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21:35 Beirut one   Nawaf Salam : « Sans sécurité et stabilité, le Liban manquera l’occasion de se redresser »

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné mercredi l’importance cruciale de la sécurité et de la stabilité pour le redressement du Liban, à l’occasion de la clôture de la conférence Beirut One, organisée par le ministère de l’Économie et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). « Sans sécurité et stabilité, le Liban manquera l'occasion de se redresser et les investissements ne viendront pas. La sécurité ne peut être assurée que si l’État étend son autorité légitime sur l’ensemble du territoire libanais », a déclaré M. Salam.

Le chef du gouvernement a également insisté sur le retour du Liban sur la scène arabe. « Le Liban est de nouveau présent dans le monde arabe, et le monde arabe commence à revenir vers le Liban. Nous espérons que l’interdiction sur les exportations libanaises sera levée », a-t-il ajouté. Il a également annoncé que « demain seront inaugurés les scanners au port de Beyrouth, et je suis convaincu que les Arabes reviendront au Liban ».

Lundi, quelques jours après l'annonce saoudienne, jeudi dernier, d’une relance prochaine des relations commerciales entre Riyad et Beyrouth, l’envoyé saoudien Yazid ben Farhane, en visite à Beyrouth, avait discuté avec Nawaf Salam des mesures sur la reprise des exportations libanaises vers l'Arabie saoudite. Le Premier ministre avait alors souligné « la nécessité pour les autorités concernées d'agir rapidement afin de lever tous les obstacles qui entravent ce secteur vital pour l'économie libanaise ». Il avait aussi « réaffirmé l'engagement du Liban de ne pas servir de plateforme pour déstabiliser la sécurité des pays arabes ni de point de passage pour le trafic de drogue ou toute autre marchandise interdite ».

Lors de la conférence mercredi, M. Salam a annoncé la fermeture de plus de 30 laboratoires de la drogue captagon. « Nous avons pris des mesures de sécurité sérieuses pour protéger le pays », a-t-il dit.

« Nous avons mis le pays sur une nouvelle voie et, pour la première fois, il y a un travail sérieux pour étendre l’autorité de l’État sur tout le territoire. Nous devons poursuivre cette trajectoire », a-t-il affirmé. Le Liban peine cependant à appliquer les décisions gouvernementales des 5 et 7 août visant à désarmer les milices, notamment le Hezbollah, qui rejette toujours cette option. Entre-temps, le risque d'une escalade militaire israélienne plane sur le pays, alors qu’Israël continue de bombarder le Liban-Sud et la Békaa en violation du cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024.

M. Salam a également mis en avant les efforts de réformes engagés par son gouvernement. « Le Liban reste un pays d’opportunités prometteuses. Nous avons entamé une série de réformes, mais il nous reste un long chemin et il est indispensable de les poursuivre », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’importance de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI). « Il ne faut pas envisager de revenir sur cet accord. Il est crucial, non seulement pour les fonds qu’il apportera, mais aussi parce qu’il constitue un certificat de bonne conduite ouvrant la voie aux investissements, a-t-il dit. Les réformes demandées par le FMI sont celles dont nous avons besoin. Nous devons notamment finaliser la loi sur la régularisation financière et une série d’autres réformes économiques ».

Concernant les dépôts bancaires, gelés par les restrictions mises en place illégalement par les banques depuis la crise financière de 2019, M. Salam a assuré que « tous les déposants récupéreront leur argent dans des délais raisonnables ». « Tous les déposants ne sont pas égaux », a-t-il ajouté. « Il y a ceux dont les dépôts sont légitimes et ceux dont ils ne le sont pas. Pour ceux dont les dépôts proviennent de la corruption ou du trafic de drogue, non seulement ils ne doivent pas récupérer leur argent, mais ils doivent être poursuivis et jugés ».

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21:10 Tensions   La Syrie condamne la visite de Netanyahu à des troupes israéliennes dans le sud du pays

Israël attache une « importance immense » à sa présence militaire dans la zone tampon en Syrie, a déclaré mercredi le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, lors d'une visite à des soldats israéliens déployés dans cette zone censée être démilitarisée et sous le contrôle de l'ONU.

Le ministère des Affaires étrangères syrien a condamné « avec la plus grande fermeté cette visite illégale [que la Syrie] considère comme une grave violation de [sa] souveraineté et de [son] intégrité territoriale ». Il a dénoncé une « nouvelle tentative d'imposer un fait accompli qui contredit les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité » des Nations unies.

« Cette visite, très publique, est pour le moins inquiétante », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres par la voix de son porte-parole, Stéphane Dujarric, qui a appelé « Israël à respecter l'accord de désengagement de 1974 » ayant consacré cette zone tampon sous contrôle onusien. « Nous attachons une importance immense à notre capacité, tant défensive qu'offensive ici, à la protection de nos alliés druzes, et surtout à la protection de l'Etat d'Israël et de sa frontière nord bordant l'autre côté du Golan », a déclaré M. Netanyahu à des soldats stationnés dans la zone.

« C'est une mission qui peut évoluer à tout moment, mais nous avons confiance en vous » a ajouté M. Netanyahu dans une vidéo diffusée par son bureau, le montrant entouré de son ministre de la Défense, Israël Katz, et du chef de la diplomatie israélienne. Selon ses services, M. Netanyahu était également accompagné du lieutenant-général Eyal Zamir, chef d'état-major de l'armée israélienne, et du chef du Shin Bet, l'Agence de la sécurité intérieure, David Zini.

Dans la foulée de la chute du dirigeant syrien Bachar al-Assad en décembre 2024 et l'arrivée du nouveau pouvoir islamiste à Damas, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie et déployé des troupes dans la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, au-delà de la ligne de démarcation entre la partie de ce territoire syrien annexée unilatéralement par Israël en 1981 et le reste de la Syrie.

Accord de sécurité

Le passage médiatisé de M. Netanyahu par la zone tampon intervient une semaine après que le président syrien Ahmad al-Chareh - ex-jihadiste à la tête de la coalition ayant chassé M. Assad du pouvoir - a été reçu à Washington par son homologue américain Donald Trump.

M. Trump souhaiterait voir la Syrie intégrer les accord dits d'Abraham, legs diplomatique de son premier mandat ayant permis une normalisation des relations d'Israël avec trois pays arabes (Bahreïn, Emirats arabes unis et Maroc). Mais lors de sa visite à Washington - une première pour un président syrien - M. Chareh a déclaré que rien ne pressait et que l'occupation israélienne du Golan constituait un obstacle à une telle perspective. Il a néanmoins laissé entendre que les bons offices du président américain pourraient aider dans les discussions.

M. Netanyahu signifie régulièrement qu'il n'a aucune intention de restituer à la Syrie la partie du Golan conquise par Israël lors de la guerre israélo-arabe de 1967 et dont l'ONU ne reconnaît pas l'annexion. Israël est notamment intervenu militairement en Syrie en juillet en soutien aux druzes, lors d'affrontements intercommunautaires meurtriers entre ces adeptes d'une religion ésotérique issue de l'islam chiite et des bédouins sunnites, appuyés selon témoins et ONG par les forces de sécurité des nouvelles autorité.

Le gouvernement de M. Netanyahu a mis en garde le pouvoir de M. Chareh contre toute atteinte aux druzes en Syrie.

Pendant l'été, des contacts de haut niveau entre responsables israéliens et syriens ont eu lieu, avec l'aide de Paris et Washington. Les deux parties ont indiqué vouloir parvenir à un accord de sécurité. M. Netanyahu, exige pour cela une démilitarisation de toute la partie du territoire syrien courant du sud de Damas jusqu'à la ligne de démarcation de 1974, instituée après la guerre israélo-arabe de 1973 ayant consacré l'échec de la Syrie a récupérer la partie du Golan occupée par son voisin. 

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19:29 Liban   Israël accuse le Hezbollah de reconstruire ses capacités à Beit Lif, tout près de la frontière

L'armée israélienne a accusé mercredi soir le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaires dans le village libanais de Beit Lif (caza de Bint Jbeil) à quelques kilomètres de la frontière nord d'Israël, dénonçant une « violation flagrante » de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024. Quelques heures après ces accusations, l'armée libanaise s'est rendue sur place, selon les informations de notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah.

Le parti chiite « s'efforce de reconstruire ses capacités dans le village de Beit Lif, dans le sud du Liban en violation flagrante » des termes de la trêve parrainée par les Etats-Unis et la France, indique un communiqué militaire publié après une série de frappes israéliennes sur ce que l'armée a présenté comme des installations militaires du Hezbollah dans le sud du Liban. L'armée israélienne a « identifié des dizaines de sites d'infrastructure terroriste dans la région du village, notamment des quartiers généraux et des dépôts d'armes », ajoute l'armée, affirmant que le Hezbollah les dissimule « dans des maisons des civils », et pour certains « à proximité » d'une école, un hôpital ou encore une mosquée.

Après les accusations de l'armée israélienne, les habitants de Beit Lif ont lancé un appel urgent au commandement de l'armée libanaise, au président libanais, au Premier ministre et au chef du Parlement, afin qu'ils déploient immédiatement la troupe dans la localité, afin d'en protéger les civils, a rapporté notre correspondant. « Nous, habitants de Beit Lif, femmes, hommes, enfants et personnes âgées, sommes revenus sur nos terres et avons repris notre vie, sommes retournés à l'école et au travail, nous nous levons avant le soleil et courons après notre main quotidien. Nous n'accepterons pas que nos terres nous soient enlevées sous un prétexte fallacieux. C'est ici que nous avons grandi, c'est ici que nous resterons et c'est ici que nous mourrons », a souligné le communiqué publié par les habitants.

Selon les informations de notre correspondant, des patrouilles de l’armée libanaise ont été déployées dans la localité. Le président du conseil municipal, Izzat Hammoud, avait contacté le commandant en chef de l’armée, le général Rodolphe Haykal, lui demandant de déployer des patrouilles au village pour rassurer et protéger les habitants.

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