21.01.2025 à 16:00
Front populaire par en bas #2 : mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne
Dans la panique post dissolution, toute la gauche (et même certain.es anarchistes) a fait la campagne du NFP. Toute ? Non ! Cette série de podcasts raconte des mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne qui ont exploré d'autres voies.
Episode 2. Assemblée Rennes Sud mobilisée et solidaires contre les racismes et le RN
Texte intégral (893 mots)
Dans la panique post dissolution, toute la gauche (et même certain.es anarchistes) a fait la campagne du NFP. Toute ? Non ! Cette série de podcasts raconte des mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne qui ont exploré d'autres voies.
Episode 2. Assemblée Rennes Sud mobilisée et solidaires contre les racismes et le RN
France. Eté 2024. Le rassemblement national arrive en tête des élections européennes. Macron dissout l'assemblée nationale. Le RN est aux portes du pouvoir. Les agressions racistes et homophobes se multiplient dans les rues. Panique à bord. Toutes les forces de gauches (et même certains anarchistes) se lancent dans la campagne du nouveau front populaire. Toutes ? Non. Des bandes d'irréductibles habitantes des villes et des campagnes se rassemblent pour agir contre le fascisme et le racisme autrement que par la voie électorale.
Ils et elles créent des banquets et des gouters antiracistes, des barbecues contre l'extrême droite, des assemblées de quartier, des tractages... Leur pari : construire des espaces d'organisation autonomes des partis qui pourront continuer à agir une fois l'urgence électorale passée, faire exister des solidarités concrètes, des espaces de convivialité et de formation politique, mettre au premier plan la lutte contre le racisme qui est mise sous le tapis au nom de l'unité de la gauche.
Convaincu.es que la voie électorale est une impasse et que la lutte contre le racisme et le fascisme ne peut être déléguée à des professionnels de la politique et de la trahison, nous sommes allés à la rencontre d'initiatives qui empruntaient d'autres voies. Pour ce deuxième épisode, nous avons été à la rencontre de personnes impliquées dans l'assemblée Rennes sud mobilisée solidaires contre les racismes et le RN. Les enregistrements ont été réalisés entre fin août et fin septembre.
Ecoutez cet épisode sur la plateforme hearthis EN CLIQUANT ICI.
Remerciements
Merci à Kim, Nathan, Solenn, Meriem, Gabriel et Steph, qui nous ont prêté leur voix pour l'émission.
Vous avez pu entendre la chanson Votez pour moi d'Argalouve, une rappeuse rennaise ainsi que Le mal du Pays de Manno Charlemagne, chanson issue de l'incroyable compilation « Par les damnées de la terre » du label Hors cadres.
Retrouvez l'épisode 1 du podcast sur l'initiative Campagnes ouvertes et solidaires EN CLIQUANT ICI
On espère que ces podcasts vous donneront des idées, vous mettra des paillettes dans les yeux et vous aidera dans vos luttes que l'on espère nombreuses, victorieuses et joyeuses.
A bientôt
On se sait pas s'il y aura d'autres épisodes dans cette série. En tout cas, n'hésitez pas à nous faire part d'initiatives antifascistes et antiracistes qui vont de le sens de celles que l'on a raconté ici ou à nous faire des retours critiques en nous écrivant à aieaieaieuh@protonmail.com
21.01.2025 à 14:00
Rencontre avec le groupe La Mouette Enragée autour de leur enquête ouvrière
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de l'ouvrage le samedi 8 février 2025 à 14h, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
Texte intégral (798 mots)
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de l'ouvrage le samedi 8 février 2025 à 14h, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
Le rapport de force actuel sur les lieux de travail nous est largement défavorable. Malgré l'existence de luttes salariales déterminées, notamment les importantes grèves de sans-papiers en région parisienne, force est de constater une combativité en berne dans la plupart des boîtes, notamment les plus petites, à part lors de journées d'action nationales qui n'arrivent jamais à arracher des victoires significatives. De plus, celles-ci rassemblent des fractions parmi les plus stables et « protégées » des travailleurs (grosses boîtes, fonctionnaires), et donc ne mettent pas en lumière les salariés, parfois précaires, en tout cas les plus exploités, du privé.
Pourtant, c'est de la part de ceux-ci que nous avons vu la plus grande détermination, lors du mouvement des Gilets jaunes, en 2018-2019. Et c'est là qu'il faut nous interroger : pourquoi la lutte de classe la plus spontanée, puissante et prolétarienne de ces dernières années s'est-elle déroulée hors du lieu de travail ?
C'est en partie pour répondre à ces questions que La Mouette Enragée, groupe anarchiste-communiste de Boulogne-sur-mer est partie « à la rencontre d'un monde prétendument disparu aux dires de certains, mais pourtant bien vivant : la classe ouvrière d'aujourd'hui », « en exhumant et en nous réappropriant à notre façon ce vieil outil du mouvement historique de classe, l'enquête ouvrière ».
À la faveur des réponses à leur questionnaire, le livre, qui résulte de 6 années de travail de terrain (2017-2023), détaille l'exploitation au quotidien (la journée de travail et les tâches effectuées, la perception qu'ont les prolétaires de leur travail, les relations entre collègues et avec la hiérarchie, les rapports hommes-femmes, le salaire, les conditions de travail, le chantage à l'emploi….) et les possibilités de résistance, dans différents secteurs : la santé, les centres d'appel, la logistique, les coursiers, l'agro-alimentaire. L'ouvrage s'attache également, à partir du vécu du travail, à interroger la direction actuelle et les mutations de l'exploitation : l'ubérisation, le management, et l'intérim.
Des questions ne manquent pas d'émerger, et les auteurs ne bottent pas en touche : quel rapport d'extériorité entre les « enquêteurs » et les « enquêtés » ? Avec le(s) syndicat(s) ? Comment partir de « la critique radicale du quotidien » afin de « reconstruire un imaginaire pour se libérer des chaînes » de l'exploitation ?
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de ces questions à partir de l'ouvrage, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
La rencontre aura lieu à l'EDMP, 8 impasse Crozatier, à Paris 12e, le samedi 8 février 2025 à 14h
Plus d'info sur le site de l'Organisation Communiste Libertaire
21.01.2025 à 13:12
Soirée en solidarité avec des anarchistes inculpé.es dans l'affaire antiterroriste liée à l'explosion d'une bombe dans un appartement à Athènes.
Vendredi 31 janvier, à l'aeri, 57 rue étienne marcel à Montreuil.
17h30 Ouverture
18h Visio avec les compagnonnes grecques emprisonnées
19h Cantine : Samossa, légumes farcis, gâteaux de semoule
20 h Karaoké !
Et toute la soirée infokiosque, bar et écriture de lettres aux prisonnier.es
Texte intégral (678 mots)
Vendredi 31 janvier, à l'aeri, 57 rue étienne marcel à Montreuil.
17h30 Ouverture
18h Visio avec les compagnonnes grecques emprisonnées
19h Cantine : Samossa, légumes farcis, gâteaux de semoule
20 h Karaoké !
Et toute la soirée infokiosque, bar et écriture de lettres aux prisonnier.es
Le 31 octobre 2024, une bombe a explosé dans un appartement à Athènes où se trouvaient deux compagnon.nes anarchistes, tuant sur le coup Kyriakos et blessant gravement Marianna.
Dans sa guerre, l'État ne laisse jamais aucune trêve et, à peine Kyriakos était-il décédé, qu'il s'est attaqué à ses compagnon.nes endeuillé.es, en incarcérant cinq personnes dont Marianna virée prématurément de l'hôpital dès la mi-novembre suite aux pressions du juge. Il les poursuit sous enquête anti-terroriste avec 8 chefs d'inculpation et alimente une campagne médiatique de dénigrement à leur encontre.
Qu'on ne s'y trompe pas : celui qui répand la terreur, c'est bien l'État. Nous voulons là réaffirmer notre solidarité et notre confiance en nos compagnon-nes : si iels fabriquaient une bombe, nous pensons bien qu'iels auraient voulu en faire un bel usage.
L'autorité sous toutes ses formes trouvera toujours face à elle des anarchistes avec les moyens qu'iels estiment pertinents pour l'affronter. Et face à la répression et la mise en pâture de compagnon.nes luttant pour la liberté, nous voulons être solidaire de là où nous sommes.
Cette soirée, une initiative parmi d'autres, est l'occasion de prendre des nouvelles des inculpé.es et de l'affaire et de discuter de solidarité. Elle permettra de récolter de l'argent à destination de l'assemblée à Athènes qui participe à la solidarité et au soutien des inculpé.es et de la caisse francilienne Kaliméro qui envoie des mandats à deux des prisonnier.es. C'est aussi un moment pour partager un bon repas, des idées, du réconfort et de la joie pour poursuivre nos combats !
Nous souhaitons à Marianna de se rétablir vite et le mieux possible. Nos pensées vont aussi aux amies et proches de Kyriakos et nous sommes tristes de la perte d'un compagnon.
Avec le coeur et la rage
Solidarité avec les inculpé.es,
Liberté pour toutes et tous !
21.01.2025 à 10:00
Discussion autour d'un épisode de l'émission de radio Carapatage
Discussion sur l'épisode #80 « Prison et technologie » de Carapatage, émission de radio anticarcérale, mercredi 29 janvier 2025 à 19h à la bibliothèque anarchiste Libertad 19 rue Burnouf, Paris 19e
Texte intégral (515 mots)
Discussion sur l'épisode #80 « Prison et technologie » de Carapatage, émission de radio anticarcérale, mercredi 29 janvier 2025 à 19h à la bibliothèque anarchiste Libertad 19 rue Burnouf, Paris 19e
Une des caractéristiques des prisons modernes c'est d'être équipées de toujours plus de technologies. Les dispositifs de brouillage d'ondes et les caméras se multiplient, les détecteurs d'objets sur les personnes se perfectionnent, l'utilisation de la biométrie se banalise, le traitement des données se numérise et se centralise, d'un côté, et de l'autre l'accès à internet par les prisonnièr-es est mis en débat et des expérimentations à base de casques de réalité virtuelle sont faites dans un but de réinsertion.
Cette émission aborde l'usage de la technologie dans les prisons françaises, l'influence des entreprises privées et de l'étranger, et les résistances à l'intérieur. À partir d'écoute de morceaux choisis on pourra discuter de la place de la technologie en prison qui fait forcément écho, de manière amplifiée, à son rôle à l'extérieur : pouvant faciliter certains aspects de la vie et même des luttes, elle permet en contrepartie d'automatiser, classifier, analyser, et donc surveiller des pans toujours plus larges de l'existence. À partir de là comment s'y attaquer ?
Carapatage c'est une émission contre les prisons, la répression et le contrôle, à travers l'actualité de l'enfermement mais aussi son histoire, en racontant les luttes à l'intérieur et à l'extérieur, en échangeant ce qu'on a vu, lu et entendu.
En direct chaque 1er et 3e mercredi du mois de 20h30 à 22h sur Radio Libertaire, 89.4FM ou en streaming ici [https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/streaming/]
Retrouvez tous nos podcasts sur carapatage.noblogs.org
21.01.2025 à 09:00
Allemagne – affaire des « antifas de Budapest » : Nous nous sommes livré.es
Traduction d'Attaque d'articles parus sur de.indymedia.org et basc.news au sujet de l'affaire des antifas de Budapest
Texte intégral (1033 mots)
Traduction d'Attaque d'articles parus sur de.indymedia.org et basc.news au sujet de l'affaire des antifas de Budapest
Allemagne – affaire des « antifas de Budapest » : Nous nous sommes livré.es
Déclaration des sept antifascistes réapparu.es de la clandestinité
Nous nous sommes livré.es
En tant qu'antifasciste recherché.es, à cause de la procédure judiciaire à notre encontre, aujourd'hui nous nous sommes livré.es à la police, dans différents endroits d'Allemagne. Nous ne savons pas si les autorités allemandes vont nous extrader aux mains du gouvernement autoritaire de droite de la Hongrie. La possible volonté de nous extrader est l'expression d'une chasse aux antifascistes qui dépasse les frontières des différents pays. Les autorités allemandes, ainsi que les hongroises, sont prêtes à réprimer durement la pratique antifasciste.
L'accusation de tentative de meurtre, portée par le procureur général contre certain.es d'entre nous, est une escalade aux motivations politiques, dont le ridicule est difficile à égaler. Elle sert – comme l'accusation d'association de malfaiteurs – à dissuader la pratique antifasciste et à légitimer les interventions répressives. Il est évident que le mouvement antifasciste actuel n'a pas pour but de tuer des nazis et le procureur général le sait lui aussi.
Nous sommes solidaires de tou.tes nos coïnculpé.es, qu'ils/elles soient en prison ou dehors. Nous vous souhaitons beaucoup de courage, pour tout ce qui nous attend encore. Tout comme, ces deux dernières années, les autorités n'ont pas réussi à nous ôter notre liberté ni à nous mettre au pied du mur, elles ne réussiront pas, dans les années à venir, à briser nos convictions, à nous diviser ou à nous monter les un.es contre les autres. Nous sommes aux côtés de tou.tes les antifascistes qui luttent pour un monde libéré de l'oppression, de l'exploitation et de la violence. Ne vous laissez pas décourager par des situations souvent écrasantes !
Nous remercions tou.tes celles/ceux qui nous ont soutenu.es sur notre chemin jusqu'ici. Votre solidarité et votre attitude nous donnent du courage et de la confiance pour tout ce qui nous attend.
Quelques antifascistes réapparu.es de la clandestinité
*****
Une première déclaration sur les évènements du 20 janvier 2025
Budapest Antifascist Solidarity Committee / lundi 20 janvier 2025
Aujourd'hui, le 20 janvier 2025, certaines des personnes accusées dans l'affaires des « antifas de Budapest », jusqu'à présent introuvables, se sont livrées aux autorités répressives. D'autres n'ont pas pris part à cette démarche.
Pendant près de deux ans, ces mêmes autorités ont harcelé et espionné les accusé.es eux/elles-mêmes, leurs proches et leur entourage, en essayant de les mettre au pied du mur. Avec des avis publics de recherche, relayés par les médias et les autorités, plus de vingt perquisitions domiciliaires et descentes des unités spéciales d'intervention de la police, des surveillances et des tentatives de trouver des balances, de la part des services de renseignement, elles ont épuisé tout l'éventail des mesures policières et judiciaires employés depuis des années contre le milieu de gauche.
En plus, il y a la menace d'une peine allant jusqu'à 24 ans de prison, l'enlèvement de Maja vers la Hongrie et l'accusation de tentative de meurtre pour Hanna, ce qui a entraîné une escalade constante de la situation.
Malgré cette manière d'agir de l'État, la décision de se livrer ne doit pas être comprise comme une faiblesse des accusé.es ni comme une capitulation devant les enquêteurs. Mais plutôt comme une étape autodéterminée vers un nouveau chapitre de cette affaire. Comme la clandestinité, aussi la décision d'aller en prison peut être politique – non pas de gaîté de cœur, mais elle peut être choisie par soi-même. Car la prison aussi a toujours été, dans l'histoire du mouvement de gauche, un lieu de confrontation, de luttes politiques et sociales.
Nous ne voulons pas participer et ne participerons pas à des spéculations sur les motivations personnelles des accusé.es et nous vous invitons à faire de même.
Nous vivons dans un monde qui rend nécessaire la pratique antifasciste. Dans un monde où, en tant que mouvement, nous devons toujours décider d'agir contre ces conditions. Dans un monde qui nous oblige parfois à prendre des décisions difficiles et dans lequel il n'y a pas de solution idéale. Ces deux dernières années, pour les accusé.es c'était soit la taule soit la cavale. C'est à elles/eux seul.es de décider quel chemin est le bon pour eux/elles.
Nous pensons aux accusé.es, à leurs proches et à leurs ami.es avec une pleine solidarité et avec empathie.
Nous ne vous laisserons pas seul.es.
Jusqu'à ce que vous tou.tes soyez à nouveau libres, jusqu'à ce que toutes les prisons soient réduites en ruines et cendres.
Liberté pour tou.tes les antifascistes emprisonné.es et en cavale !
20.01.2025 à 19:00
80 ans de la libération d'Auschwitz, colloque les 25 et 26 Janvier
Tsedek et l'Union Juive Française pour la Paix organisent un colloque à Paris les 25 et 26 Janvier, pour les 80 ans de la libération d'Auschwitz sur le thème : « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité » avec E.Traverso, J.Chapoutot, R.Brauman, Eyal Sivan, G.Achcar, S.Agsous, R.Zia-Ebrahimi... Programmation complète à venir très prochainement.
Texte intégral (711 mots)
Tsedek et l'Union Juive Française pour la Paix organisent un colloque à Paris les 25 et 26 Janvier, pour les 80 ans de la libération d'Auschwitz sur le thème : « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité » avec E.Traverso, J.Chapoutot, R.Brauman, Eyal Sivan, G.Achcar, S.Agsous, R.Zia-Ebrahimi... Programmation complète à venir très prochainement.
Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique libérait le plus grand complexe concentrationnaire nazi : camps de concentration et centre de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau. À l'occasion du 80e anniversaire de cette libération, l'UJFP et TSEDEK ! organisent les 25 et 26 janvier 2025 un colloque intitulé « Penser le fait génocidaire — Histoire, mémoire, actualité ».
Ce colloque se propose ainsi de travailler l'histoire (en réalité mal connue) et la mémoire d'Auschwitz, dans sa singularité mais aussi comme métonymie de la destruction des Juifs et Juives d'Europe. Nous interrogerons également la profonde occultation du génocide des Tziganes dans la mémoire collective occidentale, et plus généralement de l'antitziganisme européen. Nous n'oublions pas les autres victimes du nazisme, les minorités de genre et d'orientation sexuelle, les personnes handicapées, les adversaires politiques… Cependant, ce colloque aura pour sujet central le fait génocidaire dans sa relation au racisme.
Parce que, tout en réfléchissant sur leur spécificité, nous refusons d'isoler l'antisémitisme des autres formes de racisme, le judéocide des autres génocides, l'antisémitisme nazi de l'histoire européenne du racisme, du colonialisme, de la suprématie blanche, ce colloque entend laisser la place à des voix qui rendent compte de l'histoire diverse des génocides — sans prétendre bien entendu en faire un inventaire exhaustif.
Et parce que l'histoire et la mémoire sont des dimensions de notre présent, il s'agira enfin de penser l'actualité du fait génocidaire, la construction du Droit international, la manière dont le génocide nazi est mobilisé par les mémoires et les politiques en lien avec la situation en Palestine/Israël — alors que l'ONU a instauré le 27 janvier comme journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.
Parce que nous sommes porteurs d'un « Plus jamais ça » qui vaille pour tous les êtres humains, toutes les populations, tous les espaces, tous les temps.
UJFP et TSEDEK !
Le programme complet :
- Persos A à L
- Mona CHOLLET
- Anna COLIN-LEBEDEV
- Julien DEVAUREIX
- Cory DOCTOROW
- EDUC.POP.FR
- Marc ENDEWELD
- Michel GOYA
- Hubert GUILLAUD
- Gérard FILOCHE
- Alain GRANDJEAN
- Hacking-Social
- Samuel HAYAT
- Dana HILLIOT
- François HOUSTE
- Tagrawla INEQQIQI
- Infiltrés (les)
- Clément JEANNEAU
- Paul JORION
- Michel LEPESANT
- Frédéric LORDON
- Blogs persos du Diplo
- LePartisan.info
- Persos M à Z
- Henri MALER
- Christophe MASUTTI
- Romain MIELCAREK
- Richard MONVOISIN
- Corinne MOREL-DARLEUX
- Fabrice NICOLINO
- Timothée PARRIQUE
- Emmanuel PONT
- VisionsCarto
- Yannis YOULOUNTAS
- Michaël ZEMMOUR
- Numérique
- Christophe DESCHAMPS
- Louis DERRAC
- Olivier ERTZSCHEID
- Olivier EZRATY
- Framablog
- Francis PISANI
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