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00:05 Cessez-le-feu   Trump aux côtés de Netanyahu : « le Hezbollah s’est mal comporté, nous verrons ce qui se passera »

Le président américain Donald Trump est resté évasif lundi sur le dossier du Hezbollah, lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, se contentant de déclarer : « Nous verrons ce qui se passera. » La réunion était présentée comme décisive pour l'obtention par M. Netanyahu d'un feu vert américain pour une escalade militaire au Liban, sur fond de refus du parti chiite pro-iranien de se désarmer.

Un journaliste, affirmant que « le gouvernement libanais ne respecte pas les termes de l’accord de cessez-le-feu (signé fin novembre 2024 entre le Liban et Israël, NDLR) et n’a en réalité pas réussi à désarmer le Hezbollah », a demandé au président américain si « Israël devrait frapper à nouveau l’organisation terroriste ».

M. Trump a répondu : « Nous verrons. Nous verrons ce qu’il en est ». « Le gouvernement libanais est, si l’on y pense, dans une position un peu désavantageuse face au Hezbollah » a-t-il poursuivi, sans expliciter ce point. Avant de conclure d'un ton plus menaçant : « Mais le Hezbollah s’est mal comporté, donc nous verrons ce qui se passera. » Benjamin Netanyahu n'a pas émis de commentaires.

Selon des informations préalables à la réunion, Benjamin Netanyahu comptait présenter à M. Trump des rapports sur les capacités militaires dont disposerait encore le Hezbollah et sur la nécessité de mener des frappes militaires contre le parti.

L'État libanais a pris la décision de désarmer le Hezbollah en août dernier, et s'était fixé comme date butoir la fin de l'année 2025 pour l'effectuer dans la zone située au sud du fleuve Litani. Le Hezbollah se dit coopératif dans cette seule zone.

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23:19 Gaza   En Floride, Trump et Netanyahu parlent de la trêve à Gaza et mettent en garde l'Iran

Le président américain Donald Trump, déterminé à progresser vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza, a de nouveau reçu lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son proche allié, cette fois en Floride.

« Nous avons environ cinq sujets majeurs à aborder, et Gaza sera l'un d'entre eux », a déclaré Donald Trump, en répétant qu'il devait « y avoir un désarmement du Hamas » - un des points de la deuxième phase du plan. Quelques heures plus tôt, le mouvement islamiste palestinien a toutefois réaffirmé qu'il « ne renoncera pas » aux armes « tant que l'occupation perdurera ».

« Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche », a apprécié Benjamin Netanyahu, qui s'est entretenu plus tôt dans la journée avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth.

Les deux dirigeants ont également évoqué l'Iran, ennemi d'Israël, Trump accueillant Netanyahu sur les marches de sa résidence Mar-a-Lago et menaçant Téhéran de « détruire » ses installations nucléaires s'il venait à les reconstruire. Le président américain a aussi minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien.

« Il peut être très difficile » mais Israël « n'existerait peut-être pas » sans le leadership dont il a fait preuve après les attaques sans précédent du Hamas contre le pays le 7 octobre 2023, a-t-il estimé.

Cinquième rencontre

Cette rencontre entre les deux hommes est la cinquième aux Etats-Unis depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Cette étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.

Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023. Toutefois Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de fréquentes violations.

Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.

Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau « comité de la paix » chargé de le superviser dès janvier lors du forum de Davos, en Suisse.

« Frustration américaine »

Benjamin Netanyahu insiste lui sur le « danger que posent l'Iran » et son programme balistique, « non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour les Etats-Unis », selon une porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian.

Il s'agit d'une « tentative de fabriquer un nouveau casus belli » contre l'Iran après « l'argument du nucléaire », relève Sina Toossi, chercheur au Centre pour la politique internationale (CIP) à Washington.

« Il y a de plus en plus de signaux illustrant la frustration de l'administration américaine vis-à-vis de Netanyahu », estime l'analyste Yossi Mekelberg, spécialiste du Moyen-Orient au cercle de réflexion Chatham House de Londres, au moment où Israël poursuit ses frappes contre le Hamas à Gaza et en mène d'autres contre le Hezbollah libanais et en Syrie.

Concernant l'Iran, des responsables israéliens font part ces derniers mois d'inquiétudes quant au risque que Téhéran reconstruise son arsenal balistique après qu'il a été considérablement affaibli par les douze jours de guerre contre Israël et les bombardements américains contre trois sites nucléaires en juin. Un fragile cessez-le-feu est en vigueur depuis le 24 juin.

Donald Trump a déclaré lundi penser que l'Iran voulait conclure un accord mais a prévenu qu'il s'exposerait « vite » à de nouvelles frappes américaines s'il essayait de relancer son programme nucléaire.

Téhéran a dénoncé un climat de pressions « psychologiques » et a menacé Israël de « conséquences plus sévères » en cas de nouvelle attaque.

Donald Trump a par ailleurs espéré que Benjamin Netanyahu pourrait « s'entendre » avec le nouveau président syrien et ancien jihadiste, Ahmad el-Chareh.

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21:49 Syrie   Bachar el-Assad remplacé sur les billets de banque par des roses et des oranges

L'effigie de l'ancien président syrien Bachar el-Assad a été remplacée sur les billets de banque par des images de roses, d'oranges, d'olives, de blé et autres symboles agricoles de la Syrie, a dévoilé lundi devant la presse le nouveau dirigeant du pays.

Pour le président Ahmad el-Chareh, un ancien jihadiste devenu chef d'Etat après avoir renversé Bachar el-Assad voici un an, la nouvelle monnaie marque « la fin d'une phase antérieure qui ne sera pas regrettée et le début d'une nouvelle phase à laquelle le peuple syrien (...) aspire ».

« Le nouveau design de la monnaie est l'expression d'une nouvelle identité nationale et marque une rupture avec la vénération d'individus », a-t-il commenté en présentant les nouveaux billets.

L'effigie de Bachar el-Assad, ainsi que celle de son père Hafez, qui ont tous deux dirigé le pays pendant des décennies, figurent encore sur certaines coupures.

Les nouveaux billets, d'une valeur allant de 10 à 500 livres syriennes, commenceront à entrer en circulation à partir du 1er janvier.

Le redressement de la livre syrienne figure parmi les principaux défis des autorités, qui ont décidé de supprimer deux zéros sur les nouveaux billets émis afin de faciliter les transactions.

Depuis le début de la guerre civile en 2011, la livre syrienne a chuté de 50 à environ 10.000-11.000 pour un dollar, contraignant la population à transporter d'importantes liasses de billets, y compris pour des achats de première nécessité.

« Si quelqu'un souhaite acheter quelque chose de simple, il doit transporter des sacs pour pouvoir effectuer ses achats, alors les gens se tournent vers le dollar », a noté M. Chareh, estimant que la réforme monétaire devrait stimuler la monnaie nationale.

« La Syrie mérite une économie forte et une monnaie stable », a-t-il affirmé.

Les Etats-Unis ont annoncé la levée définitive des sanctions dites « César », ouvrant la voie à un retour des investissements en Syrie après des années d'isolement économique.

Les anciens billets de banque de Syrie étaient imprimés en Russie, l'ancien soutien du pouvoir. Le gouverneur de la banque centrale syrienne, Abdul Qadir al-Hasriya, n'a pas précisé où la nouvelle monnaie serait imprimée.

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