aussi écrit le livre « Voyage au cœur d'une France fasciste et catholique intégriste », sorti en 2013. Ils reviennent sur l'histoire, le rôle et les agissements de cette composante traditionnelle de l'extrême-droite dans la reproduction et la diffusion des idées fascistes, notamment grâce à leurs écoles privées hors-contrat et à leurs actions politiques de terrain.

Plus récemment, en 2022, Florian Michel et Yann Raison de Cleuziou ont publié un autre bouquin sur le sujet : « À la droite du père : les catholiques et les droites de 1945 à nos jours ».

Informations complémentaires sur le film :

Durée : 53 minutes

Langue : Version Originale française, sous-titrée en français

Réalisation : Les infiltrés, France 2

Année de production : 2010

La projection-discussion et l'info-kiosque (brochures, auto-collants...) seront à cotisation libre (gratuité possible !).

Parlons-en autour de nous et invitons à y participer ✊

La solidarité et l'anti-fascisme nous concernent tou·te·s, siamo tutte·i anti-fasciste·i !

L'assemblée générale anti-fasciste de la Sarthe - agantifasciste72@anche.no

04.02.2025 à 13:00

Non, nous ne serons jamais quittes

De septembre à décembre 2024 s'est tenu le procès dit “des viols de Mazan”.
Les médias, divers collectifs et personnalités politiques saluent en chœur une “prise de conscience historique”, capturant ainsi une colère largement partagée, et laissant croire que le modèle politique même qui produit les violences de genre serait capable de se remettre en question et de changer.

Texte intégral (2650 mots)

De septembre à décembre 2024 s'est tenu le procès dit “des viols de Mazan”.
Les médias, divers collectifs et personnalités politiques saluent en chœur une “prise de conscience historique”, capturant ainsi une colère largement partagée, et laissant croire que le modèle politique même qui produit les violences de genre serait capable de se remettre en question et de changer.

On ne s'est jamais vu, on ne s'est jamais parlé, mais quelque chose à travers Gisèle Pélicot nous a percutés. D'un coup, le temps s'est arrêté, et la vérité nous est apparue d'une manière si brutale qu'elle a tout éclairé de sa lumière crue : ce qui nous a construit, ce qui a toujours sonné faux et injuste, ce monde qui nous entoure, jusqu'à notre plus profonde intimité. Des déclencheurs, il y en a déjà eu, à travers nos histoires intimes ou d'autres affaires publiques. Cette fois, nous y faisons face dans la même profonde empathie pour Gisèle. On admire son courage de politiser son procès en refusant le huis-clos, de faire de son cas particulier une caisse de résonance. On se connecte à une colère latente à laquelle on s'accommodait presque et qui là, prend une autre dimension : on rompt avec une solitude, comme lorsqu'on lit un livre écrit par des inconnus et qui semble écrit pour nous. Une fenêtre s'est ouverte avec fracas, on a senti qu'on était nombreuses et nombreux à se dire : non, stop, plus jamais, ça doit s'arrêter maintenant. Malheureusement, le pas d'après, le pas politique, celui qui aurait pu donner suite à cet appel des tripes, fut bien vite étouffé par la machine institutionnelle. Comme un rendez-vous manqué.

Au début, on a tenu cette affaire à distance. Soit parce qu'elle nous faisait trop violemment écho, soit par saturation de la routine médiatique habituelle : l'accumulation de tragédies mises en équivalence finit par nous anesthésier, et tout devient juste « l'horreur de plus ». Ce dispositif nous maintient dans l'impuissance. Pourtant on y pensait chaque jour, c'était trop criant pour ne pas regarder les choses en face. On a donc fait le choix de ne pas réduire cette histoire à un énième fait divers glauque, ni à sa capture médiatique. Mais plutôt de se pencher sur ce qu'elle raconte de l'ordre des choses, pour y voir clair et se donner des armes.

On ne peut pas le nier, l'affaire fait événement, non seulement par le positionnement de Gisèle, mais aussi par sa dimension explicite : il n'y a jamais eu autant d'images et donc de preuves de viols (20 000 photos et vidéos archivées par son ex-mari), la soumission chimique rend l'absence de consentement indiscutable, et pourtant la négation du qualificatif de viols est largement partagée par les accusés. Ceux-ci sont nombreux et leurs profils ordinaires (51 accusés : un journaliste, un cadre, un infirmier, des militaires, électriciens, plaquistes, la plupart mariés et pères de familles).
Tout ces éléments dessinent de fait une contradiction d'apparence, certes déjà théorisée depuis longtemps, mais dont la démonstration prend une ampleur et une résonance exceptionnelles : la prédation se confondant avec la normalité, le violeur en « bon père de famille ». Coloniser le monde et les corps en les détruisant, tout en bénéficiant d'une place sociale, ce serait finalement juste la norme des rapports de genre et des rapports sociaux en général.
Mais ça ne suffit pas de le constater, il faut aussi en tirer les conséquences. La société en tant que telle est un système de prédation, on ne peut donc plus vouloir sa transformation mais sa destruction. Si on veut se battre contre ce modèle tout entier, il nous faut aller au bout de ce que cela implique : une révolution.

Pourtant, et au fond comme toujours, les termes du débat public autour de ce procès ne sont que des bâtons dans les roues d'une possible et réelle rupture avec ce monde : on nous parle de changer la société, les lois, les mentalités, d'exiger des peines maximales, une redéfinition juridique du viol, etc. Ce discours ne sert que le train-train réformiste, qui ne fait qu'enfermer à nouveau l'horreur dans le même cadre qui lui a permis de se produire. Il est là le foutage de gueule : pense-t-on vraiment que la Justice et l'État pourront nous apporter une quelconque consolation, une quelconque réparation ? On parle ici d'irréparable, pour Gisèle et pour toutes les autres. La Justice, c'est cette maîtresse d'école qui veut nous faire croire qu'un jour on sera quittes. Non, nous ne serons jamais quittes. Ceux qui attendaient quelque chose du procès, ont bien sûr été déçus. La justice et l'État seront toujours décevants, tout simplement parce qu'ils font partie du problème qu'ils prétendent régler, et que leur rôle ne sera toujours au fond que de maintenir la paix sociale. Pourquoi après un dévoilement aussi insupportable, ne nous sommes-nous pas toutes et tous retrouvés dans la rue pour attaquer les tribunaux, pour dire en actes : "on arrête tout" ? Parce que le réformisme est là pour étouffer la révolte, en prenant le problème en charge : voilà à quoi servent la justice et toute institution. Apporter des réponses toutes faites et améliorer la machine qui nous détruit, récupérer la colère pour la faire rentrer dans les clous. On nous promet des lendemains meilleurs derrière les mêmes barreaux d'une société qui ne se nourrit que de pouvoir, et voilà comment chacun rentre chez soi - avant même d'en être sorti.

Certains déplorent qu'il aura fallu une affaire aussi grave pour que les gens se rendent compte. C'est la différence entre le fait et l'événement : d'un côté on sait, de l'autre on éprouve. On les connaît les viols et les agressions sexuelles, on la connaît la violence que produit un monde patriarcal. Mais la reconnaître en nous et autour de nous, repérer ses schémas parfois insidieux, puis décider de dire non, ça n'est pas si simple et il faut parfois un événement pour passer le cap. Ça a été le cas de nombreuses personnes, bouleversées par Gisèle, qui ont chaque jour fait des kilomètres pour la soutenir, de celles qui grâce à elle ont trouvé la force de dépasser la honte ou le silence. De ces hommes, qui se sont décidés à remettre en question leur propre conditionnement d'hommes. Ou encore de toutes ces personnes qui ont, pendant ce procès, levé le voile sur leurs propres histoires, et réalisé qu'elles avaient elles-mêmes subi et intégré voire accepté cette violence dans leurs rapports.

Pas besoin d'aller très loin dans l'analyse pour comprendre comment la norme produit le viol. Déjà, la norme produit le genre et la hiérarchie de genre : le chemin est tout tracé. Arrêtons-nous un instant sur la production du rôle social féminin dans le modèle dominant hétéronormé - reproductible dans toute relation ne remettant pas en cause ce paradigme. « La femme » donc, doit intégrer et normaliser tout un tas de mécanismes, également rendus désirables, qui visent à être mise à l'entière disposition affective et sexuelle de l'homme. Être la propriété de l'homme, de gré ou de force. Être proie, de gré ou de force. On le vit dans la banalité du quotidien : intégration du devoir conjugal au détriment de son propre consentement, sexualité sous le régime du chantage ou de la culpabilité, priorisation du désir de l'homme au détriment du sien, sentiment d'avoir une dette sexuelle ou affective dans une situation intime ou sociale qui rend la possibilité du « non » très difficile (la drague ou le taf par exemple : je t'ai payé un verre ou je suis ton supérieur hiérarchique). Le pire c'est qu'on peut le vivre en s'en foutant (ou le croire), tellement on a pris l'habitude de se détacher de notre corps ( « c'est un mauvais moment à passer » ).

En somme, la règle c'est : être un objet au service de l'homme. Ou à l'image de l'homme (ce qui revient au même), lorsque ce qui est attendu d'une femme forte c'est de viser la place tout en haut de l'échelle. Cette objectivation est une opération du pouvoir : ranger les êtres dans des catégories binaires (l'homme/la femme, ou par exemple le blanc/le noir), et les placer sur une chaîne alimentaire soi-disant naturelle. Chaque identité devient alors un objet gouvernable, causant toujours un tort à l'étage du dessous. Voilà pourquoi cette affaire ne parle pas seulement de la domination homme-femme. D'abord parce que ce découpage même fait partie du problème, et qu'il n'y a pas que les femmes qui subissent la violence patriarcale. Si l'on veut la fin de cette domination, il nous faut voir bien au-delà d'une volonté d'égalité ou d'inversion des pôles. On doit viser la destruction pure et simple du système de domination comme rapport hégémonique entre les êtres. Et voir que celui-ci est certes un des piliers du modèle politique en place, mais pas le seul.

Pendant le procès, on a pu entendre ces réactions : « rendez-vous compte, les inculpés sont des hommes insérés dans la société, qui travaillent, qui ont des vies de familles. » C'est peut-être le moment de voir le lien et de remettre en cause la société et ses plus fidèles collaborateurs, comme la famille ou le travail, et de les regarder comme ce qu'ils sont vraiment : des institutions qui nous soumettent à leur emprise. Institutions dont on est obligé de jouer le jeu si on veut avoir droit à une existence sociale, voire à une existence tout court. Le prix à payer : l'enfermement dans des rapports de merde, et un engagement à les reproduire. Le travail, entreprise de soumission à une économie basée sur la contrainte, l'exploitation et la destruction, n'a par définition rien d'incompatible avec la prédation. On peut en dire autant de la famille : assignation à une appartenance non-choisie, dont la cellule fermée et sa valorisation permettent une division entre une façade sociale pour laquelle il suffit de jouer son propre rôle (le « bon père de famille »), et un noyau intérieur dont l'opacité sacrée est propice aux secrets et à la violence. Être « inséré » dans la société signifie bien jouer le jeu de cette économie de la soumission généralisée : produire de la valeur économique et sociale pour faire tourner l'industrie de la normalité, en fermant les yeux sur ce que cela implique vraiment. C'est bien là le principe de tout ce qui institue et normalise : ne jamais questionner le sens de ce qu'on fait, et ainsi reproduire sans cesse du pouvoir. L'institution, c'est cette emprise qui fait le ciment de la société. Il n'y a qu'en dynamitant les deux que d'autres rapports au monde pourront se trouver.

Cette affaire doit nous donner le courage de nous organiser pour faire face à cette guerre qui nous est faite, quel que soit notre genre, tant que quelque chose en nous résiste. L'ennemi qu'on affronte revêt bien des visages. Les prochains conflits seront à chaque fois une occasion de lui porter des coups et de trouver d'autres manières d'agir contre cette logique dévastatrice. On peut arrêter de subir et trouver des prises ensemble. Il n'y a pas de formule magique, les lignes de front sont face à nous et parfois entre nous. Mais partager une appartenance révolutionnaire et avoir un horizon commun, c'est déjà un bon début : on peut choisir de se subjectiver autrement que par toutes les catégories qui nous ont été assignées - bien qu'elles existent et que tout dans ce monde veut sans cesse nous y ramener. On peut choisir de se lier avec des camarades de tous genres sur des bases de refus communs politiques et éthiques, et en chemin se réapproprier les questions de l'amour, de l'amitié, de l'intimité. Ça ne signifie pas que les rapports de genre disparaîtront, mais c'est dans un commun politique que l'on peut puiser les ressources pour affronter ces enjeux. Il y a aussi de la joie à chercher dans les interstices du pouvoir des amitiés qui se nourrissent d'une confiance et d'une estime politique qui dépassent nos particularismes, et à se mettre en jeu ensemble quand s'ouvrent des batailles.

La moindre des réponses à cette affaire, ça aurait été un soulèvement. Aucune histoire, aucun déclencheur ne se ressemble, mais on a en tête l'exemple des émeutes et des occupations de fac au Mexique en 2019, en réaction aux féminicides quotidiens, et au viol d'une fille de 17 ans par 4 flics. L'appel que certains d'entre nous ont ressentis à travers Gisèle, c'est un commun de résistance, mais bizarrement sans espace à sa mesure pour le politiser et éprouver ensemble ses conséquences. Malgré cela, on s'est formulé à soi une promesse, une amorce de désertion : il y a des choses qu'on n'acceptera plus, dans l'intime comme dans tout espace de la vie. On sait que ces refus sont partagés quelque part et qu'ils peuvent à la moindre étincelle nous mettre en mouvement. On veut les prendre au sérieux et leur donner un prolongement, non pas pour améliorer ce monde, mais pour en sonner la fin.

Le vacarme médiatique a couvert de son bruit le message de cet événement. Mais il nous est parvenu, silencieux et souterrain. Gardons précieusement en nous ce qu'il n'a pas pu exprimer, chérissons cette colère qui nous a regardés droit dans les yeux, et à la prochaine occasion, retrouvons-nous pour enfin lui donner corps. Non, nous ne serons jamais quittes, et la prochaine fois, ce sera le feu.

04.02.2025 à 11:00

Projection / discussion : On n'ira pas à l'usine !!!

À l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du documentaire « Les lascars du LEP électronique » dimanche 16/02/2025 à partir de 16h à la librairie Publico, suivie d'une discussion.

Lire la suite (449 mots)

À l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du documentaire « Les lascars du LEP électronique » dimanche 16/02/2025 à partir de 16h à la librairie Publico, suivie d'une discussion.

Contre "L'égalité des chances"
Contre la "mixité sociale"
Pour l'égalité sociale

Projection du documentaire Les lascars du L.E.P.électronique (1986, 52 mn)
La projection sera suivie d'une discussion

Lors du mouvement de 1986 contre la sélection à l'entrée de l'université, un groupe de lycéens s'expriment à travers des tracts qui critiquent l'éducation, les profs, les étudiants, le travail…
Ce documentaire est aussi une réflexion sur la lutte des classes au sein d'un mouvement.

La sélection, les «  lascars du L.E.P.électronique  » (comme ils s'appellent eux-mêmes) ils connaissent déjà : eux ne feront pas d'études, ils sont voués à l'usine, comme leurs parents. Cette vie qu'on leur réserve, ils la refusent. Ils ne veulent pas pour autant «  l'égalité des chances  » — autrement dit, concourir pour faire partie de l'élite. C'est cette société inégalitaire qu'ils rejettent en bloc.

Si, à l'époque, ce sont les slogans des étudiants qui ont fait le plus de bruit, les tracts des lascars résonnent encore aujourd'hui aussi fort qu'alors.

Étudiants, c'est vous qui êtes appelés à gérer cette société et nous à la produire. Si vous bougez, si nous bougeons, tout peut bouger. Mais si vous voulez seulement gérer loyalement cette société et devenir éducateurs, cadres, sociologues, psychologues, directeurs du personnel, pour demain nous éduquer, nous diriger, nous faire bosser… Allez vous faire foutre  !!! On n'est pas plus cons que vous, on n'ira pas à l'usine  !

Dimanche 16 février 2025 à partir de 16 heures
Entrée libre (accueil dès 15 heures)
Librairie du Monde Libertaire (Publico), 145 rue Amelot, Paris 11

Le film + les tracts des Lascars : https://ivry.anarchiste.info/tag/lascars-lep

04.02.2025 à 09:32

Concert de soutien aux inculpé.es du 8 décembre

Concert de soutien aux inculpé.es du 8.12 le vendredi 14 février de 18h30 à 23h30 à la Kunda !

Texte intégral (505 mots)

Concert de soutien aux inculpé.es du 8.12 le vendredi 14 février de 18h30 à 23h30 à la Kunda !

Concert de soutien aux inculpé.es du 8.12 avec :

  • Spiruline (DIY Riot Hardcore-Paris),
  • King Kong Meuf (Punk GRRRRR-Montreuil)
  • Short Days (Punk-Lille)
  • No Rep (Street Punk-Paris)
  • Catharsis (Punk Métal-Paris)

Le 8 décembre 2020, dans divers lieux à travers toute la france, se déployait une vaste opération policière « antiterroriste ». 7 personnes - que nous réunissons sous la bannière « libertaires » dont les engagements politiques étaient divers- sont accusées d'association malfaiteur terroriste. Après de nombreux mois derrière les barreaux, des années de contrôle judiciaire strict et un procès qui finira en mascarade judiciaire en octobre 2023, la plupart des inculpé es font appel de la décision de justice qui les condamne pour terrorisme à de nouvelles peines ferme. Alors même qu'il a été reconnu qu'il n'y a pas de groupe, pas de projet, pas de cible, l'État les condamne pour « intentions supposées ». Ce sont bien leurs idées politiques qui ont été criminalisées ici.
Au delà de la contestation de ce rendu pour les 6 inculpé es, c'est aussi et surtout le choix de ne pas laisser s'ancrer cette décision comme une jurisprudence qui permettait à l'État de continuer de réprimer plus férocement encore nos luttes et modes de vie.
Alors crions notre solidarité avec les inculpé es du 8.12 !!

Entrée Prix Libre
Bar à prix doux (bière et softs)
Miam sur place
La KUNDA : 46 rue Jules Lagaisse, Vitry sur Seine
De 18h30 à 23h30
Merci de respecter le voisinage et les habitant.es

03.02.2025 à 16:20

Rencontre avec Sidarta Ribeiro autour de l'ouvrage : « Les fleurs du bien : science et histoire de la libération du cannabis »

Sidarta Ribeiro sera l'invité de la librairie Le Monte-en-l'air (2, rue de la Mare, 75020 Paris), le mercredi 19 février à 19h30 à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage « Les fleurs du bien : la science et l'histoire de la libération du cannabis » aux éditions Anacaona.

Lire la suite (240 mots)

Sidarta Ribeiro sera l'invité de la librairie Le Monte-en-l'air (2, rue de la Mare, 75020 Paris), le mercredi 19 février à 19h30 à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage « Les fleurs du bien : la science et l'histoire de la libération du cannabis » aux éditions Anacaona.

Présentation de l'ouvrage par la maison d'édition :
Le cannabis est une plante domestiquée par les humains depuis des millénaires, sur tous les continents. Néanmoins, il subit depuis quelques décennies un prohibitionnisme aux motivations politiques, où la panique morale joue un rôle central. Mais aujourd'hui, les avancées de la science ouvrent enfin un nouveau chapitre. L'usage médicinal du cannabis pour des maladies comme l'épilepsie n'est aujourd'hui plus questionné - et il y a encore beaucoup à découvrir sur ses potentialités pour l'anxiété, la dépression, les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer par exemple, tout en connaissant les groupes à risques ou les dangers des excès. Ce livre se propose, dans une langue accessible, de mêler histoire, culture, témoignages et données scientifiques pour informer, déconstruire les préjugés et ouvrir le dialogue.

03.02.2025 à 13:12

Soirée de lancement du livre « La police contre la démocratie. Politiques de la Brav-M »

Livre à paraître le 05/02 aux éditions Textuel.
Soirée de lancement au Point Éphémère le 11/02 avec l'Observatoire parisien des libertés publiques

Lire la suite (311 mots)

Livre à paraître le 05/02 aux éditions Textuel.
Soirée de lancement au Point Éphémère le 11/02 avec l'Observatoire parisien des libertés publiques

https://www.editionstextuel.com/livre/la_police_contre_la_democratie

Ordre policier contre État de droit.
La Brav-M, brigade de répression de l'action violente motorisée, créée en 2019 pour réprimer le mouvement des Gilets jaunes, est constituée de binômes de policiers à moto rappelant les «  voltigeurs  », symboles des pires pratiques de la police française, à l'origine de la mort de Malik Oussekine. Quel message les autorités voulaient-elles faire passer en créant une brigade si brutale au moment même où se posait, dans le débat public, la question des violences policières ? Lucas Lévy-Lajeunesse, membre de l'Observatoire parisien des libertés publiques (cofondé par la Ligue des droits de l'Homme pour observer les pratiques policières), livre ici une enquête édifiante sur la Brav-M. Il détaille méthodiquement ses caractéristiques et relate des cas concrets de violences, dévoilant les ressorts d'un système répressif fondamentalement antidémocratique. Criminalisant la contestation, la brigade porte par son style et sa violence dissuasive le message selon lequel la politique doit rester l'affaire des puissants. Un plaidoyer pour la sauvegarde de la liberté de manifester, et un rappel indispensable sur le rôle de l'espace public en démocratie.

03.02.2025 à 12:00

3 février 1913 : Début du procès de la Bande à Bonnot

Le 3 février 1913 débute le procès des survivants de la Bande à Bonnot. Survivants, parce qu'une bonne partie est déjà morte sous les balles de la police !

Texte intégral (2303 mots)

Le 3 février 1913 débute le procès des survivants de la Bande à Bonnot. Survivants, parce qu'une bonne partie est déjà morte sous les balles de la police !

La Bande à Bonnot a « révolutionné » les pratiques du banditisme dans les années tranquilles de la Belle Epoque. En effet, les « Auto Bandits » ont fait beaucoup parler d'eux car ils utilisaient d'une part des voitures, et de l'autre des fusils à répétition. La pointe de la technologie : les flics n'en avaient même pas !

Les crimes de la bande des voleurs d'automobiles
Le Petit Journal, 7 avril 1912.

Bonnot et sa bande avaient aussi un discours politique, souvent relégué dans l'ombre. Ils se rencontrent pour la plupart autour d'Albert Libertad, Rirette Maitrejean, André Lorulot, au siège du journal L'Anarchie, au 16 rue de Bagnolet à Romainville (aujourd'hui la rue de la République). Ils sont en majorité végétariens et pratiquent l'amour libre.

De décembre 1911 à avril 1912, le petit groupe s'étoffe et s'attaque à des banques, en commençant par la Société Générale, rue Ordener, dans le 18e arrondissement. Les braquages s'enchaînent ; Bonnot descend le 24 avril 1912 à Ivry le sous-directeur de la Sûreté.
Leur truc, c'est de faire du mi-terrorisme, mi-banditisme : d'ailleurs les journaux de l'époque nomment chacun de leur braquage un « attentat ».
La bourgeoisie prend peur, la presse se déchaîne, et la traque policière s'organise, frappant le milieu libertaire.

Le 28 avril 1912, Bonnot et les autres sont découverts dans un pavillon de Choisy le Roi. Les flics assiègent la maison ; fait appel à l'armée. Les gens affluent de toute la région pour assister au dénouement de l'affaire. Les flics utilisent la dynamite pour faire sauter le mur et tuent tout ce qui bouge.

Pour en savoir plus sur l'épopée de la bande à Bonnot, et son traitement médiatique, vous pouvez lire un article très fouillé sur Rebellyon.

Le 3 février, ce sont 21 personnes qui vont se faire juger pendant 3 semaines. Les juges et le président Couinaud s'en donnent à coeur joie face à ces « dangereux individus ».

Le procès de la Bande à Bonnot
BNF

Callemin, le principal membre survivant, nie les faits. Carouy et Metge (double meurtre de Thiais) nient également, alors que leurs empreintes digitales les accusent. Monier et Soudy (hold-up de Chantilly) sont formellement reconnus par des témoins. Kibaltchiche, est présenté comme le « cerveau » de la bande, ce qu'il récuse : il a hébergé certains membres mais n'a pas profité de leurs vols.
Dieudonné, accusé de participation au braquage de la Société Générale, rue Ordener, est disculpé par une lettre de Bonnot et de Garnier qui ont affirmé son innocence. A l'annonce du verdict survient un coup de théâtre : Callemin, qui avait nié sa participation au hold-up de la rue Ordener, s'accuse et innocente à son tour Dieudonné.

Procès de la Bande à Bonnot
Bernard Gorodesky, David Belonie, Antoine Gauzy, Edouard Carouy, André Soudy et Etienne Monier

Le 27 février, les condamnations pleuvent :

  • Raymond Callemin, dit Raymond la Science, condamné à mort ;
  • André Soudy, condamné à mort ;
  • Etienne Monier, condamné à mort pour assassinat ;
    Ils seront tous les trois guillotinés le 21 avril 1913, devant la prison de la Santé à Paris.
  • Eugène Dieudonné, condamné à mort ; il sera envoyé au bagne, en guyane française, s'évadera puis sera repris. L'avocat de Dieudonné obtiendra son recours en grâce auprès du président Raymond Poincaré en 1927, suite à la campagne d'Albert Londres. Les éditions Libertalia ont réédité son livre : La vie des forçats, dont voici quelques extraits
  • Marius Paul Metge : travaux forcés à perpétuité pour assassinats, vols qualifiés, complicité de vols qualifiés par recel et association de malfaiteurs ; il sera libéré du bagne en 1931
  • Edouard Carouy : travaux forcés à perpétuité (il se suicide le jour même en avalant une pastille de cyanure)

Les autres sont jugés comme "complices", pour certains avec une grande insuffisance de preuves :

  • Jean De Boé : dix ans de travaux forcés ; dix ans d'interdiction de séjour pour « recel et association de malfaiteurs » ; il partira avec Dieudonné, au bagne de l'Île du Diable en Guyane française
  • Bernard Gorodesky : condamné par contumace à 10 ans de réclusion pour avoir donné l'asile à Bonnot et Garnier, on ne retrouvera jamais sa trace
  • Victor Kilbatchiche : 5 ans de prison pour recel d'armes volées et 5 ans d'interdiction de séjour. On le connaît plus sous le nom de Victor Serge !
    Déjà, à l'époque du braquage de la rue Ordener, il avait écrit dans L'Anarchie :

    « Je ne crains pas de l'avouer. Je suis avec les bandits. Je trouve que leur rôle est le beau rôle ; parfois je vois en eux des hommes. Ailleurs je ne vois que des mufles et des pantins... [...] Combien avait-il fallu de morts d'hommes pour mettre aux mains de quelque bourgeois cossu ces 300 000 francs ? Rappelez-vous les salaires dont vivent — non, dont crèvent ! — les ouvriers des filatures du Nord ou les casquettiers juifs de Paris ou certains verriers ! »

    .
    Victor Serge quittera donc la France pour l'Espagne après ses cinq ans de prison ; il participe à Barcelone au journal Tierra Y Libertad. Il est ensuite renvoyé en Russie, dont il est toujours ressortissant en janvier 1919. Il adhère au Parti Communiste, et participera à l'opposition de gauche menée par Trotski. Anti-stalinien, il sera finalement expulsé d'URSS en 1936.

  • Henry Crozat de Fleury : 5 ans de prison pour recel
  • Jean Marcel Poyer : 5 ans de réclusion et 5 ans d'interdiction de séjour pour port d'arme prohibée et complicité de vol qualifié
  • Jean Dettweiler : 4 ans de prison pour complicité avec circonstances atténuantes pour recel de voiture volée
  • David Bélonie : 4 ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour
  • Antoine Gauzy : 18 mois de prison pour recel de malfaiteurs
  • Charles Reinert : 1 an de prison pour recel de malfaiteurs
  • Marie Vuillemain, dite Marie la Belge, est acquittée
  • Barbe Le Clerc'h, dite la veuve Mercie, est acquittée
  • Rirette Maitrejean est acquittée
  • Léon Rodriguez, dit Fernand Delgado, est acquitté, mais il sera condamné en juillet 1913 à huit ans de travaux forcés et à la relégation pour fabrication de fausse monnaie

Une petite pensée pour ces bandits anarchistes, dits illégalistes, dont le mythe a souvent noyé les paroles politiques : comme ces mots trouvés dans la poche d'Octave Garnier, tué par la police à Nogent sur Marne, dans la fusillade du 15 mai 1912 avec Valet :

« Réfléchissons.
Nos femmes et nos enfants s'entassent dans des galetas, tandis que des milliers de villas restent vides.
Nous bâtissons les palais et nous vivons dans des chaumières.
Ouvrier, développe ta vie, ton intelligence et ta force. Tu es un mouton : les sergots sont des chiens et les bourgeois sont des bergers.
Notre sang paie le luxe des riches.
Notre ennemi, c'est notre maître.
Vive l'anarchie. »

Pour en lire plus, rendez-vous sur infokiosques.net

03.02.2025 à 08:45

Soirée de solidarité avec les exilé.es expulsé.es du Bathyscaphe

Concerts de soutien dimanche 9 février aux exilé.es expulsé.es du Bathyscaphe.

Texte intégral (648 mots)

Concerts de soutien dimanche 9 février aux exilé.es expulsé.es du Bathyscaphe.

Dimanche 9 fevrier 2025 - 17 à 22h

17H30 Projection et discussion :
Nous sommes des réfugié⋅es tchadiens, soudanais, égyptiens, algériens, guinéens, sénégalais. Nous vivons au gymnase depuis l'expulsion de notre maison, le Bathyscaphe à Aubervilliers, le 20 décembre 2024. Les familles qui étaient avec nous dans le squat sont hébergées dans des centres d'hébergements ou se sont débrouillées par elles-mêmes.
Depuis que nous sommes en France, on a vécu dans plusieurs squats : à l'Île-Saint-Denis, à Rosny-sous-Bois, à Vitry-sur-Seine, au Pré-Saint-Gervais. À chaque fois, nous avons été expulsés sans délai et sans solution durable : quelques jours d'hôtel ou de gymnase et la rue.

Notre revendication : un logement pour tout le monde !

musiques avec :
DAMAN reggae dub noir et rouge
BAKOUNINE D-beat Euskadi/Breizh
PANTY PANTY punk riot grrrlz

COLLECTIF CONTRE CULTURE
au CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE
21 TER RUE VOLTAIRE
75011 PARIS - METROS : ALEXANDRE DUMAS - AVRON

BLOG/ : https://collectifcontreculture.noblogs.org/
ARCHIVES ANTERIEURES : http://collectifcontreculture.blogspot.com/
RETRANSMISSION INTERVIEWS SOUTIEN ET GROUPES DE LA SOIREE EN DIRECT DANS L"EMISSION KONSTROY
http://konstroy.net/ TOUS LES DIMANCHES DE 18 A 20H SUR RADIO « CAUSE COMMUNE » - 93.1 Megateuf
Prix libre - pas d'attitudes ou propos racistes, sexistes ou discriminatoires
Pas de verre et laissez les animals tranquillous à la maison ou à des aminches

02.02.2025 à 18:00

2 février 1902, naissance de Mika Etchebéhère

« Mika Etchebéhère, née le 2 février 1902 à Moisés Ville (Argentine) et morte le 7 juillet 1992 à Paris, est une militante anarchiste puis marxiste libertaire, combattante du POUM pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Elle est également active dans l'organisation féminine libertaire Mujeres Libres. » Wikipédia

Texte intégral (1086 mots)

« Mika Etchebéhère, née le 2 février 1902 à Moisés Ville (Argentine) et morte le 7 juillet 1992 à Paris, est une militante anarchiste puis marxiste libertaire, combattante du POUM pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Elle est également active dans l'organisation féminine libertaire Mujeres Libres. » Wikipédia

Ses parent juifs ayant fuit la Russie, Michèle Feldman naît le 2 février 1902 en Argentine. Dans sa ville, Rosario, elle milite dès 15 ans chez les anarchistes.
Étudiante à l'université de Buenos Aires, elle rencontre en 1920 Hippolyte Etchebéhère, militant au groupe Insurrexit.

En couple, ils rejoignent l'Europe en 1931. Ils sont à Berlin en octobre 1932. Ils constatent La tragédie du prolétariat allemand qui donnera le titre de son livre à Hippolyte Etchebéhère.
Le 12 juillet 1936 ils sont à Madrid. Ils s'engagent dans la colonne du POUM. Nommé commandant Hippolyte est tué le 16 août. Ses camarades éliront Mika responsable de sa compagnie.

Fin 1936, elle est officier à la 14e Division de l'Armée populaire dirigée par l'anarchiste Cipriano Mera. Lors des journées de mai 1937 à Barcelone, arrêtée par des agents staliniens, elle est libérée sur intervention de Mera.
Elle rejoint le groupe féministe libertaire Mujeres Libres.
Après la chute de Madrid le 28 mars 1939, elle rejoindra la France, qu'elle quittera pour l'Argentine à cause de ses origines juives. De retour en France en 1946, elle devint traductrice. Elle meurt le 7 juillet 1992 à Paris.

MIKA ETCHEBÉHÈRE : MA GUERRE D'ESPAGNE À MOI (POCHE)

« C'est l'un des textes les plus forts sur la guerre d'Espagne, écrit par Mika Etchebéhère (1902‐1992), une internationaliste argentine francophile qui dirigea une colonne du Parti ouvrier d'unification marxiste (POUM) en 1936‐1937. On y croise des révolutionnaires antistaliniens, des anarcho‐ syndicalistes, des marxistes hétérodoxes, tous habité·es par la conviction d'imminents lendemains qui chantent. Ce livre porte la parole rare d'une femme au combat. À nos yeux, un chef‐d'œuvre. »

www.editionslibertalia.com

02.02.2025 à 17:01

[Radio] Sans-papiers de Chronopost Chronique d'une longue lutte

Dans cette émission de Vive la Sociale - FPP 106.3 MhZ - il sera question de la longue lutte des travailleurs sans-papiers de Chronopost. Bonne écoute !

Texte intégral (566 mots)

Dans cette émission de Vive la Sociale - FPP 106.3 MhZ - il sera question de la longue lutte des travailleurs sans-papiers de Chronopost. Bonne écoute !

Sans-papiers de Chronopost Chronique d'une longue lutte
Avec Christian Schweyer - auteur du livre Postiers sans papiers - Récit d'une grève (éd. Syllepse, 2023) - et avec Sylvie du Copaf, nous discutons - après avoir évoqué la « lutte des trois piquets » encore en cours - de toutes les questions que soulève cette chronique détaillée des sept mois de vie du piquet installé en 2019 devant les locaux de Chronopost à Alfortville. Un piquet appuyant une grève visant à obtenir, et qui a obtenu, en faisant exploser les critères de la circulaire Valls, la régularisation des sans-papiers ayant prouvé qu'ils avaient bien travaillé dans ces locaux. Mais qui a aussi servi de lieu de regroupement d'autres sans-papiers espérant que la lutte permettrait aussi leur propre régularisation - ce qui s'est vérifié en partie.

Sont évoquées les grandes difficultés pratiques et les tensions au sein du piquet, le lien avec les foyers, les raisons du soutien militant très limité (et refusé par la CGT), mais aussi, plus largement, le rôle économique joué par le recours aux sans-papiers, pratiqué par plusieurs grandes entreprises françaises par le biais de la sous-traitance en cascade et avec la complicité des préfectures : faire accepter des conditions de travail inacceptables par tout travailleur « en règle ».
Source : http://vivelasociale.org/les-emissions-recentes/205-sans-papiers-de-chronopost-2019
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