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06.04.2025 à 17:29

Crypto-art et marché : les NFT, révolution ou mirage ?

Zhe Yuan, Associate professor, Pôle Léonard de Vinci

Elissar Toufaily, Enseignante Chercheuse en marketing digital, Pôle Léonard de Vinci

Insaf Khelladi, Professeur Associé en Marketing, Pôle Léonard de Vinci

Qu’ont apporté les NFT au marché de l’art ? Oblitérées par l’effondrement du marché, les possibilités offertes par ces jetons n’ont pas encore été pleinement explorées par les artistes.
Texte intégral (1879 mots)

Alors que la Paris Blockchain Week, du 8 au 10 avril 2025, s’apprête à explorer les dernières tendances du Web3, la place des jetons non fongibles, ou NFT, dans l’art physique suscite encore des débats. Entre innovation, spéculation et défis juridiques, ces actifs numériques redéfinissent-ils la propriété artistique ou restent-ils une bulle incertaine ?


L’intégration des jetons non fongibles ou Non-Fungible Tokens (NFT) dans l’industrie de l’art transforme la manière dont les œuvres sont perçues, échangées et valorisées. En marge du salon NFT Paris de février 2025, un collectionneur a divisé une peinture à l’huile de Georges Braque en 144 images haute définition, frappées sur la blockchain bitcoin via le protocole Ordinals et vendues sous forme de NFT.

Ces jetons non fongibles ne confèrent pas la propriété de l’œuvre originale, mais offrent une part des revenus générés par son exploitation (expositions, locations). Toutefois, cette approche dépend fortement des termes contractuels spécifiques de chaque NFT, car la plupart d’entre eux ne garantissent pas un partage des revenus avec les détenteurs.


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Ce modèle soulève de nombreuses interrogations sur la valeur, la liquidité et la viabilité des NFT dans le marché de l’art traditionnel. Ces nouvelles formes de propriété numérique sont-elles de simples outils spéculatifs ou annoncent-elles une révolution dans la manière dont nous collectionnons et investissons dans l’art ?

NFT et marché de l’art : entre spéculation et usage réel

Les recherches récentes indiquent que la valeur perçue des NFT repose sur deux dimensions principales : la spéculation et l’utilité. Alors que le marché de l’art physique est traditionnellement basé sur la rareté et l’authenticité, les NFT ont introduit un nouveau paradigme dans lequel la valeur repose souvent sur l’engouement des communautés numériques et la dynamique des marchés financiers.

Un phénomène similaire est identifié dans la mode et l’industrie du luxe : bien que les NFT puissent représenter des actifs numériques uniques, leur valeur repose davantage sur l’effet de mode et l’engagement communautaire que sur un usage pratique.

Ainsi, 95 % des NFT n’auraient aujourd’hui plus de valeur, et l’intérêt des consommateurs tend à s’éroder lorsque l’effet de nouveauté disparaît. De la même manière, dans l’art, plusieurs collections NFT ont vu leur valeur s’effondrer après des pics de spéculation. Ce constat souligne une problématique essentielle : comment rendre les NFT artistiques réellement attractifs et durables ?

Les défis de la tokenisation des œuvres d’art physiques

Toutes les œuvres ne sont pas adaptées à la transformation en NFT. Trois éléments conditionnent leur succès. Tous d’abord, la notoriété et la rareté de l’œuvre. Des artistes établis, comme Beeple ou Damien Hirst, ont réussi à vendre des NFT à des prix élevés grâce à leur renommée préexistante. À l’inverse, un artiste émergent devra s’appuyer sur une stratégie de communauté pour créer une demande.


À lire aussi : Art contemporain : Damien Hirst, un pas de deux avec le capitalisme


Ensuite, le modèle économique du NFT. Les jetons liés à des œuvres physiques doivent garantir une exploitation commerciale viable (locations, expositions). Sans un modèle économique clair, la valeur de ces crypto-actifs risque de s’effondrer rapidement.

Enfin, la dépendance aux tendances spéculatives. La valeur des NFT est souvent corrélée aux fluctuations du marché des cryptomonnaies. Cette volatilité freine l’adoption des NFT par les collectionneurs traditionnels et les investisseurs institutionnels.

Les défis réglementaires et technologiques

L’intégration des NFT dans l’art soulève également des problématiques juridiques et techniques majeures. Un flou juridique persistant. À ce jour, les détenteurs de NFT ne disposent pas toujours de droits clairs sur l’exploitation de l’œuvre. L’incertitude réglementaire rend difficile l’intégration des NFT dans les galeries et musées.

En outre, selon une étude réalisée en 2022, plus de 80 % des NFT créés gratuitement sur OpenSea étaient en réalité des copies non autorisées ou des œuvres plagiées.

Cette situation met en lumière une industrie qui, malgré un fort potentiel, repose encore largement sur une dynamique spéculative et un cadre réglementaire fragile.

D’une part, ce marché est illiquide et volatil. Contrairement à l’art traditionnel, où les œuvres sont vendues à des prix plus ou moins stables sur le long terme, les NFT connaissent des fluctuations extrêmes. En outre, la majorité des jetons restent invendus ou voient leur prix chuter drastiquement après l’euphorie initiale.

D’autre part, l’adoption est freinée par la complexité technique. Le Web3 souffre encore d’un manque d’ergonomie. Pour rendre les NFT accessibles, il faudrait simplifier leur usage, notamment en intégrant des interfaces grand public similaires à celles d’Amazon ou d’Apple Pay.

Les NFT artistiques peuvent-ils s’imposer durablement ?

Malgré ces défis, certaines stratégies peuvent rendre les NFT plus attractifs et mieux intégrés au marché de l’art. En outre, des modèles hybrides (ou phygitaux, c’est-à-dire physiques et digitaux) peuvent voir le jour en associant un NFT à un certificat d’authenticité blockchain et en offrant des expériences exclusives aux collectionneurs.

Guerlain avait ainsi lancé les « CryptoBees », où chaque NFT était lié à un projet écologique, combinant art et impact environnemental.

Par ailleurs, le cadre légal et contractuel de certains NFT pourrait être repensé pour garantir la redistribution des bénéfices à leurs détenteurs ou garantir l’authenticité d’un objet à l’image des initiatives comme le consortium Aura blockchain (LVMH, Prada, Cartier), qui certifie l’authenticité des objets de luxe.

Enfin, l’accès aux NFT peut être davantage facilité, notamment en supprimant la complexité technique ; par exemple par la gestion des « wallets », la détention de clés privées et la compréhension des gas fees ou frais de fonctionnement du réseau.

En février, un spécialiste Web3 de Google pour la zone Asie Pacifique a annoncé sur la scène d’un festival crypto que son entreprise « étudie des moyens de réduire les barrières à l’entrée afin que les utilisateurs du Web 2.0 puissent facilement accéder aux services du Web3 comme le Bitcoin », ce qui pourrait démocratiser l’usage des NFT.

Des perspectives pour les marques

Certains projets NFT offrent des droits commerciaux aux détenteurs, leur permettant d’exploiter l’image de leur NFT à des fins entrepreneuriales. Par exemple, les membres du Bored Ape Yacht Club (BAYC), détenteurs de jetons non fongibles du même nom, disposent de droits commerciaux complets sur leur NFT, leur permettant de créer des entreprises ou des produits dérivés reprenant le personnage figurant sur leur jeton. Notons que malgré ce modèle, ces NFT ont perdu 93 % de leur valeur par rapport à leur pic de valorisation d’avril 2022.

Ce concept, souvent qualifié de decentralized branding (« stratégie de marque décentralisée »), ouvre de nouvelles perspectives d’empouvoirement entrepreneurial où les collectionneurs deviennent des acteurs économiques à part entière.

Les NFT peuvent-ils s’implanter dans le monde de l’art ?

Les NFT ont introduit un nouveau paradigme dans le marché de l’art, en ouvrant des opportunités inédites pour les artistes et collectionneurs. Toutefois, leur adoption reste entravée par des défis structurels étroitement liés aux NFT : spéculations excessives, absence de cadre réglementaire clair et complexité technologique.

Pour s’imposer durablement, les NFT devront dépasser leur statut d’objets spéculatifs et proposer une véritable valeur ajoutée aux acteurs du marché de l’art. Leur succès reposera sur la transparence des transactions, l’authenticité certifiée et la création d’expériences engageantes pour les acheteurs. Les initiatives combinant art physique et numérique pourraient ainsi favoriser une transition progressive vers un modèle plus stable et attractif.

Le record de Beeple, dont l’œuvre « Everydays — The First 5000 Days » a été vendue aux enchères pour 69 millions de dollars en 2021, a attiré l’attention du monde entier, avant que la chute vertigineuse des cours ne les chasse du devant de la scène. Mais le véritable avenir des NFT dépend de la capacité des artistes, des plateformes, des systèmes juridiques et des institutions culturelles à construire conjointement un écosystème plus fiable, plus inclusif et plus facile à utiliser.


Les autrices remercient M. Guoxiong Liang (CHtresor Art) et la galerie Aesthetica pour leurs contributions documentaires.

The Conversation

Les auteurs ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'ont déclaré aucune autre affiliation que leur organisme de recherche.

05.04.2025 à 16:53

Algérie – France : quel bilan réel de l’immigration depuis l’indépendance ?

Jean-Baptiste Meyer, Directeur de recherche (Centre Population et Développement), Institut de recherche pour le développement (IRD)

France et Algérie sont socialement et démographiquement imbriquées. Un à deux français sur dix a un lien avec l’Algérie. Les descendants des migrants ont des réussites scolaires et professionnelles égales ou supérieures à la moyenne.
Texte intégral (2236 mots)

Alors que l’immigration nord-africaine est souvent associée à des images négatives - pauvreté, délinquance, radicalisation - par une partie de la classe politique et des médias, plusieurs études montrent que les enfants et petits-enfants d'immigrés algériens réussissent aussi bien - voire mieux - que l’ensemble de la population française au plan scolaire et professionnel.


L’intégration entre les populations de l’hexagone et celle de son ancienne colonie n’a jamais été aussi forte. Près de deux millions de migrants nés en Algérie sont enregistrés en France au début du XXIᵉ siècle) alors qu’au moment de l’indépendance, seuls 400 000 d’entre eux résidaient dans l’hexagone.

Outre les deux millions de migrants algériens, il faut ajouter les descendants de ces personnes migrantes et celles issues d’unions mixtes, qui le multiplient plusieurs fois. Selon le chercheur Azize Nafa, les estimations varient mais concordent sur le fait qu’au moins six millions de personnes constituent cette population transnationale et que dix à douze millions de personnes ont un lien passé et/ou présent avec l’Algérie, en France – soit entre un et deux Français sur dix.

Ainsi, les deux pays se révèlent être démographiquement et socialement imbriqués. Ils conforment un continuum sociétal bien éloigné d’une représentation, politique et imaginaire, de séparation.

Un « binôme » franco-algérien quasi unique dans le monde

Le cas est exceptionnel dans le monde. Seuls les États-Unis d’Amérique et le Mexique peuvent être comparés au binôme franco-algérien. Ainsi, 9 personnes sur 10 émigrées d’Algérie choisissent la France pour destination, et 9 mexicains sur 10 choisissent les États-Unis. Ni l’Allemagne et la Turquie (56 % des personnes immigrées de ce dernier pays choisissent le premier), ni le Royaume-Uni et l’Inde (18 % seulement), ou l’Australie avec ses voisins asiatiques ne montrent une telle intensité/exclusivité de la relation migratoire.

Ces situations d’exception sont dues à plusieurs facteurs : la proximité géographique, liée à un différentiel de développement socio-économique important et l’existence de réseaux sociomigratoires transfrontaliers.


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La phase historique génératrice de cette transnationalisation est surtout consécutive à la période coloniale. C’est la croissance économique au nord, couplée à la croissance démographique au sud, qui a induit ces flux et poussé à cette intégration. Il s’agit d’une forme traditionnelle d’immigration de main-d’œuvre qui ne va pas sans soubresauts entre les États d’accueil et d’origine. Mais elle façonne durablement une société dont les clivages antérieurs – coloniaux ou guerriers – sont parfois reproduits mais aussi éventuellement transformés par la migration.

C’est d’ailleurs le sens qu’il faut donner à l’accord de 1968 tant décrié aujourd’hui, car supposé injustifié. Il venait stabiliser les flux d’une libre circulation instituée par les accords d’Évian. Ce régime d’exception n’est pas un privilège gratuit accordé par la France à l’Algérie : il s’agit d’une adaptation mutuelle à des conditions postcoloniales de coopération. Selon [Hocine Zeghbib], l’accord représente « un compromis entre les intérêts mouvants » des deux pays. Il a sans aucun doute permis à la France de disposer d’une main-d’œuvre extrêmement utile pour son développement économique durant la deuxième moitié des trente glorieuses.

L’image durable de l’ouvrier algérien peu qualifié

Entre 1962 et 1982, la population algérienne en France a doublé comme le rappelle Gérard Noiriel. Les films télévisés de Yamina Benguigui et de Mehdi Lallaoui, soigneusement documentés et abondamment nourris de travaux d’historiens, ont popularisé une représentation durable de cette immigration, essentiellement constituée de travailleurs, venus soutenir l’économie française en expansion de l’après-guerre.

Main-d’œuvre masculine, peu qualifiée, dans des logements précaires et des quartiers défavorisés, la vision s’impose d’une population différente et distincte de celle de bon nombre de natifs. Les catégories socioprofessionnelles dont elle relève sont celles des employés et des ouvriers à un moment où l’avènement de la tertiarisation post-industrielle fait la part belle aux emplois en cols blancs. Ces derniers supplantent les premiers qui deviennent minoritaires à partir de 1975, sur les plans économiques, sociaux et symboliques. Mais ces catégories restent pourtant majoritaires chez les travailleurs immigrés dans les premières années de la migration.

Des secondes et troisièmes générations qui réussissent

Au-delà d’un apport passager et ancien au marché du travail, est-on désormais confronté à ce que certains pourraient décrire comme un « fardeau » socioculturel ?

Les constats empiriques – notamment ceux de Norbert Alter – démontrent le contraire. Ils révèlent la combativité et la créativité accrues des jeunes issus de l’immigration, et leurs réalisations effectives et reconnues, dans divers domaines, notamment socio-économiques.

Les recherches qualitatives que nous avons pu mener font état, depuis plusieurs décennies déjà, de réussites exemplaires de personnes issues de l’immigration, algérienne, maghrébine et autre. Nombreux sont les cas d’entrepreneurs, artistes, chercheurs, journalistes et autres dont les parcours de vie professionnelle s’offrent en référence positive. Mais ce ne sont pas des exceptions qui confirmeraient une supposée règle du passif, du négatif, migratoire. Ces cas n’ont rien d’anecdotique ou d’exceptionnel. Les statistiques disent la même chose.

Plusieurs enquêtes récentes comme Trajectoires et Origines TeO2 menée par l’INED en 2020 ainsi que l’enquête emploi de l’Insee, font état d’une réussite éducative et socioprofessionnelle des descendants de l’immigration maghrébine en France.

Catégories socioprofessionnelles des actifs occupés (2020)

Thomas Lacroix. Marocains de France à la croisée des chemins. In Mohamed Berriane (dir.). Marocains de l’extérieur – 2021, Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Etranger. INSEE.

Pour les deuxièmes et troisièmes générations, cette réussite s’avère statistiquement comparable, équivalente et même parfois supérieure, à l’ensemble de la population française. Ainsi les catégories « artisans, commerçants et chefs d’entreprise » de même que celle des « cadres et professions intellectuelles supérieures » sont mieux représentées (29 %) dans les populations issues de l’immigration maghrébine que pour la moyenne des Français (26 %).

L’image d’une population immigrée globalement ségréguée et défavorisée mérite donc quelques corrections fondamentales.

Concernant les marocains de l’extérieur, l’enquête emploi de l’Insee analysée par Thomas Lacroix montre que la première génération demeure moins favorisée, avec une catégorie ouvrière surreprésentée par rapport à la population générale. En revanche, pour les Algériens, la proportion des ouvriers y est à peine supérieure à celle de l’ensemble tandis que celle des cadres et professions intellectuelles a même un point de pourcentage au-dessus. Le paysage social a donc significativement évolué depuis l’indépendance.

Cela est dû en partie à l’éducation qui permet des rattrapages rapides des populations immigrées vis-à-vis des natifs. De ce point de vue, les résultats de l’enquête Trajectoire et origines de l’INED confirment les statistiques de l’Insee, montrant qu’après deux générations, les niveaux de performance dans l’enseignement supérieur sont équivalents entre les deux populations – ce rattrapage se réalise même dès la première génération lorsque ses ressortissants viennent de couples mixtes.

Un brassage synonyme d’intégration malgré des discriminations

Le brassage apparaît ainsi comme un facteur significatif d’intégration et d’égalité. Toutefois, selon cette enquête et à la différence de celle de l’Insee, le débouché sur le marché du travail est un peu moins favorable pour les personnes issues de l’immigration que pour les natifs. Les auteurs expliquent cette différence par une discrimination persistante envers les populations d’origine étrangère, maghrébine en particulier, en s’appuyant sur les travaux de Dominique Meurs.

Cette persistance de formes de discrimination, ainsi que les situations sociales désavantageuses dont souffre la première génération immigrée ne sont pas sans conséquences. Cette situation nuit bien sûr à cette population, mais nourrit également du ressentiment. C’est dans ce contexte que germent des discours haineux à son égard ou, à l’inverse, vis-à-vis de la France. D’un côté, on opère l’amalgame entre immigration et délinquance au vu de conditions sociales dégradées ; de l’autre s’expriment d’acerbes dénonciations à propos de la méfiance subie par les migrants d’Algérie. Pourtant, ces discours ne reflètent pas la totalité des liens, pour beaucoup indissolubles et féconds, que le temps a tissés entre ce pays et la France.

Changer de regard

Les constats précédents nous invitent à reconnaître ce que les circulations trans – méditerranéennes ont produit : une société qui déborde chacune de ses parties et dont l’intégration s’avère globalement positive. Certes, des inégalités perdurent ainsi que des souffrances et des acrimonies. Mais ces difficultés demeurent limitées et ne devraient guère constituer la référence majeure de politiques, de part et d’autre de la Méditerranée, qui abîmeraient le lien social entre des populations mêlées, sur des territoires souvent partagés.

The Conversation

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