Le président syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé aux États-Unis samedi pour une visite officielle, a rapporté l'agence de presse officielle de son pays, au lendemain du retrait de M. Chareh de la liste noire américaine du terrorisme.
Le président syrien intérimaire, dont les forces rebelles ont renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en fin d'année dernière, doit rencontrer au cours de sa visite le président américain, Donald Trump.
Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste emmenée par les États-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.
Le groupe jihadiste État Islamique (EI) a été défait en 2019 en Syrie par la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS), conduites par les Kurdes, qui négocient actuellement leur intégration dans l'armée syrienne.
Les États-Unis pour leur part prévoient d'établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l'AFP une source diplomatique en Syrie.
Le pays, sorti de plus de 13 ans de guerre civile, cherche aussi à garantir des fonds pour sa reconstruction, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars (187 milliards d'euros), selon la Banque mondiale.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a levé les sanctions contre M. Chareh, qui jusqu'à présent avait besoin d'une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.
Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien pendant un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.
Les deux hommes vont également évoquer les négociations directes entamées par les autorités syriennes avec Israël.
M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui avaient vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.
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© Agence France-Presse
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