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08:41 Conflit   Syrie: dix personnes tuées par les forces israéliennes dans le sud

Dix personnes ont été tuées vendredi par les forces israéliennes dans le sud de la Syrie, a indiqué la chaîne de télévision d'Etat syrienne dans un nouveau bilan.

« Le nombre de martyrs de l'agression israélienne contre Beit Jinn est passé à 10, dont des femmes et des enfants, tandis que d'autres restent coincés sous les décombres », selon la télévision. L'armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir mené une opération dans le sud de la Syrie pour « arrêter des suspects ».

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Dix personnes ont été tuées vendredi par les forces israéliennes dans le sud de la Syrie, a indiqué la chaîne de télévision d'Etat syrienne dans un nouveau bilan.

« Le nombre de martyrs de l'agression israélienne contre Beit Jinn est passé à 10, dont des femmes et des enfants, tandis que d'autres restent coincés sous les décombres », selon la télévision. L'armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir mené une opération dans le sud de la Syrie pour « arrêter des suspects ».

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08:36 Cisjordanie   Des soldats israéliens tuent deux Palestiniens apparement en train de se rendre

L'armée et la police israéliennes ont annoncé jeudi examiner les circonstances dans lesquelles deux Palestiniens ont été abattus lors d'une opération conjointe de leurs forces alors qu'ils étaient apparemment en train de se rendre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

La scène a été filmée sous plusieurs angles, notamment par un journaliste de l'AFP, dans cette ville bastion de groupes armés palestiniens.

L'Autorité palestinienne a identifié les Palestiniens tués comme Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans, dénoncé les faits comme une « exécution sommaire » et accusé les forces israéliennes de « crime de guerre documenté et complet ».

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, a dit apporter son « soutien total aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée qui ont ouvert le feu sur des terroristes recherchés sortis d'un bâtiment à Jénine ».

Des vidéos ayant largement circulé sur les médias sociaux montrent deux hommes sortir d'un bâtiment cerné par des soldats israéliens, les bras en l'air. On les voit ensuite se coucher à terre devant les soldats avant d'être redirigés vers l'intérieur du bâtiment. Des coups de feu retentissent. Les deux hommes gisent au sol.

Les images tournées par le JRI de l'AFP montrent les deux hommes sortir du bâtiment puis y rentrer avant les coups de feu. Un immeuble placé entre le journaliste et la scène obstrue une partie de l'image. On voit ensuite des soldats évacuer un cadavre.

« Les terroristes doivent mourir ! »

Une fois la nuit tombée, un photographe de l'AFP a vu des Palestiniens nettoyer les lieux. Des flaques de sang maculaient encore le sol.

Dans un communiqué commun, l'armée et la police (dont dépend l'unité des gardes-frontières) indiquent que leurs forces ont procédé dans la soirée « à l'arrestation de deux individus recherchés pour des actes terroristes, notamment des jets d'explosifs et des tirs sur les forces de sécurité ». « Après leur sortie [du bâtiment où ils étaient cernés], des tirs ont été dirigés vers les suspects », ajoute l'armée, précisant que « l'incident est en cours d'examen ».

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé dans un communiqué une « exécution de sang-froid ». « Les soldats ont agi exactement comme on l'attend », a estimé de son côté M. Ben Gvir. « Les terroristes doivent mourir ! » a-t-il écrit sur son compte X.

Citant une source au sein des gardes-frontières, le journal de gauche Haaretz a indiqué qu'une enquête préliminaire mentionnait d'ores et déjà qu'un des deux hommes tués avait tenté de se relever après avoir été au sol et fait un « mouvement suspect », qui a décidé les policiers et les soldats à tirer.

« Déshumanisation »

« L'exécution documentée aujourd'hui est le résultat d'un processus accéléré de déshumanisation des Palestiniens et de l'abandon total de leurs droits par le régime israélien », a estimé B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

« Il est du devoir de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité d'Israël et de traduire en justice les responsables de la planification et de l'exécution de sa politique criminelle contre le peuple palestinien », ajoute l'ONG.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une nouvelle opération contre les groupes armés palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

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08:21 Vatican   En Turquie, le pape célèbre la foi commune avec les orthodoxes

Le pape Léon XIV participe vendredi à une grande prière avec la communauté orthodoxe pour les 1.700 ans du Concile de Nicée, un évènement fondateur pour le christianisme, au deuxième jour de sa visite en Turquie.

Arrivé jeudi dans le pays à majorité musulmane pour son premier voyage à l'étranger, le pape américain a été reçu par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan à Ankara, où il a appelé la Turquie à jouer un rôle de « stabilisateur » dans un contexte mondial « fortement conflictuel ». Malgré un lourd dispositif de sécurité, la visite du pape est passée largement inaperçue dans le pays, même si les médias ont relayé ses appels à « ne pas céder » aux « stratégies de pouvoir économique et militaire ».

Vendredi, Léon est attendu à Iznik, l'antique Nicée, au sud-est d'Istanbul, pour célébrer avec les autorités orthodoxes les 1.700 ans du premier concile oecuménique qui avait réuni, en l'an 325, plus de 300 évêques de l'Empire romain.

Invité par le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, figure majeure et interlocuteur privilégié du Vatican chez des orthodoxes divisés, il prendra part sur les rives du lac d'Iznik à une prière oecuménique à laquelle devait initialement participer le pape François, décédé en avril.

Divisés depuis le grand schisme de 1054 entre les Eglises d'Orient et d'Occident, catholiques et orthodoxes maintiennent un dialogue et des célébrations communes (oecuméniques), malgré des divergences doctrinales. Ils ont notamment engagé des efforts afin de trouver une date commune pour Pâques, fête la plus importante du calendrier chrétien, qu'ils célèbrent selon le calendrier julien ou grégorien.

Dans un document publié dimanche, le chef de l'Eglise catholique a invité à « marcher ensemble pour parvenir à l'unité et à la réconciliation », en laissant « derrière soi les controverses théologiques ».

« Unis face aux défis du monde »

Dans une époque où « le monde est troublé et divisé par les conflits et les antagonismes », la venue de Léon XIV « est particulièrement importante et significative », a déclaré à l'AFP le patriarche de Constantinople, qui exerce une primauté honorifique et historique sur les autres patriarches du monde orthodoxe. « Cela rappelle à nos fidèles que nous sommes plus forts et plus crédibles lorsque nous sommes unis dans notre témoignage et notre réponse aux défis du monde », a souligné Bartholomée Ier.

Les catholiques reconnaissent l'autorité universelle du pape comme chef de l'Eglise, tandis que les orthodoxes, plus fragmentés que jamais, sont organisés en Eglises autocéphales.

En 2018, le puissant patriarcat de Moscou, dirigé par Kirill, proche soutien du président russe Vladimir Poutine, avait rompu avec le patriarcat de Constantinople après que celui-ci avait reconnu une Eglise indépendante en Ukraine. Alors que Kirill n'a pas été convié à Iznik, Léon XIV aura pour tâche d'éviter d'irriter Moscou, qui redoute que le Vatican renforce le rôle de Constantinople comme interlocuteur privilégié et fragilise son influence.

Selon les médias locaux, l'auteur de l'attentat contre le pape Jean Paul II en 1981, Mehmet Ali Agca - un citoyen turc -, a dû quitter Iznik où il espérait rencontrer le souverain pontife « deux ou trois minutes ».

Selon l'agence DHA, « Mehmet Ali Agça a expliqué qu'on lui avait demandé de partir », mais plusieurs sites d'informations ainsi que la chaîne de télévision privée Halk TV, proche de l'opposition, assurent qu'il a été escorté par la police jusqu'à Istanbul.

Avant Iznik en début d'après-midi, le pape rencontrera à 09H30 (06H30 GMT) des évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses catholiques à la cathédrale du Saint-Esprit d'Istanbul où il prononcera un discours avant de visiter une maison d'accueil pour personnes âgées. A son retour à Istanbul, il participera à une rencontre privée avec les évêques, à la veille d'une messe auprès de 4.000 fidèles dans un stade de la ville.

Après Paul VI (1967), Jean-Paul II (1979), Benoît XVI (2006) et François (2014), Léon est le cinquième pape à se rendre en Turquie. De dimanche à mardi, il poursuivra son voyage avec une visite au Liban, rongé par une crise économique et politique dévastatrice depuis 2019 et régulièrement bombardé par Israël ces derniers jours, malgré un cessez-le-feu.

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