Un important incendie s’est déclaré dans une usine de recyclage de plastique dans la localité de Hraiche, dans le caza du Koura, mardi soir, ravageant de larges parties de l’usine, selon notre correspondant dans le Nord, Michel Hallak.
Aucune victime n'a été signalée pour le moment. Les premières informations ont indiqué que plusieurs ouvriers se trouvaient à l’intérieur lors du déclenchement de l’incendie, selon notre correspondant.
Selon un communiqué de la Défense civile, « des parties de l’usine se sont effondrées en très peu de temps en raison de la grande quantité de matériaux hautement inflammables présents à l’intérieur, ce qui a rendu la tâche des équipes plus difficile pour maîtriser les flammes. » Elle indique que les opérations d'extinction ont débuté à 18h45, et sont encore en cours. Elle ne fait pas mention d'éventuels individus dans l'usine au moment de l'incendie.
Le 24 novembre, un incendie dans l’usine Hawa Chicken à Anfeh, dans le Nord avait fait trois morts parmi les employés, et trois blessés. On ignore jusqu'à présent ce qui avait causé ce sinistre.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsÀ peine revenu de sa première visite apostolique au Liban, le pape Léon XIV a lancé depuis Rome un appel direct au Hezbollah : « L’Église propose au Hezbollah de laisser les armes et de s’engager dans le dialogue », a-t-il déclaré mardi à Sky News, rompant ainsi un silence qu’il avait maintenu durant son séjour de trois jours au pays du Cèdre.
Le souverain pontife a également affirmé que le Vatican appelait toutes les parties en conflit « à renoncer aux armes et à la violence et de s’orienter vers le dialogue. » Selon lui, « chercher des solutions qui ne reposent pas sur la violence, mais qui soient plus efficaces, est une bonne chose pour le peuple libanais ».
« J’ai pris connaissance du message du Hezbollah et je préfère ne pas commenter », a également déclaré Léon XIV à la chaîne britannique. Le Hezbollah avait salué samedi la visite du pape au Liban, la veille de son arrivée, et lui avait adressé une lettre dans laquelle il l'appelait à « prendre des positions dans lesquelles il rejette l’injustice et les attaques » israéliennes sur le pays. Par ailleurs, le Saint-Père a affirmé à la chaîne que les « rencontres politiques se sont déroulées à l’écart des médias et ont porté sur l’apaisement des conflits internes et internationaux ».
Lors de la grande messe mardi, Léon XIV avait insisté sur la fait que « chacun (devait) faire sa part et (que) nous devons tous unir nos efforts pour que cette terre (du Liban) retrouve sa splendeur », appelant à « désarm(er) les coeurs. »
Juste avant de repartir pour le Vatican, il avait exprimé son regret de ne pas avoir pu visiter toutes les autres régions libanaises, notamment le Liban-Sud, soumis à des bombardements israéliens quasi quotidiens, malgré le cessez-le-feu signé entre le Liban et Israël, fin novembre 2024. Israël dit agir pour empêcher le Hezbollah de reconstituer ses forces. « Que cessent les attaques et les hostilités », avait lancé le chef de l'Église catholique, sur le tarmac de l'Aéroport International de Beyrouth (AIB). « Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. Choisissons tous la paix comme chemin (...). Œuvrons ensemble pour que cela devienne une réalité » avait-il affirmé.
Le pape avait choisi pour thème de sa visite au Liban, entamée dimanche, la phrase de Jésus « Heureux les artisans de paix ».
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe pape Léon XIV a suggéré mardi aux États-Unis de privilégier le « dialogue » avec le Venezuela plutôt qu’une invasion, dans un contexte de tensions entre les deux pays après le déploiement de forces armées américaines en mer des Caraïbes.
« Il est préférable de privilégier le dialogue, éventuellement la pression, y compris économique, mais de chercher une autre voie pour susciter le changement, si telle est la décision des États-Unis », a déclaré le pape américain lors d'une conférence de presse à bord de l'avion le ramenant d'une visite au Liban, après avoir évoqué le « risque » d'une « opération, y compris en envahissant le territoire vénézuélien ».