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Abonnés Directrice de publication : Valérie Champagne

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01.04.2025 à 19:58

Maintien de l’ordre : peut-on frapper une personne en fauteuil ?

Une nouvelle affaire de violences policières à Clermont Ferrand

La courte vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un homme en fauteuil roulant frappé au visage par un policier pendant une intervention de la police, le 11 mars dernier. Une agression qui met en lumière les violences policières et la répression dans les quartiers populaires.

Raphaël, frappé par des policiers - © Reflets

Raphaël Chitrit est une figure connue de la galerie d’Auchan, le supermarché des quartiers nord de Clermont-Ferrand promis à fermeture. Tout le monde apprécie cet homme de 39 ans, tétraplégique, qui y passe la plupart de son temps libre. Raphaël vit en fauteuil roulant depuis un accident, il y a une vingtaine d’années. Ce jour-là, à Croix-de-Neyrat, il assiste à une énième intervention policière et fait un « fuck » aux forces de l’ordre. « Les policiers d’ici me connaissent, d’autant que j’habite à coté du commissariat, on rigole toujours. Je leur fais un doigt d’honneur quand je passe en fauteuil, c’est comme ça, et eux aussi me font un doigt d’honneur » sourit-il. Mais un CRS - de la compagnie 83, venue de Lyon- prend la mouche, l’agrippe et le frappe violemment.

Il est ensuite interpellé et laissé un certain temps dans le couloir des auditions du commissariat, sans son fauteuil. Raphaël est sous tutelle, mais personne ne prend la peine de prévenir ni sa famille ni ses tuteurs. Le parquet se justifie : « Un individu bien connu en fauteuil roulant est venu au contact pour insulter les policiers avant d’utiliser son fauteuil électrique pour leur foncer dessus pour les faire tomber. C’est dans ce contexte qu’il a fallu le neutraliser ». C’est un individu jugé « instable » insiste Dominique Puechmaille, procureure de Clermont-Ferrand.

Qu’un CRS frappe un homme tétraplégique en fauteuil roulant, alors qu’il ne représente pas une menace...

22.03.2025 à 10:18

Le braquage démocratique de la VSA

L’expérimentation de vidéosurveillance algorithmique prolongée jusqu’en 2027

Profitant d’un texte de loi sur la sécurisation des transports, le texte été définitivement adopté ce mardi au parlement. Un « cavalier législatif » sans lien suffisant avec le texte initial, susceptible d’être censuré par le Conseil constitutionnel ; symbole d’un énième coup de force du gouvernement et des industriels pour imposer cette technologie de surveillance à la population.

Photo prise dans le showroom du constructeur de caméras de vidéosurveillance Vivotek - © Reflets

La stratégie choisie par le gouvernement et les industriels pour imposer l’utilisation des algorithmes de surveillance dans l’espace public peut se résumer en deux mots : instrumentalisation et opacité. Retour sur ce braquage démocratique et les solutions possibles pour se défendre contre ces logiciels techno-sécuritaires.

La ficelle utilisée par les industriels pour imposer leurs « innovations » est maintenant bien connue. Avant que la Loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ne vienne encadrer l’usage de la VSA, les éditeurs de ces logiciels ont profité d’un vide juridique pour expliquer à leurs clients que tout ce qui n’est pas formellement interdit est donc autorisé. Briefcam, leader et pionnier du secteur — présent sur le marché français depuis au moins 2015 — en sait quelque chose quand il revendique une centaine de clients dans l’Hexagone dès 2022 .

Depuis plus de dix ans, le marché de la VSA en France s’est constitué, structuré et a vu progressivement émerger des offres émanant d’acteurs privés, composés de grands groupes bien installés et de start-up opportunistes. Conseillé par les industriels , l’État prépare le terrain et les esprits aux IA de surveillance en finançant des expérimentations de VSA . Ces dernières servent de cheval de Troie au secteur des industries de sécurité pour, à la fois, assouplir le cadre légal — rien ne doit entraver l’innovation — et offrir des « bacs à sable » techniques et réglementaires aux...

20.03.2025 à 14:59

Plongée dans l’histoire de l’apnée

Mais depuis combien de temps les humains tentent-ils de repartir sous l’eau ?

Partir à l’attaque des 30 mètres en apnée ne peut se faire sans se retourner et regarder qui nous a précédé. L’humain ne vient-il pas de la mer ? Tentons-nous en fait des retours maladroits vers nos origines ? Qui sont les figures tutélaires de la discipline ?

En route vers le fond - pxhere.com - CC

La théorie selon laquelle la Terre a été « colonisée » par des animaux marins qui sont peu à peu sortis de l’eau tient la corde. Nous aurions donc un passé lointain d’habitants des mers. Et puis, ne passons-nous pas nos neuf premiers moins dans un élément liquide ? Cela ne peut que laisser quelques traces. Est-ce en souvenir de tout cela, comme une sorte de nostalgie prégnante, que certains d’entre nous tentent ce qui est physiquement impossible : descendre sous l’eau sans moyen de respirer ?

Respirer... Le souffle. On a tendance à l’oublier, surtout dans un monde stressé comme le nôtre. Pourtant, c’est le cœur de la vie. La respiration est un acte naturel, quasiment involontaire. Nous ne nous appliquons pas à respirer, cela se fait sans que nous ayons à y penser. Et pourtant, si l’on commence à y réfléchir, on s’enfonce dans un espace sans limites. Les grands pratiquants de yoga le savent. Mais pas seulement eux. Tous les grands sportifs travaillent leur souffle, c’est-à-dire la manière dont ils respirent. Les boxeurs, les pratiquants d’arts martiaux apprennent à maîtriser leur respiration. C’est absolument essentiel pour remporter un combat. De fait, lors d’un combat, le « réflexe » de l’apnée arrive tout de suite chez les débutants.

Je me souviens d’un exercice que nous avait fait pratiquer mon maître d’arts martiaux. Il nous avait mis par paires dans un coin d’une pièce, dos aux deux murs face à notre opposant. L’opposant devait nous frapper pendant deux minutes et...

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