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Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Think tank français spécialisé sur les questions géopolitiques et stratégiques

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12.02.2025 à 18:31

Le pélerinage de la Kumbh Mela : enjeux religieux, politiques et géopolitiques

Coline Laroche              

En ce mois de janvier, se déroule en Inde la Kumbh Mela, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Se tenant tous les douze ans à Prayagraj, Haridwar, Nashik et Ujjain, ce pèlerinage hindou provoque le déplacement de millions de fidèles venant effectuer des ablutions rituelles dans des fleuves sacrés. Bien que religieuse, cette manifestation revêt également une dimension politique et géopolitique qui s’est intensifiée depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 de Narendra Modi et du Bharatiya Janata Party (BJP).

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En ce mois de janvier, se déroule en Inde la Kumbh Mela, l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Se tenant tous les douze ans à Prayagraj, Haridwar, Nashik et Ujjain, ce pèlerinage hindou provoque le déplacement de millions de fidèles venant effectuer des ablutions rituelles dans des fleuves sacrés. Bien que religieuse, cette manifestation revêt également une dimension politique et géopolitique qui s’est intensifiée depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 de Narendra Modi et du Bharatiya Janata Party (BJP).

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12.02.2025 à 18:10

Israël : où en est le camp de la paix ? Avec Élie Barnavie

stagiairedecomm@iris-france.org

Pascal Boniface · Israël : où en est le camp de la paix ? Avec Élie Barnavie | Entretiens géopo Le cessez-le-feu signé le 15 janvier 2025 entre Israël et le Hamas a offert un répit pour les Gazaouis jusqu’alors soumis à d’intenses bombardements, et permet la libération des prisonniers palestiniens comme des otages israéliens. Cependant, il n’a pas mis fin à la crise qui frappe le Proche-Orient. Donald Trump semble prêt à soutenir jusqu’au bout les ambitions de son allié Benyamin Netanyahou, en attestent ses récentes déclarations évoquant une déportation des habitants de la bande de Gaza pour en faire une « Riviera » sous contrôle de Washington. La situation est d’autant plus complexe que la société palestinienne souffre d’un manque de représentation, prise en étau entre une Autorité palestinienne impopulaire et corrompue, et un Hamas inaudible après les attentats dont il s’est rendu coupable. En parallèle, les voix favorables à la paix se font de plus en plus rares en Israël, préférant souvent l’exil ou la discrétion face à l’extrême droite au pouvoir. Le cessez-le-feu peut-il se pérenniser pour aboutir à une paix ? Dans quelle mesure le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche change-t-il la donne ? Qui est aujourd’hui en mesure de représenter les Palestiniens sur la scène mondiale ? La solution à deux États est-elle encore envisageable ? Le camp de la paix existe-t-il encore en Israël ? Autant d’enjeux abordés dans ce podcast par Élie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France (2000-2002).

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Le cessez-le-feu signé le 15 janvier 2025 entre Israël et le Hamas a offert un répit pour les Gazaouis jusqu’alors soumis à d’intenses bombardements, et permet la libération des prisonniers palestiniens comme des otages israéliens. Cependant, il n’a pas mis fin à la crise qui frappe le Proche-Orient. Donald Trump semble prêt à soutenir jusqu’au bout les ambitions de son allié Benyamin Netanyahou, en attestent ses récentes déclarations évoquant une déportation des habitants de la bande de Gaza pour en faire une « Riviera » sous contrôle de Washington. La situation est d’autant plus complexe que la société palestinienne souffre d’un manque de représentation, prise en étau entre une Autorité palestinienne impopulaire et corrompue, et un Hamas inaudible après les attentats dont il s’est rendu coupable. En parallèle, les voix favorables à la paix se font de plus en plus rares en Israël, préférant souvent l’exil ou la discrétion face à l’extrême droite au pouvoir.

Le cessez-le-feu peut-il se pérenniser pour aboutir à une paix ? Dans quelle mesure le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche change-t-il la donne ? Qui est aujourd’hui en mesure de représenter les Palestiniens sur la scène mondiale ? La solution à deux États est-elle encore envisageable ? Le camp de la paix existe-t-il encore en Israël ?

Autant d’enjeux abordés dans ce podcast par Élie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France (2000-2002).

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12.02.2025 à 15:49

L’Asie est-elle la prochaine poudrière mondiale ?

Coline Laroche              

Si ces dernières années ont été particulièrement marquées par le retour de la guerre et de l’instabilité au Moyen-Orient comme sur le continent européen, d’autres foyers de conflits pourraient émerger dans les prochaines années, notamment en Asie. L’attention est avant tout tournée vers la Chine, dont les ambitions de reconquête de Taïwan, mais aussi l’expansion en mer de Chine, inquiètent sur le risque d’une guerre avec les États-Unis et ses alliés. L’Inde, dont les ambitions sont elles aussi importantes, pourrait également entrer en confrontation avec Pékin, notamment sur fond de rivalité avec le Pakistan et de conflits frontaliers dans l’Himalaya. Les tensions sur le continent émaillent également la péninsule coréenne et l’Asie occidentale, et sont accentuées par la dimension religieuse et le risque nucléaire. Quels sont les foyers de conflits qui pourraient embraser le continent asiatique ? Comment les ambitions économiques de la Chine sont-elles perçues par les autres pays ? Dans quelle mesure la religion est-elle un facteur de tension ? Le risque nucléaire est-il à prendre au sérieux ? Entretien avec Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS en charge du Programme Asie-Pacifique et Emmanuel Lincot, chercheur associé à l’IRIS spécialiste de l’Asie,  à l’occasion de la sortie de leur ouvrage L’Asie, terre de conflits, enquête sur la nouvelle poudrière mondiale ? aux éditions du Cerf. Quels sont les foyers de conflits qui pourraient faire de l’Asie la future poudrière mondiale ? Aucune région de l’Asie n’est épargnée par des risques de conflit de plus ou moins grande intensité, même si l’Asie orientale et la question de Taiwan cristallisent davantage les attentions à l’heure actuelle, en raison des risques de confrontation à grande échelle. Une agression chinoise contre l’île provoquerait possiblement une réaction en chaîne des États-Unis et du Japon. Elle embraserait à coup sûr la région et bien au-delà, car les alliés […]

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Texte intégral (2448 mots)

Quels sont les foyers de conflits qui pourraient faire de l’Asie la future poudrière mondiale ?

Aucune région de l’Asie n’est épargnée par des risques de conflit de plus ou moins grande intensité, même si l’Asie orientale et la question de Taiwan cristallisent davantage les attentions à l’heure actuelle, en raison des risques de confrontation à grande échelle. Une agression chinoise contre l’île provoquerait possiblement une réaction en chaîne des États-Unis et du Japon. Elle embraserait à coup sûr la région et bien au-delà, car les alliés des États-Unis, les pays membres de l’OTAN notamment, pourraient difficilement rester impassibles. Ce serait donc un conflit à échelle mondiale, quelle que soit l’implication des uns et des autres sur le terrain. Cette éventualité présente donc un risque plus conséquent encore que la guerre russo-ukrainienne – laquelle a par ailleurs fait le jeu de la Chine en Asie centrale tout en attisant les rivalités entre les différents pays de la région.

Le même constat s’applique concernant la rivalité sino-indienne. Elle pourrait s’accentuer d’autant plus que Moscou est affaibli, ce qui pousse l’Inde à jouer davantage la carte de l’Indopacifique, notamment en allant dans le sens d’un rapprochement avec les États-Unis, celui-ci restant cependant soumis à de multiples interrogations. Les think tanks chinois qui longtemps traitaient les affaires indiennes dans la plus grande indifférence ont désormais changé. L’Inde devient pour la Chine un sujet sérieux étant donné le contentieux frontalier qui oppose les deux États d’une part, et l’étroitesse des liens qui unissent la Chine et le Pakistan, rival systémique de l’Inde, d’autre part. La diplomatie indienne a de ce point de vue un préjugé négatif à l’encontre de la Chine qui remonte à l’année 1962, quand l’armée indienne a été défaite à la hauteur de l’Aksai Chin dans l’Himalaya. Cette défaite a été vécue comme un traumatisme national et, plus que jamais, la Chine apparaît pour l’ensemble des opinions indiennes comme une rivale, voire une ennemie. Du reste, l’Inde de Narendra Modi se vit de plus en plus comme une nation assiégée. La forte présence économique et stratégique de la Chine aux Maldives ou à leurs antipodes (dans l’arc himalayen, au Myanmar et vraisemblablement à terme au Bangladesh, à la suite du changement de régime qu’a connu Dacca à l’été dernier) la conforte dans cette crainte. Les deux pays ont des intérêts convergents, mais ils n’en demeurent pas moins des compétiteurs qui pourraient faire basculer la région dans une montée des tensions. On ne peut non plus ignorer d’autres foyers de tensions, de la péninsule coréenne à la mer de Chine méridionale, où les rivalités et les risques d’escalade restent très importants en raison de l’affirmation de puissance de la Chine, de la volonté de la Russie de se repositionner en Asie, et de l’émergence de nouveaux acteurs, notamment en Asie du Sud-est. L’Asie occidentale n’est pas en reste : l’effondrement du régime de Bachar Al-Assad en Syrie consacre pour partie la victoire de la Turquie et d’Israël dans la région et l’ébranlement du régime iranien pourtant soutenu à la fois par Moscou et Pékin. La Chine est à la peine dans la région, d’autant plus que le nouveau régime syrien est constitué de partisans ouïghours. Par ailleurs, la région est au cœur des rivalités entre deux projets commerciaux concurrents : les Nouvelles Routes de la soie promues par la Chine, face à l’IMEC (India-Middle East European Corridor), soutenu quant à lui par l’Inde, Israël et les Occidentaux. En somme, les foyers de crises sont très nombreux et la Chine a, pour l’heure, échoué à s’imposer comme faiseur de paix. 

Cette montée des tensions en Asie a largement été abordée dans notre ouvrage qui a été conçu comme un manuel auquel l’on peut toujours se référer pour les fondamentaux historiques, mais aussi pour des sujets généralement peu ou pas abordés, que ce soit la géopolitique du patrimoine ou les questions mémorielles opposant les différents pays de l’Asie. L’ensemble de l’ouvrage est accompagné de cartes exceptionnelles que l’on doit au cartographe Philippe Audette.

La Chine développe sur le continent et à travers le monde son projet de « Nouvelles Routes de la Soie ». Quel impact celles-ci auront-elles pour la sécurité du continent ?

Né en 2013, ce projet d’un montant d’investissements de 1 000 milliards dès son commencement a atteint les 9 000 milliards depuis lors pour certains experts. En comparaison, l’Union européenne n’aligne que 300 milliards avec son projet Global Gateway. Les ambitions ne sont clairement pas les mêmes. On le voit particulièrement en Asie centrale où les investissements chinois répondent à des besoins très concrets des pays concernés dans le domaine des infrastructures. Routes, ponts, tunnels et voies ferrées façonnent la région et visent à la désenclaver. Pour autant, ce développement économique frénétique s’accompagne, on le sait, d’un risque d’endettement considérable et d’un sentiment paradoxal de sinophobie ; lequel s’explique soit parce que les populations manifestent ainsi la crainte de leur aliénation, soit en raison d’une solidarité en faveur des musulmans ouïghours, donc de facto contre les Chinois. Ces derniers ont revu à la baisse leurs investissements, en Afrique notamment, mais en aucun cas Pékin ne saurait y renoncer totalement, car ce projet a créé un maillage d’interdépendances dont la Chine est à l’initiative. Beaucoup plus que Moscou, Pékin a su donner corps à ses projets d’alternative à l’Occident, tant sur le plan économique qu’idéologique. C’est aussi suivant cette interprétation que doit être compris le « Rêve chinois » (Zhongguo meng). D’un point de vue de son soft power, ce projet est sans doute moins susceptible de créer du désir que celui d’un American dream avec lequel Elon Musk semble avoir renoué en voulant conquérir Mars. Mais qu’importe, les Nouvelles Routes de la soie ont rebattu les cartes et, sauf imprévu politique, donné le la aux relations internationales pour encore très longtemps. En effett, on l’aura compris, ce projet n’est pas qu’économique. Dans sa pluralité d’approches, il crée à la fois de l’adhésion et un rejet comme cela s’observe en Europe avec des lignes de fractures qui opposent d’une part le Sud et l’Est du continent européen à l’Ouest. Il est donc à la fois restructurant et déstructurant, et par conséquent porteur d’incertitudes économiques et sociales dans les nouveaux équilibres qui se dessinent, mais aussi de possibles tensions sur différentes lignes de front.

Alors que le terrorisme islamique reste très présent en Asie, dans quelle mesure la religion joue-t-elle un rôle dans les tensions régionales ?

Elle est avant tout un ciment identitaire et un référent politique, à travers les notions d’umma (la communauté des croyants) et de Califat, c’est-à-dire pour beaucoup une réponse impériale par le retour à des fondamentaux de l’islam. Du reste, cette forme de révolution conservatrice ne rejette absolument pas l’idée d’un progrès technologique. La preuve en est que l’État islamique a attiré et continue d’attirer des geeks plutôt performants pour les besoins de sa propagande… Ces référents à la fois culturels et idéologiques sont soumis à des interprétations les plus diverses selon que l’on soit sunnite ou chiite, au Pakistan notamment d’où a été observé de près en milieu chiite le sort des Hazaras expulsés il y a plus de vingt ans depuis l’Afghanistan et ce, par les Talibans vers le Baloutchistan. En retour, le soutien iranien à ces communautés est une manifestation existentielle de son pouvoir contre une majorité sunnite qui, elle, bénéficie des largesses de l’Arabie saoudite. L’islam, dans sa version la plus radicale, est donc instrumentalisé à des fins politiques soit parce qu’il entre en congruence avec les intérêts des puissances, soit parce qu’il offre une légitimité de poids à un clan ou une confrérie dont les moyens de subsistance dépendent parfois des narcotrafics, ce qui est particulièrement le cas dans les pays et régions les plus faillis de l’Asie centrale : Kirghizistan, Baloutchistan, Afghanistan, Tadjikistan et CachemireLa drogue est un vrai sujet et explique à la fois les préoccupations chinoises. . Le sujet est  pris au sérieux par la Chine qui sait que la drogue est à l’origine de l’effondrement de sa dernière dynastie impériale. Elle a ainsi obtenu du Tadjikistan, dans le Haut-Badakhchan, la création de deux bases militaires permettant à son armée de patrouiller dans la région et d’éradiquer des maquis, ouïghours notamment, dont les principales sources de revenus sont le trafic de drogue.

Le facteur religieux joue également un rôle important dans les tensions en Asie méridionale, entre l’Inde et le Pakistan, d’autant plus depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi au sein de la société indienne. En Asie du Sud-est, véritable mosaïque où les grandes religions (bouddhisme, christianisme, islam, hindouïsme) cohabitent depuis des siècles, les tensions liées au radicalisme religieux créent des situations d’insécurité et de conflits interreligieux, sur lequel le facteur ethnique vient souvent se greffer. On pense ainsi aux Philippines, à l’Indonésie, et plus encore au Myanmar, revenu au temps de la guerre civile. Si la coopération entre les différents acteurs régionaux existe, notamment pour lutter contre les mouvements radicaux, les risques sécuritaires sont nombreux et la possibilité de voir des acteurs politiques être profondément déstabilisés par des pressions internes ne peut être ignorée.

L’Asie (hors Moyen-Orient) comptant cinq puissances atomiques, à quel point le risque nucléaire est-il à craindre sur le continent en cas de conflits ouverts ?

Il est tout particulièrement grand entre l’Inde et le Pakistan où la menace de recourir à des frappes nucléaires tactiques à Kargil en 1999 a été réelle. Il n’est pas à exclure que la Chine puisse à son tour être tentée d’y recourir contre l’Inde ou contre Taïwan et en cela, les menaces de Poutine à ce sujet en Ukraine font bien sûr bouger les lignes. La doctrine de dissuasion chinoise pourrait en être changée et son principe de ne jamais frapper un adversaire en premier pourrait être dénoncé. Quant à la Corée du Nord, le nucléaire est avant tout pour elle une assurance vie pour le régime même s’il faut rester prudent par rapport à des risques de prolifération que Pyongyang pourrait mettre en œuvre. L’arme nucléaire reste toujours porteuse de risques à grande échelle, en particulier quand on note la présence de plusieurs puissances nucléaires, dont plusieurs non reconnues par le Traité de non-prolifération, et auxquelles nous devons ajouter l’Iran, que de nombreux experts dans le monde occidental accusent d’être au seuil, c’est-à-dire proche d’effectuer son premier essai. Mais le facteur nucléaire peut aussi, quand il est manié avec intelligence, imposer la négociation afin d’éviter la stratégie du chaos. C’est pourquoi il est indispensable de porter un regard sur les postures des puissances nucléaires, dans le monde en général et en Asie en particulier, afin de comprendre quels sont les risques réels.

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