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22:08 ONU    Le moment du dialogue entre le Liban et Israël, « c’est maintenant », affirme la coordinatrice de l'ONU

À quelques jours du premier anniversaire de l’accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité que « dans l’intérêt de la stabilité et de la sécurité que le Liban et Israël disent rechercher, le moment du dialogue et des négociations c’est maintenant ».

Évoquant l’évolution du contexte régional, lors d’un briefing consacré à la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006), aux côtés du secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, Mme Hennis-Plasschaert a estimé que « des opportunités uniques » s’offrent au Liban et à Israël : le premier « doit saisir ce moment » et le second « le doit également ». Elle a rappelé que la présence des forces israéliennes au nord de la Ligne bleue et l’intense activité militaire israélienne à travers le pays constituent toujours » des violations de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban ». Selon elle, le statu quo « ne sert ni les intérêts stratégiques d’Israël ni ceux du Liban » et représente « un avertissement clair d’une instabilité plus grande à venir, si ce c'est pas aujourd'hui, alors demain ».

La coordinatrice spéciale a par ailleurs indiqué que depuis la trêve, « des progrès notables ont été accomplis sur certains dossiers, tandis que d’autres demeurent au point mort. Le temps presse. Le Liban ne peut plus se permettre d’être perçu comme traînant les pieds, ni sur sa participation au dialogue, ni sur l’établissement d’un monopole des armes aux mains de l’État ».

Tout en saluant les progrès réalisés par l’armée libanaise dans la lutte contre les armes détenues par des acteurs non étatiques, notamment au sud du Litani, Mme Hennis-Plasschaert a rappelé la nécessité pressante d’une approche gouvernementale globale pour étendre l’autorité de l’État. « L’armée, seule, ne peut pas donner vie à la résolution 1701 », a-t-elle indiqué.

La coordinatrice spéciale a également souligné que les réformes au Liban sont tout aussi urgentes, notamment pour débloquer les financements indispensables à la relance et à la reconstruction. « Le Liban doit saisir cette fenêtre d’opportunité, plutôt que de retomber dans les surenchères politiques internes qui ont paralysé le pays pendant bien trop longtemps », a-t-elle dit.

Jeudi, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a réitéré que le Liban était prêt à dialoguer avec Israël et solliciterait l'aide des États-Unis pour faciliter les négociations, estimant que les raisons pour lesquelles Tel-Aviv n'a pas encore répondu à cet appel à négocier étaient « un mystère » pour lui. Dans une interview publiée jeudi par l'agence Bloomberg, il a par ailleurs assuré que le désarmement du Hezbollah « suit son cours », tout en appelant à mieux équiper l'armée libanaise, à l'heure où l'État hébreu intensifie ses frappes aériennes contre le parti chiite au Liban-Sud.

En effet, un an après l'entrée en vigueur de la trêve négociée par les États-Unis et la France, les tensions restent vives. L'État hébreu s'est acharné mercredi sur le Liban-Sud, frappant plusieurs localités après des avertissements et des appels à évacuer les lieux lancés en ligne, et a tué mardi 13 Palestiniens dans trois frappes dans le camp de réfugiés de Aïn al-Héloué. L’armée israélienne occupe toujours au moins six collines du côté libanais de la frontière et poursuit des bombardements quasi quotidiens - dans cette région et dans la Békaa - qu’elle justifie par la nécessité d’empêcher une résurgence militaire du Hezbollah, soutenu par l’Iran, dans la zone frontalière.

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21:57 Une ONG israélienne anti-colonisation dénonce la création d'une nouvelle colonie

L'ONG israélienne anti-colonisation La Paix maintenant a dénoncé jeudi la création d'une nouvelle colonie en Cisjordanie, annoncée plus tôt par le Conseil régional Goush Etzion, dans le sud du territoire palestinien. 

Yaron Rosental, président du Conseil régional Goush Etzion, un bloc de colonies dans le sud de la Cisjordanie occupée, a annoncé jeudi matin la création d'une "nouvelle localité" proche de la ville de Bethléem.

"Cette nuit, nous avons établi une nouvelle localité à Shdema, près de Bethléem. Pendant deux mille ans, les juifs ont prié pour revenir à Bethléem et aujourd’hui nous y sommes parvenus", a dit M. Rosental, dans une vidéo diffusée par son bureau.

Un porte-parole du Conseil régional, a confirmé à l'AFP que trois mobile-home ont été installés sur ce terrain et seront occupés par des familles dès ce week-end.

"La création de faits accomplis sur le terrain, en utilisant des fonds publics tout en sapant les perspectives de paix d'Israël et d'une solution à deux Etats, ne connaît aucune limite", a réagi La Paix maintenant dans un communiqué.

La région du Goush Etzion a connu ces derniers jours plusieurs incidents dont une attaque palestinienne mardi qui a fait un mort et trois blessés, ainsi  que des violences de colons extrémistes dans un village palestinien.

Ces violences avaient suivi la destruction d'un avant-poste illégal au regard de la loi israélienne par les autorités, toujours dans cette zone.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

mib/cm

© Agence France-Presse

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L'ONG israélienne anti-colonisation La Paix maintenant a dénoncé jeudi la création d'une nouvelle colonie en Cisjordanie, annoncée plus tôt par le Conseil régional Goush Etzion, dans le sud du territoire palestinien. 
Yaron Rosental, président du Conseil régional Goush Etzion, un bloc de colonies dans le sud de la Cisjordanie occupée, a annoncé jeudi matin la création d'une "nouvelle localité" proche de la ville de Bethléem.
"Cette nuit, nous avons établi une nouvelle localité à Shdema, près de Bethléem. Pendant deux mille ans, les juifs ont prié pour revenir à Bethléem et aujourd’hui nous y sommes parvenus", a dit M. Rosental, dans une vidéo diffusée par son bureau.
Un porte-parole du Conseil régional, a confirmé à l'AFP que trois mobile-home ont été...

La région est sous haute tension...

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21:57 Genève   L’ONU récompense des jeunes qui changent la donne grâce à la technologie, dont une Libanaise

Cinq jeunes lauréats, dont la Libanaise Marina El Khawand, ont reçu jeudi un prix soutenu par les Nations unies, récompensant leur utilisation des technologies et des outils numériques pour impulser un changement positif et à fort impact sur les communautés. 

« Nous récompensons aujourd'hui des personnes parmi les plus extraordinaires de notre planète », a salué Melissa Fleming, secrétaire générale adjointe des Nations unies à la communication, lors de la cérémonie qui s'est tenue devant près de 1.000 personnes au siège de l'ONU à Genève. 

Marina El Khawand, 24 ans, a fondé son organisation Medonations après la gigantesque explosion du port de Beyrouth en 2020, qui a fait plus de 220 victimes. Elle exploite aujourd'hui des outils numériques pour fournir gratuitement médicaments et soins à travers le Liban. 

Le plus jeune lauréat jeudi était Dev Karan, un Indien de 17 ans qui œuvre à la restauration des étangs en Inde, des espaces multifonctionnels qui stockent l'eau et contribuent à prévenir inondations et érosion des sols. Cet étudiant en ingénierie a cofondé Pondora, une organisation qui forme des étudiants au rôle d' « Ambassadeurs des étangs » afin d'aider les villages à surveiller la qualité de l'eau grâce à des capteurs informatiques et des applications mobiles. 

Rena Kawasaki, une Japonaise de 20 ans qui, a cofondé à 14 ans un groupe mettant en relation étudiants et personnalités politiques via des sessions Zoom afin de favoriser la participation des jeunes à la vie politique. 

Une autre gagnante, Aminata Savane, une Ivoirienne de 25 ans, a également reçu un prix pour son travail visant à rendre le monde numérique plus inclusif et plus sûr dans les communautés défavorisées. « Face aux problèmes, ils ne se laissent pas abattre. Au contraire, ils se mobilisent. Ils créent des solutions et incitent les autres à agir », a encore salué Mme Fleming, décrivant les lauréats comme « les acteurs du changement dont notre monde en crise a si désespérément besoin ». 

Le militant brésilien Salvino Oliveira, 27 ans, était également présent sur scène jeudi, récompensé pour le travail accompli par son organisation PerifaConnection, qui vise à donner la parole aux jeunes des favelas et à les aider à accéder à l'université. Lui-même a grandi dans la pauvreté, dans la favela Cidade de Deus de Rio, et a dû commencer à travailler dès l'âge de 13 ans, vendant des bouteilles d'eau et des bonbons dans la rue pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a confié à l'AFP que sa vie avait été « transformée par l'éducation » lorsqu'il avait obtenu une bourse pour intégrer l'un des meilleurs lycées publics de Rio. Aujourd'hui, il entend donner aux jeunes « une chance de s'épanouir ». « Combien de Mozart ou de Beethoven vivent dans les favelas de Rio », a-t-il interrogé lors de l'événement. 

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