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05.12.2024 à 18:09

[Podcast] Le lancement de la fusée européenne Vega-C, un événement très attendu

Vincent Lequeux

Son petit nom : Vega-C. Elle pèse 210 tonnes, mesure 35 mètres de haut et doit décoller, si tout va bien, jeudi soir 5 décembre depuis le port spatial de Kourou, en Guyane française. Cette fusée emporte avec elle un satellite, Sentinel, qui sera lâché en orbite à près de 700 km d’altitude. Tout comme […]

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Texte intégral (1340 mots)
Le départ de Vega-C doit avoir lieu jeudi 5 décembre à 22h20 heure de Paris - Crédits : ESA-Manuel Pedoussaut

Son petit nom : Vega-C. Elle pèse 210 tonnes, mesure 35 mètres de haut et doit décoller, si tout va bien, jeudi soir 5 décembre depuis le port spatial de Kourou, en Guyane française.

Cette fusée emporte avec elle un satellite, Sentinel, qui sera lâché en orbite à près de 700 km d’altitude. Tout comme les autres Sentinels qui l’attendent déjà dans l’espace, le petit dernier doit permettre lui aussi de surveiller la Terre de manière continue. C’est à dire de jour comme de nuit et par tous les temps, sans être gêné par les nuages ou l’obscurité. 

A ceci près que le modèle Sentinel-1C, qui part ce soir, est encore plus puissant, et qu’il permet notamment d’identifier les bateaux. Un point essentiel pour la surveillance des mers, l’un des objectifs du programme Copernicus.

Qu’est-ce que le programme Copernicus ?

Il s’agit du programme européen d’observation de la terre, lancé en 1998. Géré par la Commission européenne, il permet de récolter et d’analyser des données sur l’état de la planète. Avec différents types d’applications. 

Il surveille notamment la composition de l’atmosphère et les effets du changement climatique. Il permet aussi par exemple de cartographier les catastrophes naturelles pour faciliter les opérations de secours. On l’a notamment utilisé lors des récentes inondations en Espagne.

Pourquoi ce lancement est-il si attendu ? 

Tout d’abord, ce vol était annoncé pour avant-hier mardi. Mais en raison de problèmes techniques il a dû être reporté à hier, puis à ce soir 18h20 heure locale, donc 22h20 à Paris.

Ensuite, Vega-C représente une nouvelle génération de fusées. Elle est plus performante et plus flexible que sa prédécesseure Vega. Elle peut emporter avec elle un poids plus important et déployer ses satellites sur trois orbites distinctes. A l’avenir, elle pourrait même effectuer des opérations de retour sur Terre. 

Mais le point le plus crucial, c’est que ce lancement doit confirmer le retour à une certaine autonomie spatiale de l’Europe. Car pendant un an, l’Union européenne a dû recourir à des acteurs extérieurs pour lancer ses satellites, comme la fameuse SpaceX d’Elon Musk. Les anciennes fusées européennes Ariane et Vega n’étaient plus en service, et celles qui devaient les remplacer avaient pris du retard.  

Aujourd’hui tout est sous contrôle… européen ? 

On l’espère, nous verrons si Vega-C atteint bien ses objectifs. L’Europe a déjà réussi à faire voler Ariane 6 pour la première fois en juillet dernier. Mais Ariane est un lanceur lourd, qui permet des missions complexes et coûte donc plus cher. Elle doit être complétée par Vega, quant à elle spécialisée dans le lancement de petits satellites.

Le prochain lancement de Vega-C est vu comme un symbole. Celui de la capacité de l’Europe à rester compétitive dans le domaine spatial, malgré les grands progrès des Etats-Unis et de la Chine. Et c’est un événement qui doit marquer l’ambition européenne de préserver son indépendance.

L’Europe c’est vous ! 

Strasbourg, Bruxelles, Francfort. L’action de l’Europe paraît parfois lointaine ! Mais où est l’Europe dans nos quotidiens ? Quel est l’impact des politiques européennes sur nos vies ? Retrouvez-nous tous les jeudis sur la radio RCF et en replay sur notre site pour notre chronique “L’Europe, c’est vous”.

Pour en savoir plus, retrouvez également tous nos podcasts “L’Europe en 3 minutes”.

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05.12.2024 à 17:27

Election présidentielle roumaine : les renseignements font état de graves manipulations, la Commission européenne renforce sa surveillance de TikTok

Juliette Verdes

A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle roumaine dimanche 8 décembre, des documents déclassifiés mercredi par la présidence roumaine font état d’une vaste opération d’influence menée sur TikTok. Celle-ci aurait conduit à la victoire du candidat nationaliste pro-Kremlin Călin Georgescu, lors du premier tour de scrutin fin novembre. Alors qu’il plafonnait à 2 […]

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Texte intégral (1318 mots)
Le réseau social TikTok est accusé d’avoir joué un rôle décisif dans l’opération d’influence en faveur de Călin Georgescu - Crédits : Solen Feyissa / Wikimedia Commons CC BY-SA 2.0

A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle roumaine dimanche 8 décembre, des documents déclassifiés mercredi par la présidence roumaine font état d’une vaste opération d’influence menée sur TikTok. Celle-ci aurait conduit à la victoire du candidat nationaliste pro-Kremlin Călin Georgescu, lors du premier tour de scrutin fin novembre. Alors qu’il plafonnait à 2 % des intentions de vote au début de la campagne, il a finalement devancé tous ses concurrents en recueillant 23 % des voix, créant la surprise dans le pays.

Les rapports déclassifiés font état d’une ingérence étrangère significative et sans précédent visant les institutions et les processus démocratiques. Ils s’inscrivent dans une tentative continue de saper l’engagement ferme de la Roumanie en faveur des valeurs euro-atlantiques et de son adhésion à l’UE et à l’Otan”, a déclaré le Ministère des Affaires étrangère roumain sur X.

“Candidat idéal”

Cette campagne aurait notamment impliqué le paiement d’influenceurs locaux. Selon la note, ceux-ci ont diffusé des vidéos incitant à voter pour un “candidat idéal” qui n’était pas nommé, mais dont le profil correspondait à celui de M. Georgescu. Les vidéos ont également occasionné de nombreux commentaires de faux comptes en soutien à M. Georgescu.

La Russie est le suspect numéro un des autorités roumaines. La manipulation de “micro-influenceurs” sur les réseaux sociaux rappelle les méthodes déjà employées par des acteurs prorusses en Moldavie ou en Ukraine. Des utilisateurs de TikTok situés dans d’autres Etats membres de l’UE ont également ciblé la diaspora roumaine, rapporte la Commission européenne.

L’exécutif européen ordonne le gel des données

Nous avons ordonné aujourd’hui à TikTok de geler et de conserver toutes les données liées aux élections roumaines, mais aussi aux prochaines élections dans l’UEa déclaré jeudi 5 décembre Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission en charge de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie. Cette mesure vise à préserver les informations et les preuves disponibles dans l’éventualité de futures enquêtes de la Commission. L’injonction de conservation concerne les élections nationales dans l’Union européenne entre le 24 novembre 2024 et le 31 mars 2025.

La Commission européenne avait été saisie, le 28 novembre, par le régulateur roumain des médias, qui demandait une investigation formelle sur le rôle du réseau social. Dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), TikTok a en effet l’obligation d’évaluer et d’atténuer les potentiels risques inhérents aux processus électoraux. 

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05.12.2024 à 17:14

Réouverture de Notre-Dame : l’entrée des églises est-elle payante en Europe ?

Valentin Ledroit

Avant le tragique incendie qui avait ravagé une grande partie de l’édifice en avril 2019, Notre-Dame de Paris était le monument historique le plus visité d’Europe. Entre 12 et 14 millions de personnes pénétraient chaque année dans la cathédrale gothique, construite entre les XIIe et XIVe siècle. Samedi 7 décembre, une cinquantaine de chefs d’Etat […]

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Texte intégral (1753 mots)
L'entrée de Notre-Dame (au centre) restera-t-elle gratuite comme pour la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence (à gauche) ou deviendra-t-elle payante comme la Sagrada Familia à Barcelone (à droite) ?
L’entrée de Notre-Dame (au centre) restera-t-elle gratuite comme pour la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence (à gauche) ou deviendra-t-elle payante comme la Sagrada Familia à Barcelone (à droite) ? - Crédits : ChiccoDodiFC- f11photo- TomasSereda / iStock

Avant le tragique incendie qui avait ravagé une grande partie de l’édifice en avril 2019, Notre-Dame de Paris était le monument historique le plus visité d’Europe. Entre 12 et 14 millions de personnes pénétraient chaque année dans la cathédrale gothique, construite entre les XIIe et XIVe siècle. Samedi 7 décembre, une cinquantaine de chefs d’Etat assisteront à la réouverture de Notre-Dame, après cinq ans et demi de travaux.

Depuis quelques semaines, le grand public - qui pourra redécouvrir l’édifice à partir du lundi 9 décembre - se pose une question : faudra-t-il bientôt débourser quelques euros pour entrer dans l’enceinte de la cathédrale ?

A l’origine de ce débat, on retrouve une proposition de la ministre (démissionnaire) de la culture, Rachida Dati. Dans une interview donnée au Figaro le 23 octobre dernier, elle proposait de mettre en place un tarif d’entrée pour toutes les visites touristiques et de consacrer l’argent récolté à un plan de sauvegarde du patrimoine religieux. “Avec 5 euros seulement par visiteur, on récolterait 75 millions d’euros par an. Ainsi, Notre-Dame de Paris sauverait toutes les églises de Paris et de France. Ce serait un magnifique symbole”, expliquait la ministre.

Pour justifier son propos, Rachida Dati soulignait que, “partout en Europe, l’accès aux édifices religieux les plus remarquables est payant”. Mais qu’en est-il vraiment chez nos voisins européens ?

L’Union européenne représentée à la réouverture de Notre-Dame

Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement assisteront à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, samedi 7 décembre. Fraichement élu président des Etats-Unis, Donald Trump sera ainsi présent tout comme Jill Biden, l’épouse de l’actuel chef d’Etat américain.

Côté européen, on notera la présence du président italien Sergio Mattarella ou de son homologue grecque, Ekateríni Sakellaropoúlou. Quatre membres de la Commission européenne feront également le déplacement : la présidente Ursula von der Leyen, et les commissaires Stéphane Séjourné, Henna Virkkunen et Glenn Micallef.

En France, des églises gratuites

Côté français pour commencer, la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat précise que ces édifices sont la propriété “des communes sur le territoire desquelles ils sont situés” ou bien de l’Etat. “La visite de ces édifices et l’exposition des objets mobiliers classés seront publiques : elles ne pourront donner lieu à aucune taxe ni redevance”, précise également le texte. Autrement dit, les lieux de culte construits avant cette date doivent pouvoir ouvrir leurs portes gratuitement au public.

La loi permet néanmoins quelques aménagements. Ainsi l’accès à certaines parties des édifices religieux peut faire l’objet d’un coût d’entrée, comme les tours, les cryptes ou les trésors. Comptez par exemple 9 euros pour admirer la vue sur les vignes de champagne depuis les tours de la cathédrale de Reims.

Depuis 2006, assister à un concert ou visiter une exposition dans une église peut également être payant. Enfin, la loi française ne couvre pas les édifices désacralisés. Il vous faudra donc payer pour visiter la Sainte-Chapelle à Paris (fermée au culte depuis la Révolution française), pour danser à la Chapelle à Angers (un édifice transformé en discothèque) ou encore pour pratiquer le fitness dans l’ancienne chapelle des Clarisses à Rennes, devenue un club de sport.

Si l’accès aux églises est gratuit en France, comptez 3 euros pour entrer dans la Grande mosquée de Paris.

Jusqu’à 30 euros pour visiter certaines églises en Europe

Ailleurs en Europe, certains édifices religieux sont, quant à eux, payants. Mais les tarifs varient énormément d’un pays à l’autre. En revanche, nos voisins européens présentent une différence importante par rapport à la France : les cultes y sont souvent propriétaires des lieux.

En Italie, l’accès doit toujours être garanti aux fidèles ainsi qu’aux locaux, précise une note de la conférence épiscopale italienne en 2012. Dans les faits, l’accès à la plupart des grandes églises du pays reste donc gratuit. C’est le cas de la cathédrale de Milan, de la basilique Saint-Pierre à Rome ou encore de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence. Pour chacune, des exceptions existent toutefois. Il faut payer un supplément pour accéder à la terrasse panoramique à Milan ou au dôme et au baptistère à Florence. Par ailleurs, d’autres églises de la capitale toscane sont payantes. Il vous faudra par exemple débourser 7,50 euros pour découvrir les œuvres abritées par la basilique Santa Maria Novella.

D’autres Etats laissent aux édifices le libre choix de fixer ou non un tarif d’entrée. Une situation qui implique d’importants écarts de prix. En Espagne, la majorité des églises sont ainsi gratuites, mais il faut compter 6 euros pour découvrir la cathédrale de l’Incarnation à Grenade (qui reste gratuite pour les fidèles durant les offices) et jusqu’à 26 euros pour pénétrer dans la Sagrada Familia, l’œuvre inachevée d’Antoni Gaudí à Barcelone.

Le principe est similaire au Royaume-Uni. Dans les faits, l’Eglise anglicane laisse le choix aux édifices qui relèvent de son culte. Comptez 25 livres (30 euros) par adulte pour visiter la cathédrale Saint-Paul de Londres ou la prestigieuse abbaye de Westminster, sauf pendant la messe où l’accès est libre. Les églises catholiques sont en revanche gratuites dans la grande majorité des cas. Chez les Irlandais, la différence de traitement est la même. L’entrée de la cathédrale Saint-Patrick (anglicane) vous coûtera 10 euros tandis que celle de la pro-cathédrale Sainte-Marie (catholique) sera gratuite.

La gratuité reste la norme

Dans les faits, faire payer l’entrée des édifices religieux reste une exception limitée aux monuments les plus emblématiques. Les arguments avancés sont souvent identiques. Le ticket d’entrée est généralement mis en place pour couvrir des frais importants de conservation, mais également pour mieux réguler les flux de touristes.

En République tchèque, il était encore récemment possible de passer la porte de la cathédrale Saint-Guy, située dans l’enceinte du château de Prague, pour en apercevoir l’intérieur (le reste de la visite était déjà payante). Désormais il faut débourser 18 euros pour un adulte afin de découvrir l’édifice et ses environs. Si les Tchèques figurent parmi les plus athées d’Europe, ce n’est pas le cas de leurs voisins polonais. Les églises y sont gratuites, mais là encore certaines parties du monument peuvent être payantes. Comptez par exemple un peu plus d’un euro pour grimper en haut de la tour de l’église Sainte-Anne de Varsovie.

En Allemagne enfin, la gratuité est également la norme. Ainsi, pas besoin de débourser le moindre euro pour visiter les cathédrales de Cologne ou Hambourg. Outre-Rhin, le culte est directement financé par les contribuables : les catholiques, les protestants ou les juifs voient leurs revenus prélevés à travers l’impôt (environ 8 à 9 % selon le Land de résidence). Un système comparable existe en Autriche.

Parmi les derniers édifices religieux à avoir rendu l’entrée payante figure Sainte-Sophie à Istanbul (Turquie). Depuis janvier 2024, l’ancienne basilique devenue mosquée en 2020 n’est plus accessible gratuitement. Comptez 25 euros pour pouvoir la visiter. Contrairement à de nombreux lieux de culte ailleurs en Europe, les fidèles n’en sont pas exemptés.

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