Le roi Charles III a fêté ce vendredi ses 77 ans avec un déplacement au pays de Galles, toujours déterminé à assumer pleinement ses fonctions malgré son cancer.
Alors qu'à Londres son anniversaire était salué sous la pluie par le canon, le roi était au pays de Galles pour assister avec la reine Camilla à une réception pour le 200e anniversaire du château de Cyfarthfa, joyau de l'histoire galloise, puis inaugurer un dépôt de train. Une journée chargée, à l'image de son calendrier ces derniers mois. Le monarque, qui a annoncé être atteint d'un cancer en février 2024, a cette année honoré un nombre record d'engagements depuis son arrivée sur le trône en septembre 2022, selon le Daily Express.
Il a reçu en septembre en grande pompe le président américain Donald Trump au château de Windsor, un exercice de haute diplomatie suggéré par le Premier ministre Keir Starmer, soucieux de maintenir la relation privilégiée entre Londres et Washington. Si la plupart de ses déplacements se limitent au Royaume-Uni, Charles a aussi fait quelques sorties à l'étranger: le couple royal était au Canada en mai, et au Vatican en avril puis en octobre, pour un voyage marqué par une prière commune inédite avec le pape Léon XIV. Le tout sans montrer de signe de faiblesse, semblant démentir des rumeurs récurrentes sur un état de santé qui se détériorerait.
Le Palais de Buckingham n'a jamais précisé le type de cancer dont souffre le monarque, alimentant les spéculations, a souligné jeudi Robert Jobson, spécialiste de la monarchie et auteur d'un nouveau livre intitulé « The Windsor legacy: A Royal Dynasty of Secrets, Scandal and Survival ». Même si « on ne peut pas attendre de lui qu'il soit à 100% » et s'il a « changé » certaines choses, notamment en faisant désormais « la sieste l'après-midi », a ajouté M. Jobson devant quelques journalistes, « il respecte ses engagements, et continue à faire tout ce que l'on attend d'un roi ». De fait, Charles « aime son travail et c'est ce qui le fait tenir », confiait la reine Camilla lors de leur visite à Rome en avril.
Déjà secoué par la brouille avec son fils Harry, le roi a aussi eu fort à faire récemment pour tenter d'atténuer les critiques de la monarchie relancées par les derniers rebondissements du scandale entourant son frère cadet Andrew, en raison de ses liens avec le pédocriminel américain Jeffrey Epstein. Charles a ainsi pris fin octobre la décision historique de lui retirer son titre de prince et de l'obliger à abandonner sa luxueuse résidence dans le domaine de Windsor. Sans aucune garantie que cela mettra un terme à cette affaire, qui empoisonne depuis 2011 la plus célèbre des monarchies de la planète. Reste que, malgré le regain d'activités de Charles ces derniers mois, le palais prépare la suite.
Le prince héritier William est de plus en plus visible. Il a confié vouloir « apporter un peu de changement » dans le fonctionnement de la monarchie dans une récente interview. Le fils aîné de Charles III a aussi fait une visite remarquée au Brésil à l'occasion de la COP30 la semaine dernière, reprenant le rôle de défenseur de l'environnement emblématique de son père. William et son épouse Kate, symboles d'une royauté rajeunie, restent les membres les plus populaires de la famille royale: les trois-quarts de la population britannique ont d'eux une opinion positive, selon un sondage de l'institut YouGov publié fin octobre, contre 62% pour Charles.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsL'annonce saoudienne d’une relance prochaine des relations commerciales entre Riyad et Beyrouth a suscité un vif enthousiasme parmi les responsables libanais : le président Joseph Aoun a déclaré « attendre le royaume », rappelant que « la protection du Liban vient de son giron arabe » ; le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé sa gratitude envers Riyad en assurant que « le Liban reste loyal et sincère à ses frères arabes » ; et le ministre de l’Intérieur Ahmad Hajjar y a vu « le début d’une nouvelle étape » pour le pays et « un message positif » pour le monde.
Un haut responsable saoudien a indiqué jeudi à l’agence Reuters que son pays prévoit de renforcer prochainement ses relations commerciales avec le Liban, après que les autorités libanaises ont montré leur efficacité dans la lutte contre la contrebande de drogue vers le royaume au cours des derniers mois.
Évoquant des actions « imminentes » de Riyad, ce haut responsable saoudien a affirmé que les efforts du gouvernement libanais pour empêcher l’utilisation du pays comme « plateforme de menaces envers les États arabes favoriseront une avancée dans les relations bilatérales » libano-saoudiennes. Il a également salué les initiatives de Joseph Aoun et de Nawaf Salam, annonçant qu’une délégation saoudienne se rendra « prochainement » à Beyrouth pour discuter de la levée des obstacles entravant les exportations vers le royaume. Les échanges commerciaux sont suspendus depuis 2021, lorsque les autorités saoudiennes avaient interdit l'entrée de fruits et légumes en provenance du Liban après la saisie de plusieurs cargaisons contenant du captagon.
Réagissant à cette nouvelle, le président libanais a salué vendredi la position de Riyad, écrivant sur la plateforme X : « Nous attendons le royaume. La protection du Liban vient de son environnement arabe. » Le chef du gouvernement a quant à lui exprimé sa gratitude envers l’Arabie Saoudite. « Tous les remerciements au royaume et à sa direction toujours soucieuse de la stabilité et de la prospérité du Liban, pour son initiative visant à renforcer les relations commerciales entre nos deux pays et lever les obstacles devant les exportations libanaises », a écrit M. Salam sur la même plateforme. Il a souligné la reconnaissance saoudienne « des efforts du président de la République et du gouvernement libanais visant à empêcher l’utilisation du Liban comme plateforme en vue de déstabiliser la sécurité de ses frères arabes ». « Le Liban reste loyal et sincère à ses frères arabes qui n’ont jamais hésité à lui manifester tout affection et soutien », a-t-il conclut.
De son côté, le ministre l'Intérieur Ahmad Hajjar, qui s'était régulièrement félicité ces derniers mois des opérations contre le narcotrafic, a estimé que « l’initiative du royaume constitue un message positif pour le monde entier et le début du chemin vers la prospérité et la stabilité du Liban ». Il a souligné que le Liban a déployé « de grands efforts pour affirmer l’autorité de l’État et lutter contre le trafic de drogue, et nous contrôlons largement nos frontières ». De nombreuses saisies ont été faites dans les ports libanais et à l'Aéroport international de Beyrouth, rappelle-t-on. « Nous disposons d’une volonté ferme de renforcer et développer nos relations avec l'Arabie saoudite. Le Liban a toujours appartenu et continuera d’appartenir au cœur du monde arabe, attaché à ses liens fraternels avec les pays frères, au premier rang desquels se trouve l'Arabie », a-t-il conclu.
Le ministre de l’Agriculture Nizar Hani a pour sa part espéré que cette initiative « se traduira par un retour prochain des ressortissants saoudiens au Liban ». Il a estimé que celle-ci « s’inscrit dans cette dynamique, d’autant que le secteur agricole libanais fera face à une grave crise d’écoulement si la route terrestre reliant l’Arabie saoudite au reste du Golfe n’est pas rouverte, sachant que l’essentiel des exportations agricoles et alimentaires est destiné au royaume wahhabite ».
En septembre, les autorités libanaises avaient annoncé avoir démantelé un réseau international de trafic de drogue et stoppé un transfert de haschich et de comprimés de captagon vers l'Arabie saoudite. L’armée libanaise avait aussi annoncé mi-septembre avoir saisi environ 64 millions de pilules de captagon dans la Békaa, soulignant qu’il s’agissait de l’une des opérations les plus importantes jamais menées contre cette drogue au Liban. L’armée et les services de sécurité libanais ont intensifié la lutte contre le trafic de drogue ces derniers mois sous la pression des pays du Golfe, alors que ces amphétamines ont inondé la région, mais aussi les États-Unis, lesquels accusent le Hezbollah d'en profiter.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsUn policier a ouvert le feu vendredi en début d'après-midi sur un homme connu pour violences conjugales et qui exhibait un couteau à la gare Montparnasse à Paris, a indiqué à l'AFP le parquet de la capitale.
Le parquet de Paris a été « avisé d'au moins un coup de feu tiré à la gare Montparnasse ». Il ressort des premiers éléments qu'un « homme connu pour violences conjugales avait exhibé un couteau, et qu'un policier a fait usage de son arme pour l'interrompre », a ajouté le parquet. Les pompiers de Paris sont intervenus « en appui » des forces de l'ordre pour « deux personnes blessées », sans pronostic vital engagé, ont-ils indiqué à l'AFP.
Une partie de la gare Montparnasse, l'une des six grandes gares ferroviaires terminus de la capitale, a été évacuée « de manière préventive », selon cette même source. « Un périmètre de sécurité a été mis en place », a précisé à l'AFP une porte-parole de la SNCF, la compagnie ferroviaire publique, précisant que « le trafic ferroviaire est légèrement perturbé en conséquence ». Selon un photographe de l'AFP présent sur place, les faits se sont déroulés au niveau des quais de la gare, que des passagers quittaient en se disant « choqués ». Les voyageurs ont été évacués sur le parvis, où plusieurs camions de pompiers, Samu et ambulances ont été mobilisés.
Quelque 272.400 victimes de violences conjugales, en très grande majorité des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité françaises en 2024, soit +0,4% par rapport à l'année précédente, selon le ministère de l'Intérieur. Le nombre de féminicides conjugaux a lui augmenté de 11% en France entre 2023 et 2024 avec 107 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, soit un décès enregistré tous les trois jours. Au total, les forces de l'ordre ont recensé 138 morts violentes au sein du couple l'an dernier, dont 31 hommes (+35% sur un an), selon une étude nationale annuelle du ministère de l'Intérieur.
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