Le chef d’état-major de l'armée israélienne Eyal Zamir a annoncé dimanche que plusieurs hauts gradés de la troupe seront démis de leurs fonctions en raison de leur responsabilité dans les événements qui ont conduit à l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a pour sa part déclaré lundi qu'il gelait les nominations aux postes de haut-rang au sein de l'armée pendant 30 jours afin de réexaminer le rapport sur les défaillances du 7-Octobre, soumis au début du mois par une commission.
Les Etats-Unis et l'Ukraine ont affirmé dimanche soir dans un communiqué de la Maison Blanche qu'un « futur accord » de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie « devra pleinement respecter la souveraineté » de Kiev, à l'issue de pourparlers à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens.
La présidence américaine a par ailleurs salué des discussions en Suisse, en présence du secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui ont constitué « un pas en avant significatif » vers un règlement de paix dans ce pays en guerre.
Le chef de la diplomatie américaine s'était dit auparavant « très optimiste » sur la possibilité de conclure « très vite » un accord.
Les discussions de Genève, officiellement closes dimanche soir, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points du président américain Donald Trump visant à mettre fin au conflit provoqué par près de quatre ans d'invasion russe commencée le 24 février 2022.
« Les pourparlers ont été constructifs, concentrés sur l'objectif et respectueux, insistant sur l'engagement commun de parvenir à une paix juste et durable », a écrit la Maison Blanche dans un communiqué avec la délégation ukrainienne présente à Genève.
Les deux parties « ont réaffirmé que tout futur accord devra pleinement respecter la souveraineté de l'Ukraine », selon ce bref texte, qui précise qu'à l'issue de leurs discussions, les Etats-Unis et l'Ukraine avaient « rédigé une nouvelle version, affinée, d'un cadre (pour un accord) de paix ».
A Genève, le négociateur ukrainien Andriï Iermak, bras droit de Volodymyr Zelensky, avait également fait état « de très bons progrès » dans les discussions, après que le président ukrainien eut indiqué que la nouvelle version du plan américain reflétait « déjà la plupart des priorités clés » de Kiev.
M. Trump avait donné jusqu'au 27 novembre à M. Zelensky pour donner une réponse, avant d'indiquer samedi que ce plan ne constituait pas sa « dernière offre ».
La version initiale du document avait suscité l'opposition de Kiev et de ses alliés européens, venus dimanche à Genève pour éviter une paix en forme de capitulation.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsTrois membres des forces de sécurité frontalières pakistanaises ont été tués lundi dans un attentat-suicide contre leur quartier général à Peshawar, dans la province du Khyber-Pakhtunkhwa frontalière de l'Afghanistan, a indiqué lundi la police à l'AFP.
« A 08h10 (locales) », trois personnes ont conduit un attentat-suicide contre « le quartier général de la police frontalière (...) tuant trois membres des forces de sécurité qui gardaient l'entrée et en blessant quatre autres », a déclaré à l'AFP Mian Saeed, chef de la police de Peshawar.
Il a ajouté que deux assaillants avaient réussi à pénétrer dans les locaux avant d'être « rapidement neutralisés ».
Un journaliste de l'AFP présent sur le lieu de l'attaque a vu les dépouilles des attaquants présumés, des tâches de sang sur la route et la porte du quartier général criblée de balle.
« L'attaque est terminée et une opération de nettoyage est en cours pour s'assurer qu'il ne reste aucune munition non explosée », a indiqué à l'AFP Zulfiqar Hameed, inspecteur général de la police de Peshawar.
Les auteurs de cette attaque non revendiquée à ce stade « seront retrouvés et punis », a réagi lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif, réitérant sa volonté « d'éradiquer le terrorisme ».
Islamabad, confronté à une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan « d'abriter » des groupes « terroristes », en tête desquels les talibans pakistanais (TTP), ce que Kaboul dément.
Le 11 novembre, une attaque à la bombe devant un tribunal d'Islamabad avait fait 12 morts et des dizaines de blessés.
Elle avait été revendiquée par une faction des talibans pakistanais et orchestrée depuis l'Afghanistan, selon Islamabad qui a arrêté quatre suspects.
Les relations entre le Pakistan et l'Afghanistan, envenimées par ces questions sécuritaires récurrentes, se sont détériorées jusqu'à conduire à leur pire affrontement à la mi-octobre.
Les heurts avaient principalement eu lieu à la frontière, mais la confrontation avait aussi débordé jusqu'à Kaboul, touchée par des explosions attribuées par Islamabad à des « frappes de précision ».
Les voisins sont convenus d'une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours malgré plusieurs cycles de négociations en bloquant sur des questions sécuritaires.
Ils avaient menacé de répliquer en cas d'attaque sur leur sol.
L'année 2024 a été la plus meurtrière pour le Pakistan en près d'une décennie, avec plus de 1.600 morts dans ces violences.
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